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Pourquoi le secteur privé boude le Sahara?et prefere l'Afrique
27 mars 2015 16:00
Bonjour,

Casablanca : Les investissements dans les provinces du sud sont, à une écrasante majorité, publics. Le secteur privé marocain n’y va que pauvrement. Quelle explication peut-on avancer à cette situation ?

A proximité

Youssoufou Bamba se défend: 'Pour la Côte d’Ivoire le Sahara est marocain'
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Siège de la CGEM à Casablanca
Siège de la CGEM à Casablanca
En effet, l’activité économique dans les provinces du Sahara marocain reste, 40 ans après leur libération de l’occupation espagnole, dépendante des investissements publics.

En dépit des avantages fiscaux que l’Etat a fait bénéficier cette région, depuis plusieurs années, cela n’a point contribué au développement escompté des investissements privés. Le patronna marocain boude cette région pour multiples raisons, comme l’a expliqué, Mohamed Lamine Hormatollah, le président de CGEM Sud, qui organise le 28 mars prochain, soit dans deux jours, un forum régional d’investissement, dans la ville de Laayoune.

Cité par le quotidien marocain, L’Economiste, le président de CGEM Sud a indiqué que si le Sahara ne séduit que peu les investisseurs privés marocains, c’est à cause de plusieurs contraintes à l’investissement, qui ne peuvent dit-il être surmontées que si l’Etat met en place une politique volontaire d’accompagnement actif des investisseurs dans cette région.

Ces contraintes, selon le haut cadre de la CGEM, sont d’ordre géo-naturelles et donc logistique. Le Sahara est une province ‘‘excentrée, difficile d’accès et soumise à des conditions climatiques pénibles’’ explique le cadre marocain.

Les seuls investissements qui peuvent y être viables, indique-il, sont ceux qui profitent des avantages comparatifs tels que la proximité des stocks halieutiques pour les entreprises de pêches et valorisations des produits de mer, et l’accès à la nappe fossile pour l’irrigation des cultures maraîchères pour les exploitations agricoles de la région, notamment à Dakhla.

Le reste des classes d’activités, selon Hormatollah, ne peuvent rencontrer au Sahara que des contraintes à l’investissement comme l’éloignement géographique qui engendrent des surcouts logistiques et les dures conditions climatiques.

Pour changer cette situation, le président de CGEM Sud a plaidé pour la mise en place de politiques étatiques incitatives qui effaceraient les contraintes susnommées et les autres et ce par la création de modèles inspirées des exemples réussis dans le monde comme celui dans les îles Canaries.

Mohamed Lamine Hormatollah en a dit :

‘‘Toutes les régions du monde, qui sont défavorisées naturellement, soit par leur géographie, soit par leur climat, compensent ces contraintes par des avantages comparatifs comme la création de zones franches avec des politiques fiscales incitatives.

Cela a été le cas pendant des années aux Îles Canaries ou plus récemment, à Nouadhibou, en Mauritanie’’.
Un grand projet de 40 milliards de dollars par des saoudiens pour la construction d'une ville au sud du dakhla a ete avorte.Ces meme saoudiens concretisent le meme projet en Arabie saoudite (les specialistes contestent l'utilite et la rentabilite de ce projet en Arabie saoudite et appuient celui du projet au Sahara qui peut etre le projet phare pour toute l'Afrique de l'Ouest et un conquerant de l'attractivite touristique des Canaries Espagnoles)et avec un budget de 100 milliards de dollars.
Pourquoi ces Saoudiens avaient desiste du projet question de liquidite??????
non mais tout simplement vu le desinterressement des investisseurs locaux pour les provinces du sud.
merci



Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/03/15 16:02 par derbsultan.
27 mars 2015 18:05
Citation
derbsultan a écrit:
Bonjour,

Casablanca : Les investissements dans les provinces du sud sont, à une écrasante majorité, publics. Le secteur privé marocain n’y va que pauvrement. Quelle explication peut-on avancer à cette situation ?

