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Problème au cours de la purification de l’urine
A
24 décembre 2012 10:26
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a écrit:
« On peut distinguer dix rituels que font les gens victimes du waswâs après miction : le tirage -salt- accompagné du secouement -natr-, le toussotement -nahnaha-, la marche, le bond -qafz-, le fait de s’accrocher à une corde -habl-, la vérification -tafaqqud-, l’imbibition -wujûr-, le hashw, le bandage -`isâba- et la durja.

Le salt consiste à presser avec les doigts le membre viril et le faire glisser de sa racine à son sommet. Il y a au sujet du salt un hadith, mais il n’est pas authentique : il est rapporté que `Îsâ b. Dâwûd tient de son père les propos suivants du Prophète : « Lorsque l’un de vous finit d’uriner, qu’il frotte son membre viril à trois reprises. » [7] Jâbir b. Zayd a dit : « Quand tu termines d’uriner, frotte la racine de ton membre viril. C’est ainsi que l’urine s’arrêtera. » Sa`îd rapporte cette tradition de Jâbir.

On raconte qu’en procédant au salt et au secouement [du membre viril], on en fait sortir ce qui risque de sortir après s’être nettoyé. On raconte que si l’homme ressent le besoin de marcher quelques pas [après avoir uriné], il vaut mieux qu’il le fasse.

Le toussotement permet soi-disant d’évacuer l’urine qui reste, de même que le bond qui consiste à faire le saut de la grenouille. La méthode de la corde consiste à s’accrocher à une corde et à grimper sans que les bouts de pied ne quittent le sol et à glisser de haut en bas jusqu’à finir dans la position assise.


La vérification consiste à prendre son membre viril et à regarder s’il reste encore de l’urine dans l’urètre. Le hashw c’est le fait d’introduire un coton-tige dans l’urètre. Le bandage consiste à entourer le membre viril d’une bande. La durja c’est le fait de monter quelques marches d’une échelle (ou d’un escalier) et de descendre rapidement. Quant à la marche, c’est le fait de marcher quelques pas, puis de refaire le nettoyage des parties intimes.

Notre shaykh (Ibn Taymiyya) a dit que tout cela relève du waswâs et que c’est une innovation. Je l’ai réinterrogé sur le salt et le secouement pour en avoir la confirmation, et il m’a dit qu’il ne faut pas le faire et qu’il n’existe aucun hadith authentique qui le prouve, puis il a ajouté : “ L’urine est comme le lait dans les mamelles : si tu le laisses, il reste à l’intérieur et si tu le trais, il sort. ” »

Ibn Al-Qayyim, Ighâthat al-lahfân.
A
24 décembre 2012 10:28
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a écrit:
« Loué soit Allah ! Le toussotement après miction, ainsi que la marche, le bond, la montée de l’échelle (ou de l’escalier), le fait de grimper à la corde, la vérification du membre viril en essayant d’en faire sortir ce qui reste, sont des pratiques qui constituent une bid`a. Tout cela n’est ni obligatoire ni même recommandé, comme l’affirment les imâms de la science. Bien plus, d’après l’avis le plus pertinent des savants, même le fait de secouer son membre viril après miction constitue lui aussi une bid`a. Le Prophète n’a pas prescrit cette pratique. De même le fait de presser le membre viril avec les doigts et de le tirer, afin d’en évacuer l’urine qui reste, constitue une bid`a. C’est une pratique que l’Envoyé d’Allah n’a pas instituée, et le hadith qui dit que le Prophète a recommandé cette pratique est un hadith dont l’autorité est faible. D’ailleurs l’urine sort de manière naturelle et cesse de manière naturelle, et comme disent certains : “ Cela est comparable à la mamelle : si tu la laisses, le lait demeure à l’intérieur et si tu la trais, le lait sort. ”


Sachez que si l’homme ouvre le bout de son urètre, il se peut qu’il en sorte quelque chose, mais s’il le laisse, il n’en sort rien. Il arrive que l’homme s’imagine que quelque chose est sorti de sa voie naturelle, or ce n’est que du waswâs.


Parfois le contact de la tête de son membre viril avec quelque chose donne une sensation de fraîcheur qui fait penser que de l’urine est sortie, alors qu’en réalité rien n’est sorti. L’urine demeure immobile et coincée au bout de l’urètre et il n’en sort aucune goutte. Si l’homme presse son membre viril ou si la femme presse sa partie intime ou l’orifice de l’urètre avec un cailloux, ou le doigt, ou un objet quelconque, c’est vrai qu’une certaine humidité apparaîtra, mais ce genre d’attitude constitue une bid`a, et cette urine immobile n’a pas besoin qu’on la fasse sortir, que ce soit à l’aide d’un cailloux, du doigt, ou d’autre chose comme s’accordent à l’affirmer les savants. D’ailleurs, plus on provoque l’évacuation de l’urine, plus elle sort sans cesse. »

Ibn Taymiyya , Majmû` al-fatâwâ (21/106-107).
 
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