Le ministère des Affaires religieuses de Jordanie a demandé aux fidèles de prier vendredi pour qu'il pleuve enfin sur le royaume, où une grave sécheresse sévit depuis plusieurs semaines.
Des prières musulmanes spéciales, connues sous le nom de Salat al-Istisqa, seront récitées après les prières hebdomadaires de vendredi dans les mosquées de tout le pays qui n'a connu qu'un bref épisode pluvieux au début du mois de novembre.
Ces dernières semaines, la Jordanie a subi une vague de temps chaud et sec venant de la péninsule arabique avec des températures moyennes avoisinant 25 degrés. De telles températures n'avaient pas été enregistrées en novembre et décembre depuis le début des années 1940 ans le royaume.
Les météorologistes ont prévu que les températures baisseraient légèrement dans les prochains jours, mais rien n'annonce de prochaines chutes de pluie, selon la presse.
La Jordanie a connu plusieurs épisodes de sécheresse au cours des dernières années et a lancé des projets de grande envergure pour optimiser l'usage de l'eau potable et de l'irrigation, y compris la construction de barrages.
En mai, la Jordanie, Israël et l'Autorité palestinienne ont convenu de lancer une étude de faisabilité pour la construction d'un canal allant de la mer Rouge à la mer Morte afin d'éviter la disparition du point d'eau le plus bas du monde.
En juillet, la Banque mondiale a annoncé que les donateurs internationaux avaient donné leur accord pour financer cette étude à hauteur de 15,5 millions de dollars.
Ce projet, d'un coût de plusieurs milliards de dollars, prévoit notamment la construction de centrales hydro-électriques et d'usines de dessalement d'eau de mer qui fourniront de l'électricité et de l'eau potable à la Jordanie, à Israël et aux territoires palestiniens.
Selon les experts, l'eau dessalée produite par les futures installations pourrait subvenir aux besoins de ces trois pays pour les 50 prochaines années.
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