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psykanalyse
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8 décembre 2004 01:10
la coquetterie:


La notion du corps jouissant n’est abordable, que par celle du “corps emprunté” — bien que celle-ci emprunte, si l’on peut dire, diverses acceptions et voies d’accès. Ici l’emprunt se fait à l’Autre féminin, non pas à la femme comme Autre mais directement à l’“Autre jouissance” féminine, en tant qu’elle évoque l’infini du langage dans sa matérialité et sa corporéité et qu’elle met un terme à l’hallucination menaçante d’un corps absolu — chair non différenciée — de la jouissance. Ainsi d’une femme “coquette” ou empruntée l’on dira d’abord qu’elle s’“empreinte” de l’Autre corps mais qu’elle jouit de cet emprunt lui-même, lequel est prélèvement signifiant, transmission de nom, etc. En fin de compte elle se voit elle-même avec les yeux de l’Autre, comme une femme — doit-on ajouter : comme une femme aimée ? Toute cette économie ne rappelle pas seulement les circuits actifs de la pulsion, ils sont les mêmes ou plus exactement ils les doublent. Dualité irréductible des accrochages du nom et du corps : si le corps est dans la jouissance (c’est lui qui jouit), la jouissance, elle, se situe “dans l’impasse ou plutôt au bord des paroles” puisque, comme sa sœur Amour, elle n’existe que d’être demandée (et l’on demande toujours l’impossible !). Le corps de la jouissance est donc inextricablement Autre et/ou signifiant avant d’être jouissant. Bien sûr l’on ne peut qu’écarter la notion de corps auto-jouissant, cette “énorme masturbation de la chair” comme l’écrit Daniel Sibony. Il ne s’agit de toute façon pas de cela. Mais le corps de l’Autre, ou le corps et l’Autre, ce mixte n’est-il pas érigé justement pour faire face d’abord à la menace auto-destructrice, auto-dévorante, plutôt que pour la jouissance et son concept ?

La jouissance, la jouissance de l’Autre n’est pas pensée pour elle-même mais au profit du problème du corps, du corps comme enjeu signifiant apparaissant comme primordial et antérieur à la réalité de la jouissance. Quant à la coquetterie féminine, on voudrait bien qu’elle ne fût qu’emprunt, voire empreinte... mais la mention “de l’Autre” est-elle si nécessaire ? Pourquoi nous présente-on une alternative aussi radicale telle qu’“altération du corps ou bien corps branché sur l’Autre” ? L’empreinte n’est-elle pas en elle-même suffisamment “Autre” sans qu’il faille convoquer un Autre transcendant, sexualisé (femme), significantisé du fait même qu’on ait à s’y “brancher”. Branchement, emprunt, empreinte — de quoi parle-t-on en fait sinon de la jouissance comme forme transcendantale de la présentation ? On nous propose à l’inverse une sorte de représentation du corps-objet, du corps-signifiant, du corps-femme, sans jamais évoquer l’identité radicale du corps et de la jouissance et — pour contourner le fantasme de l’auto-dévoration — du corps et de l’Autre. Ce n’est pas la femme qui est coquette et qui jouit, c’est le corps. Mais alors le corps coquet ou emprunté ne serait-il pas une image finalement inutile et redondante ? Outre que coquetterie et emprunt sont des formes de présentation, non pas “altérées” mais “Autres”, le coquet et l’emprunté n’ont véritablement aucune fonction, aucune intention, voire aucune corporéité, ils s’accordent simplement avec le réel le plus immanent.





Modifié 1 fois. Dernière modification le 08/12/04 01:11 par el 3aKel.
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8 décembre 2004 01:13

le temps :

