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Les produits halal chez les banques marocainnes
s
5 novembre 2007 15:58
«Miftah Al Kheir» et «Miftah Al Fath» sont proposés aux clients depuis le 8 octobre.

C’est parti pour les produits halal, appelés officiellement «alternatifs». Attijariwafa bank vient de dévoiler ses deux premières formules lancées depuis le 8 octobre dans ses agences. Baptisés «Miftah Al Kheir» et «Miftah Al Fath», les deux produits sont la déclinaison du concept «Mourabaha» et «Ijara wa Iqtinaa».

La première formule est un contrat par lequel la banque acquiert, à la demande de son client, un bien immobilier à usage d’habitation ou professionnel en vue de le lui revendre, immédiatement, moyennant une marge bénéficiaire connue d’avance. Le règlement par le client se fait en un ou plusieurs versements étalés sur une durée convenue avec la banque, qui peut atteindre 25 ans, et le prix de vente au client est calculé sur la base du coût de revient de l’immeuble que supporte la banque (prix, frais, taxes...).

Miftah Al Kheir peut couvrir la totalité du prix de l’immeuble. La capacité d’endettement de l’emprunteur est cependant plafonnée à 40% de ses revenus. Le produit offre par ailleurs la possibilité de remboursement par anticipation sans pénalité et donne lieu à l’inscription d’une hypothèque en premier rang pour la banque ainsi que la souscription à un contrat d’assurance décès et invalidité dont la prime est comprise dans la mensualité.

Quant à Miftah Al Fath, il s’agit d’un contrat selon lequel Attjariwafa bank met à la disposition de son client, à titre locatif, un bien immobilier, assorti de l’engagement ferme du client d’acquérir le bien au terme du contrat. Le produit s’adresse à la fois aux particuliers et aux professionnels et peut également financer 100% du bien en question. La durée du contrat varie entre 10 ans et 20 ans au maximum.
Le coût des formules est plus élevé que le crédit classique

Les clients ont la possibilité de verser un premier loyer majoré d’un maximum de 20% de la valeur totale du bien. Ils supportent également des loyers fixes (sauf variation de la TVA) payables mensuellement et intégrant une prime d’assurance, les frais de mutation au terme du contrat (transfert de propriété), les frais relatifs à l’utilisation du bien (taxes, travaux, syndic...) ainsi que la valeur résiduelle de l’immeuble (10% du prix d’acquisition).

Les deux produits d’Attijariwafa bank ont été approuvés par le conseil des oulémas, ce qui certifie leur conformité à la charia. Cela dit, d’un point de vue financier, ils sont plus coûteux pour les clients de la banque que les crédits classiques.

En effet, pour la formule Miftah Al Kheir, la mensualité est plus élevée que dans le cas d’un prêt immobilier étant donné que le coût de revient de l’immeuble est plus élevé compte tenu de la double transaction à faire dans le cadre du contrat (achat par la banque puis revente au client, induisant ainsi beaucoup de frais). Notons aussi que pour la Mourabaha, les remboursements ne donnent droit à aucun avantage fiscal en terme d’impôt sur les revenus (IR) pour les clients.

S’agissant de Miftah Al Fath, les loyers mensuels sont nettement supérieurs aux traites d’un crédit logement, d’abord parce que la durée du contrat est plus courte, ensuite parce que la double transaction génère des frais élevés (achat de la banque, location puis revente au terme du contrat), et enfin parce que les clients supportent la TVA sur toute la mensualité, et non pas uniquement sur les intérêts comme pour les crédits classiques. Là aussi, aucun avantage fiscal n’est accordé aux locataires en matière d’IR.

Enfin, une différence importante à signaler entre les deux produits : dans le cas de Miftah Al Keir, le bien objet du financement est immédiatement inscrit au nom du client, tandis que pour Miftah Al Fath (Ijara wa Iqtinaa), il reste la propriété de la banque jusqu’à la fin de la durée de location

Source La vie éco
t
11 novembre 2007 15:26
la difference entre le credit habituel et le credit dit Halal n´est pas très claire.
i
11 novembre 2007 20:28
Citation
a écrit:

Miftah Al Kheir peut couvrir la totalité du prix de l’immeuble. La capacité d’endettement de l’emprunteur est cependant plafonnée à 40% de ses revenus. Le produit offre par ailleurs la possibilité de remboursement par anticipation sans pénalité et donne lieu à l’inscription d’une hypothèque en premier rang pour la banque ainsi que la souscription à un contrat d’assurance décès et invalidité dont la prime est comprise dans la mensualité.

déjà le fait d'introduire une assurance dans ce contrat fait de lui un produit non Halal grinning smiley


Citation
a écrit:
Quant à Miftah Al Fath, il s’agit d’un contrat selon lequel Attjariwafa bank met à la disposition de son client, à titre locatif, un bien immobilier, assorti de l’engagement ferme du client d’acquérir le bien au terme du contrat. Le produit s’adresse à la fois aux particuliers et aux professionnels et peut également financer 100% du bien en question. La durée du contrat varie entre 10 ans et 20 ans au maximum.

cette formule n'est que celle du leasing, c'est une location qui fini par une option d'achat
islamiquement parlant elle est pas du tout halal, car selon quelques personnes un contrat ne peut être mixte ( location et vente )

Citation
a écrit:
Les deux produits d’Attijariwafa bank ont été approuvés par le conseil des oulémas, ce qui certifie leur conformité à la charia. Cela dit, d’un point de vue financier, ils sont plus coûteux pour les clients de la banque que les crédits classiques.

j'aimerai bien savoir, si ces meme oulémas ont des connaissances sur ces pratiques de financement parce que apparement ils n ont pas pris en considéation certains points , à savoir les assurances et les contrats mixtes

le principe de l'accessoire suit le principal s'applique ici , qd une partie du produit n'est pas halal , je ne vois pas comment le reste le sera


Citation
a écrit:
En effet, pour la formule Miftah Al Kheir, la mensualité est plus élevée que dans le cas d’un prêt immobilier étant donné que le coût de revient de l’immeuble est plus élevé compte tenu de la double transaction à faire dans le cadre du contrat (achat par la banque puis revente au client, induisant ainsi beaucoup de frais). Notons aussi que pour la Mourabaha, les remboursements ne donnent droit à aucun avantage fiscal en terme d’impôt sur les revenus (IR) pour les clients.

S’agissant de Miftah Al Fath, les loyers mensuels sont nettement supérieurs aux traites d’un crédit logement, d’abord parce que la durée du contrat est plus courte, ensuite parce que la double transaction génère des frais élevés (achat de la banque, location puis revente au terme du contrat), et enfin parce que les clients supportent la TVA sur toute la mensualité, et non pas uniquement sur les intérêts comme pour les crédits classiques. Là aussi, aucun avantage fiscal n’est accordé aux locataires en matière d’IR.

facon d'encourager indirectement les crédits classqiues winking smiley

Citation
a écrit:
Enfin, une différence importante à signaler entre les deux produits : dans le cas de Miftah Al Keir, le bien objet du financement est immédiatement inscrit au nom du client, tandis que pour Miftah Al Fath (Ijara wa Iqtinaa), il reste la propriété de la banque jusqu’à la fin de la durée de location

normal, puisque c'est un leasing grinning smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/11/07 19:13 par islah.
[center]Une seule et unique :zen: I S L A H :zen: [/center]
c
11 novembre 2007 23:16
Prduits halals (bancaires ou autres) = technique marketing
l
12 novembre 2007 12:52
ça ma pas l air trés halal tous ça, en gros c clients la se fond entubé par attijari wafabank smiling smiley, en beauté meme
[b]Une philosophie de Succès"gardez vos croyances positives" car Ce que vous croyez devient vos pensées Vos pensées deviennent vos paroles Vos paroles deviennent vos actions Vos actions deviennent vos habitudes Vos habitudes deviennent vos valeurs Vos valeurs deviennent votre destinée[/b]
a
12 novembre 2007 21:50
Citation
sam526 a écrit:
«Miftah Al Kheir» et «Miftah Al Fath» sont proposés aux clients depuis le 8 octobre.

C’est parti pour les produits halal, appelés officiellement «alternatifs». Attijariwafa bank vient de dévoiler ses deux premières formules lancées depuis le 8 octobre dans ses agences. Baptisés «Miftah Al Kheir» et «Miftah Al Fath», les deux produits sont la déclinaison du concept «Mourabaha» et «Ijara wa Iqtinaa».

