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POUTINE invite le HAMAS
B
12 février 2006 00:31
L'invitation adressée par M. Poutine au Hamas prend de court les chancelleries occidentales
LE MONDE | 11.02.06 | 15h03 • Mis à jour le 11.02.06 | 15h03






vladimir Poutine a pris de court la communauté internationale en annonçant son intention d'inviter à Moscou des représentants du Hamas, mouvement islamiste radical vainqueur des élections législatives palestiniennes, placé par les Etats-Unis et l'Union européenne sur la liste des organisations terroristes.


Vendredi 10 février, au lendemain de l'initiative du président russe, les chancelleries occidentales étaient bien en peine d'expliquer la teneur exacte de l'offre russe, et soulignaient ne pas avoir été tenues informées au préalable de cette volonté du Kremlin d'entrer directement en contact avec des émissaires du Mouvement de la résistance islamiste, alors que les négociations en vue de la formation du gouvernement palestinien sont en cours.

Les réactions officielles, à Washington et Paris, qui ont légèrement évolué dans la journée de vendredi, reflétaient cette surprise initiale. Dans un premier temps, le département d'Etat américain demandait une "clarification" à Moscou, puis, à l'occasion d'un entretien téléphonique avec le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, appelait la Russie à se conformer aux principes que les membres du Quartet (Etats-Unis, Russie, Union européenne, ONU) avaient fixés au Hamas, le 30 janvier, avant qu'il ne puisse être considéré comme un interlocuteur valable : reconnaissance de l'Etat d'Israël, renoncement à la violence, et acceptation des accords conclus dans le passé par l'OLP.

Selon le porte-parole du département d'Etat, Sean McCormack, Washington a reçu l'assurance que le Kremlin enverrait ce "signal, clair et fort", au cas où une rencontre se tiendrait à Moscou avec le Hamas. L'initiative de M. Poutine a été perçue comme une manière de rehausser le rôle de la Russie au Proche-Orient — après son intervention dans le dossier nucléaire iranien — au moment où elle préside le G8.

A Paris, une déclaration initiale du ministère des affaires étrangères, selon lequel l'initiative russe pouvait "contribuer à faire avancer" la position du Quartet, avait créé l'impression d'un accueil particulièrement favorable réservé à la démarche russe, ce qui tranchait avec les réticences américaines, dans la mesure où M. Poutine n'avait fait aucune référence aux mesures attendues du Hamas par la communauté internationale.

On s'efforçait, de source officielle française, dans la soirée, de dissiper ce doute : "Notre position est constante : pas de contact avec le Hamas tant que les conditions fixées ne sont pas remplies." La Russie, souligne-t-on à Paris, bénéficie d'une plus grande marge de manoeuvre puisqu'elle ne considère pas le Hamas comme une organisation terroriste. Le Quai d'Orsay a rappelé, dans la soirée, les trois conditions fixées au Hamas.

A Bruxelles, l'initiative de M. Poutine a suscité une certaine irritation, même si, officiellement, on se contente d'exprimer surprise et interrogation. La porte-parole du chef de la diplomatie européenne, Javier Solana, qui entamera lundi une tournée au Proche-Orient, a qualifié l'annonce russe d'"inattendue", soulignant que le seul interlocuteur de l'Union européenne en Palestine est le président Mahmoud Abbas.

A Berlin, les autorités ont choisi vendredi de ne faire aucune déclaration avant de connaître la teneur exacte de l'initiative russe. Le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier devait entamer, dimanche, une visite en Israël et dans les territoires palestiniens, sans qu'aucune rencontre ne soit prévue avec les responsables du Hamas.

L'émissaire russe pour le Proche-Orient, Alexandre Kalougine, s'est de son côté empressé, vendredi, de rassurer les Occidentaux, affirmant que l'intention de Moscou était bel et bien d'encourager le Hamas à se conformer aux demandes du Quartet.

Natalie Nougayrède (avec Thomas Ferenczi, Antoine Jacob, Marie Jégo et Corine Lesnes)
Article paru dans l'édition du 12.02.06



Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/02/06 00:31 par Bass.
[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
B
12 février 2006 00:32
vendredi 10 février 2006, 20h15
Hamas: l'initiative de Moscou accueillie plutôt favorablement à Paris

PARIS (AP) - La France partage avec la Russie le but "d'amener le Hamas vers des positions qui permettent d'atteindre l'objectif de deux Etats vivant en paix et en sécurité", a déclaré vendredi le ministère français des Affaires étrangères tout en rappelant "les principes clairs" sur la base desquels un dialogue politique avec le groupe radical palestinien pourrait se nouer.

Ces propos font suite aux déclarations du président russe Vladimir Poutine qui a annoncé jeudi à Madrid son intention d'inviter les dirigeants du Mouvement de la Résistance islamique à venir discuter à Moscou "dans un avenir proche".