La temporalité propre de la jouissance se détache, de manière assez nette, de celle du bonheur et a fortiori du plaisir. Une première façon de l’exprimer, malheureusement naïve, serait d’opposer le plaisir comme ce qui est transitoire à la jouissance comme ce qui est permanent ; or cela ne reflèterait justement que la différence, non essentielle, entre le plaisir et le bonheur. On pourrait également rapprocher le temps de la jouissance du temps de la répétition qui caractérise la vie dans son ensemble, l’insistance de la vie des sujets en particulier où la jouissance devient “compulsion de répétition”, en sachant que ce sont plutôt des traits, des signifiants qui se répètent et que ce qui préserve la vie ne poursuit d’autre but, en l’occurrence, que la mort (pulsion de mort). A partir de là il y a deux façons d’interpréter ce réel qui se dresse derrière le mur de la répétition et qui ne peut être qu’une jouissance mythique, celle-là même que Lacan appelle parfois la jouissance de l’Autre ou de la Chose. Selon une première lecture, le temps de cette jouissance appartiendrait à un passé immémorial d’“avant le temps”, donc à l’éternité. Interprétation idéale pour qui considère la jouissance comme étant d’abord essentiellement mythique, n’apparaissant réellement qu’après-coup, après un lent processus de “récupération” qui est aussi subjectivation de la jouissance. Ainsi Nestor Braunstein s’appuie sur La recherche du temps perdu de Proust pour montrer que ce qui est retrouvé en l’occurrence, contrairement à ce qu’indique le titre, ce n’est pas le temps mais bien la jouissance d’avant le temps, la jouissance comme abolition du temps à travers la recherche subjective de “la première fois”, et selon une méthode d’anamnèse elle-même quasi-analytique. Voilà le réel de la jouissance, qui n’est pas dans le temps, mais qui dépend pourtant, pour être énoncé et donc pour exister de quelque manière, de l’instance symbolique c’est-à-dire en l’occurrence du récit. Argument classique qui consiste à broder sur l’éternité de l’instant, sur l’affranchissement de l’ordre du temps par le biais de l’imagination, de l’intuition et de la mémoire. Dès lors le concept de récupération de la jouissance fait-il autre chose que ramener à du temporaire et à du fantasmatique l’éternité des origines ? “Une minute affranchie de l’ordre du temps a recréé en nous, pour la sentir, l’homme affranchi de l’ordre du temps" (Proust). Mais notre réserve la plus sérieuse est la suivante : de ce que la jouissance ne soit pas dans le temps, c’est-à-dire hors du “cours” du temps selon la “succession” d’un passé, d’un présent et d’un avenir, s’ensuit-il qu’elle ne soit pas “du” temps, constitutive voire constituante du temps lui-même ?
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8 décembre 2004 01:13
l'impossible:

Lacan joue sur l’équivoque entre faillir et falloir qui permet de faire dépendre l’hypo­thèse d’une “autre jouissance” d’un conditionnel au négatif : la jouissance qu’il ne faudrait pas. Cette jouissance il ne la faudrait pas (falloir) puisque justement …il n’en existe pas d’autre qui ne faille pas, c’est-à-dire qui ne rate pas au niveau de l’objet : la jouissance phal­lique. Il ne conviendrait pas que l’autre jouissance soit cette jouissance de l’objet, et pourtant “ce qui se produit, c’est la jouissance qu’il ne faudrait pas” — celle qui faillit, celle de l’objet justement. Selon Lacan, c’est l’utilitarisme en philosophie qui a permis pour la pre­mière fois, dénouant avec l’eudémonisme ambiant, d’“utiliser” les vieux mots — comme faillir et falloir — pour leur “jouissance qu’il faut” tout en sachant qu’elle faille ou qu’elle faute par ailleurs, une jouissance correspondant juste à ce qu’il faut et laissant le reste. L’eu­démonisme au contraire se voulait une pensée sans reste. Il y a bien une autre jouissance, pour Lacan, ou plutôt il en faudrait bien une autre mais elle dépend irrémédiablement de celle qui faute, donc on ne peut rien en dire sinon qu’elle ne convient pas elle-même : c’est toute la fonction de la métaphore que d’en parler en parlant d’autre chose. Etrange théorie donc, puisque l’autre jouissance ne doit être dite “impossible” que d’être impossible à dire, bien que cet impossible à dire soit sa seule justification et sa seule existence... Elle n’est à la fois envisageable et impossible que parce qu’il ne faudrait pas qu’elle soit celle-là, la phallique : il est impossible qu’elle soit celle-là et ne peut être autre chose que cet impossibilité même. Fi­nalement le tout repose d’une part sur une surestimation de la jouissance phallique qui fonc­tionne comme la condition de l’autre jouissance ; d’autre part sur la collusion et l’interdé­pendance de ces deux types de jouissance : la possible et l’impossible ; enfin c’est la catégo­rie même de l’impossible, peu ou prou synonyme d’écriture, qui opère la synthèse et fait signe, chez Lacan, vers l’“autre jouissance” — bien que cela ne soit pas toujours clairement formulé. Il “faudrait” pourtant, pour reprendre le ton de Lacan, que cet impossible-à-écrire (et à-jouir) comme tel, qui pourtant ne cesse pas, soit enfin synonyme de jouissance. Car selon nous la jouissance est ce possible infini qui peut justement avoir pour nom l’écriture. Et l’impossible est ici ce dont il est possible de jouir. Y compris sous l’espèce de cette théo­rie de la jouissance impossible, cette jouissance rendue théoriquement impossible par Lacan.