La première formule est un contrat par lequel la banque acquiert, à la demande de son client, un bien immobilier à usage d’habitation ou professionnel en vue de le lui revendre, immédiatement, moyennant une marge bénéficiaire connue d’avance. Le règlement par le client se fait en un ou plusieurs versements étalés sur une durée convenue avec la banque, qui peut atteindre 25 ans, et le prix de vente au client est calculé sur la base du coût de revient de l’immeuble que supporte la banque (prix, frais, taxes...).

Miftah Al Kheir peut couvrir la totalité du prix de l’immeuble. La capacité d’endettement de l’emprunteur est cependant plafonnée à 40% de ses revenus. Le produit offre par ailleurs la possibilité de remboursement par anticipation sans pénalité et donne lieu à l’inscription d’une hypothèque en premier rang pour la banque ainsi que la souscription à un contrat d’assurance décès et invalidité dont la prime est comprise dans la mensualité.

Quant à Miftah Al Fath, il s’agit d’un contrat selon lequel Attjariwafa bank met à la disposition de son client, à titre locatif, un bien immobilier, assorti de l’engagement ferme du client d’acquérir le bien au terme du contrat. Le produit s’adresse à la fois aux particuliers et aux professionnels et peut également financer 100% du bien en question. La durée du contrat varie entre 10 ans et 20 ans au maximum.
Le coût des formules est plus élevé que le crédit classique

Les clients ont la possibilité de verser un premier loyer majoré d’un maximum de 20% de la valeur totale du bien. Ils supportent également des loyers fixes (sauf variation de la TVA) payables mensuellement et intégrant une prime d’assurance, les frais de mutation au terme du contrat (transfert de propriété), les frais relatifs à l’utilisation du bien (taxes, travaux, syndic...) ainsi que la valeur résiduelle de l’immeuble (10% du prix d’acquisition).

Les deux produits d’Attijariwafa bank ont été approuvés par le conseil des oulémas, ce qui certifie leur conformité à la charia. Cela dit, d’un point de vue financier, ils sont plus coûteux pour les clients de la banque que les crédits classiques.

En effet, pour la formule Miftah Al Kheir, la mensualité est plus élevée que dans le cas d’un prêt immobilier étant donné que le coût de revient de l’immeuble est plus élevé compte tenu de la double transaction à faire dans le cadre du contrat (achat par la banque puis revente au client, induisant ainsi beaucoup de frais). Notons aussi que pour la Mourabaha, les remboursements ne donnent droit à aucun avantage fiscal en terme d’impôt sur les revenus (IR) pour les clients.

S’agissant de Miftah Al Fath, les loyers mensuels sont nettement supérieurs aux traites d’un crédit logement, d’abord parce que la durée du contrat est plus courte, ensuite parce que la double transaction génère des frais élevés (achat de la banque, location puis revente au terme du contrat), et enfin parce que les clients supportent la TVA sur toute la mensualité, et non pas uniquement sur les intérêts comme pour les crédits classiques. Là aussi, aucun avantage fiscal n’est accordé aux locataires en matière d’IR.

Enfin, une différence importante à signaler entre les deux produits : dans le cas de Miftah Al Keir, le bien objet du financement est immédiatement inscrit au nom du client, tandis que pour Miftah Al Fath (Ijara wa Iqtinaa), il reste la propriété de la banque jusqu’à la fin de la durée de location

Source La vie éco
Dire produits halal c'est reconnaitre de facto que tous les produits ayant précédé étaient harams. C'est faut car à disséquer ces nouveaux produits , ce sont des produits banquaires comme les autres commercialisés par des commerciaux recycler pour parler un langage conforme aux exigences des islamophiles...
i
12 novembre 2007 23:10
Citation
Chihdi a écrit:
Dire produits halal c'est reconnaitre de facto que tous les produits ayant précédé étaient harams. C'est faut car à disséquer ces nouveaux produits , ce sont des produits banquaires comme les autres commercialisés par des commerciaux recycler pour parler un langage conforme aux exigences des islamophiles...

Allah yardi 3lik

ils reconnaissent que les autres prosuits ne sont pas halal grinning smiley
[center]Une seule et unique :zen: I S L A H :zen: [/center]
 
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