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Les E.-U. proposent des jalons pour l'aboutissement des négociations de Doha.
a
16 février 2005 19:29
Les E.-U. proposent des jalons pour l'aboutissement des négociations de

Doha
(La réunion du Comité des négociations commerciales de l'OMC à Genève)
(740)

Les Etats-Unis sont résolus à faire tout leur possible en vue de la
conclusion d'un accord commercial mondial dans le cadre de
l'Organisation
mondiale du commerce (OMC) avant la fin de 2006. Ils estiment qu'il est
possible de réaliser cet objectif si les négociateurs réussissent à
aller
d'étape en étape, a indiqué le représentant adjoint des Etats-Unis pour
le
commerce extérieur, M. Peter Allgier, lors de la réunion du Comité des
négociations commerciales de l'OMC, qui a eu lieu le 14 février à
Genève.

A cette occasion, M. Allgier a proposé une série d'objectifs
« intermédiaires » pour garantir l'aboutissement des négociations. Les
négociateurs, a-t-il dit, doivent préparer un document donnant la forme
finale de l'accord pour décembre 2005, mois pendant lequel les
ministres
du commerce des 148 Etats membres de l'OMC doivent se réunir à
Hongkong.
Il leur faut à cet effet avoir bien progressé dans la rédaction de ce
document d'ici à la fin de juillet.

« Nous sommes très heureux d'observer le sentiment très répandu qu'il
faut
mener à bien le cycle des négociations d'ici à 2006 », a-t-il déclaré à
la
presse, à l'issue de cette réunion.

Les négociateurs se sont réunis à Genève le 14 février pour faire le
point
des progrès réalisés en ce qui concerne les négociations de Doha.
C'était
la première grande réunion des négociateurs depuis la réunion des
ministres du commerce de 25 pays et groupes de pays, dont les
Etats-Unis,
l'Union européenne, le Canada, le Brésil et l'Inde, en janvier à Davos
(Suisse), qui se sont engagés à accélérer le rythme des négociations.

M. Allgier a déclaré au Comité des négociations commerciales que
l'achèvement des négociations de Doha dans deux ans constituerait une
tâche immense, mais serait possible si tous les pays redoublaient
d'effort
et maintenaient un rythme accéléré des négociations.

Il importe tout particulièrement de faire des progrès d'ici à la fin de
juillet parce que, après la période des vacances d'été, les
négociateurs
n'auront plus que deux mois pour finir leurs travaux avant la réunion
de
Hongkong, a-t-il dit.

M. Allgier a décrit le document qu'il préconisait comme un texte
comportant les modalités ou des détails et un calendrier précis dans
les
domaines de l'agriculture et de l'accès au marché pour les produits non
agricoles, et comprenant les diverses formules et les chiffres
nécessaires.

Il a souligné que les négociateurs ne devaient pas s'attendre que les
divers domaines de négociation progressent de la même manière. « Il
nous
faudra éviter la tentation de dire qu'il n'est pas possible de faire
des
progrès dans un domaine donné parce que les progrès ne sont pas
suffisants
dans un autre domaine. Les négociations dans chaque domaine doivent
avoir
leur propre rythme. »

Le gouvernement Bush, a-t-il dit, est résolu à atteindre les objectifs
intermédiaires ainsi qu'à conclure un accord définitif en 2006. Il
s'agit
là d'un élément essentiel d'une stratégie visant à encourager
l'expansion
et le développement économiques dans le monde.

Lancées à Doha (Qatar) en 2001, les négociations n'ont guère progressé
jusqu'à ce que les négociateurs parviennent en juillet 2004, à Genève,
à
un accord sur un cadre de conduite des négociations en ce qui concerne
le
commerce des produits agricoles, des biens industriels et des services
ainsi que l'allégement des formalités douanières.

Cet accord-cadre a permis de supprimer certains des obstacles de longue
date à la réforme du commerce des produits agricoles, mais un grand
nombre
de ces obstacles demeurent. M. Allgier a déclaré à l'intention des pays
en
développement membres de l'OMC qu'il leur fallait maintenant indiquer
de
quelle manière ils comptaient réduire les obstacles au commerce
agricole
s'ils voulaient que les pays industriels réduisent leurs subventions
agricoles.

En ce qui concerne les produits industriels, M. Allgier a réaffirmé que
les Etats-Unis souhaitaient prendre en considération ce qu'on appele la
« formule suisse » selon laquelle la réduction des droits de douane
élevés
serait beaucoup plus prononcée que celle des droits qui étaient
faibles.
La formule suisse permet ainsi d'obtenir une gamme plus étroite de
droits
de douane et de fixer un taux maximum. Par ailleurs, a-t-il dit, les
Etats-Unis sont disposés à accepter que le pourcentage de réduction des
droits de douane soit quelque peu différent pour les pays industriels
et
pour les pays en développement.
article retransmis par : acharif moulay abdellah bouskraoui.
 
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