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Le pouvoir algerien continue de mépriser les familles des disparus
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14 mars 2011 17:20
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14 mars 2011 18:14
Maghreb

Les mères des disparus en Algérie réclament "vérité et justice" sur le sort de leurs enfants disparus

Mercredi 9 Mars 2011



Rassemblement des familles de disparus à Paris le 26 Août 2010

Les mères des disparus en Algérie, rassemblées à Alger à l'occasion de la journée internationale de la femme, réclament "vérité et justice" sur le sort de leurs enfants disparus dans les années 1990.

"Les mères de disparus ont, cette année encore, célébré la journée internationale des droits des femmes à leur manière, rappelant la souffrance qu'elles et leurs familles subissent depuis la disparition de leurs enfants arrêtés par des agents de l'Etat dans les années 1990", indique un communiqué du collectif de familles de disparus en Algérie (CFDA).

Ces familles demandent "vérité, justice et réparation pleine et entière, dans le respect de leurs droits fondamentaux les plus légitimes de citoyennes et citoyens algériens", ajoute le collectif.

A rappeler que le rassemblement initié mardi à Alger par le CFDA et SOS disparus à l'occasion de la journée internationale de la femme, a réuni une centaine de mères et proches de disparus.


[www.atlasinfo.fr]
W
15 mars 2011 10:10
En Algérie, aucun survivant parmi les disparus de la "sale guerre"


Dans les années 1990, au moins 7 000 personnes ont été enlevées en Algérie. En janvier 2002, le président Abdelaziz Bouteflika nommait Farouk Ksentini à la tête d'une commission nationale chargée de régler le dossier avant fin 2002. Aujourd'hui les familles des victimes ne savent toujours pas si les leurs sont morts ou vivants. M. Ksentini prône une amnistie générale qui "profiterait à un certain nombre de criminels" mais permettrait à l'Algérie "de tourner la page et d'aller de l'avant". Le pouvoir algérien propose des indemnisations aux familles, mais élude la question cruciale de la vérité et de la justice. A Relizane, un enlèvement a encore eu lieu en novembre. Dans cette ville meurtrie, un militant des droits de l'homme, Mohammed Smaïn, est poursuivi par la justice pour avoir dénoncé les agissements de la sécurité militaire.

Qui n'a pas croisé leur regard ne peut mesurer leur souffrance. Les mères de disparus ont le visage pétrifié par la douleur. Leur vie s'est arrêtée il y a six, huit, dix ans. Depuis, elles "font semblant" de vivre. "Nous nous sommes vidées de nos larmes", disent-elles, sans réaliser qu'elles pleurent en prononçant ces mots...

Si les unes restent déterminées à poursuivre le combat coûte que coûte, beaucoup y ont renoncé, par épuisement, par fatalisme aussi. Toutes savent qu'elles ont peu de chances de sortir victorieuses de leur lutte contre l'Etat algérien, qu'elles accusent - le plus souvent preuves à l'appui - de la disparition de leurs enfants pendant la décennie 1990. Au moins 7 000 personnes ont été enlevées au cours de cette période. Aucune de ces mères ni de ces épouses, aucun de ces pères ni de ces frères n'a pourtant fait son deuil. Comment le pourraient-ils, sans dépouille ni sépulture ? Les autorités algériennes s'étaient engagées à régler le dossier avant la fin 2002, or les familles ne savent toujours pas s'il y a des survivants.

Parler des disparus n'est toutefois plus un tabou en Algérie, et les familles ne sont plus accusées d'être des islamistes du FIS (Front islamique de salut), "complices des terroristes", comme elles l'étaient il y a quelques années. Depuis trois ans, un certain nombre de pas ont été franchis. Il est à présent question que l'Etat verse des indemnisations à ces familles - nombre d'entre elles vivent dans la plus grande misère -, mais leurs deux revendications de fond, "vérité et justice", semblent loin d'obtenir satisfaction.

L'espoir suscité, il y a un an, par la nomination de Farouk Ksentini à la tête de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (CNCPPDH), par le président Bouteflika, s'est transformé en dépit. Si les familles reconnaissent à cet avocat de Blida "honnêteté, sincérité et intégrité", si elles admettent que "son discours est étonnamment humain", elles lui reprochent de vouloir "liquider le dossier" plutôt que de faire la lumière sur les disparitions. On l'accuse de botter en touche sur le thème de l'Etat "responsable mais pas coupable".

Le 31 octobre 2002, Farouk Ksentini a remis à M. Bouteflika un rapport d'étape, fruit de ses "réflexions et propositions". Le 31 mars, il rendra son rapport définitif. En attendant, les familles les plus combatives, regroupées en associations - SOS disparus, l'Association nationale des familles de disparus (ANFD), notamment -, et les deux ligues algériennes des droits de l'homme (la Laddh d'Abdennour Ali-Yahia et la LADH de Boudjema Ghechir), ainsi que certaines grandes figures, telles que l'avocat Mahmoud Khelili, s'épuisent à tenter d'en savoir plus. Une question les taraude tous : y a-t-il des survivants parmi les disparus ?

3 030 CORPS ENTERRÉS SOUS X

"Je vous réponds de manière très claire : il n'y a plus un seul détenu au secret, où que ce soit, dans un local sous contrôle de l'Etat, ni à Blida, ni ailleurs, ni dans le Sud -allusion aux camps de détention ouverts au Sahara à partir de 1992-. Je suis formel."Cette mise au point, émanant d'une source autorisée de l'armée, revient à dire, sans équivoque, qu'il n'y a plus un survi-vant. Mais qui aura le courage de le confirmer officiellement aux familles, pour lesquelles le doute est à la fois une agonie et un ultime espoir ? Et comment imposer aux mères d'y croire, sans leur remettre les corps des leurs ?

Au plus fort de la guerre civile, les victimes de tous bords ont été jetées dans des fosses communes ou des charniers. 3 030 corps ont été enterrés sous X, selon cette source autorisée de l'armée. Aura- t-on la volonté d'exhumer ces dépouilles et de procéder à leur identification ? Fait nouveau : la gendarmerie, chargée depuis 1995 de coordonner ce dossier, admet aujourd'hui (officieusement) avoir recensé 7 046 dépôts de plainte pour disparitions forcées au cours de la décennie 1990. Elle affirme avoir enquêté sur tous ces cas, et précise que pour 4 740 d'entre eux les recherches ont été "infructueuses". Pour tous les autres, elle détient une explication. Selon elle, la responsabilité des forces de sécurité n'a jamais été retenue.

Ce sont ces réponses, peu convaincantes, qui sont transmises aux familles des disparus, via la Commission des droits de l'homme, dans un style bureaucratique. "Nous donnons les informations que nous livrent les différents corps de sécurité. La Commission n'a pas de pouvoir d'enquête ni de convocation", fait valoir Farouk Ksentini, sans cacher son impuissance.

Y a-t-il un autre fichier que celui de la gendarmerie ? Si oui, qui le détient ? "La sécurité militaire", répond l'avocat Abdennour Ali-Yahia. Quant aux centaines d'informations judiciaires en cours, rares sont ceux qui en attendent quelque chose, la justice étant soumise au pouvoir exécutif, en Algérie, de l'aveu même de nombreux magistrats.

"Le problème des disparus dépasse Farouk Ksentini, et même le président de la République. Personne ne pourra apporter de réponse à ce dossier tant qu'il n'y aura pas eu un changement radical dans le pays, tant que ceux qui sont responsables de la majorité de ces disparitions détiendront toujours le pouvoir", souligne l'avocat Mostefa Bouchachi, faisant allusion à la hiérarchie militaire.

A ceux qui soulignent que ce dossier est "explosif et insoluble"et que "l'intérêt général commande de tourner la page", Hocine Zehouane, vice-président de la Laddh, répond qu'il n'y a "pas d'autre issue libératoire" que d'établir la vérité. Pour lui, "l'Algérie devra, tôt ou tard, faire sa catharsis". La grandeur de l'Etat résiderait "dans sa capacité à se pencher sur ses propres dérives", quitte à prononcer ensuite une amnistie générale.

[www.algeria-watch.org]
s
15 mars 2011 18:32
le pouvoir Algérien a du mépris envers tout le peuple Algériens quant un le régime comme celui d'Algérie donne l'ordre de brûler ses propre enfants et en égorger certains il donne la preuve de la barbarie la plus abjecte
le passé c'est le présent sans corps juste la mémoire
je hais l'hypocrisie
g
16 mars 2011 10:09
C est choquant de voir que des gens subissent des injustices aussi grandiose que celle 'ci dans leurs propres pays , et le peuple fait quoi pendant ce temps là ??
g
16 mars 2011 16:28
Algérie, les années noires

2ème partie: 05/10/2007 > Algérie, les années noires, Témoignage de Redouane, torturé et jeté en prison par la police algérienne.
1ère partie : Les travail de l’association SOS disparus, qui aide les familles dont les proches ont été victimes d’enlèvements forcés.
par Zoé Varier, sur France Inter, vendredi 28 septembre 2007 de 20h10 à 21h . Reportage de Joséphine Delteau.



Chaque mercredi, elles sont là: Place Addis Abbeba à Alger, elles ont le visage fatigué, certaines sont venues à pied, souvent de loin, mais elles sont là debout devant le siège de la commission des droits de l’homme. Elles brandissent des photos et des pancartes sur lesquelles elles ont écrit: Rendez nous nos enfants ! Chaque mercredi, place Addis Abbeba à Alger, les mères, les femmes, les sœurs de disparus se rassemblent pour demander la vérité sur les milliers de disparitions forcées des années 90. La décennie noire, ces « années de sang », de barbarie et de sauvagerie où l’Algérie s’est dérobée aux yeux du monde dans une guerre invisible, sans image, sans visage, une guerre qu’on ne sait toujours pas comment nommer, et qui a causé la mort de 150 000 civils. Attentats, embuscades, enlèvements, voitures piégées, sabotages, bombes dans les lieux publics, massacres collectifs, pendant la décennie noire, l’Algérie a sombré dans la démence meurtrière. Plus les crimes et la barbarie prenaient des proportions inouïes, plus leur signification politique devenait opaque. Disparitions des témoins, des corps, de la mort, dissimulation des forfaits. L’invisibilité permet l’impunité et c’est contre cela que tous les mercredis, des femmes se rassemblent place Addis Abbeba à Alger. Elles n’en peuvent plus de ce vide. Elles demandent à comprendre ce qui s’est passé. Elles ne veulent pas d’indemnisation financière, elles veulent connaître la vérité, elles refusent l’amnistie. Elles veulent des corps, des tombes. Elles ne tourneront pas la page. Jusqu’à 21h ce soir, des Algériennes et des Algériens refusent d’effacer de leur histoire ce qui s’es passé pendant 10 ans, pendant les années de sang.

C’est un reportage de Joséphine Delteau.

SOS disparu(e)s : 3 rue Ghar Djebilet Alger Tel : 021 63 33 80
Mail : [email protected]

SOS disparu(e)s à Paris : 01 43 44 87 82 (Nassera Dutour)

[www.algeria-watch.org]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/03/11 18:18 par gloireespoir.
a
17 mars 2011 09:18
Citation
gloireespoir a écrit:
Algérie, les années noires

2ème partie: 05/10/2007 > Algérie, les années noires, Témoignage de Redouane, torturé et jeté en prison par la police algérienne.
1ère partie : Les travail de l’association SOS disparus, qui aide les familles dont les proches ont été victimes d’enlèvements forcés.
par Zoé Varier, sur France Inter, vendredi 28 septembre 2007 de 20h10 à 21h . Reportage de Joséphine Delteau.



Chaque mercredi, elles sont là: Place Addis Abbeba à Alger, elles ont le visage fatigué, certaines sont venues à pied, souvent de loin, mais elles sont là debout devant le siège de la commission des droits de l’homme. Elles brandissent des photos et des pancartes sur lesquelles elles ont écrit: Rendez nous nos enfants ! Chaque mercredi, place Addis Abbeba à Alger, les mères, les femmes, les sœurs de disparus se rassemblent pour demander la vérité sur les milliers de disparitions forcées des années 90. La décennie noire, ces « années de sang », de barbarie et de sauvagerie où l’Algérie s’est dérobée aux yeux du monde dans une guerre invisible, sans image, sans visage, une guerre qu’on ne sait toujours pas comment nommer, et qui a causé la mort de 150 000 civils. Attentats, embuscades, enlèvements, voitures piégées, sabotages, bombes dans les lieux publics, massacres collectifs, pendant la décennie noire, l’Algérie a sombré dans la démence meurtrière. Plus les crimes et la barbarie prenaient des proportions inouïes, plus leur signification politique devenait opaque. Disparitions des témoins, des corps, de la mort, dissimulation des forfaits. L’invisibilité permet l’impunité et c’est contre cela que tous les mercredis, des femmes se rassemblent place Addis Abbeba à Alger. Elles n’en peuvent plus de ce vide. Elles demandent à comprendre ce qui s’est passé. Elles ne veulent pas d’indemnisation financière, elles veulent connaître la vérité, elles refusent l’amnistie. Elles veulent des corps, des tombes. Elles ne tourneront pas la page. Jusqu’à 21h ce soir, des Algériennes et des Algériens refusent d’effacer de leur histoire ce qui s’es passé pendant 10 ans, pendant les années de sang.

C’est un reportage de Joséphine Delteau.

SOS disparu(e)s : 3 rue Ghar Djebilet Alger Tel : 021 63 33 80
Mail : [email protected]

SOS disparu(e)s à Paris : 01 43 44 87 82 (Nassera Dutour)

[www.algeria-watch.org]

Je ne comprends pas le silence de la comunuaté internationale face à un pouvoir algerien criminel de guerre et contre l'Humanité.
g
17 mars 2011 11:21
Même les gens étrangers ont mal au coeur pour ces femmes pleurant leurs enfants disparus de cet manière , alors que eux leurs compatriotes "zarma" denia hania , pas de pitié ni de compassion , mais on vit dans quel monde ?
D
17 mars 2011 12:29
Citation
gloireespoir a écrit:
Même les gens étrangers ont mal au coeur pour ces femmes pleurant leurs enfants disparus de cet manière , alors que eux leurs compatriotes "zarma" denia hania , pas de pitié ni de compassion , mais on vit dans quel monde ?

