Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
les principales annulations de l'islam
i
22 août 2011 07:11
Selon les oulémas, les principales annulations de l'islam (c'est-à-dire rendant mécréante la personne qui n'en commet ne serait-ce qu'une) sont au nombre de dix :

1. Agréer ou pratiquer l'associationnisme
2. Mettre des intermédiaires (qu'on invoque, en qui on place la confiance...) entre Allah et une personne.
3. Ne pas considérer les polythéistes (y compris chrétiens, juifs...) comme mécréants ou douter de leur incroyance.
4. Avoir la conviction qu'une voie ou qu'un jugement sont meilleurs que ceux du prophète Mohammed
5. Détester une chose venue du messager d'Allah même si on la met en application.
6. Se moquer d'une chose faisant partie de la religion, d'un châtiment ou d'une récompense d'Allah.
7. Agréer ou pratiquer la sorcellerie.
8. Secourir les polythéistes et les aider contre les musulmans.
9. Croire que certaines personnes peuvent sortir de la voie de Mohammed.
10. Ne pas du tout apprendre ni pratiquer l'islam.

De plus, il n’y a aucune différence concernant ces annulations de l’islam, entre celui qui les commet par humour, sérieusement, ou par peur (seul celui qui y est contraint est excusé). Chacune de ces annulations fait partie des actes associationnistes majeurs.

Tout en mentionnant différents motifs de takfîr, les oulémas sunnites ont insisté sur plusieurs précautions à prendre. Plusieurs excuses empêchent d'appliquer le décret de takfîr, notamment :

L'ignorance : par exemple, renier une obligation religieuse en ignorant qu'elle est un sujet de consensus.
La contrainte : aucune personne n'est coupable de ce qu'elle dit ou ce qu'elle fait si elle y est contrainte.
L’insouciance : par exemple, piétiner un livre du Coran sans s'en apercevoir.

Plusieurs hadiths du prophète Muhammad insistent sur la gravité du takfîr :
« Si une personne dit à son frère : Ô kâfir (mécréant), alors l'un des deux le mérite. Soit l'accusateur a raison, soit c'est lui-même à qui ce nom s'applique. » Rapporté par Boukahry et Mouslim.

« Celui qui lance à son frère une accusation de kufr (mécréance), c'est comme s'il le tuait. » Rapporté par Boukahry et Mouslim.
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook