je suis un jeune auteur et je traite du thème des souffrances, non pas que je sois moi même en souffrance mais seulement un engagement dans une écriture que je souhaite "utile".
Aussi je vous invite à lire le début de mon premier livre en comptant sur vos critiques aussi bien sur le fond que sur la forme.........merci à vous.
J'ai lu avec beaucoup de plaisir ton texe, tu as un style très riche, très fort. Ce que tu écrit est tellement criant de réalisme que je pouvais ressentir cette colère qui ne demande qu'à exploser. Le passage concernant les marques d'amour que tu n'as jamais reçue, la façon dont tu juges les protagonistes de ces drâmes, et il ya la discrimination.
Je trouve que tu ecris merveilleusement bien. Vraiment tous mes compliments.
J ai lu les Onzes premieres pages avec beaucoup d interet,ca prouve que tu as des talents litteraires et je te souhaite une bonne continuation.
J ai quelques remarques sur le fond et le forme du Roman a partir de ce que j ai pu comprendre des premieres pages publiees:
- Le roman commence avec des recit relatifs a differents fait en meme temps: Images de tele, la fete des parisiens, terrorisme la frustration des jeunes des cites, disputes et violence dans la famille...A mon humble avis, ca risque d encombrer le lecteur par differents fait et actions des les premieres page, et il vaudrait mieux bien intercaller les fait du recit pour mieux les comprendre, surtout si le lecteur ne sera pas par hasard Francais.
- Dans onzes page on a deja une idee sur tout le theme du roman, et on arrive mal a degage le noeud du recit des le debut...j espere que le reste du roman le faira bien...
- Le language utilise dans le roman est simple et populaire, inculquant des volcabulaires qui ne peuvent etre compris que par des lecteurs qui comprennent bien la conjoncture socio-culturelle francises...
- Ne serais -t-il pas plus adequat de donner des noms au personnages du roman, au lieu de se contenter simplement de: la Baronne, le Boron etc...c est plus facile pour un lecteur de retenir les personnages du recit par leur nom que var leurs fonctions...
- sur le fond du sujet de la Violence, je rejoint l avis de Ghisham pour affirmer que la violence n existe pas que dans la banlieux...mais apparement en france c est cette violence qui est largement mediatises,et est devenue le sterotype.
- Le recit done l impression que le narrateur est demis de toutes responsabilites dans ce qui se passe, qu il est le victime de tout un system, et qu il n est pour rien en fait pour changer la situation. Le fond du recit risque de manquer de crediblite s il continue ( je sais pas tres bien le reste du roman comment il est) a diagnostiquer le probleme de la violence dans les banlieux comme etant un facteur completement externe du narrateur: Famille, Societe, Media...Etc...Surtout qu il s agit d un sujet d actualite en France.
Bon Courage et Bravo encore!
et j attend avec impatiement pour lire le sort du chat :-)
Merci beaucoup pour vos réactions qui m'ont touchées et qui sont fort encourageantes.
Ghissam : Je ne traite pas de "la question de la violence dans nos banlieues" mais de la souffrance d'un jeune "dit violent". Et je conviens que ce type de souffrance existe ailleurs, le parti pris de situer mon personnage en banleue parisienne réside dans le simple fait que j'y habite. Par ailleurs, je suis romancier et je ne saurais faire mon travail d'auteur seulement en puisant dans ma propre vie. Ma démarche réside, afin de donner le plus d'authenticité à mes personnages, dans le fait de me documenter largement avant même d'écrire les premiers mots. Pour cela, je me documente sur de la matière "vivante", en parcourant tous les articles sur le thème que je traite, et aussi en rencontrant mes personnages dans la vie (entretiens). Pour la nouvelle "Les silences d'Aïcha", qui suit "Dit Violent" dans le même livre, j'ai exclusivement fondé mon écrit d'après plusieurs entretiens que j'ai menées avec deux jeunes filles dont le premier rapport sexuel fut un viol collectif. Ce cette nouvelle traitant des soufrrances et des ressentiments de ces jeunes filles blessées dans leur corps et leur esprit.
Majouba : Juste une petite nuance, d'importance pour moi : "Je" est mon personnage et non moi (l'auteur). Ma démarche consiste, et là est mon style je puis m'exprimer ainsi, à saisir la psychologie de mes personnages pour être en mesure de les faire parler (il se trouve que je suis comédien par ailleurs, et ceci joue un rôle important dans ma démarche, l'idée étant de ne commencer à ecrire que lorsque je me sens en capacité de pouvoir jouer mes personnages).