Za3ma toi, tu as de la compassion pour ces pauvres femmes ? Arrête, depuis 2 jours que tu es inscrit sur ce forum, la plupart de tes 27 messages concernent l'Algérie. Même le premier, juste après ton inscription, bizarre ça pour un Marocain qui se joint à sa communauté... eye rolling smiley
g
17 mars 2011 12:45
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Djemila75 a écrit:
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gloireespoir a écrit:
Même les gens étrangers ont mal au coeur pour ces femmes pleurant leurs enfants disparus de cet manière , alors que eux leurs compatriotes "zarma" denia hania , pas de pitié ni de compassion , mais on vit dans quel monde ?

Za3ma toi, tu as de la compassion pour ces pauvres femmes ? Arrête, depuis 2 jours que tu es inscrit sur ce forum, la plupart de tes 27 messages concernent l'Algérie. Même le premier, juste après ton inscription, bizarre ça pour un Marocain qui se joint à sa communauté... eye rolling smiley


Tous ceux qui parlent d injustice dans ton pays te dérange , tu fait partie de l injustice et ton avis n a aucune importance au yeux des humains "les vrais" .
Ce que tu pense de moi je le mets la ou je pense , qui je suis n a pas d importance , le but c est de dénoncer les injustices et je n attend pas ta bénédiction petite créature .
D
17 mars 2011 14:36
Citation
gloireespoir a écrit:
Citation
Djemila75 a écrit:
Citation
gloireespoir a écrit:
Même les gens étrangers ont mal au coeur pour ces femmes pleurant leurs enfants disparus de cet manière , alors que eux leurs compatriotes "zarma" denia hania , pas de pitié ni de compassion , mais on vit dans quel monde ?

Za3ma toi, tu as de la compassion pour ces pauvres femmes ? Arrête, depuis 2 jours que tu es inscrit sur ce forum, la plupart de tes 27 messages concernent l'Algérie. Même le premier, juste après ton inscription, bizarre ça pour un Marocain qui se joint à sa communauté... eye rolling smiley


Tous ceux qui parlent d injustice dans ton pays te dérange , tu fait partie de l injustice et ton avis n a aucune importance au yeux des humains "les vrais" .
Ce que tu pense de moi je le mets la ou je pense , qui je suis n a pas d importance , le but c est de dénoncer les injustices et je n attend pas ta bénédiction petite créature .

Mais oui, c'est ça. Tu as l'air de me connaître, tu étais qui avant ce nouveau pseudo ? grinning smiley
Les injustices dans mon pays, ce n'est pas en en parlant ici, avec toi, que je les règlerai. Sur ce...
g
17 mars 2011 14:59
Citation
Djemila75 a écrit:
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gloireespoir a écrit:
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Djemila75 a écrit:
Citation
gloireespoir a écrit:
Même les gens étrangers ont mal au coeur pour ces femmes pleurant leurs enfants disparus de cet manière , alors que eux leurs compatriotes "zarma" denia hania , pas de pitié ni de compassion , mais on vit dans quel monde ?

Za3ma toi, tu as de la compassion pour ces pauvres femmes ? Arrête, depuis 2 jours que tu es inscrit sur ce forum, la plupart de tes 27 messages concernent l'Algérie. Même le premier, juste après ton inscription, bizarre ça pour un Marocain qui se joint à sa communauté... eye rolling smiley


Tous ceux qui parlent d injustice dans ton pays te dérange , tu fait partie de l injustice et ton avis n a aucune importance au yeux des humains "les vrais" .
Ce que tu pense de moi je le mets la ou je pense , qui je suis n a pas d importance , le but c est de dénoncer les injustices et je n attend pas ta bénédiction petite créature .

Mais oui, c'est ça. Tu as l'air de me connaître, tu étais qui avant ce nouveau pseudo ? grinning smiley
Les injustices dans mon pays, ce n'est pas en en parlant ici, avec toi, que je les règlerai. Sur ce...


Je t ai répondu ci dessus , qui je suis ne te concerne pas ,je ne me cache pas ,les sujets que j écris sont écris noir sur blanc , ils ne s adressent pas à toi , il est temps que tu cesse de te prendre pour le nombril de la terre , sur ce je ne vais pas me mettre à ton niveau pour polluer les postes des intervenants et je ne te répondrais plus à ce sujet . Bye



Modifié 1 fois. Dernière modification le 17/03/11 16:18 par gloireespoir.
 
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