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PROPOS SUR LES CLINIQUES. Lettre à M. le Ministre de la Santé à propos des...
28 décembre 2014 01:16
PROPOS SUR LES CLINIQUES

Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de la Santé à propos des Cliniques libérales*,

A propos des risques de l’ouverture du capital des cliniques libérales aux frasques potentielles des entreprises financières non médicales privées.

Je lisais ce matin sur Al Bayane en première page, ces titres : ‘’Empêcher quiconque d’autre, de décider à votre place’’. Et plus loin, ‘’Les dérives de la gestion des agréments’’, sont monnaie courante.

Doit-on faire marche arrière quand on roule en sens interdit, ou stopper prudemment, en signalant son erreur?

Aujourd’hui, c’est une affaire de stade qui ayant coulé sous les eaux a cloué un ministre sur le pilori. On ne voudrait pas que la Santé fasse demain les choux gras de la presse ni qu’elle alimente de malaises et de turbulences sociales les plus insanes et les moins assagis.

En matière de santé, il y a ses propres idées de professionnel qu’il est naturel qu’on défende, face aux moyens disponibles et aux besoins tel que identifiés. En naissent des programmes, parfois divergents, selon les temps et leurs géniteurs. Des décisions et des réalisations que l’on peut réaliser, grâce un budget donné. Il y a aussi toute une culture de dialogue et d’avis contraires, pragmatiques, parfois idéalisés, nés de l’exercice face aux contraintes, mais aussi de la bonne connaissance des idées nobles des confrères, mais aussi des idéaux, voire des médias et de la presse. Seulement l’ampleur des dégâts et des insuffisances, étalés sur plusieurs décades, l’ambition de les soulager, les immenses besoins, stimulés par l’ouverture des nôtres aux progrès et aux prestations techniques médecine, laissent perplexes sur ce qu’il fait faire pour la population.

L’idée de la création des Polycliniques, par les syndicats, n’est pas mauvaise en soi. Il faillait juste les diriger par les professionnels de la Santé Publique et les élargir aux CHU, afin d’y loger, par exemple les spécialistes épris de TPA…

Vouloir développer le secteur privé, afin d’aider le Ministère de la Santé à combler les déficits sanitaires, est un devoir, qui se conçoit. Il fallait juste le faire avec des gens dûment diplômés et habilités le faire, depuis toujours et de par la loi. Les médecins sensu stricto, les médecins, seulement. Dénigrer ces professionnels qui ont passé leur vie à se spécialiser et au service de l’état, avant de lancer des cliniques, souvent en association, négliger de leur nombre, de leurs poids, de leurs compétences et leurs apport est injuste, inqualifiable et désolant.

Cette posture, ce dénigrement sont dissuasifs et peuvent tronquer toute envie de faire de la médecine son magister et sa profession. C’est l’estime du métier qui pousse les jeunes à se dépasser, pour y accéder. C’est un mauvais exemple pour les futurs médecins qu’on désire stimuler par le mériter et dont le pays, comme vous dites, a grand besoin.

Pareillement, sa moquer des gens et changer la Loi, par complaisance pour imploser ce secteur et le remplir de non-médecins est une connivence, une malversation du droit et des droits. Ces machiavéliques manipulations, dignes des apprentis sorciers, bouleversent les données et pèchent par concussion. Elles montrent, que par delà la morale et l’éthique, on n’hésite pas à obéir aveuglément aux détenteurs des capitaux, sans équité ni respect pour les ayant-droits.

Les médecins sont les professionnels qu’il fallait encadrer, pour répondre à vos besoins ! Les diriger, investir votre ministère auprès d’eux, c’est leur trouver des financements bancaires, voire des terrains, faciliter leur accès naturel au matériel, sans taxes à l’achat, afin d’équiper leur cliniques. Quitte à dégrever des impôts indirects leurs instruments et leurs machineries. Spécialement si ces médecins privés optaient pour les zones démunies et celles de vos suggestions et votre choix. TVA et Taxe de Douane, soit 37 % des charges, représentent un frein sur l’équipement. Ce sont des impôts indirects qui grèvent l’accès des malades aux soins.