Alximo : Pour la forme, j'entends ce que tu dis mais en même temps telle est la réalité de mon personnage. Cela pose la question de la limite dans l'authencité du récit, doit on, pour cconvenir au plus large public possible, travestir ou plutôt "arranger" la forme ?.....là encore, question de parti pris. Mais en tout état de cause, ta remarque est pertinente. La liste des événements est volontairement posée ainsi, car c'est de cette manière que mon personnage la perçoit, dans une confusion la plus aliénante. En cela, la violence qu'il perçoit dans son environnement global (télé, actualités, quartier etc) n'est ici que pour mettre en relief, exacerber sa propre souffrance. Par contre, et là il faudrait que tu lises la totalité du livre pour en prendre la mesure, mon personnage n'est nullement un avatar de la problématique de la violence dite "banlieusarde", c'est seulement un jeune adolescent en souffrance qui tente, du mieux qu'il le peut, de livrer sa vie, ses souffrances, et parfois ses colères et malheureusement aussi son absence d'espoir pour lui même. (et pour information, j'en ais rencontré pas mal des mehdi, il suffit de faire visiteur de prison pour prendre la mesure de cette souffrance de gamins fatigués de la vie).
Pour information, si vous souhaitez lire la suite (et le sort du chat pour Alximo ......, non pas que je fasse de la promotion, ce ne sont pas trois nouveaux lecteurs qui vont doper les ventes ), vous pouvez vous le procurer via le lien que je vous ai laissé ici.....la version PDF n'est pas chère, contrairement au prix du livre papier que je trouve relativement chère (mais là c'est l'affaire de l'editeur)....le seul inconvenient est que vous devrez le lire sur votre ecran d'ordinateur. Alximo : si tu ne veux pas te le procurer, je pourrais te dire quand même le sort du chat
Mais en tous les cas, merci beaucoup pour vos réactions qui enrichissent et se joignent aux echos que je peux glaner par ci et par là.
si j'ai pu me laisser prendre au piege de l'autobiographie, c'est que ton récit est extrement bien rédigé et sonne juste, j'ai vécu dans une cité de banlieu pendant toute mon enfance,et j'en ai rencontré des destins brisés, je trouve ta démarche très riche et bien structurée au dela du fait que la matière de travail est riche, la manière de la travailler, en d'autres termes ton style d'écriture est tres tres bon!!
Salut moha! Avant toute chose, permets moi de te féliciter pour ton ouvrage, ça fais tellement plaisir de voir des compatriotes percer dans des domaines aussi fermer que la litterature. Je suis vraiment fiere de toi!! En ce qui concerne ton livre, avant de te donner mon avis sur les 11 premières pages, saches qu'il est captivant, on a envie de les terminer dés qu'on commence à lire les premières lignes. Mais comme tu fais appel à notre esprit critique, voici mes remarques:
- c'est certe un livre qui traite de la violence physique et psychologique d'un jeune des banlieux, mais je trouve qu'on est un peu trop vite dans le vif du sujet, il n'y a pas d'introduction, c'est d'autant plus important que justement tu traites d'une violence très crue, et tomber dessus dés les premières pages peut être ressentis comme une aggression et dissuader certains lecteurs.
- on a l'impression que ton personnage ne réfléchis pas beaucoup, il prend les problèmes au premier degré, il aurait été interressant d'exprimer sa vision des choses de façon un peu plus "philosophique" tout en restant dans l'etat d'esprit de violence, ce serait un beau contraste.
- certains sujet aurait pus être développer un peu plus, en fait je trouve que tu aurais pu nous présenter les personnages, raconter quelques lignes sur l'histoire du père (origine, milieu sociale...), et de la mère, et je rejoins alximo, un prenom donne plus de vie aux personnages.
Voilà, merci de nous faire confiance, c'est touchant de voir qu'un écrivain s'interresse à ses lecteurs. Bon courage, et je te souhaites un brillant avenir!!
je pense que pas mal de tes remarques trouveront leur réponse à la lecture de l'ensemble de l'ouvrage concernant mon personnage "qui ne réfléchit pas beaucoup", je te dirais qu'il rélféchit à la mesure de sa raison d'adolescent, celle d'un être brouillée et difficilement capabable du recul nécessaire pour objectiver les choses....mais là est l'intérêt, pour moi, du récit, il est dans l'authenticité......et en parcourant l'ouvrage, tu verras que cette authenticité vaut milles discours raisonnés. pour le reste, je note.
merci encore d'avoir pris le temps de lire et de porter une reflexion sur cet extrait
je rejons les autres dans leur jugement. j'ai lu tes pages d'une traite entre quelques stations de tram. grace a un style fluide mais plein de tension tu as le don d'attacher le lecture des les premieres lignes. ce n'est pas evident et c'est l'essentiel a mon avis dans la literature!!
le reste je le laisse aux critiques.
je te souhaite le grand succes que tu merites. merci d'avoir partage et tiens nous au courant.
(ps: ne te laisse pas enfermer dans le seul (je dis seul) monde des banlieux. a reflechir...)
en effet, je ne me considère nullement comme un auteur "dit de banlieue", je suis un auteur qui explore le thème des souffrances ....il est bien vrai que mes premières histoires traitent de souffrances avec lesquelles j'ai une proximité, j'habite moi même en banlieue......mais j'aspire, inchallah, à pousser ma démarche au delà de cette frontière.
C'est bien comme oeuvre :-) J'ai lu le début et j'ai apprecié je te propose de m'envoyer un exemplaire dédicacé, le tout gratuitement bien sur! Continue à assurer Moha!!!