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prostitution
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8 septembre 2004 17:43
j'ai lu un article dans l'economist pour la liberalisation de la prostitution

[www.economist.com]


vos reactions ???
h
8 septembre 2004 17:48
Que veux tu qu'on puisse bien dire ! La 7awla wa la 9ouwtat illa billahi al 3alyi al 3adim.

Je vomirais sur mes contemporains le dégoût qu'ils m'inspirent sad smileysad smileysad smiley
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8 septembre 2004 17:49
j'ai trouve un article dans le monde d'aujourd'hui qui en parle


"The Economist" contre la répression de la prostitution




L'hebdomadaire britannique se prononce en faveur de l'adoption de lois libérales

"deux adultes entrent dans une pièce, conviennent d'un prix et ont une relation sexuelle. Ont-ils, l'un ou l'autre, commis un crime ? Le bon sens suggère que non : le sexe n'est pas illégal en soi et le fait que de l'argent ait changé de mains ne transforme pas un acte privé en une menace sociale. Si les deux parties sont consentantes, il est difficile de voir comment l'une ou l'autre est une victime", c'est en ces termes que The Economistpose, à la "une" et dans un long éditorial de son dernier numéro, le problème de la prostitution pour mieux lancer un appel à la libéralisation des lois qui tentent de la réprimer.

L'hebdomadaire économique britannique constate que, au cours des dernières années, les gouvernements dans la plupart des pays (dont la Grande-Bretagne et les Etats-Unis) ont eu tendance à proposer des textes répressifs, mais que cela "n'a jamais fonctionné" et que le débat sur ce sujet est permanent. Selon The Economist, qui cite les réformes adoptées en Suède, en France et en même en Grande-Bretagne, les attitudes se durcissent. "Il y a dix ans, écrit-il, la discussion portait la plupart du temps sur la manière de contrôler la prostitution et de la rendre moins nocive", alors qu'aujourd'hui "le but est de trouver les moyens de l'éradiquer". Ce qui a provoqué ce changement d'attitude n'est autre que "la globalisation de la prostitution", soutient l'hebdomadaire.

C'est un fait, souligne The Economist, que "beaucoup de prostituées des pays riches sont des étrangères". Selon lui, "la libre circulation du travail est aussi controversée dans la prostitution que dans n'importe quelles autres affaires". Partout où elles exercent, "les prostituées étrangères sont accusées de faire baisser les prix" et surtout d'avoir des liens "avec des réseaux de proxénètes". Pour The Economist, "le fait qu'une très petite proportion de femmes appartiennent à un trafic et sont prostituées contre leur volonté a été utilisé pour dénoncer (...) toutes les prostituées".

L'hebdomadaire passe alors en revue les trois arguments avancés par ceux qui réclament l'abolition de la prostitution. La droite, selon lui, soutient que "la prostitution est foncièrement mauvaise"et qu'en l'autorisant la société s'avilit elle-même. "Les libéraux (tel que ce journal), écrit The Economist, qui croient que ce que les adultes font dans leur vie privée est leur affaire, rejettent cet argument." De même, l'hebdomadaire balaie l'argument, qu'il juge issu de la gauche et selon lequel "les prostituées seraient toutes des victimes", en expliquant que les études sur lesquelles se fonde ce constat "sont biaisées".

AU GRAND JOUR
The Economist réfute enfin celui selon lequel la prostitution serait responsable de tous les maux comme la drogue, le crime organisé, le trafic d'êtres humains et la prostitution infantile. "Plausible, mais faux", rétorque-t-il, tout en avançant que "la criminalisation repousse la prostitution dans les enfers",alors que sa légalisation la placerait au grand jour, où des abus tels que "les trafics et la prostitution infantile peuvent être plus facilement contrôlés". Selon l'hebdomadaire, la thèse selon laquelle, là où les lois libérales ont été adoptées, cela n'a pas permis "d'éliminer le proxénétisme et de mettre fin aux liens entre la prostitution et le crime organisé" ne tient pas, parce que si ces liens persistent c'est en raison "des concessions accordées aux opposants à la libéralisation, qui ont fait que les changements ne sont pas allés assez loin".

Il relève, par exemple, que les prostituées ont eu l'obligation de se déclarer aux autorités, ce qui a eu pour conséquence d'encourager la prolifération des lieux de prostitution illicites. Cela étant, note The Economist, "si les expériences quasi libérales n'ont pas été à la hauteur des espérances de leurs partisans, elles ont démenti les plus grandes craintes de leurs détracteurs".

"On devrait permettre aux gens d'acheter et de vendre ce qu'ils souhaitent, y compris leur propre corps. La prostitution peut être un business sordide, mais ce n'est pas celui du gouvernement", conclut l'hebdomadaire.


 
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