A proximité

Youssoufou Bamba se défend: 'Pour la Côte d’Ivoire le Sahara est marocain'
American Jewish Committee annonce soutenir l’intégrité territoriale du Maroc ‘historique’
Sahara: le Roi Abdallah II réitère la position de la Jordanie en faveur de l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc
Sahara : La grave bourde de l’ambassadeur de Côte d’Ivoire à l’ONU
Lancement des "start-up Act"

Siège de la CGEM à Casablanca
Siège de la CGEM à Casablanca
En effet, l’activité économique dans les provinces du Sahara marocain reste, 40 ans après leur libération de l’occupation espagnole, dépendante des investissements publics.

En dépit des avantages fiscaux que l’Etat a fait bénéficier cette région, depuis plusieurs années, cela n’a point contribué au développement escompté des investissements privés. Le patronna marocain boude cette région pour multiples raisons, comme l’a expliqué, Mohamed Lamine Hormatollah, le président de CGEM Sud, qui organise le 28 mars prochain, soit dans deux jours, un forum régional d’investissement, dans la ville de Laayoune.

Cité par le quotidien marocain, L’Economiste, le président de CGEM Sud a indiqué que si le Sahara ne séduit que peu les investisseurs privés marocains, c’est à cause de plusieurs contraintes à l’investissement, qui ne peuvent dit-il être surmontées que si l’Etat met en place une politique volontaire d’accompagnement actif des investisseurs dans cette région.

Ces contraintes, selon le haut cadre de la CGEM, sont d’ordre géo-naturelles et donc logistique. Le Sahara est une province ‘‘excentrée, difficile d’accès et soumise à des conditions climatiques pénibles’’ explique le cadre marocain.

Les seuls investissements qui peuvent y être viables, indique-il, sont ceux qui profitent des avantages comparatifs tels que la proximité des stocks halieutiques pour les entreprises de pêches et valorisations des produits de mer, et l’accès à la nappe fossile pour l’irrigation des cultures maraîchères pour les exploitations agricoles de la région, notamment à Dakhla.

Le reste des classes d’activités, selon Hormatollah, ne peuvent rencontrer au Sahara que des contraintes à l’investissement comme l’éloignement géographique qui engendrent des surcouts logistiques et les dures conditions climatiques.

Pour changer cette situation, le président de CGEM Sud a plaidé pour la mise en place de politiques étatiques incitatives qui effaceraient les contraintes susnommées et les autres et ce par la création de modèles inspirées des exemples réussis dans le monde comme celui dans les îles Canaries.

Mohamed Lamine Hormatollah en a dit :

‘‘Toutes les régions du monde, qui sont défavorisées naturellement, soit par leur géographie, soit par leur climat, compensent ces contraintes par des avantages comparatifs comme la création de zones franches avec des politiques fiscales incitatives.

Cela a été le cas pendant des années aux Îles Canaries ou plus récemment, à Nouadhibou, en Mauritanie’’.
Un grand projet de 40 milliards de dollars par des saoudiens pour la construction d'une ville au sud du dakhla a ete avorte.Ces meme saoudiens concretisent le meme projet en Arabie saoudite (les specialistes contestent l'utilite et la rentabilite de ce projet en Arabie saoudite et appuient celui du projet au Sahara qui peut etre le projet phare pour toute l'Afrique de l'Ouest et un conquerant de l'attractivite touristique des Canaries Espagnoles)et avec un budget de 100 milliards de dollars.
Pourquoi ces Saoudiens avaient desiste du projet question de liquidite??????
non mais tout simplement vu le desinterressement des investisseurs locaux pour les provinces du sud.
merci

