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La presse judéo-sioniste pas très optimiste
C
13 janvier 2009 00:14
Le massacre de civils comme arme politique?Désemparés, les sionistes ne savent plus à quel saint se vouer.Tout ça pour quoi?Rien.Ou si peu.Si ce n'est le plaisir de ces draculas modernes de se rassasier du sang des Palestiniens!


La presse israélienne s'interroge sur l'avenir de l'offensive
LEMONDE.FR | 12.01.09 | 18h26 • Mis à jour le 12.01.09 | 18h59

Alors que la majorité de la population et de la presse israélienne soutient l'opération militaire à Gaza, des questions s'élèvent sur l'opportunité de continuer les hostilités. L'engagement des réservistes est un pas en avant qui ne satisfait pas tout le monde.

"Livni et Barak ne sont pas d'accord avec Olmert", titre le quotidien de gauche Haaretz. Les trois têtes de l'exécutif du pays, respectivement ministre des affaires étrangères, ministre de la défense et premier ministre ne s'accordent pas sur la suite à donner aux opérations. Haaretz livre le compte rendu d'une rencontre de la troïka dimanche soir. Tzipi Livni et Ehoud Barak auraient demandé la fin de l'opération "Plomb durci" le plus tôt possible : refus de la part d'Ehoud Olmert, qui souhaite que l'opération se poursuive.

Les éditorialistes de la presse israélienne se posent les mêmes questions. Haaretz affiche clairement sa position avec le titre de son édito du 11 janvier, "Il faut partir" : "Plus les roues de la machine de guerre s'enfoncent dans le bourbier de Gaza, plus les forces armées vont être amenées à multiplier leurs opérations et faire des morts civils innocents, exposant les soldats à des risques inutiles." Dans un autre article, le quotidien donne la parole à un commandant de réserve, pour qui "appeler les réservistes a été un bon exercice" mais qui estime cependant qu'il est tant de partir "avant que les choses ne tournent mal". "Les combats ont lieu dans des zones très peuplées, coincées entre des écoles et des mosquées", note Yediot Aharonot, le quotidien de droite. Pour le Jerusalem Post, Israël a déjà manqué l'occasion d'arrêter son opération. "Le premier point de sortie est arrivé dès les attaques aériennes et la proposition française d'un cessez-le-feu de 48 heures", estime le quotidien centriste.

L'option de la "phase trois", c'est-à-dire la prolongation du conflit avec une avancée encore plus profonde des forces terrestres, est défendue par de nombreux généraux. L'un d'eux estime dans Yediot Aharonot : "Le Hamas a encaissé un choc très rude, a perdu de nombreux hommes et ses infrastructures sont très endommagées, l'armée israélienne doit continuer dans cette direction." Selon Haaretz, des membres du Shin Bet, le contre-espionnage israélien, penseraient que le moment est peut-être propice au renversement pur et simple du Hamas si une petite poussée supplémentaire était consentie.

"La vraie bataille se déroule désormais au sein du gouvernement, de l'état-major et du ministère des affaires étrangères", écrit le quotidien populaire Maariv. Les avis des trois principaux responsables de l'offensive montrent que c'est le but même de l'opération qui fait débat. "S'agit-il de détruire le Hamas ? De le remplacer par un régime plus acceptable par Israël ? De l'obliger à reconnaître Israël ?" s'interroge dans une tribune Yossi Beilin, ancien ministre de la justice. Pour lui, l'offensive n'aboutira qu'à une trêve semblable à la précédente. Et ne changera pas durablement la situation sur le terrain.

Antonin Sabot
 
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