On vous l’a tellement ressassé, Excellence, que vous en restez le leader récipiendaire et l’ultime avocat devant le Gouvernement et sous les directives de SM le Roi. Ces taxes, prébendes sur les souffrances, sont des meurtrissures, des entraves sur le tractus des soins. Des maraudages publics, insensibles et inconscients, prélevés sans justification éthique socialiste, libérale ou musulmane. Cette arnaque, entrée dans les mœurs sont comme la taille et gabelle, les arnaques d’un moyenâgeux servage. C’est un autre grand dossier qui vous attend et dont vous connaissez le fond. Les taxes, comme vous dites, sont iniques et ce ne sont que les malades qui les paient à la fin !

De la médecine coloniale à la médecine des pauvres, des techniques nouvelles aux nuisances de la médecine traditionnelle, perverties par l’ignorance et le besoin, dans des pratiques populaires, les tranches pauvres des nôtres, comme les couches les plus aisées, valsent des tangos, à contre-courant, dans ce continuum technique temporel. Entre les doléances et les erreurs, ces prestations et ces pratiques, sont largement perverties. Il ne faut laisser personne décider à votre place, Excellence, ni vous pousser en temps que commandant de bord, à saborder la santé privée et naufrager ce bateau en haute mer !

Demain, on cherchera les responsables de la coulée la médecine sous les intempéries, les appétences et les intempérances. Dans votre souveraine odyssée sanitaire, le chant de ces sirènes du stupre, ne doit pas hypnotiser vos conduites du Réanimateur de cette Santé publique. Votre magistère universitaire ne doit pas noyer, votre Second du libéral, ni votre équipage.

Parce que la Santé Publique n’aurait pas les moyens de mieux faire, voici qu’à contre-courant, elle veut, elle tient à élargir ses horizons aux capitaux privés non-professionnels ! Le ministère veut plonger la Médecine Libérale arraisonnée, puis réquisitionnée, dans le trou noir aspiratif, d’une nébuleuse aux moyens astronomique invincibles ! Un diktat ennemi ? Si ce n’est pas un décret intempestif directement contraire à tous les médecins, c’est une bavure sur ce corps de métier. La Santé veut avilir et appauvrir ses hommes, ses troupes historiques. Le Ministère de la Santé requière de les priver de leurs offices naturels, de leurs débouchés légitimes, ce pourquoi ils avaient fait de longues études, entre autres, plutôt qu’un commerce lucratif secret, pluri-milliardaire ! Le Ministère veut les punir simplement ! Les investisseurs pousseront leurs ouvriers et agents médecins au couperet et carcans du seul profit. Ces super-cliniques du capital patronal exogène seront soumises aux seules obligations et lois du lucre.

Ainsi tout se passe comme si du jour au lendemain, on a décidé de vendre la médecine aux plus offrant. C’est la solder, devant la brillance des mercenaires, la leur livrer, parce qu’on ne peut ni la gérer ni la satisfaire. La dévoyer, la pousser au stupre et à la luxure perverse du commerce des chairs ? A ces vampires ? Non ! Simplement à ces virulents financiers et corrosifs commerciaux auxquels on ne pourra jamais oser dire ‘’ d’où as-tu eu cela, avant de venir l’investir’’? Ces commerçants, purs et durs, seront par définition bien plus âpres au lucre que ne le sont les cliniciens élémentaires ! C’est ce qui les amène par définition à investir et il n’y aucune honte ni méprise à cela. Alors, que ces chirurgiens locaux des cliniques privées, sont traités de matérialistes sans vergogne et sans cœur.
Cette aventure que le ministre de la santé se propose de mener au Maroc est un pis-aller. C’est une liquidation ciblée du deuxième secteur. Cette vocation n’est pas un essai avec possibilité de s’en échapper et de se refaire. La Santé Publique, une fois offerte sa moitié Privée au harem des milliardaires, sera avachie dans cette forclusion. De cette noce bacchanale, elle ne pourra plus s’en détacher. Et les services du ministère de la Santé déchanteront, inermes, devant ces superbes investisseurs ! Ses ministres et inspecteurs entreront dans la pratique usuelle et la superbe des usuriers, sinon dans le syndrome de Stockholm.

Les malades, comme les médecins, déjà n’ayant plus de voix devant ce sinistre désastre, n’auront plus personne pour pleurer leur malheur.

Demain, le ministre sera appelé à d’autres fonctions et il ne pourra que complaire à leurs tristes sorts.

Sans un budget hardi et conséquent, pour ses ambitions de couverture médicale, la Santé Publique, ne peut qu’offrir ce qu’elle a de plus précieux. Le Ministère se détachera de ses biens. Il ôtera ses dessous privés pour plaire aux vainqueurs. Déshabillant de la sorte son secteur libéral, il l’offrira comme une dote aux conquérants friqués et aux repreneurs.
Comme on avait fait pour les cliniques CNSS, à leur innovante création d’hier, ou à régies autonomes, hors loi et hors secteurs, les services privés, seront vendus. Livrés comme autant de repères secrets, des labyrinthes, qui clouent au silence leurs clients. Les cliniciens libéraux, sur leur chemin de croix, verront le ministère tuer ce qui restait de secourable dans ce créneau humanitaire. De la Santé Publique, on attendra une nouvelle résistance, dans 54 ans ! Un sultan libérateur, pour délivrer le peuple humilié de par ses nouveaux colons et prédateurs !

Offrande létale, ce sacrilège est un naufrage. Vous ne pouvez nullement savoir ce que cela donnera comme dégâts, dans dix ou douze ans, que cette expédition libératoire de la Santé dans la jungle des affaires. Que deviendra la Santé, là, soumise aux affres du 1er des pouvoirs, le pouvoir financier, qui se tapit dans le glauque pouvoir bancaire ? C’est sur le lit de la résignation des siens, des incompétences, des concussions, une véritable orgie. Cette immolation sur l’autel sacrificiel est vouée aux faux prophètes. Cette reddition du Ministère de la Santé sera-t-elle une nouvelle mise sous le protectorat, par le digne fils de Ben Abdelkrim Khettabi ? Si le parallèle est osé, je ne le pense pas, vue mon estime pour Le Professeur.

La médecine, avec son esprit altruiste qu’on devait remettre préséance et en valeur, est né de la pensé des philosophes et de l’Eglise, et non des pugilistes de parmi le souk des richards et leur cirque des milieux d‘affaires.
Ceci n’est pas un diagnostic, mais une prière au ministre, voire une exhortation au Souverain.

Nous avons, dans notre histoire et nos humanités, connu les apports des hellènes et l’essence des civilisations d’Extrême-Orient. Cette alchimie a fécondé les expressions identitaires de tous les pays de la région. Culte, philosophie et magistères ont illustré notre engouement pour les valeurs humanistes de notre large nation. L’histoire et la science européenne, ont pendant longtemps été nourris de notre sens de cette médecine-là. Les valeurs morales contenues dans nos idéaux religieux n’ont rien d’inférieur aux valeurs universelles actuelles. Celles des droits de l’homme dont on se targue tant ailleurs et qu’on se vente de suivre et d’appliquer, de novo, chez nous. Alors qu’on s’en nourrit encore.

Aujourd’hui, il nous semble nécessaire de faire le point moral sur nos actions sanitaires. Les progrès se font, même si les hommes sont imparfaits et que leurs actes restent à parfaire. Nous ne sommes pas des nihilistes feindre le contraire, refuser de reconnaître l’étendue de nos progrès ou ceux des technique modernes, initiées par nos anciens protecteurs. Malgré nos moyens, l’Etat veut offrir à la population une médecine meilleure. Vous avez formé, Excellence, bien des médecins et vous en réussirez encore beaucoup d’autres. Adopter les avancées des techniques des coopérants est une ouverture salubre des meilleures. Nos lauréats, ainsi formés nous coûtent cher. Il est indispensable d’en former encore plus pour satisfaire nos besoins. Et leur laisser par la même, le champ libre et les encouragements, l’espace pour agir, avec sécurité pour leur crédits bancaires et leurs investissements, afin d’innover dans leur secteur éclectique et de lancer de nouvelles cliniques.

Aussi, faut-il s’astreindre à les former ici, pour qu’ils ne se dissipent pas. Plutôt que dépenser dix fois plus ailleurs et n’en former que dix fois moins. C’est au niveau des facs et des hôpitaux universitaires que doit se consentir l’effort de l’Etat. Quitte, Monsieur le Ministre, à solliciter des crédits importants aux fonds internationaux, afin de faire de la Santé Publique et de ses hospices, cette pièce maitresse, ce moule des valeurs médicales et des doctrines universitaires.

Si vous soldez un secteur sensible, dans votre emportement, sous le poids des effluves du moment, ou sous des tyranniques de l’extérieur, si vous bradez la médecine libérale au mercantilisme ambiant, les dépassements n’en seront que plus sévères qu’ils ne le sont entre les mains des médecins eux-mêmes ! Tous secteurs confondus. Vous le savez, parlant des prix des actes, on sait que c’est le blocage des tarifs de l’AMO, qui les a poussés aux noirs dépassements.

Alors deux directions, deux solutions s’offrent à cet état des choses. La rééducation des ces professionnels qui travaillent, tous secteurs confondus, dans l’erreur. Et la préservation de leur métier et de leur profession, loin des appétits voraces que l’on sait des entrepreneurs et autres assureurs. En effet, ce serait triste et attentatoire que l’illustre et méritoire disciple d’Abdelkrim du Rif, cède les cliniques aux profiteurs. Céder le secteur Libéral à ceux nés du kif, comme à ces aventuriers, évadeurs des fortunes et prévaricateurs, qui les blanchiraient dans les blouses blanches !

Le Ministère saura-il s’entourer de garanties suffisantes ? Sinon, demain ce sera sans doute, la révolution de tout le secteur libéral. La Bérézina de ces gens connus pour leurs réserves, leurs civilités et leur civisme.

Qui plus est et par la suite…Les professionnels des cabinets d’avocats, ceux des bureaux des architectes, les comptoirs de pharmacie, se révolteront quand s’ouvriront contre eux et leurs intérêts, pareillement que pour les cliniques privées, une opération de vente aux investisseurs non diplômés ! Ils seront déstabilisés eux aussi par ces néo-grandes surfaces. Des commerces qui les supplanteront, financés par des Bouchokara. Ou pire, par des capitaux anonymes, issus de l’étranger, qui leur rafleront leurs commerces et leurs mises.

Parlant de ces ET, il est sûr que leur poids politique, que leurs moyens financiers soient dissuasifs. Comme il est certain que leurs projets suscitent des privilèges et des lois. S’ils ne sont pas les directeurs de conscience de ceux qui innovent ces pérégrinations et façonnent pour leur usage des lois sur mesure qui décimeront les clinques libérales privées actuelles !

Leurs prétentions d’apporter des tarifs minorés, ou de pratiquer leur exercice dans les zones, dites non médicalisées du territoire, ne sont ni sûres ni certaines. Venant de leur part, ce serait un non-sens économique, antinomique de leurs réussites capitalistes et de leurs éventuelles prestations !

C’est absurde et c’est un abus de confiance, une tromperie, qui au prochain changement ministériel, rabattra ses vraies cartes ! Vous ne serez pas là, pour en vérifier la tenue ni le cahier des charges. En votre âme et conscience, une fois loin, vous ne pourrez tenir parole ni rassurer. Encore moins diriger leur volonté de puissance et leur suprématie, leur pratique à outrance, dans ce Secteur, qu’ils auront ainsi usurpé et ravagé.

Et on sait que devant la maladie et les douleurs des leurs, les familles se sacrifient et se ruinent. Ils en seront les victimes propitiatoires, surtout si vous leur offrez, complexe du colonisé oblige, les services d’un blanc, européen !

Ces ‘’invasions fiscales’’ coloniseront et mettront en servage les patients du secteur libéral. Il est juste d’appliquer dès lors, le même comportement légaliste. Vous ne formez pas les médecins, pour les voir chômer ou être aliénés par les autres secteurs, Excellence !
Vous ne pouvez pas rester hypothéqué, Excellence, l’obligé de ces valeurs antisociales. Ces contraintes, impérialistes à outrances, sont contraires aux valeurs de votre illustre Parti qui est d’essence socialiste. Elles renient celles du Parti de la Justice du gouvernement Benkirane, qui s’honore de vous.

Monsieur le Doyen, vous ne devez pas subir les menées antinationalistes, les pires qui soient, de ce colonialisme prédateur des malades. Si nimbé soit-il de promesses techniques, il ne représente qu’un pis aller, un placebo, au mieux, un masque qui veut faire le rapt du secteur médical libéral.

Méfiez-vous, monsieur le professeur, et protégez le Maroc d’un faux pas du Ministère, qui nous ternirait tous !

Leur argent, s’ils ont en trop, serait plus averti et mieux inspiré en infiltrant le tourisme, ou en investissant les commerces légitimes ou l’industrie pro-africaine.
Méfiez-vous, immunisez-vous, contre ces lobbies d’import ou d’essence locale. Il nous choque de vous voire vous affaisser, là-dedans, cher Professeur
.
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 26 décembre 2014


Quid du Dr Idrissi ?

Ancien délégué de la corpo estudiantine unémiste des années 66, à 70 berges, je n’ai ni l’intention ni les moyens physiques ou matériels de créer une clinique. Encore moins de craindre la concurrence des riches pétroliers et assureurs ou banquiers qui veulent se lancer à la conquête du désert sanitaire pour pomper plus de fuel ! Combien même l’Etat, ou dans le rêve le père Noël ou le Roi m’en donneraient les moyens ! Tout en respectant le Parlement, je dis qu’il a acquiescé trop vite les textes de loi et les thèses du docteur Louardi. Ce respectable réanimateur socialiste avait pris le relai de maître Baddou, en vue de privatiser les cliniques médicales. Superbe révolution contre l’ordre médical établi. Ce, afin d’ouvrir le capital des cliniques aux tout-venants, aux investisseurs non-médecins. Alors que ces créations furent de tous temps réservées aux seuls médecins. Ceci représente un gâchis envers leurs droits professionnels logiques et leurs privilèges acquis. J’étale ici publiquement encore mes appréhensions. Toute innovation est une hardiesse qui choque et bouleverse les habitudes. Aussi convenable soit-elle aux mœurs des pratiquants. Mon appréhension est d’ordre éthique et j’ai peur, très peur pour l’avenir de notre santé et spécialement pour l’engouement médical et la place sociale, demain, de nos meilleurs et studieux lauréats. Point.
b
28 décembre 2014 16:13
Salam,

D’après les informations que j'ai reçu, directement d'un cadre financier d'une clinique, le problème est ailleurs :

* 70% des marocains ne bénéficient pas d'une prise en charge, générant partiellement un chiffre d'affaire au Noir conséquent et incontrôlé, et cette manne "annexe", pour de simples raisons fiscales, ne peut-être réinjectée dans la trésorerie et contribuer au développement de l'entreprise. D'ailleurs récemment toutes les cliniques de Rabat ont eu droit à une vérification.

* Pour les remboursements des actes par la CNOPS, toujours d’après lui, sur un montant remboursé de 7500 dh, 2400 dh vont au chirurgien, 1200 dh à l'anesthésiste et le reste soit 3900 dh à la clinique pour couvrir les frais d'exploitation, le personnel, les fournitures, la maintenance, le renouvellement des équipements, les frais généraux et les éventuels crédits.

En conclusion, il ressort du discours de ce défenseur des intérêts des cliniques privées, que ces dernières n'ont pas une marge d'auto-financement suffisante pour faire face à l'accroissement quantitatif et qualitatif de la demande.

Une situation que les bilans des cliniques privées souligne.

Si les cliniques ne peuvent faire face à la demande, il me semble nécessaire d'ouvrir le champ à la concurrence, tout en générant de l'emploi.

De quoi avoir peur ?

Personne n'ignore que la qualité des prestations et des compétences jouera, que les meilleurs chirurgiens feront la renommée d'un certain nombre d'entre elles, remettant en question "les chasses gardées" par la migration des compétences.

Capital open ou pas, c'est sur la table d'opération que s'expriment les compétences et se mesurent, bien loin des 'rengaines" d'une arrière-garde frileuse et attachée à ses privilèges et acquis, les patients le savent et le téléphone arabe fait le reste.
28 décembre 2014 16:42
Citation
blagueur a écrit:
Salam,


En conclusion, il ressort du discours de ce défenseur des intérêts des cliniques privées, ..
De quoi avoir peur ?... , remettant en question "les chasses gardées" par la migration des compétences.... des 'rengaines" d'une arrière-garde frileuse et attachée à ses privilèges et acquis, les patients le savent et le téléphone arabe fait le reste
.

Je vous prie de relire le quid en PS
Avocats , pharmaciens et architectes, vont subir ou craindre le même sort. Celui que des investisseurs , non-professionnels, opèrent les mêmes services qu'eux , sur de grandes surfaces...


A vot' Santé, Blagueur!
b
28 décembre 2014 17:16
Citation
maidoc25 a écrit:
Je vous prie de relire le quid en PS
Avocats , pharmaciens et architectes, vont subir ou craindre le même sort. Celui que des investisseurs , non-professionnels, opèrent les mêmes services qu'eux , sur de grandes surfaces...


A vot' Santé, Blagueur!

Salam,
Merci pour les vœux de Santé qui semblent avoir pris un p'tit coup dans l'aile ...

La société civile, les associations de patients, l'ordre des médecins, les procureurs et les Tribunaux devraient apaiser cette peur des dérives ethico-financières ...

Quant à distinguer au sein d'un gouvernement solidaire, une composante de l'autre, c'est de mauvaise guerre ...

Enfin, le secteur de la médecine, n'est pas une chasse gardée ou réservée principalement pour trois raisons :

* Les médecins ne sont pas tous compétents, cela se saurait, il n'y aurait ni erreur de diagnostic, ni médicales et les cliniques ne seraient pas tentées de débaucher les meilleures compétences les unes aux autres.

* Les citoyens contribuent à l'alimentation des caisses d'assurance maladie, qui couvrent et remboursent les actes, ils ont donc un droit de regard.

* L’éthique à bon dos, lorsque l'argent subroge l'admission et prend le pas sur le principe de porter le secours à des personnes en danger, à la porte d'une clinique ...

Enfin, quand les avocats, les architectes et les pharmaciens verront leurs prestations, actes et services remboursés par une sécurité sociale et que les poules auront des dents, ils pourront sans doute craindre le devenir de leur avenir ...

Note : avec l'évolution du BTP, encourager la création de bureaux d'études multidisciplinaires comportant études géotechniques, topographiques, architecturales, ingénierie béton, thermiciens, labos de contrôle et suivi etc, serait une bonne chose pour le pays et éviterait nombre de catastrophes et de dérives.



Modifié 5 fois. Dernière modification le 28/12/14 17:32 par blagueur.
28 décembre 2014 23:10
Bonjour,
C'est une bonne chose pour le developpement du secteur de la sante.Pourquoi l'ouverture d'une clinique parceque c'est ca qu'il s'agit et rien d'autres doit etre une monopolie reservee aux medecins.Meme en Europe et en amerique latine les administrateurs des hopitaux sont des diplomes en gestion et ils n'ont jamais etudie la medecine et ca marche tres bien.
Les medecins prives comme d'habitude engueulent et manifestent pour preserver quoi en juste??? l'ouverture d'une clinique ne concernent que 0,3 % peut etre moins de leur effectif combien il y'en a de cliniques dignes de ce nom au Maroc???
Si ces investisseurs eurs viennent avec du materiels et technologies nouvelles et modernes et apportent une plusvalue au secteur de la sante je dirais bienvenus.
La reputation des cliniques marocaines est deja mauvaise.Les malades marocains savent deja que pour une simple operation d'une jambe cassee ils ont 50% de perdre leurs vies.
Le plus etonnant il y'a un autre projet plus grave qui peut nuire a tous les medecins marocains et personne n'en parlent ni le gouvernement ni les syndicats des medecins.
Le statut avance accorde au Maroc par la EU stipule la libre circulation des marchandises et ........des personnes,Ca veut dire en terme juridique Un medecin un avocat un comptable(profession libre) europeen peut exercer librement au Maroc et vice versa.....mais il y'a un mais mais mais mais mais le medecin marocain ne peut pas exercer en Europe car son diplome obtenu au maroc ne lui permet pas d'exercer comme medecin en Europe.
merci



Modifié 1 fois. Dernière modification le 31/12/14 16:30 par derbsultan.
30 décembre 2014 20:50
Très intéressant pour les médecins marocains. Le ministre Pr Louardi a dit qu'il en manque 5000 pour l'immédiat et 7000 infirmiers ! Pour les techniques nouvelles , les privés spécialistes marocains ne sont pas des arriérés ...Bien au contraire. La médecine n'est pas plus angélique aux hôpitaux que dans le privé. Si la Santé, privée et publique , accuse des déficits et des irrégularités sur le plan des conduites morales éthiques ou commerciales , il faut croire que ce n'est pas le seul rayon pestiféré au Maroc! Bien d'autres méritent des remontrances et des correctifs.
19 janvier 2015 20:56
La santé, n'est pas en bonne santé. Partout ,elle serait critiquable et dans tous les secteurs des nôtres, les premiers sont ceux des hôpitaux, qu'il faut améliorer ! La jeter en pâture au premiers investiseurs venus c'est un pari hasardeux....Ce ne sont guère des anges....
 
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