e
8 décembre 2004 01:14
la femme:

Les considérations sur la jouissance féminine peuvent être éventuellement de deux sortes. Les premières émanent traditionnellement de la physiologie médicale et plus récemment de la sexologie qui tentent de cerner les tenants et aboutissants d’une jouissance surnommée parfois “vaginale” “et autres conneries” dixit Lacan, lequel raille volontiers ce type de recherches, parce qu’elles ne peuvent qu’universaliser ce qui ne peut pas l’être — justement une jouissance du corps, en-corps, au-delà de l’univer-salité phallique. Cette jouissance ne relève pas d’un savoir et encore moins d’une écriture ; ni même à vrai dire des confidences bavardes : les femmes se contentent de l’éprouver et elles ne l’éprouvent pas toutes. Ceci parce que les femmes ne sont pas toutes, pour commencer, dans la jouissance phallique. Elles l’excèdent d’une jouissance supplémentaire, comme l’expérience “sexologique” ordinaire voire sexuelle de chacun suffirait à le montrer : “la jouissance de la femme “s’écrase” (...) dans la nostalgie phallique” dit lui-même Lacan. Ce qui se produit chez la femme au moment et surtout après l’orgasme masculin, tout corporel que cela soit, relève d’une logique qui s’apparente à une dialectique de l’exception et du supplément. Ou comment du “pas-tout” purement logique passe-t-on au “encore” bien réel de la jouissance féminine. Notons que l’on peut donner une version tout d’abord “fantasmatique” de celle-ci, où quelque chose d’une totalité corporelle serait en jeu du côté de la femme : “la sexualité féminine, note Lacan, apparaît comme l’effort d’une jouissance enveloppée dans sa propre contiguïté”. Il y a là une ambiguïté, un risque de confusion certain entre ce que Lacan thématise comme la jouissance infinie de la femme, qui est proprement l’“autre jouissance”, et la “jouissance de l’Autre” qui est plutôt la jouissance absolue de la mère, hors castration. Cependant celle-ci n’est que fantasme, et s’appuie d’ailleurs obligatoirement sur la jouissance phallique. Comme le note Gérard Pommier, “si, au moment où il est un père potentiel, c’est-à-dire en jouissant, ce père n’est plus présent que comme mort, plus rien ne séparera la femme de l’espace maternel. (...) Les retrouvailles d’un corps séparé de lui-même par le symbole phallique s’accomplissent dans le temps de la perte orgastique" (G. Pommier). De toute façon le corps non castré ne saurait être autre chose que le Phallus lui-même, celui qu’on “est” avant de l’“avoir”, avant qu’il ne passe au champ de l’Autre. Le prolongement et la résolution de ce fantasme sexuel résident alors dans cette autre phase, en quelque sorte, de l’“autre jouissance”, qu’est la sublimation (avec les problématiques connexes de l’amour et de l’écriture). Mais dans cette non-relation même que constitue l’acte sexuel, on repère déjà comment se dessine et s’imagine un supplément de jouissance à partir de la fonction d’exclusion du symbole phallique, où comment d’un-père rejoignant l’universel de sa disparition symbolique l’on passe à une-femme dans la singularité de sa jouissance corporelle (réelle/imaginaire).
e
8 décembre 2004 01:16
la joie:

L'occasion de rapprocher Joie et Jouissance nous est offerte par l'étymologie, puisque ces deux mots viennent du même verbe latin Gaudere qui signifie "se réjouir". La "réjouissance" serait donc le dénominateur commun, le point de convergence entre joie et jouissance. Cependant rien n'est acquis d'avance : une telle condensation suppose la trans­formation préalable de ces concepts philosophico-analytiques en termes simples nommant le réel. C'est en ce sens qu'on va chercher à les identifier, non pour les assimiler, mais pour les rendre à leur identité qui est l'identité ou l'immanence du réel. La philosophie traite ces phénomènes de joie et de jouissance d'abord comme des problèmes, et la psychanalyse plutôt comme des symptômes ; d'un côté il n'y en a pas assez, il en manque, de l'autre il y en a trop et c'est suspect. Elles sont respectivement soumises aux conditions d'un "effort" et d'un "désir" qui représentent leur dénégation davantage que leur affirmation, et ne parvien­nent guère à se rejoindre dans la pensée contemporaine. La philosophie, qui s'intéresse de­puis longtemps à la joie comme une expression de la sagesse ou une qualité morale, évacue parallèlement la jouissance en tant que corporelle. La psychanalyse, elle, fait grand cas de la jouissance (en tant qu'originellement nocive) mais évacue complètement la signification et la réalité de la joie. D'où l'intérêt de ressusciter, en parallèle ou en synergie, quelques éléments de l'histoire de ces concepts pour forger celui de réjouissance, en radicalisant toutefois le "passif" d'où il procède : en l'occurrence l'identité réelle du "réjoui" (-sans réjouissance) plutôt que le manque d'une jouissance (sans joie) ou d'une joie (sans jouissance).

D'un point de vue métaphysique, de quoi jouit-on essentiellement ? De l'être. La jouissance est d'abord possession de son être et de soi-même, par le biais d'une maîtrise plus ou moins naturelle ou rationnelle. Les philosophies de l'antiquité assimilent au fond la jouissance et le bonheur, mais font peu de cas de la joie réduite à une simple allégresse. Or on sait que l'ontologie métaphysique ne va pas sans une théologie, que l'être en tant qu'être se laisse interpréter comme Etant suprême. Dans l'optique chrétienne, l'être qui vraiment jouit et dont on jouit vraiment est le créateur lui-même, l'être cause de soi, qui jouit de sa propre perfection et des perfections qu'il donne. Dieu donne et crée par amour. D'où cette fois un lien entre jouissance et amour plus qu'entre jouissance et bonheur (la jouissance n'est pas de ce monde, contrairement au bonheur). Il est clair également que l'amour pour la divinité comporte une joie synonyme de paix spirituelle, d'état dépourvu d'inquiétude. Joie et jouis­sance peuvent ici se confondre. Mais l'homme aussi est capable de perfections, d'acquérir des perfections, et c'est la raison principale pour laquelle il éprouve de la joie. C'est la thèse de Spinoza qui privilégie ce que Descartes appelait la "joie intellectuelle". Rappelons le dé­but de la citation : "La joie est le passage de l'homme d'une moindre à une plus grande per­fection..." indiquant que c'est la connaissance, l'accroissement des connaissances qui pro­cure la joie et non directement une perfection de ce type. On en restera longtemps à cette idée, en philosophie, que la joie n'est pas un état (fût-il profane comme le bonheur, ou mys­tique comme la contemplation) mais un mouvement dynamique, un transport de l'âme tout entière essentiellement passager. D'où une certaine déception quand même dans le sil­lage de la joie, dans la mesure où elle alterne avec des moments d'attente, de doute, voire de tristesse... Bref, si la joie et/ou la jouissance est une possession, elle reste inévitablement en défaut, car dans la pensée métaphysique l'homme se compare toujours avec plus puissant, plus jouissant que lui...