Très bonne remarque.
C'est vrai que la bourgeoisie marocaine a des réaction de citoyens non patriotes. Pour eux gagner de l'agent et beaucoup le reste ils s'en foute. Un investisseur qui aime son pays peut aussi pour des considèrations citoyenne et de solidarité investir une partie de sa richesse afin d'appuyer l'intégration de ces provinces. Mais non, il faut toujours que l'état leur apporte tout sur un plateau d'argent que ça soit en Afrique ou ailleurs.
La mémoire permet d’immuniser le passé pour mieux regarder l’avenir / Le temps est le meilleur moyen qu’a trouvé la nature pour que tout ne se passe pas d’un seul coup.
s
27 mars 2015 19:05
tu as posé un sujet important et par sa porté politique et économique et stratégique
peu parmi nous, pourrait s'aventurer faire une Analyse , pour les raisons évoquées , néanmoins, on peut dire que c'est à cause de la pression de grandes puissances et les Lobby , qui ont des raisons inconnues
l'instabilité de cette Zone
la sensibilité de la Population
quant à la prospérité de grands Projet dans la Zone Sud Marocaine , je pense est très Prometteuse vu sa situation géographique (Océan, et portes directes donnant vers toute l'AFRIQUE
je hais l'hypocrisie
27 mars 2015 19:54
Citation
derb a écrit:

sont d’ordre géo-naturelles et donc logistique. Le Sahara est une province ‘‘excentrée, difficile d’accès et soumise à des conditions climatiques pénibles’’ explique le cadre marocain. 

Pourtant il suffirait d'installer une voie ferroviaire marchandise et public avec chaine multimodale à layoune dakhla et lagouira pour diminuer le prix du transport c'est à l'état de le faire pas au prive... ils peuvent faire appelle au groupe suisses performant dans le domaine HUPAC ça éviterai de payer des camions trop chère pour faire les aller retour... ça encouragera les entrepreneurs à couvrir une plus grande distance à moindre frais déjà pour vendre puis peut être pour fabriquer

Et puis à mon avis on a un bénéfice dans un premiers temps d'utiliser la dernière ville de lagouira juste avant la frontière Mauritaniene comme base arrière de logistique pour l'Afrique ce qui n'est pas fait... Cette ville est loin de son potentiel réelle

vouloir peuplé le Sahara est une utopie nous ne sommes pas assez nombreux déjà la moitié du nord est vide les gens se bousculent dans les villes...

Il faut à mon sens une ville qui soient à la frontière Mauritanienne pourvu du port sérieux, d'une gare ferroviaire multimodale qui relie le nord jusqu'à tanger à un prix dérisoire ce qui diminuera le coups des flux...

Pourquoi pas un train qui roule de jour grâce à une centrale solaire ??!?!,

Quel serait le prix du 40 ou autre pour faire tanger lagouira dans de tel condition ??



Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/03/15 19:58 par paysan81.
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
i
27 mars 2015 20:10
.

les grand patrons attendent du solide.
Ils attendent un grand bombardement et l'extermination du Polisario et leurs chef. Voir annexer Tindouf pour faire un tampon de sécurité.




.
s
27 mars 2015 22:10
les 2 commentaires sont fiables et viables , reste un levier mais il est verrouillé
ils appartient aux décideurs ,de s'engager , sans trop rentrer dans les détails des calculs
modalité
stratégie
sécurité
rentabilité
en gros, bannir la peur du risque
je hais l'hypocrisie
K
28 mars 2015 09:38
Salam,

Il faudrait d'abord soutenir le tissu des PME-PMI avant de penser aux gros investissements, le tourisme de luxe aussi pourrait apporter une valeur ajoutée à la région, certains investissements dans les énergies renouvelables aussi vu le potentiel solaire.

Sinon pour les gros investissements ca reste difficile pour plusieurs contraintes notamment politiques (pour les investissements dans les gisements de phosphates et pétroliers) et logistiques aussi (même au nord les investissements sont limités à l'axe Tanger-Casablanca) mais la c'est l'Etat central à Rabat qui n'a pas la volonté ni le courage d'espérer mieux !

L'infrastructure aussi joue un rôle important mais la dessus des efforts sont entrepris avec les projets routiers nord/sud et aéroportuaires aussi.

Et puis le Maroc n'est pas que le Sahara, ils sont gentils les Sahraouis on les aimes bien mais faudrait aussi penser à d'autres régions carrément oubliées (sud-est, rif, atlas...)
[b][center]ما كل ما يتمنى المرء يدركه - تجري الرياح بما لا تشتهي السفن[/center][/b] [center][i]أبو الطيب المتنبي[/i][/center]
 
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