Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
ce que prévoit la SUNNAH quant à la famille du défunt et les gens en dehors...
a
1 mars 2009 00:39
SALAM ALAYKOUM:

- 1-La Première chose que la sunnah prévoit c’est la patience et l’acceptation du destin. Lorsque quelqu’un meurt, on ne peut dire que du bien, des invocations, demander la miséricorde d’Allâh , le pardon pour le mort. Le fait de verser des larmes n’est pas interdit, le Prophète l’a fait concernant le fils de l’une de ses filles et également concernant son fils à lui, Ibrahim.


- 2-La seconde chose est d'observer la période de deuil : le deuil c’est ressentir de la douleur, manifester sa tristesse et délaisser toute trace de beauté sur soi.
Si c’est un de nos proches, nous devons observer une période de deuil de trois jours. Si c’est l’époux qui meurt alors son épouse, et uniquement elle, doit observer une période de deuil de 4 mois et dix jours.
Elle peut sortir de chez elle durant cette période mais seulement s’il y a une nécessité (médecin, courses...).
Elle doit abandonner toute trace de beauté et mettre ses vêtements les plus simples, pas de maquillage, de bijoux, de khôl….et ce afin de manifester cette tristesse.

Si la femme dont l’époux est décédé est enceinte, alors sa période d’attente va jusqu’à l’accouchement.


- 3-Comment devons nous réagir par rapport à une famille endeuillée ?

La famille a besoin de soutien, a besoin d’être consolée. La première chose à faire c’est ce que l’on appelle les condoléances qui sont une façon d’ordonner le bien et de condamner le blâmable puisqu’on appelle à la patience, on rappelle la récompense d’Allâh, on offre notre soutien, notre aide…

Parmi les formules que le Prophète nous a enseignées :

« inna lillâhi ma a'ta wa lillahi ma akhadha wa koullu chay -in 'indahou ilâ ajalin mousamma faltasbir wa latahtasib.»

« Appartient à Allâh ce qu’Il donne et ce qu’Il reprend, et chaque chose a chez Lui un délai,
patiente et demande la récompense d’Allâh » [ Rapporté par al-boukhari ]

Il existe d’autres expressions et les meilleures sont celles tirées de la sunnah.

Il y a deux remarques importantes à faire au sujet des condoléances.

La première remarque c’est que les condoléances n’ont pas de jours limités.
Ce n’est pas trois jours comme les gens le pensent.

Dans un hadith authentique lorsque le Compagnon Jaafar ibnu abî tâlib est tombé martyr sur le champ de bataille, trois jours après son décès, le Prophète est venu auprès de sa famille présenter ses condoléances.

La deuxième remarque c’est que les condoléances ne doivent pas se faire dans une maison.
On ne peut pas se réunir pour ça. Le fait de se réunir dans la maison de la famille du défunt pour faire des condoléances est contraire à la sunnah.

Le Compagnon Jarir ibnu abdillâh al bajarî a dit : « nous considérions que le fait de se réunir auprès de la famille du défunt et de préparer à manger était équivalent au fait de pleurer avec des cris en se rebellant contre le destin d’Allâh . »

Lorsqu’il y a ce genre de réunion, cela peut raviver la douleur, l’augmenter. La famille a besoin d’intimité. Ce n’est pas à la famille du défunt de préparer la nourriture, c’est à ceux qui sont en dehors de la famille de le faire. La sunnah recommande de préparer le repas pour la famille endeuillée.

C’est ce qu’avait recommandé le Prophète pour la famille de Jaafar ibu abi talib en disant : « Préparez un repas pour la famille de Jaafar ibnu abi talib car une situation s’est présentée à eux et les préoccupe. »


A SUIVRE
a
1 mars 2009 00:40
SUITE ET FIN:

4) Quelles sont les innovations que les gens commettent à l’encontre de leur défunt ?

La première infraction que nous commettons est de se mettre à parler de la dounia lorsque la personne est agonisante.

Deuxièmement : pleurer avec des cris et des hurlements et se réunir pour ça. Le Prophète dans le sahih al-boukhari dit : « Certes le mort subit des souffrances à cause de certains pleurs de ses proches. »

L’Imam ibnu hajar dans son commentaire du sahih al boukhari a relaté huit avis concernant cette question et a conclu que la personne qui va mourir et qui sait que sa famille va faire cela (les cris, les hurlements…) si elle ne leur ordonne pas avant sa mort de ne pas faire cela et de craindre Allâh, alors elle sera châtié.

Quant à la personne qui a fait cette recommandation à sa famille mais que sa famille l’a quand même fait alors il souffre dans la tombe à cause d’eux.

Troisièmement : commettre une injustice dans le testament. Il ne faut pas léguer tous ses biens à un seul des héritiers car cela engendre des conflits dans la famille qui peuvent aller jusqu’au meurtre entre héritiers. Il faut respecter les règles du testament.

Quatrièmement : l’exagération au niveau du linceul. Le linceul doit être simple, il faut observer la modération dans l’achat du linceul.

Cinquièmement : se réunir pour les condoléances et amener la famille du défunt à préparer les repas.


Dans les innovations commises il y a :

La lecture de certaines sourates lorsque le malade est en train d’agoniser en particulier la sourate « ya sin » et la sourate « al-mulk » soi-disant pour alléger la souffrance de ce mort.

Observer le silence auprès du corps du défunt.

Demander pardon au mort. Le mort n’entend pas, comment peut-il pardonner une fois mort ?

Se réunir pour lire le Coran ou lire le Coran dans le cimetière sur la tombe du mort.

Se réunir au bout de 40 jours en préparant un repas, en amenant des gens pour lire le Coran.

Il n’existe rien de tel dans la Sunnah.
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook