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Les propos de M.Erdogan au Kosovo provoquent la fureur de Belgrade
A
1 novembre 2013 20:38
Les propos de M.Erdogan au Kosovo provoquent la fureur de Belgrade

LE MONDE | 26.10.2013 à 10h56 | Par Guillaume Perrier (Istanbul, correspondance)


A Prizen (Kosovo), pendant la visite du premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, le 23 octobre 2013.

Une journée de vacances avait été décrétée dans les écoles. La foule des grands jours et les rues pavoisées aux couleurs turques, rouge et blanc, ont accueilli le premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, en visite à Prizren, la plus ottomane des villes du Kosovo. Une démonstration de force. Porté par l'atmosphère, le dirigeant turc s'est montré poétique : « Nous allons transformer cette région en un jardin de roses. »

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Avant d'asséner : « La Turquie, c'est le Kosovo et le Kosovo, c'est la Turquie. Nous sommes tous les enfants du même pays, forts et unis comme des frères. Nous partageons la même histoire et la même civilisation. » Accompagné d'Hashim Thaçi et d'Edi Rama, premiers ministres kosovar et albanais, M. Erdogan a loué le modèle ottoman. « Nous construirons ensemble notre avenir comme l'ont fait nos ancêtres. »

Sa sortie a fait sursauter Belgrade, occupée pendant quatre siècles par les envahisseurs turcs, et a réveillé les nationalistes serbes qui considèrent le Kosovo comme le berceau de leur patrie et Prizren comme la ville de l'empereur Dusan, qui régna au XIVe siècle. Le premier ministre serbe, Ivica Dacic, a reçu ce discours comme « une provocation directement dirigée contre la Serbie ».

"COMPORTEMENT INACCEPTABLE"

A l'issue du conseil des ministres, vendredi, Belgrade a dénoncé une « ingérence dans les affaires internes ». Le numéro deux du gouvernement, Aleksandar Vucic, a réclamé « des excuses urgentes de la part de la Turquie et de son premier ministre. C'est un comportement inacceptable dans les relations internationales », a-t-il déclaré.

Depuis plusieurs années, la diplomatie « néo-ottomane » du ministre des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, est particulièrement active dans les Balkans, où la Turquie s'attache à promouvoir un « modèle de coexistence et de fraternité ». M. Erdogan a été le premier chef d'Etat étranger à réunir, en 2010, les dirigeants serbe et bosniaque, à Srebrenica, ville martyre de Bosnie, pour les commémorations des massacres de 1995. M. Davutoglu a été à l'origine, la même année, des rencontres trilatérales entre la Turquie, la Bosnie et la Serbie ou la Croatie, pour « renforcer la paix, la stabilité et la coopération dans la région ». Avec un certain succès.

POSITION DE PARRAIN

En Macédoine, en Bulgarie ou en Albanie, la Turquie s'est attachée ces dernières années à restaurer les vestiges du passé ottoman, finançant la rénovation de mosquées, de hammams et d'écoles coraniques bâtis par les sultans. A Prizren, M. Erdogan a visité la mosquée de Sinan Pacha, restaurée par l'Agence turque de coopération et de développement.

Mais c'est surtout dans le domaine économique que la Turquie a retrouvé son influence dans les Balkans. Ankara est le principal investisseur étranger au Kosovo et se pose en parrain du jeune Etat. Venu pour inaugurer le nouvel aéroport international de Pristina, construit par un consortium franco-turc, M. Erdogan a signé de nouveaux accords et fait quelques promesses. « Nous avons soutenu de tout coeur l'indépendance du Kosovo et notre soutien se poursuivra », a-t-il lancé à Hashim Thaçi.
U
2 novembre 2013 08:12
Citation
AyseDeCharleroi a écrit:
Les propos de M.Erdogan au Kosovo provoquent la fureur de Belgrade

Par Guillaume Perrier (Istanbul, correspondance)

