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Le président colombien accepte de négocier avec les FARC
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28 septembre 2006 21:35
NOUVELOBS.COM

Le président colombien prévoit la démilitarisation d'une zone afin de discuter avec les FARC de la libération des otages.




Des sources gouvernementales colombiennes annoncent, jeudi 28 septembre, que le président Alvaro Uribe a accepté la démilitarisation d'une zone, condition exigée par les guérilleros des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxiste) afin de négocier un échange humanitaire.
"Il existe une volonté politique pour effectuer un retrait des troupes (gouvernementales) et s'asseoir pour négocier", a déclaré à Radio Caracol l'ancien ministre Alvaro Leyva, chargé par la présidence d'établir un contact avec la principale guérilla colombienne.
C'est dans cette optique que les municipalités de Florida et Pradera (département du Valle del Cauca) seront considérées comme des "zones de rencontres" pendant 45 jours.

Prudence

Le comité de soutien en France à l'otage Ingrid Betancourt a réagi avec prudence à cette annonce. "Face à cette nouvelle, la prudence s'impose", a déclaré le comité dans un communiqué. "Tout d'abord car dans les municipalités en question, les combats entre les FARC et l'armée colombienne ont atteint leur paroxysme" mercredi, et continuaient jeudi, selon ce texte.



"Par ailleurs, nous considérons que cela sera une très bonne nouvelle quand Alvaro Uribe, en personne, annoncera la démilitarisation totale des communes de Florida et Pradera (soit 850 km2) et engagera devant la Colombie entière, sa volonté de négocier la libération des otages", poursuit le communiqué. "Uniquement à partir de ce moment-là, il sera envisageable de faire part de notre espoir", poursuit-il.

La libération de guérilleros contre celle des otages

Le 13 décembre dernier, la France, la Suisse et l'Espagne avaient proposé d'établir une zone démilitarisée sous contrôle international pour négocier l'échange humanitaire. Une proposition repoussée alors par les FARC qui estimaient que la zone démilitarisée de 180 kilomètres carrés accordée par le gouvernement était trop petite.
Forte de 17.000 combattants, la guérilla marxiste mène depuis quatre ans des négociations par médias et opinion publique interposés avec le président Alvaro Uribe, réélu le 28 mai dernier.
Elle réclame la libération de 500 guérilleros emprisonnés contre celle de 58 otages, des personnalités politiques et militaires parmi lesquelles figurent notamment trois Américains et l'ex-candidate à l'élection présidentielle Ingrid Betancourt, 44 ans, enlevée le 23 février 2002.
 
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