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Le HCR publie une enquête sur les Marocains et le rituel du sacrifice
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19 janvier 2005 17:58



<b>lematin.ma 19.01.2005 | 15h13 </b>

<b>Malgré les changements de coutume, le rite reste très suivi</b>

Le Maroc figure parmi les pays islamiques où le rituel du sacrifice pour l'Aïd Al-Adha est très suivi par une écrasante majorité de la population. Selon une enquête du Haut commissariat au plan (HCR) rendue publique hier : «Seule une proportion de 5,2% des ménages marocains ne pratique pas le rituel du sacrifice».

Cette enquête est basée sur les résultats de l'étude sur la consommation et les dépenses des ménages réalisée en 2000-2001. Elle révèle, par ailleurs, que cette proportion augmente à mesure que la taille des ménages se réduit, passant de 0,8% pour les ménages formés d'au moins 6 personnes à 66% pour les ménages constitués d'une seule personne.

De même, plus le niveau d'instruction s'élève moins ce rite est observé.
Le rituel du sacrifice au Maroc dépasse le côté religieux. C'est devenu une tradition incontournable. Les grandes villes sont boudées par une bonne partie de leurs résidents et ils regagnent leur région d'origine. Certains de nos MRE font le déplacement à cette occasion pour passer les moments de fête avec leurs proches.

Selon l'étude, le niveau socioprofessionnel est déterminant dans le suivi du rituel. En effet, l'inobservance passe de 13% pour les ménages dirigés par un membre ayant un niveau d'études supérieures à 4% pour ceux dirigés par un membre qui n'a jamais fréquenté l'école.
Il s'avère, par ailleurs, que plus les ménages sont riches, moins ils ont tendance à observer ce rite.

C'est ainsi que parmi les 10% les plus aisés des ménages 11% s'en dispensent contre 4% pour les ménages vivant au-dessous du seuil de pauvreté.
Ce phénomène ne cesse d'augmenter et certains ménages profitent de l'occasion et préfèrent voyager à l'ambiance du sacrifice pour passer des moments de détente dans des sites touristiques. Certains hôteliers proposent, en la circonstance, des produits adaptés et les destinations Agadir et surtout Marrakech sont très prisées ce week-end.

L'étude indique, en outre, que la disparité de comportement social se reflète dans la structure des dépenses des ménages. C'est ainsi que si dans le budget annuel consacré par les ménages marocains à la consommation de viandes, Aïd Al-Adha représente, à lui seul, 25% en moyenne nationale, cette proportion est de 41% pour les ménages pauvres et de 19% pour les 10% les plus aisés.

C'est ce qui explique que certains ménages s'endettent pour l'accomplir aux dépens de toute rationalisation budgétaire. S'agissant, par ailleurs, des prix des animaux destinés à être abattus à cette occasion, le prix moyen par tête a augmenté de 76% entre 1991 et 2001, passant de 636 DH à 1.121 DH, alors que le montant des dépenses alimentaires n'a augmenté que de 9,8% au cours de la même période.

De ce fait, la consommation des viandes qui représentait 3,4% des dépenses alimentaires des ménages en 1991 y figurait pour 5,5% en 2001.
Enfin, les prévisions pour 2005, à l'échelle nationale, sur la base de l'évolution de l'indice des prix de la viande ovine, donneraient une demande d'animaux vivants d'environ 5,6 millions avec un prix moyen par animal de 1.346 DH et un chiffre d'affaires de l'ordre de 7,5 milliards de DH.
r
19 janvier 2005 19:24
il y a ceux qui mangent la viande "men 13id l3id" d'autres
seulement une fois par jour
N
19 janvier 2005 19:29
c'est aussi l'occasion où les pharmacies augmentent leur chiffre d'affaire.

t
20 janvier 2005 09:09
tout le monde fait des affaire pendant l´ aid.
 
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