Interrogé sur ce point, le porte-parole adjoint du Quai d'Orsay Denis Simonneau a précisé que l'initiative de Moscou avait été "prise sans concertation avec les partenaires". "Mais pour autant que nous restons dans le cadre des objectifs que nous nous sommes fixés et des principes que nous nous sommes fixés, nous estimons que c'est une initiative qui peut contribuer à faire avancer nos positions", a-t-il observé lors d'un point de presse. "Nous verrons le résultat de cette rencontre".

"Nous partageons avec la Russie l'objectif d'amener le Hamas vers des positions qui permettent d'atteindre l'objectif de deux Etats vivant en paix et en sécurité", a-t-il dit. "Dans cette perspective, la France, l'Union européenne et le 'Quartette' (Etats-Unis, Russie, UE, ONU) ont toutefois posé des principes clairs, sur la base desquels un dialogue politique avec le Hamas pourrait s'instaurer".

Confirmant que le Hamas se trouvait "toujours sur la liste des organisations terroristes de l'Union européenne", M. Simonneau a ainsi observé que Paris demandait "dans le dialogue qui serait éventuellement établi que cela se passe dans le cadre des conditions que nous avons posées, à savoir que le Hamas renonce à la violence, qu'il reconnaisse Israël" et "les accords conclus entre l'OLP et Israël, et notamment les accords d'Oslo".

"C'est dans ce cadre-là que nous pourrions considérer nous-mêmes d'avoir un dialogue avec le Hamas", a expliqué le porte-parole en précisant qu'il s'agissait de la position française "reprise" par l'UE et le Quartette.

Alors que des responsables israéliens ont vivement critiqué l'initiative russe, estimant que les propos de Vladimir Poutine étaient un "scandale international, le porte-parole adjoint du Quai d'Orsay a effectué une "mise au point" en début de soirée. "Toute solution passe par le respect des trois principes suivants à savoir la reconnaissance d'Israël, la renonciation à la violence et la reconnaissance des accords signés entre l'OLP et Israël, en particulier les accords d'Oslo", explique-t-il.

Evoquant "la feuille de route" dont l'application "a pris un certain retard", M. Simonneau avait déclaré lors du point-presse: "Ce que nous constatons aujourd'hui, c'est qu'il y a eu des élections palestiniennes. Il va y avoir bientôt des élections en Israël. Et par conséquent, il faudra tenir compte de la constitution des nouveaux gouvernements pour que l'on puisse reprendre les discussions et parvenir à des échéances plus claires dans l'application de la Feuille de route". AP

cr/mw/ir
[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
B
12 février 2006 00:32
vendredi 10 février 2006, 22h12
Le CRIF déplore que la France ait bien accueilli la proposition russe de recevoir le Hamas

PARIS (AP) - Le Conseil représentatif des institutions juives (CRIF) déplore que la France ait approuvé l'invitation du Hamas par la Russie dans un communiqué diffusé vendredi soir.

"Le CRIF déplore la déclaration de la France pour approuver l'invitation du Hamas par la Russie et sa précipitation". Il "rappelle que le Hamas est porteur d'un projet de destruction de l'Etat d'Israël et figure sur la liste des organisations terroristes de l'Union européenne".

Selon le CRIF, "l'initiative russe est un premier pas dangereux dans la voie du renoncement aux principes de fermeté qui avaient été affichés par la communauté internationale". AP

ir/com
[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
H
12 février 2006 07:26
Le CRIF doit toujours fourrer son nez et essayer d'influer sur la politique etrangere de la France.

J'ai du mal à detecter ce qui a derriere cette initiative russe. Je ne pense pas qu'ils font ça pour les beaux yeux des palestiniens. Ce serait peut-etre une carte contre les ricains. Une sorte de pression qu'ils pourraient exercer en soutenant publiquement le Hamas.
D
12 février 2006 13:08
Je conseillerais aux dirigeants du Hamas de ne pas boire du thé russe !

On sait jamais ! No no !
Vivre sous occupation, c'est l'humiliation à chaque instant de sa vie ... Résister à l'occupation, c'est vivre libre !Aujourd'hui Gaza, demain Al-Qods !
I
12 février 2006 13:39
Le crif devrait étre interdit.
m
12 février 2006 16:53
Salaam,


Je pense que le Hamas ne doit certainement parle avec les pays qui la reconnaissent pas alors qu'elle a recrute la majorite des voix des palestinians. Pour les aides, il faut justement se liberer de ce moyen de pression malsaine des democrates hypocrites. De toute facon ces aides etaient virtuellement inexistant grace a la corruption generalisee.

Les democrates hypocrites qui ne reconnaissent pas la voix souveraine d'un peuple ne meritent pas que l'on discute avec eux.


C'est honteux et moralement innacceptable que les democrates hypocrites acceptent de discuter avec des regimes de dictature arabe a la Moubarak et a la Ben Ali et refusent de reconnaitre la voix libre et transparente de toute un peuple. Cette immoralite chex les democrates hypocrites me revulse.
 
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