Le point de vue moral et juridique contredit cette idée de possession. En morale, il est question de nos relations avec autrui. Tenons-nous en à un exemple, celui de l'amitié. Qu'est-ce que jouir de ses amis ou éprouver de la joie à cause d'eux ? On peut dire que cet amour consiste à se réjouir de leur présence, voire plus abstraitement de leur existence (ainsi que l'affirme Aristote). C'est conforme à la thèse qui associe jouissance et existence, mais l'on ne peut plus identifier jouissance et possession. En effet, selon Kant, l'amour du pro­chain en général et des amis en particulier se fonde moins sur le désir de les posséder (comme dans la passion amoureuse) que sur le respect d'une distance. Si je perds cette dis­tance et ce respect, je perds mon ami. De même le prochain, pour rester prochain, ne doit pas être trop proche. Et il n'est pas question que je jouisse de mon prochain, qui est une personne morale, comme d'une chose. Il en va de même dans le domaine juridique où la jouissance se dit "usufruit". Ici le "droit de jouissance" entre en contradiction avec le "droit de propriété". Cela veut dire que l'on peut user d'un bien, en profiter, en bénéficier, mais qu'il ne nous appartient pas : il est interdit d'en abuser, de l'user irrémédiablement, de le détruire ou de le vendre. On a donc la satisfaction d'un bien sans en avoir la propriété. C'était déjà implicite dans le sens religieux : on dit que Dieu nous "prête" vie, et après cela on peut effectivement jouir de la vie, mais sans en disposer soi-même. De la même façon il est agréable de jouir d'une bonne santé, mais la vie peut nous la donner comme nous la reti­rer, sans crier gare. On trouve encore usage de cette jouissance-usufruit dans le langage amoureux ou matrimonial. Jusqu'au 18è siècle la femme est condamnée à être la propriété de quelqu'un, elle n'a pas de droits attachés à sa personne. Le premier propriétaire, avant le mari, étant le père. Ainsi le galant, le fiancé, n'a que la jouissance ou l'usufruit de la fille... ce qui, bien entendu, nous amène au sens proprement sexuel de la chose.

Selon l'usage malgré tout le plus courant du terme, la jouissance c'est le plaisir, l'extase, voire précisément l'orgasme. Un renversement d'importance se produit : l'on passe en effet d'un sens objectif de la jouissance (où l'on jouit de quelque chose, le mystique jouit de Dieu, Dieu jouit de l'être, le galant jouit de sa fiancée) à un sens subjectif : c'est le sujet qui jouit (de son corps ou d'une partie de son corps). Il est évident que, historiquement, la jouissance physique s'est heurtée à la morale. Le discours de la morale laisse entendre que c'est mal et que ça ne peut apporter aucune joie véritable. Témoin la masturbation. Tout le monde s'y est mis pour la condamner : la religion qui y voit une forme de possession dé­moniaque ; la morale au nom des valeurs spirituelles et du tabou de la consommation, de la dépense gratuite ; et de façon plus hypocrite, la médecine qui pendant des siècles a diagnos­tiqué les pires maladies et les pires débilités pour ceux qui s'adonnaient à la masturbation (cela rend sourd, etc.). Cette hypocrisie médicale prend la forme d'un paradoxe, révélant bien les limites du discours de la science : comment la masturbation pouvait-elle passer pour contre-nature au moment précis où, scientifiquement, son caractère naturel et universel de­venait parfaitement observable ? Parce que justement ce discours contient un impensé, plus exactement se fonde sur un refoulement (Lacan dira une forclusion) qui n'est pas sans rap­port avec la pensée du sujet (Lacan y situera le cogito cartésien). C'est en partie contre ce discours (même s'il s'en réclame stratégiquement) que Freud avance son concept d'inconscient
e
8 décembre 2004 01:17
Amis de la psy, servez vous , y'en aura encore si ça ne vous soule pas de trop
e
8 décembre 2004 01:33

trop de la balle:


[66.135.33.70]
c
8 décembre 2004 01:38
Je n ai meme pas essaye de lire une seule de tes phrase 3akel 3 paves pour koi pour rien et j en suis sur ke peu de personnes se donneront la peine de lire tes paves.

la prochaine fois laisse un lien je pense ke ce sera plus efficace.

Salaam Mohamed.
c
8 décembre 2004 01:39
non 8paves et pas 3 c encore pire ke je ne le pensais smiling smileysmiling smileysmiling smiley
e
8 décembre 2004 01:43
je ne sais pas ce qui me prend mais , je suis en train de faire des recherches sur l'antichrist " adajjal" et sont statut pour les différentes religions. ça fait peur
e
8 décembre 2004 01:47
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8 décembre 2004 01:50
les jeunes , je crois que la fin est proche , faites vos sacs, les grands signent sont là
t
9 décembre 2004 20:00
el 3aKel a écrit:
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> les jeunes , je crois que la fin est proche ,
> faites vos sacs, les grands signent sont là


euh ?!! ti es devenu fou mon petit ? smiling smiley

courage la fin n'est pas encore là !
 
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