A Prizen (Kosovo), pendant la visite du premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, le 23 octobre 2013.
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« La Turquie, c'est le Kosovo et le Kosovo, c'est la Turquie
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Nous sommes tous les enfants du même pays, forts et unis comme des frères. Nous partageons la même histoire et la même civilisation. » « Nous construirons ensemble notre avenir comme l'ont fait nos ancêtres. »
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POSITION DE PARRAIN

En Macédoine, en Bulgarie ou en Albanie, la Turquie s'est attachée ces dernières années à restaurer les vestiges du passé ottoman, finançant la rénovation de mosquées, de hammams et d'écoles coraniques bâtis par les sultans. A Prizren, M. Erdogan a visité la mosquée de Sinan Pacha, restaurée par l'Agence turque de coopération et de développement.
Oups ptdr ptdr ptdr

On voit bien que le texte a été écrit à Istanbul et que l'auteur ne connait rien aux Albanophones.
Les Albanophones sont Chrétiens ou Musulmans, mais ils sont d'abord Albanophones.

Présentement, le pays est mafieux et les mafieux acceptent le fric, d'où qu'il vienne.
Si on donne aux Kosovars coincés dans leur pays, de l'argent pour travailler, ils travaillent.
Ceux des Musulmans qui désirent éviter de travailler, les paresseux, peuvent recevoir une contribution mensuelle de l'ordre de 500 euros, s'ils se déguisent avec des costumes du Moyen-âge.
Cette mascarade vise à donner l'impression que la société kosovare s'islamise.

La plupart des Kosovars haïssent moins les Slaves serbes que les Turcs.
C'est sûr que les Kosovars et les Turcs ont une histoire commune, particulièrement pendant la période où l'Occupant Turc s'est fait chasser par les Libérateurs.
Les Turcs n'ont vraiment pas peur du ridicule.

Par contre, la mafia d'Hashim Thaçi n'a rien contre l'argent, si sale soit-il. Comme tous les mafieux, Hashim Thaçi aime l'argent et ne va quand même pas refuser celui que les Turcs lui donnent.

Rappel 1: L'UCK d'Hashim Thaçi a été financée par les États-Unis, afin de faire pourrir la situation et d'avoir une excuse pour bombarder la Serbie. C'est un grand classique de la politique étasunienne: Attaquer les dictateurs finissants, évincer l'Opposition et placer des marionnettes à leur solde.

Rappel 2: C'est la mafia d'Hashim Thaçi qui a tué pour fournir des organes à des Sionistes. Parmi les personnes assassinées pour fournir des organes à des Sionistes, il y avait des Musulmans qui s'opposaient à sa mafia.


Au Kosovo, ce sont les États-Unis qui commandent. La guerre a été lancée pour permettre d'installer une immense base militaire secrète. "Secrète" ... jusqu'à ce que les ouvriers qui l'ont construite en parlent.

Peut-être sans le vouloir, Erdogan a utilisé un mot juste.
Pour la Mafia d'Hashim Thaçi, "Parrain" est le mot juste.

Erdogan Corleone, ça ne sonne pas mal pour celui qui cherche à devenir le Parrain de plusieurs familles mafieuses.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 02/11/13 08:14 par Unesuggestion.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
2 novembre 2013 10:32
Ils sont susceptibles ces Serbes... thumbs down
c
4 novembre 2013 15:43
entre chypre et le kosovo, erdogan semble bien s'entendre avec la mafia.
tu as des sources sur l'allocation "barbe et djellaba" ?
on m'avait déja dit a qu'en Bosnie l'aide islamique poussait les bénéficiaires à porter barber et foulard.
vous voulez les misérables secourus, je veux la misère abolie.
U
6 novembre 2013 21:32
Citation
coldman a écrit:
tu as des sources sur l'allocation "barbe et djellaba" ?
on m'avait déja dit a qu'en Bosnie l'aide islamique poussait les bénéficiaires à porter barber et foulard.
Des sources directes.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
8 novembre 2013 15:51
la turquie me rapelle un peu le Maroc 2 pays qui on été de grand empire et qui a la fin perde leur territoire et qui qui se font meme insulter de colon par des adversaire des ancienne colonie
 
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