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TSA: " Le pouvoir algérien impuissant face au Maroc"
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14 novembre 2013 11:15
Source Tout sur l'Algérie / TSA le 14/11/2013

Hollande hué et intransigeant sur l’Iran, l’Algérie, impuissante face au Maroc
Gauthier de Voland


C’est un peu désespérant de devoir chroniquer chaque semaine l’actualité entre la France et l’Algérie. Il s’agit en effet d’une période où les événements marquants en France sont tous marqués d’un double sceau, celui de la libération de la parole raciste et des actions extrémistes.

Une fois encore, cette semaine, cela ne manque pas. Deux nouveaux témoignages de la déliquescence de la société française et l’apparition sur le devant de la scène de mouvements jusqu’à présent groupusculaires. Le 11 novembre, jour férié en France, où la nation se retrouve avec les morts de la guerre 14-18, le président de la République, chef des armées et garant de l’unité nationale, a été copieusement hué lors de la manifestation d’hommage national rendu à l’Arc de Triomphe en haut de l’avenue des Champs-Élysées.

Sur tout le parcours de cette avenue, des petits groupes de militants d’extrême droite chauffés à blanc sur les réseaux sociaux, se sont retrouvés pour attenter à la figure de François Hollande, président de la République. La gauche et une partie de la droite ont protesté contre cet activisme factieux.

Le surlendemain, un hebdomadaire d’extrême droite comparait en une Christiane Taubira, ministre de la Justice, à un singe avide de bananes. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a mandaté une enquête judiciaire pour mettre fin à ce «degré absolu de l’abjection », selon les mots du dernier gaulliste français, Alain Juppé.

Dans le même temps, Kofi Kamgnane, l’ancien secrétaire d’État à l’intégration sous la présidence de François Mitterrand et d’origine togolaise pouvait constater: «la France a toujours été raciste. Moi j'ai connu ça quand j'étais au gouvernement. Il n'y a pas eu d'attaques aussi violentes mais il y en a eu. Elles étaient anonymes. (...) Les choses n'ont pas fondamentalement changé sauf qu'à ce moment-là, ils avaient peur, ils se cachaient, ils avaient honte et aujourd'hui, ils ont pignon sur rue. La République française est en danger». La République française en danger, c’est que l’on peut constater chaque semaine à mesure que les protestations contre le pouvoir en place prennent une tournure un peu plus radicale, menée par des activistes extrémistes.

Mais la France, cette semaine c’est aussi une intransigeance diplomatique qui a fait échouer (provisoirement ?) un accord avec l’Iran sur le contrôle de son enrichissement nucléaire. Posture inédite pour le quai d’Orsay que d’être plus radical que Washington. Au-delà, il semble bien que ce soit le comportement de Washington à l’égard de ses alliés qui ait ouvert la voie à cette intransigeance. «Ces réactions donnent l'impression que Laurent Fabius a découvert le texte à son arrivée à Genève», remarque dans les colonnes du journal Le Point, François Nicoullaud, ancien ambassadeur de France en Iran. Pour punir les Américains et redonner un peu de temps au temps, la France a poussé son avantage jusqu’à bloquer toute forme d’accord avec l’Iran.

À l'Élysée, on assure toujours au journal le Point que «tout ce qu'a fait Laurent Fabius à Genève a été décidé en étroite collaboration avec le président de la République». La fermeté de François Hollande et son absence d’indécision sont à ce point rares que cela mérite d’être souligné...

Cela en tout cas, aura fourni un prétexte officiel peu glorieux au secrétaire d’État américain, John Kerry, pour annuler sa visite en Algérie et au Maroc. Amar Belani, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères algérien, l’homme qui a toujours réponse à tout, a réussi à faire avaler cette annulation aux journalistes algériens en oubliant de préciser que le calendrier pour ces visites ne correspondait pas aux dates des négociations iraniennes. Kerry aura surtout dans cette séquence renvoyé les deux pays dos à dos après leurs disputes publiques. le porte-parole Amar Belani n’aura pas non plus précisé que le roi du Maroc qui peut, lui, se déplacer, verra John Kerry bien avant les Algériens. Mohamed VI a, en effet, été invité à Washington en visite officielle le 22 novembre. Ce jour-là, Belani en sera certainement encore, dans des propos officieux, à commenter le procès, le 21 novembre, de l’énergumène marocain qui a arraché le drapeau algérien du consulat de Casablanca. Amar Belani racontera alors à qui veut l’entendre que c’est là encore une glorieuse victoire de l’Algérie, familier qu’il est de commenter les relations internationales à la manière des matchs de football. Ces derniers jours, Alger se gargarisait que le Maroc n’obtiendrait pas son élection au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU grâce à la vigilance de la diplomatie algérienne. Manque de bol, c’est raté : les Marocains ont bel et bien été élus...


jeudi, 14 novembre 2013 09:32
n
16 novembre 2013 18:21
ils sont forts ces marocains,comme d'habitude.
et t'a oublié le nouveau mot arabe créé par sellal le 1er ministre qui doit retouner à l'école.il a inventé le mot
FAKAKERS,voulant dire les pauvres.( foukaraa ) et répondit aussi à une question d'un algérien dans une conférence de presse si boutef partire ou non? sellal lui a répondu c'est nannak ( ta grand mère ) qui partira et non boutef.
c'est bien des algériens,tout çà.la plupart ne savent pas conjuguer un verbe en arabe .
 
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