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Se préparer pour une réponse iranienne
S
27 septembre 2007 12:40
Les expériences passées montrent que l’Iran va probablement riposter à l’incident en Syrie

Zaki Shalom / Le 17/09/2007 / Yediot Aharonot

Le 16 février 1992, des hélicoptères de combat israéliens attaquèrent un convoi voyageant au sud Liban dans lequel il y avait le secrétaire général du Hezbollah Abbas Moussaoui, son épouse, son fils de six ans et plusieurs escortes. Tous furent tués dans l’attaque.

Le plan initial était d’enlever Moussaoui dans le cadre des efforts pour garantir la libération du pilote des forces aériennes Ron Arad. Cependant, il s’était avéré rapidement qu’une opération d’enlèvement était incommode. Alors le commandant de l’équipe à l’époque, Ehud Barak, décida d’assassiner Moussaoui.

Israël a reconnu qu’il était derrière l’attaque. Pendant ce temps, Moussaoui a été vite remplacé par un jeune clerc appelé Hassan Nasrallah.

L’Iran qui se considère comme le patron du Hezbollah, ne pouvait voir l’opération des forces militaires israéliennes que comme une provocation et un défi. Alors, c’est ce qui semble, il a décidé d’intensifier les choses, probablement en consultation avec le Syrie et le Hezbollah. Le 17 mars 1992, plusieurs semaines après l’assassinat de Moussaoui, un grave attentat terroriste a ciblé l’ambassade israélienne en Argentine. Un total de 29 personnes furent tuées et plus de 240 furent blessées.

Le 21 mai 1994, les forces militaires israéliennes ont enlevé Moustapha Dirani. Selon des informations disponibles pour Israël, il était la dernière personne à garder Ron Arad alors qu’il dirigeait une petite organisation terroriste liée à l’Iran, appelée ‘La résistance Croyante’.

Le 2 juin 1994, des avions militaire ont attaqué un camp d’entrainement du Hezbollah à côté des frontières avec la Syrie. L’attaque a eu lieu alors que les chiites dans les plus grandes villes libanaises, dont Beyrouth, organisaient des grandes cérémonies pour marquer la fête d’Achoura. Cinquante terroristes furent tués dans le bombardement et des douzaines furent blessés.

La chaine de radio du Hezbollah qualifia l’attaque comme « barbare » et promit « une large réponse à tous les niveaux ».

Environ deux mois plus tard, le 18 juillet 1994, une grande explosion ravagea le centre communautaire juif à Buenos Aires. Un total de 86 personnes qui étaient dans l’immeuble ou à côté furent tuées en conséquence de l’explosion et environ 240 furent blessées. Une grande partie de l’immeuble s’effondra et d’autres bâtiments au voisinage furent sérieusement endommagés. Dans ce cas aussi, tous les signes menèrent à l’Iran.

La crédibilité de l’Iran mise à l’épreuve

Nous devons nous rappeler de ces deux épisodes quand nous regardons dans l’activité opérationnelle entreprise par Israël en Syrie la semaine dernière. La nature de cette activité est encore enveloppée de brouillard, cependant il est clair que les avions des forces aériennes ont pénétré profondément dans l’espace aérien syrien et ont accompli un acte offensif.

Cette fois-ci, contrairement aux expériences passées, la direction israélienne a montré une approche plus mature et sophistiquée et s’est abstenue de revendiquer une responsabilité directe en évitant des propos enthousiastes. Cependant il était difficile de cacher les signes de joie et de satisfaction parmi les décideurs israéliens. Jusqu’à présent, la Syrie a choisi de se retenir d’une réponse « appropriée » à l’opération des forces militaires israéliennes.

Néanmoins, j’ai peur que dans la « célébration de la victoire » nous ayons tendance à ignorer la possibilité d’une réponse iranienne. Alors que la Syrie peut « céder », encaisser l’insulte et continue son chemin, l’Iran va trouver difficile de se conduire d’une manière similaire.

Les expériences passées montrent qu’il y a une forte probabilité que l’Iran ne va pas ignorer cette opération israéliennes et va trouver une façon pour répondre à travers un acte qui ne laisserait aucun doute sur ses commanditaires, même si en pratique l’Iran s’abstiendrait de revendiquer la responsabilité.

La crédibilité de l’Iran comme l’allié de la Syrie est mise à l’épreuve. Les dirigeants iraniens se sont clairement engagés à défendre la Syrie en cas d’attaque israélienne. Maintenant l’Iran a le devoir d’agir selon ces déclarations pour que l’alliance de Téhéran avec la Syrie demeure stable. Si l’Iran se retient de répondre, alors la Syrie et peut-être le Hezbollah également, réaliseraient que l’Iran n’est pas un allié fiable – l’Iran fera probablement tout ce qui en son pouvoir pour que son image ne soit pas entachée.


L’auteur est un conférencier senior à l’université Ben Gourion et un chercheur à l’institut pour les études de sécurité nationale (Institute for National Security Studies).

[www.ynetnews.com]
S
27 septembre 2007 12:41
IRAN : S'attendre au pire ?

L’article ci-dessus reflète le point de vue d’un universitaire israélien pour qui les résistants à la terreur de son état sont des terroristes, et qui transforme des présomptions d’accusation en vérités pour tenter de se justifier.

Cependant il a le mérite de montrer que l’état sioniste dans son arrogance n’hésite pas à commettre toute sorte de crime et de provocation pour essayer d’atteindre ses objectifs, et que par conséquent il serait naïf de voir le raid militaire effectué contre la Syrie (raid non condamné par les grandes démocraties occidentales) comme un acte isolé anodin. C’est un mouvement provocateur préparatoire dans un plan orchestré.

Et quant-est-il des propos de Bernard Kouchner ? Est-ce une pensée « innocente » qui a échappé à son auteur, ou un acte prémédité pour préparer les esprits dans le cadre de ce même plan ? Tout comme la demande du gouvernement à ses entreprises de ne pas investir en Iran.

Et voilà que le groupe britannique BAE Systems vient de confirmer un accord avec l’Arabie Saoudite pour la vente de 72 avions de chasse Eurofighter et autres systèmes d’armement et de munition pour un montant total qui s’élève à environ 30 milliards d’Euro. L’ironie du sort est que ce projet s’appelle « As-Salam » (la paix). Sommes-nous toujours dans le même cadre ou c’est une simple coïncidence ?

L’administration Bush lui reste un peu plus d’un an au pouvoir. Va-t-elle accepter de partir sur un constat d’échec en Irak et en Afghanistan, sans oublier l’échec de son allié israélien au Liban ? Ou va-t-elle va essayer de faire un coup d’éclat et de marquer l’histoire avec l’appui des ses fidèles alliés que la France semble s’empresser de rejoindre ?

Iyad A
 
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