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Pourquoi le mawlid ne doit pas être fêté ?
s
23 février 2012 20:04
assalama alykoum
Pourquoi le mawlid ne doit pas être fêté ?



Quand nous examinons la célébration de la naissance du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) nous ne lui trouvons aucun fondement ni dans la vie du Messager ni dans celle des califes bien guidés. Elle fait donc partie des choses innovées et des innovations aberrantes et vides de sens. Ces sermons proposent au musulman réfléchi des éléments de réponse au pourquoi de la prohibition de cet acte et répond brièvement aux différents arguments de ceux qui approuvent cette fête.

[www.islamhouse.com]
d
23 février 2012 20:50
salam,


hhh n'en parlons même pas quand j'ai dis à ma grand mère qu'il faut pas fêter c'est une innovation, elle m'a incendier à base de: tu fais partie de ceux qui veulent faire disparaître le mémoire du prophète nous le fêterons toujours et personne pourra nous l'enlever, alors ma foi chaqu'un fait skil veut.

mais c vrai que c'est dur de dire ça, la pluspart des gens c pour se commémorer ce jour heureux où notre prophète saw a vu le jour...
« La complaisance fait des amis, la franchise engendre la haine. » « Tout le monde aime la flatterie, chacun se méfie de la franchise. » « L’honnêteté est une folle qui s’aliène ceux qu’elle sert. »
23 février 2012 23:07
tu es libre de ne pas le fêter; c'est ton probléme, mais de que droit tu veux empêcher les autres de rendre un hommage à notre prophète?
G
23 février 2012 23:48
Assalam Alaykoum,

[www.sunnisme.com]

Falsifications et manipulations Wahhabites des avis d'Ibn Taymiyya et d'Ibn Kathir concernant le Mawlid

Voici une démonstration de la manière dont certains falsifient ou manipulent les avis de grands savants afin de faire croire aux Musulmans que ces sommités en Sciences Islamiques partagent les mêmes avis marginaux qu’eux-mêmes.

Dans le cas présent, nous allons voir comment sheykh al-‘Utheymin et sheykh Al-Fawzan manipulent les avis d'ibnou Taymiyya et d'Ibnou Kathir concernant le Mawlid pour leur faire dire le contraire de ce qu’ils pensent en réalité.


Quand on cherche sur le web des avis concernant Al-Mawlid, on a de grandes chances de tomber sur un des nombreux sites wahhabis dont le net francophone pullule. Parmi ceux-là vous trouverez une fatwa de sheykh al-'Utheymin tirée de al-dhiyâ’ ul-Lami’ou minal-Khotbi al-djawâmi’ (page 36).

Dans ce texte visant à démontrer l'invalidité du Mawlid, le sheykh nous cite l'avis d'Ibnou Taymiyya sur cette question.


Voici ce qui est cité de lui dans cette fatawa :


« Le Sheikh al-Islâm Ibn Taymiyya (qu’Allah lui fasse miséricorde) a dit dans son ouvrage intitulé : " Iqtidâ As-Sirâte Al Mustaqîm : Mukhâlafatu Ashâb Al Jahîm » :

« L’institution, par certains, d’une fête commémorant la naissance du Prophète malgré les divergences existant quant à sa date exacte -et qui vise, soit à ressembler aux chrétiens dans leur commémoration de la naissance de ’Îssa (‘alayhi salam), soit à exprimer leur amour et leur vénération pour le Prophète SAW - n’était pas pratiquée par les anciens bien qu’ils aient eu raisons de le faire et que rien ne les en empêchait.

Et si une telle démarche comportait un bien, qu’il soit absolu ou même prépondérant, ces derniers seraient plus en droit de l’appliquer que nous. L’amour et la vénération qu’ils avaient à l’égard du Prophète SAW étaient en effet bien plus intense que les nôtres et ils étaient on ne peut plus soucieux que nous de pratiquer le bien. Leur amour et leur vénération s’exprimaient donc uniquement dans leur mise en conformité avec la voie du Prophète, l’obéissance qu’ils lui vouaient, l’application de ses commandements, la revivification tant dans la forme que dans le fond- de sa Sunna, la propagation [du message] avec lequel il fut dépêché et enfin dans tous les efforts qu’ils déployèrent dans leur coeur, par leur langue ou par les actes- dans cette voie. Or, force est de constater que la plupart de ces personnes soucieuses de pratiquer de telles innovations sont dans une totale léthargie lorsqu’il s’agit d’œuvrer là où l’ordre du Prophète SAW leur est parvenu. On ne peut que les comparer à ceux qui ornent et embellissent le Coran sans le lire ou encore à ceux qui le lisent sans l’appliquer. »

Voici le scan de cette fatwa de sheykh al-‘Utheymin :

[a10.idata.over-blog.com]

Ce que sheykh al-'Utheymin ne nous cite pas dans cette fatwa c'est la conclusion du texte d'Ibn Taymiyya qui dit juste après :

« (Même si) nos prédécesseurs ne le faisaient pas (comprendre : ne célébraient pas le Mawlid) et qu’ils avaient de bonnes raisons, il n’y a rien qui soit contre (cette célébration) ».

Comme on peut le voir, l'avis de sheykh Ibnou Taymiyya est tout autre que celui que tente de nous faire croire sheykh ‘Utheymin et ceci est confirmé dans un autre des avis d’Ibnou Taymiyya rapporté dans son encyclopédie de Fatawa (Majma' Fatawi Ibn Taymiyya) Vol. 23, p. 163 dans lequel il déclare : « fa-t'adheem al-Mawlid wat-tikhaadhuhu mawsiman qad yaf'alahu ba'ad an-naasi wa yakunu lahu feehi ajra `adheem lihusni qasdihi t'adheemihi li-Rasulillahi, salla-Allahu `alayhi wa sallam » .

C'est-à-dire :

« Célébrer et honorer la naissance du Prophète et en faire un moment exceptionnel, comme le font certains, est une bonne chose en laquelle réside une grande récompense, à cause de la bonne intention d'honorer le Prophète ».

Il s'agit là d'un cas de dissimulation (tadliss) des plus répugnants, dans lequel on coupe la parole d'un savant pour qu'elle aille dans le sens de ce que l'on défend. Cela est fait uniquement dans le but de tromper les gens en leur faisant croire qu'un savant (ici Ibn Taymiyya) condamne le Mawlid, alors qu’il déclare au contraire que non seulement il n’y a rien qui soit contre, mais qu’en plus c’est une bonne chose dans laquelle se trouve une grande récompense.

Voici le scan des propos tenus par sheykh Ibn Taymiyya :

[a6.idata.over-blog.com]

Voyons maintenant le cas d'Ibnou Kathir , le grand exégète, l'un des élèves les plus connus d'Ibnou Taymiyya :

Dans une de ces fatwas attaquant le Mawlid, sheykh al-Fawzan utilise une citation tirée d'un livre d'Ibnou Kathir.

Sheykh Fawzan commence en disant :

« Ces différentes manières de célébrer l’événement ont en commun leur caractère d’innovation prohibée inventée par les fatimides après les trois meilleurs siècles (de l’Islam) ... »

Il cite ensuite plusieurs paroles de savants dont celle d'Al-Hafidh ibnou Kathir disant à propos de la biographie d’Abou Said Kazkabouri : « Il organisait une grande cérémonie au mois de Rabi I à l’occasion de l’anniversaire de la naissance du Prophète. Al-Bast a dit : un des participants à l’une des cérémonies organisées par al-Moudhaffar m’a raconté que ce dernier faisait étaler sur une nappe 5 000 (moutons), méchoui, 10 000 poulets, 100 000 coupes à crèmes, 30 plats de gâteaux […]. Il organisait un concert (religieux) pour les soufis et dansait avec eux du début de l’après-midi jusqu’à l’aube ». [al-bidaya wa an-nihaya (13/137)]

Puis sheykh Al-Fawzan conclue en déclarant :

« Voilà la genèse de la célébration de l’anniversaire de la naissance (du Prophète). Elle date d’une époque récente et fut accompagnée de manifestations de divertissement, d’excès, de gaspillage des biens et du temps, le tout fondé sur une innovation qu’aucun argument tiré de la révélation d’Allah ne permet de soutenir. Il convient au musulman de s’employer à faire vivre les pratiques enseignées par la Sunna et à faire disparaître les innovations et de n’engager aucune action avant de connaître le jugement d’Allah à son propos ».

En citant ici cette parole issue d'un ouvrage d'Ibnou Kathir, Sheykh Al-Fawzan tente de faire passer le Mawlid pour une gigantesque fête blâmable, constituée de gaspillages, de chants et de danses.

Lorsque des actes non conformes avec la Shari'ah sont constatés lors d'un événement, il est normalement plus logique de condamner ces actes plutôt que d'interdire l'événement. Il suffit de regarder comment se déroulent aujourd'hui certains mariages Musulmans, dans lesquels on trouve de la musique de discothèque, de la mixité, des danseuses du ventre, de l'alcool, etc. Pour autant, il serait absurde d'interdire aux gens de se marier à cause des excès commis par certains. Le travail du savant consiste plutôt à expliquer les erreurs commises et les actes à proscrire lors d'un tel événement.

De plus, les chiffres évoqués plus haut ne peuvent lui permettre de parler de gaspillage, sans savoir le nombre de personnes présentes.

La quantité est fonction des personnes présentes. Par conséquent, si la quantité dépasse de beaucoup le besoin de restaurer tout le monde, on peut parler de gaspillage, mais sans avoir de détails précis, cela reste de la pure spéculation de la part de sheykh Al-Fawzan.

Le principe en Islam est d'accorder la bonne opinion à autrui et penser le bien implique ici qu'on imagine que ce qui est cité plus haut était en prévu en fonction des besoins nécessaires permettant insha Allâh de restaurer tout le monde.

Il faut également rappeler que nourrir les gens, y compris les pauvres qui n'ont pas beaucoup l'occasion de manger de la viande, est quelque chose de louable. En effet, notre religion incite à "It'âme al ta'âme", c'est-à-dire faire preuve de générosité en nourrissant quelqu'un, en partageant son repas, en offrant le couvert à des amis ou à des pauvres, etc.

Selon 'Abd-Allâh ibn 'Amr : Un homme ayant demandé au Messager d'Allâh quel était le meilleur Islam ? Celui-ci répondit : « Donne à manger et salue ceux que tu connais et ceux que tu ne connais pas ». [Hadith rapporté par Mouslim].

Idem concernant les "chants Soufis", que peut-il donc reprocher alors qu'il ignore de quels chants il est question ainsi que le détail des paroles. Peut-il dire si elles comportaient ou pas quelque chose de blâmable alors que tout cela n'est pas évoqué dans la citation d'Ibn Kathir? Là encore lorsque l'on regarde attentivement les critiques d'Al-Fawzan, on se rend compte que ce ne sont que des conjectures or l'Islam a interdit les conjectures.

Allâh n'a-t-Il pas dit : « Ô vous qui avez cru ! Évitez de trop conjecturer (sur autrui) car une partie des conjectures est péché. » [Coran - Sourate 49, verset 12]

De même, Abû Hurayra a rapporté que l’envoyé d'Allâh a dit : « Évitez de conjecturer sur autrui, car la conjecture est la plus mensongère des paroles. [...] ». [Hadith rapporté par l'Imam Boukhari]


On peut également noter qu'Al-Fawzan oublie de mentionner le fait que non seulement l'Imam Ibnou Kathir ne condamne pas le Mawlid, mais qu'en plus il y est favorable. Il a d'ailleurs écrit tout un ouvrage dans lequel il démontre que c’est un acte de bien.

Celui qui a atteint le rang d’Amir al-Mu'minin dans le hadith, Ibn Hajar al-'Asqalani rapporte que l'Imam Ibn Kathir le célèbre Mufassir rédigea son livre sur le Mawlid qu'il nomma : Dhikra Mawlid Rassul Allâh lors du dernier jour de sa vie. Le hafidh Ibn Hajar dit : « Il le traita en long et en large ». Ceci se trouve dans son livre Durar al Kamina fi al-Mi'at al-Thamina.

Voici le scan du livre écrit par l'Imam Ibnou Kathir :

[a21.idata.over-blog.com]

Au passage il s'agit là également d'une preuve évidente que ces deux grands Imams (ibn Taymiyya et Ibn Kathir) ne classaient pas comme "mauvaises" toutes les innovations (bida'a), comme seuls le font actuellement les wahhabis.

Il y a d'ailleurs un passage très intéressant dans le texte de l'Imam Ibn Taymiyya qui réfute ceux qui passent leur temps à traquer les Innovations ! Il dit :


وكثير من المنكرين لبدع العبادات تجدهم مقصرين في فعل السنن من ذلك أو الأمر به

ولعل حال كثير منهم يكون أسوأ من حال من يأتي بتلك العادات المشتملة على نوع من الكراهة


« Beaucoup de ceux qui condamnent les innovations d'adorations, tu les trouve négligents à accomplir les Sunnan de ces adorations ou à exhorter (les gens) à faire ces Sunnan. Et peut-être que la situation de beaucoup d'entre eux (ceux qui condamnent les innovations) est pire que celle de ceux qui font ces traditions contenant quelque chose de déconseillé ».

Ainsi, le comble - al-Hamdulillâh - c'est que Ibnou Taymiyya se charge lui-même de répondre à ceux qui aujourd'hui se vantent de le suivre, alors qu'ils mentent à son sujet.

Tout ceci démontre également à quel point il faut être vigilant, car il arrive malheureusement que des gens trichent sciemment avec la religion d'Allâh ou manipulent habilement les textes dans le but d'imposer aux Musulmans leurs avis sectaires.

Qu'Allâh leur pardonne et nous préserve de leurs stratagèmes.

[www.sunnisme.com]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 24/02/12 00:47 par Good Luck.
s
24 février 2012 00:11
assalama alykoum
(je parle pour certain frères et soeurs ATTENTION A LA MEDISANCE)

La chair des savants est empoisonnée !!!

Allah a dit :


Traduction relative et approchée : "Ô vous qui avez cru ! Évitez de trop conjecturer [sur autrui] car une partie des conjectures est péché. Et n’espionnez pas ; et ne médisez pas les uns des autres. L’un de vous aimerait-il manger la chair de son frère mort ?(Non !) Vous en aurez horreur. Et craignez Allah. Car Allah est Grand accueillant au repentir, Très Miséricordieux" S49 V12

En effet, médire d’un musulman reviendrait à manger sa chair. Alors que dire s’il s'agit d’un savant ? Les conséquences seront d’autant plus grandes que la chair des savants est empoisonnée !

Allah a dit dans un Hadith Qoudoussi :
« Celui qui fait preuve d’hostilité envers un de Mes amis Je lui déclare la guerre … »

El Khatib el Baghdadi rapporte que l’imam ach Chafi’i et l’imam abou Hanifa disaient :
« Si les amis d’Allah ne sont pas les savants alors Allah n’a pas d’ami »

Tout comme le Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) disait :
“ Ne fait pas parti de nous, celui qui n’honore pas les plus âgés parmi nous, n’est pas miséricordieux envers nos jeunes et ne reconnaît pas les droits des savants “[3] .

Ainsi l’amour porté aux savants est une forme d’adoration vouée à Allah. En effet ‘Ali ibn abi Taleb disait dans les célèbres conseils qu’il donna à Koumail ben Zaïd :
« … Et l’amour des savants est un culte par lequel on adore Allah »

Ibn El Qayim disait en commentant les paroles de ’Ali :
« …Car la science est l’héritage des prophètes, et les savants sont leurs héritiers, donc l’amour de la science et des savants est une preuve d’amour de l’héritage des prophètes, et par conséquent détester les savants revient à détester l’héritage des prophètes et leurs heritiers […] Allah est Savant et aime tout savant, et il n’accorde Sa science qu’a celui qu’Il aime, alors celui qui aime la science et les gens de science a effectivement aimé ce qu’Allah a aimé et ceci fait parti du culte d’Allah »[4].

L’imam abou Ja’far at Tahawi[5] a dit :
« …Et les savants Salefs parmi les prédécesseurs (les Sahabas) et ceux qui vinrent après parmi les Tabi’ines, les gens du Athar et du Khabar[6], ne doivent être traités que de la meilleure façon et celui qui les évoque en mal n’est pas sur la bonne voie »

Cheikh el Islam Mouhammed ibn ‘AbdelWahhab a dit :
« Ne peut détester les gens du Hadith et médire sur eux que celui qui fait partie des innovateurs, des menteurs et des pervers »
s
24 février 2012 00:19
voila encore des preuve et des preuve(A MEDITER SI VOUS AIMER ALLAH ET SON PROPHETE)


Bismillah wa salât wa salâm ’ala rassûlillah wa ba’d :

As-Salâmu ’alaykum wa rahmatoullâhi wa barakâtuhu :

A l’approche de la date de naissance présumée de notre prophète, (صلى الله عليه وسلم), nous avons jugé bon de réactualiser une traduction qui porte sur ce sujet. Beaucoup de nos frères et soeurs, sauf ceux à qui Allah a fait miséricorde, célèbre la naissance de notre prophète, (صلى الله عليه وسلم), sans savoir que cette célébration relève ni plus, ni moins, des innovations.


On allume des bougies dans telle maison, on égorge un mouton dans telle autre et la liste des innovations à l’occasion de cet événement est malheureusement bien longue, qu’Allah nous en préserve.


Que ces gens sachent que le seul moyen d’honorer notre prophète, (صلى الله عليه وسلم), est de suivre le message pour lequel il, (صلى الله عليه وسلم), a été envoyé par miséricorde pour toute l’Humanité.


Qu’ils sachent qu’honorer notre prophète consiste à connaître sa personnalité, l’obéir dans tout ce qu’il, (صلى الله عليه وسلم), a ordonné, de croire à toutes les choses qu’il nous a informées de s’écarter de tous les interdits contre lesquels il, (صلى الله عليه وسلم), nous a mis en garde et de n’adorer Allah que par ce qu’il, (صلى الله عليه وسلم), à légiféré.

Telles sont les conditions nécessaires à remplir pour toute personne prétendant vouloir suivre notre prophète, (صلى الله عليه وسلم).

Prouvons notre amour pour notre prophète, (صلى الله عليه وسلم), en pratiquant TOUTE sa sounnah authentique dans la mesure de nos possibilités en tout temps et en tout lieu insha Allah et que les salutations et les bénédictions soient sur notre prophète wa-salâm ’alaykum.

--------------------------------------------------------------------------------

Au Nom d’Allah, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux. Ô gens ! Craignez Allah et sachez que le plus grand de Ses bienfaits réside dans les Messagers qu’Il a dépêchés en tant qu’annonciateurs et avertisseurs, et dans les Livres qu’Il leur a révélés afin de trancher les litiges de Ses serviteurs.


Muhammad (صلى الله عليه وسلم), qu’Allah suscita afin de guider l’humanité dans son entier et par qui il clôtura la prophétie, fait [sans conteste] partie des plus élevés d’entre eux, de ceux dont l’emprunte fut la plus profonde et dont le message fut le plus global.


Allah l’envoya à une période creuse de la prophétie, à un moment où les hommes avaient le plus grand besoin de la lumière de [Son] message.


Par lui, Il répandit la guidée après l’égarement, l’union après la division et la richesse après la pauvreté. Les êtres devinrent alors frères par Sa grâce et des soutiens mutuels dans Sa religion. Les nations y adhérèrent ensuite et ceux qui s’y agrippèrent furent telle une lueur éclatante dans le ciel de l’histoire humaine.

En effet, aussi longtemps que la communauté islamique s’est montrée soucieuse d’appliquer la Loi d’Allah et de vivre en conformité avec les principes qui furent ceux de son guide Muhammad (صلى الله عليه وسلم) en termes de pratiques cultuelles, de relations sociales et de politique intérieure et extérieure...


Aussi longtemps donc qu’elle observa cette ligne de conduite, elle garda le leadership des nations.

Mais la situation eut vite fait de changer avec les premières déviations qui apparurent. Allah plaça alors son malheur dans ses membres mêmes et les soumis à l’autorité de leurs ennemis.


Ils devinrent tel l’écume du torrent et furent littéralement dévorés par les autres nations, sans compter que les passions semèrent la division en leur sein.

[Il convient par ailleurs de savoir] que ce prestige et cette puissance dont elle a longtemps joui ne pourront à nouveau être effectifs que lorsqu’elle reviendra, par chacun des membres et des peuples qui la constituent, vers sa religion...


Sa religion qu’elle appliquera avec tout ce que cela implique en termes de paroles, d’actes et de croyances...


Sa religion dont elle fera son unique finalité [et qu’elle observa] conformément à ce qui nous été rapporté de la part du Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) et de ses nobles compagnons. Or, une parfaite application passe nécessairement par le fait de n’instaurer aucune pratique rituelle ou autre occasion religieuse en dehors de celles qui ont été vérifiées de source sûre de la part du Prophète (صلى الله عليه وسلم).


Car il a en effet uniquement été ordonné aux êtres humains d’adorer leur Seigneur en toute exclusivité. Dès lors, quiconque Lui adresse un acte d’adoration qu’Il n’a pas légiféré verra cet acte lui être renvoyé, conformément à la parole dans laquelle le Prophète (صلى الله عليه وسلم) nous dit :
" Quiconque accomplit un acte non conforme à nos enseignements le verra rejeté."
De telles pratiques constituent, aux yeux de la législation, des innovations, sachant que toute innovation est égarement.

Participe de ces pratiques innovées, la commémoration de la naissance du Prophète (صلى الله عليه وسلم) qui se déroule [chaque année] durant le mois de Rabî’ Al Awwal. Ainsi, la douzième nuit de ce mois voit les gens se réunir dans les mosquées ou chez eux pour accomplir des prières, innovées, sur le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) et lui adresser des éloges par lesquelles ils dépassent la limite qu’il a fixée en termes de considération à son égard.
D’aucuns accompagnent même parfois ces réunions d’un repas et veillent ainsi. Ils dilapident donc de l’argent et du temps tout en fatiguant leur corps dans ce que ni Allah, ni Son Messager n’ont légiféré...


Dans une pratique à laquelle ni les califes éclairés, ni les compagnons, ni les musulmans des trois premiers siècles ou encore ceux qui les ont suivis en bien ne s’adonnaient.


Or, [il est évident que] s’il y avait un bien en cela, ils nous y auraient certes devancés. Car comment Allah priverait les plus anciens membres de cette communauté, qui comptaient parmi eux les califes éclairés, d’un tel bien si toutefois il en était ainsi.


Ce n’est donc qu’au quatrième siècle de l’hégire que des gens ont institué cette innovation.

Le Sheikh Al Islâm Ibn Taymiyya (qu’Allah lui fasse miséricorde) a dit dans son ouvrage intitulé : " Iqtidâ As-Sirâte Al Mustaqîm : Mukhâlafatu Ashâb Al Jahîm " :


"L’institution, par certains, d’une fête commémorant la naissance du Prophète malgré les divergences existant quant à sa date exacte -et qui vise, soit à ressembler aux chrétiens dans leur commémoration de la naissance de ’Îssa (’alayhi salam), soit à exprimer leur amour et leur vénération pour le Prophète (صلى الله عليه وسلم) - n’était pas pratiquée par les anciens bien qu’ils aient eu raisons de le faire et que rien ne les en empêchait.
Et si une telle démarche comportait un bien, qu’il soit absolu ou même prépondérant, ces derniers seraient plus en droit de l’appliquer que nous. L’amour et la vénération qu’ils avaient à l’égard du Prophète (صلى الله عليه وسلم) étaient en effet bien plus intenses que les nôtres et ils étaient on ne peut plus soucieux que nous de pratiquer le bien. Leur amour et leur vénération s’exprimaient donc uniquement dans leur mise en conformité avec la voie du Prophète, l’obéissance qu’ils lui vouaient, l’application de ses commandements, la revivification tant dans la forme que dans le fond- de sa Sunna, la propagation [du message] avec lequel il fut dépêché et enfin dans tous les efforts qu’ils déployèrent dans leur coeur, par leur langue ou par les actes- dans cette voie.
Or, force est de constater que la plupart de ces personnes soucieuses de pratiquer de telles innovations sont dans une totale léthargie lorsqu’il s’agit d’oeuvrer là où l’ordre du Prophète (صلى الله عليه وسلم) leur est parvenu. On ne peut que les comparer à ceux qui ornent et embellissent le Coran sans le lire ou encore à ceux qui le lisent sans l’appliquer. "

Ô vous qui êtes soumis à Allah ! Sachez par ailleurs que cette pratique innovée que l’on a instaurée le 12 du mois de Rabî’ Al Awwal n’a aucun fondement du point de vue historique.
En effet, il n’a pas été vérifié de source sûre que la naissance du Prophète (صلى الله عليه وسلم) eut lieu en cette nuit. Les historiens ont ainsi divergé sur ce point en sept dates différentes, à savoir : le 02, le 08, le 09, le 10, le 12, le 17, et le 22.


Sept opinions existent ainsi et rien n’indique que l’une d’elles prévaut sur les autres. La détermination du jour exact de la naissance du Prophète al-dhiyâ’ul-Lami’ou minal-Khotbi al-djawâmi’ en ce mois reste donc inconnue.


Cependant un spécialiste contemporain de la question a établi qu’elle correspondait au 09 Rabî’ Al Awwal.

Et si une telle innovation n’est pas fondée historiquement parlant, elle ne l’est pas plus du point de vue religieux. En effet, ni le Prophète (صلى الله عليه وسلم), ni ses compagnons ou ceux qui les ont suivis en bien ne s’y sont adonnés.
Or, le messager d’Allah dit :


" Attachez-vous donc à ma Sunna ainsi qu’à la Sunna des califes bien guidés qui me succéderont. Agrippez-vous-y becs et ongles ! Et prenez garde à ce que l’on introduit en religion, car toute innovation est égarement. "
Il dit également :

" Ceci étant : ’’Le meilleur des propos est certes la parole d’Allah et la meilleure des voies est celle de Muhammad (صلى الله عليه وسلم). Quant aux pires des choses, ce sont celles que l’on introduit [en religion]. Or, toute innovation est égarement et tout égarement mène en enfer.’’ "

Toute fête ou occasion religieuse par laquelle on entend se rapprocher d’Allah en proclamant Sa grandeur ou celle de Son Messager (صلى الله عليه وسلم) entre dans le cadre des adorations. On n’en instituera donc que ce qui l’a été par Allah et par Son Prophète ( صلى الله عليه وسلم), et l’on ne pourra vouer d’adoration par l’une quelconque d’entre elles en dehors de celles avec lesquelles Muhammad (صلى الله عليه وسلم) s’est présenté à nous.

Et sachez qu’il y a dans les façons qu’Allah nous a instituées afin d’exprimer notre vénération et notre amour du Prophète (صلى الله عليه وسلم) largement de quoi nous passer de tout autre moyen que l’on innove et introduit à cet effet.

Craignez donc Allah, ô vous qui êtes Ses serviteurs et contentez-vous de ce qui a été légiféré par Allah et instauré par Son Messager (صلى الله عليه وسلم) pour délaisser ce qui ne l’a pas été.
Sachez enfin, chers musulmans, que nous n’avons pas abordé ce sujet du fait de l’existence d’une telle innovation chez nous. Nous louons en effet Allah de voir que celle-ci n’a pas cours ici et que les habitants de ce pays ne la pratiquent pas, suivant ainsi l’exemple du Prophète (صلى الله عليه وسلم) et de ses compagnons.


C’est uniquement le fait que beaucoup en entendent parler sur les ondes radio qui nous a amenés à en expliciter l’origine et le statut. Le but étant que les membres de cette communauté soient à même d’en avoir une vision claire et de puiser dans ce qui fait le coeur de cette religion tout en délaissant les futilités sans fondement aucun.

[Et Allah nous dit] :
" ’’ Et voilà mon chemin dans toute sa rectitude. Suivez-le donc, et ne suivez pas les sentiers qui vous écartent de Sa voie.’’ Voilà ce qu’Il vous enjoint. Ainsi atteindrez-vous la piété
s
24 février 2012 00:28
Suivre la vérité et non les hommes

Le seul homme qu’il incombe de suivre en tout et pour tout est le Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui), l’infaillible, qui ne parle pas sous l’effet de la passion. Allah a dit à son sujet :



Traduction relative et approchée : "...Et il ne prononce rien sous l’effet de la passion ; Ce n’est rien d’autre qu’une révélation inspirée" S53 V3-4

En effet aucun autre homme, même le plus savant, n’est exempt d’erreur. Le Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) a dit:
« Tous les fils d‘Adam se trompent et les meilleurs d‘entre eux sont ceux qui se repentent“[8].

La position à adopter est alors la suivante : Prendre leurs dires lorsqu’ils sont conformes aux textes : C’est à dire le Coran, la Sounnah, tels qu’ils furent compris par nos prédécesseurs vertueux et rejeter leurs dires lorsqu’ils vont à leur encontre. En effet il faut privilégier la Sounnah authentique du Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) sur l’avis de quiconque, quel que soit son niveau.

L’imam Ahmad disait à ce sujet :
« Ne me suivez pas en tout et pour tout (on appelle cela «et-Taqlid »), ni même Malek ou ech Chafi'i ou eth Thawri, mais apprenez comme nous avons appris !» [9].

Ainsi ‘Ali ibn abi Taleb disait :
« Tu ne reconnaîtras pas la vérité par les hommes (c’est-à-dire en suivant un homme en particulier), mais sache la vérité et tu reconnaîtras les hommes qui suivent la vériré (la vérité c’est la preuve du Coran de la Sounnah et de l’ensemble des compagnons)».

L’imam ech-Chafi’i disait :
« Il n’est pas permis à celui qui prononce des décrets religieux de se baser sur mes propos tant qu’il ne sait pas d’où je les ai puisés » (c’est-à-dire de vérifier la conformité de ses propos avec la Sounnah authentique)".

Et tous les savants sont unanimes pour dire :
« Lorsqu’un texte authentique contredit nos paroles, alors délaissez nos paroles et pratiquez les textes ».

Pourquoi alors, certains s’obstinent-ils encore à suivre aveuglement des savants ou bien une école en prétendant que cela est une obligation ?!

Je tiens tout de même à ajouter que si les savants ne sont pas à l’abri de l’erreur, il n’en reste pas moins que se sont ceux qui craignent le plus Allah, et ceux qui conseillent le mieux la communauté et le fait qu’ils puissent revenir sur leurs propres propos est un signe d’honnêteté qui est tout à leur honneur.

Un jour el Hassan ibn Zyad fut interrogé sur un sujet et la réponse qu’il donna était fausse ; Malheureusement il ne se rappelait plus qui l’avait interrogé, alors il engagea une personne pour dire à haute voix parmi les gens : « Hassan ibn Zyad fut interrogé tel et tel jour sur une question et il s’est trompé, alors que celui qui l’a questionné aille le voir !». Ainsi pendant plusieurs jours, il s’est abstenu de faire des Fatwas aux gens jusqu’à ce qu’il retrouva celui qui l’avait interrogé et l’informa qu’il s’était trompé et lui donna la bonne réponse[10].

De toute façon ils resteront récompensés pour leurs efforts ! Le Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) a dit : « Quand le juge prononce un décret et qu’il a fait un effort personnel et qu’il répond correctement, il sera rétribué deux fois, mais s’il fait preuve d’effort et qu’il se trompe, il sera quand même rétribué une fois »
G
24 février 2012 00:46
Wa Alaykoum Assalam wa rahmatou allahi wa barakatouhou

Encore une fois, Voici des preuves écrasantes sur la la commémoration d'al Mawlid an Nabawi al Charif !

[www.sunnisme.com]

L'avis des savants sur la commémoration de la naissance du Prophète Muhammad [al-Mawlid]

Bismillâh ar-Rahman ar-Rahim,

En ces temps ou une poignée de savants contemporains [et ceux qui les suivent], petits en nombre dans le monde Musulman, mais très présents sur le web, se mettent à crier à l'innovation (bida'a) quand on parle de célébrer la naissance du Prophète , il semblait important que ce sujet soit ici abordé.

Pour comprendre de quoi il s"agit, il est essentiel de savoir que l'innovation (bida'a), n'est pas un statut juridique en soi et ne signifie donc pas forcement quelque chose à rejeter.

L’Imam Al-Bayhaqi rapporte dans son Manaqib, la parole de l'Imam ash-Shafé'î qui a très bien expliqué la définition de l'innovation.

Il a définit l'innovation ainsi : « Les innovations sont de deux types : l'un est ce qui est innové et qui rentre en conflit avec le Livre, la Sunna, un rapport d'un Compagnon [athar] ou un consensus ; cette innovation est un égarement. L'autre type est ce qui est innové à partir du bien et qui ne rentre pas en conflit avec quoi que ce soit de ce qui est précédemment cité; il s’agit alors d’une innovation qui n'a rien de blâmable ».

Parmi ces bonnes coutumes que les savants ont encouragé et accepté on peut citer : La construction d'écoles pour l'apprentissage de la Sharî'ah, la commémoration du Mawlîd, la prière de Tarawîh en congrégation, la mise en place d'outils scientifiques dans les différentes sciences islamiques (règles, fondements, classification des hadiths), les calendriers avec les horaires de prières, les haut-parleurs dans les mosquées pour l'adhan, l'étude approfondie de la langue Arabe, la construction des minarets, etc ...

Lire à ce sujet l'article : Existe-t-il de bonnes innovations en Islam ?

Commémorer la naissance du Prophète Muhammad est un acte que la très grande majorité des shouyoukh du monde musulman ont accepté et continuent d'accepter. A la lecture de ces avis de très grands savants musulmans sur la question du Mawlid, chacun pourra peser les dires de sommités de science qui œuvrent depuis des siècles pour l'islam face à une poignée de savants contemporains radicaux qui dénigrent cette commémoration. Qu'Allâh comble nos pieux savants de Son infinie Miséricorde, les récompense pour leurs efforts et qu'Il (Exalté soit-il) leur pardonne leurs erreurs.

Salut et bénédictions sur Sayyiduna Muhammad , sa famille et ses compagnons.



Les grands Savants de L'Islam qui ont autorisé la célébration du Mawlid :


- Sheikh Ahmad Ash-Sharabâsî déclare : " Nous avons besoin de nous souvenir de toute chose liée au Messager de Dieu , car il est le modèle par excellence pour tout musulman. Ainsi, il n'y a pas de mal à ce que les musulmans, aux quatre coins de la terre, profitent de cette occasion - la naissance du noble Prophète - pour étudier sa Sunnah , sa prédication, ses nobles manières, et pour approfondir leur compréhension de la religion et du Livre de leur Seigneur, pourvu que cela les pousse à multiplier les oeuvres pies et les efforts dans le bien. Nous devons donc comprendre que la célébration de la naissance du plus noble Messager, Muhammad , est une bonne habitude. Il n'y a aucun mal à ce que les musulmans lui accordent des soins et se réunissent à son occasion, à condition que leur célébration reste dans le cadre de ce que Dieu a légiféré et autorisé. " [1]

- L'imam as-Suyuti a écrit tout un chapitre sur la validité du Mawlid ou il dit ceci : " Il y a une question qui était posée concernant la commémoration du Mawlid du Prophète au mois de Rabi ' Al-Awal : Quelle est la décision légale religieuse à cet égard, c'est bon ou mauvais ? Celui qui le célèbre est-il récompensé ou non ?" La réponse selon moi est comme suit : Pour commémorer le Mawlid qui réunit essentiellement les gens ensemble, récitant les parties du Qour'an, relatant des histoires de la naissance du Prophète et les miracles qui l'ont accompagné, est une des bonnes innovations (bid'a hassana); et celui qui le pratique est récompensé, parce qu'il implique la vénération du statut du Prophète et l'expression de la joie pour sa naissance honorable. " [2]

- L'imam al 'Iraqi (le sheykh des huffad du hadith) a écrit un ouvrage également sur le sujet. [3]

- L'imam as-Sakhawi dit dans ses fatawi : " La commémoration du Mawlid a été innovée après les trois premiers siècles. Par la suite, les gens de l'Islam dans les grandes villes des différents pays n'ont pas cessé de commémorer le Mawlid, de donner les différentes sortes d'aumônes durant ses nuits, et de s'appliquer à la lecture de l'histoire de sa noble naissance, et tous les mérites largement répandus rejaillissaient sur eux grâce à ses bénédictions." [4]

Il a également déclaré : " Le Mawlid a été introduit trois siècles après le Prophète, et toutes les nations Musulmanes l'ont célébré et tout 'Ulama (savant) l'a accepté, en adorant Allâh seul, en donnant des donations et en lisant la Sira du Prophète . "

- L'imam al-Shihab al-Qastalani le commentateur du Sahih al-Boukhâri a dit : " Qu'Allâh ait pitié de celui qui rend les nuits du mois de la naissance du Prophète en festivités afin de réduire les souffrances de ceux dont les cœurs sont malades ! " [5]

- L'imam Abu al-Khattab ibn Dihya a écrit tout un mujallad dessus. On y trouve tous ses arguments ainsi que les noms des savants qui fêtaient al-Mawlid à son époque. [6]

- Sheikh 'Atiyyah Saqr, ancien président du Comité de Fatwa de l'université d'Al-Azhar ash-Sharîf, dit à propos de la commémoration de Mawlid : " Mon opinion est qu'il n'y a pas de mal à faire cela, notamment à cette époque où les jeunes ont bientôt oublié leur religion et leur gloire, noyés dans les autres célébrations qui dominent tyranniquement les célébrations religieuses. Cette célébration doit consister à méditer sur la vie du Prophète et à faire des œuvres qui immortalisent le souvenir de la naissance du Prophète, par exemple, en construisant des mosquées ou des instituts, ou toute autre bonne œuvre qui lie celui qui la contemple au Messager de Dieu et à sa vie. " [7]

- Sheykh Ahmad ibn Zayni Dahlan, le Mufti de la Mecque a écrit : " Célébrer le Mawlid et se rappeler le Prophète est accepté par tous les savants musulmans. " [8]

- L'imam as-Subki a dit : " Quand nous célébrions l'anniversaire du Prophète , un grand état de 'uns' (caractère familier) vient à notre cœur et nous sentons quelque chose spécial."

- L'imam Shawkani a dit : " Il est permis de célébrer l'anniversaire du Prophète. " [9]

- Mullah 'Alî Qari a tenu le même avis dans un livre écrit spécifiquement soutenir la célébration de l'anniversaire du Prophète. [10] Dans un autre ouvrage il stipule que le Mawlid est une manière d'honorer et de montrer l'estime que nous avons pour le Prophète .

- L'imam Abu Shama, le sheikh de l'imam an-Nawawi, a dit dans son livre sur des innovations ayant droit : " La meilleure innovation (bida'a hassana) en notre jour est le souvenir de l'anniversaire du Prophète. Ce jour, les gens donnent beaucoup, font beaucoup d'adoration, montrent beaucoup d'amour au Prophète et donnent beaucoup de remerciements à Allâh Tout-puissant pour l'envoi parmi eux de Son Messager, et pour préserver la Sunna et la Shari'a. " [11]

- L'Imam Mohammed bin Abu Bakr Abdullâh al-Qaisi al-Dimashqi confirme sa permissivité dans plusieurs de ses ouvrages. [12]

- Hafiz Ibn Hajar al-Haytami a dit : " Comme les Juifs ont célébré le jour de Ashoura en prenant part au jeûne pour remercier Allâh, nous devons aussi célébrer le jour de Mawlid. "

Il a aussi déclaré : " On remercie Allâh pour la faveur qu'Il a donnée un jour particulier ou pour un grand bienfait, ou pour la prévention d'un désastre. Ce jour est célébré chaque année ensuite. L'action de grâces entraîne les formes diverses d'adoration comme la prosternation, le jeûne, l'aumone et la récitation de Qour'an et quel plus grand bienfait y a t-il que l'apparition de ce Prophète, le Prophète de la Miséricorde, en ce jour de Mawlid ? ".

- Ibn Hajar 'al-Asqalani a dit qu'il y a un dalil pour cela, il a fait référence à un hadith sahih où un compagnon demanda au prophète : " Pourquoi ya Rassul Allâh jeûnes-tu le lundi ? " Sayyidna Muhammad a répondu : " Car c'est le jour où je suis né ". L'imam Ibn Hajar al-'Asqalani a dit : " Le Prophète lui-même commémorait sa naissance. "

- Ibn Al-Jawzi a composé un livre de poésie et de Sira destiné à être lu lors des célébrations du Mawlid. [13]

- Sheykh Hisham Muhammad Kabbani écrit : " Célébrer l'anniversaire du Prophète est un acte que tous les Ulamas du monde musulman ont accepté et continuent d'accepter. Cela signifie qu'Allâh l'accepte, car selon le hadith de Ibn Mas'oud rapporté dans le Musnad de l'Imam Ahmad : « Tout ce que la majorité des Musulmans considère juste est vrai pour Allâh, et tout ce que la majorité des Musulmans considère faux est faux pour Allâh » ".

- L'imam Shams ud-Din ibn al-Jazri, l'imam des récitateurs, a écrit un livre qu'il a nommé : "Le parfum de l'annonce de l'anniversaire Béni ".

- Sheikh al-Qardawi approuve également la célebration du Mawlid en ces termes : " Actuellement, célébrer l'anniversaire du Prophète signifie célébrer la naissance de l'Islam. On est censé en une telle occasion rappeler aux gens comment le Prophète a vécu. Je pense que ces célébrations, si elles sont faites de la façon appropriée, serviront un grand but, rapprochant les Musulmans des enseignements d'Islam et de la vie et de la Sounna du Prophète . " [14]

- Sheykh Al-Muhaddith Sayyid Muhammad al-Maliki a dit : " Combien de fois avons-nous dit que le jour du Mawlid de notre maître Muhammad n'est pas un Aïd, et nous ne le considérons pas comme un Aïd, parce qu'il est supérieure à l’Aïd, plus important et plus noble. Un Aïd ne vient qu'une fois par an, quant à la célébration de son Mawlid et la considération de son souvenir et de la Sira, cela doit être permanent et non limité à un moment ou à un lieu donné! " [15]

- Sheykh ibnou Taymiyya a écrit : " Même si nos prédécesseurs ne le faisaient pas (comprendre : ne célébraient pas le Mawlid) et qu'ils avaient de bonnes raisons, il n'y a rien qui soit contre (cette célébration). " [16]

Il dit également dans son encyclopédie de Fatawa : " Célébrer et honorer la naissance du Prophète et en faire un moment exceptionnel, comme le font certains, est une bonne chose en laquelle réside une grande récompense, à cause de la bonne intention d'honorer le Prophète ". [17]

- Al-Hafiz Ismaïl Ibnou Kathir le célèbre exégète autorise également la célébration du Mawlid et enchante cette fête dans un de ses ouvrages. Il a dit : " La nuit de la naissance du Prophète est une magnifique, noble, bénie et sainte nuit, une nuit de bonheur pour les croyants, pure, radieuse avec des lumières, et des prix inestimables ". [18]

- Ibn Qayyim al-Djawziyya, le plus célèbre et meilleur élève d'Ibn Taymiyya, écrit : " Écouter une belle voix célébrer l'anniversaire du Prophète ou célébrer l’un des jours saints de notre histoire apporte la paix dans le cœur, et apporte au cœur de l'auditeur la lumière du Prophète , et il boira plus encore à partir de la source Muhammadienne ( `Ayn al-Muhammadiyya) ". [19]

- L’imam Hay Lucknowi a dit : " Sans aucun doute, la nuit de la naissance du Saint Prophète est la plus majestueuse, puis la Nuit du Mérite (Lailatul-Qadr) ". [20]

- Sheykh al-Islam Abdul Haq Muhaddith de Delhi a dit : " Les personnes qui dénoncent le Mawlid comme une innovation (Bidaa), sachez que une telle objection est contraire à la Shari'a Islamique. Une grande récompense réside dans la participation au Mawlid an-Nabi ".

- L’imam Ibn Nabata (Le Sheykh des orateurs) a dit : " Ce musulman qui honore et respecte la naissance du saint Prophète sera digne du Paradis ".

- L’imam Jamal Hanafi, Mufti de la Mecque (Makkah Mukarrama) a dit : " La commémoration du Mawlid Sharif compte parmi les bonnes innovations ". Le Sheykh Abou Bakr Bisouni Maliki à approuvé cet avis.

- L’imam ‘Abd ar-Rahman Siraj, Mufti de la Mecque (Makkah Mukarrama) a dit : " Le Mawlid est une pratique acceptable, qui est une bonne innovation. La grande majorité des prédécesseurs parmi les hommes de science de l'Islam ont statué que le Mawlid Sharif est une pratique qui est recommandée ".

- L’imam Muhammad Said Baseel, Mufti Shafé’ite de la Mecque (Makkah Muazzama), a écrit : " Célébrer le Mawlid an-Nabi est une innovation, mais c’est une excellente innovation car elle consiste en la bonté envers les pauvres, les récitations du Qour’an, à augmenter le souvenir et les Salawat, à montrer le bonheur et l’amour pour le Saint Prophète . Et tout cela est extrêmement déplaisant pour les cœurs malades et les haineux qui déshonorent le Saint Prophète parmi les égarés, les hérétiques, les mécréants et les polythéistes ".


Parmi ceux qui ont approuvé le Mawlid on peut également citer :

Autorisation du Dar el-Ifta d'Egypte, autorisation du Ministères des Habous et des Affaires Islamique du Maroc, autorisation du CNI (Conseil National Islamique de Côte d'Ivoire), autorisation du ISCC (Islamic Supreme Council of Canada), autorisation du ministère des affaires religieuses des Emirats Arabes Unis, autorisation du Darul-Ifta Darul-Uloom de Karashi au Pakistan, le grand moufti sheykh 'Atiyya Saqr, sheykh Ibrahim ad-Dusuqi, sheykh an-Nabhani, sheykh al-Qahtaniy, l'imam ibn Dahiya, sheykh Faysal Mawlawi le célèbre mufti du Liban et vice-président du haut conseil de la fatwa en Europe, sheykh Abdu Allah ibn as-Siddiq al-Ghumari (l'un des plus grand imams du hadith du 20ème siècle), sheykh Muhammad Abdul Muntaqim Sylheti, sheykh 'Abdel Khaliq ash-Sharif, le Mufti Muhammad Rafi Usmani, sheykh Suhaib Webb, sheykh Shah Farid ul-Haqq (vice président de la World Islamic Mission), sheykh Zaïd Shakir, le Mufti 'Abdul Rauf Sakharvi, l’imam Sayyed Jafar Barzanji, le Syrien sheykh al-Bouti, sheykh Ahmad Khalil, sheykh Faraz Rabbani, le grand savant du hadith de Médine sheykh Hassan al-Maliki, l'imam Wajihu Din bin 'Ali al-Dayba al-Shaybani al-Zubaidi, et bien d'autres encore ...


Une minorité de savants considèrent le Mawlid comme une innovation blâmable et nous respectons cette divergence. Nous demandons en retour un respect réciproque envers ceux qui suivent l'avis des nombreux savants de la Umma pour lesquels il s'agit d'un acte louable permettant d'honorer le Prophète Muhammad .

Qu'Allâh nous pardonne nos excès et renforce l'amour des Musulmans les uns envers les autres.

[www.sunnisme.com]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 24/02/12 00:58 par Good Luck.
f
24 février 2012 01:15
salam,

quand on voit toutes les truks machin chouette qu'on fait pas aujourd hui au maroc des qu'une occasion se presente que ça soit pour le mawlid nabawi ( concerts, dakka en defilant dans les rue avec deguisement et tout le tralala...) pffff c'est ecoeurant, ça tourne au vinaigre tout ça, et je parle pas de "baba 3achour" et j'en passe .... c'est plus de l'innovation, ça fait pitié... ça me désole de voir ça dans mon pays....

Allah ihdina jamihan
d
24 février 2012 14:01
Citation
firdawss28 a écrit:
salam,

quand on voit toutes les truks machin chouette qu'on fait pas aujourd hui au maroc des qu'une occasion se presente que ça soit pour le mawlid nabawi ( concerts, dakka en defilant dans les rue avec deguisement et tout le tralala...) pffff c'est ecoeurant, ça tourne au vinaigre tout ça, et je parle pas de "baba 3achour" et j'en passe .... c'est plus de l'innovation, ça fait pitié... ça me désole de voir ça dans mon pays....

Allah ihdina jamihan

lol j'ai pensé à la même chose...sacré baba 3achour, j'en ai fais de la ta3rija quand g t petite et j'ai aimé jouer à zamzam...
que de beau souvenirs, quan on est petit on sait pas ce qui est bid3a ou pas smiling smiley

en tout cas les gars vous faites peur à vous balancer des fatwa par-ci par là, Allah tranchera entre chacun. moi du coup, je sais plus s'il faut fêter ou pas, mais il est vrai que c que dernièrement qu'on cri à l'innovation concernant le mawlid, o maroc on spose même pas la question.
« La complaisance fait des amis, la franchise engendre la haine. » « Tout le monde aime la flatterie, chacun se méfie de la franchise. » « L’honnêteté est une folle qui s’aliène ceux qu’elle sert. »
f
24 février 2012 16:17
salam,

c'est sûr que les petits ne comprenne pas vraiment bid3a ou pas, mais c'est les adultes vieux et jeunes qui organisent tout ça, et qui inventent, juste pour ressembler aux occidentaux ! alors on comprent pas trop, on veux pas être comme eux donc pas de pere noel officiel, mais on trouve des petits compromis type "baba 3achour" et Baba kadour ou ché pas quoi, et on veut te faire croire que ça passe... c'est de la pure hypocrisie...autant faire un pere noel direct et puis basta faut qu'il arete de se donner bonne conscience en prenant "un pere noel pour musulmans" alors tu m'etonne que les petits comprennent plus rien apres... même les adultes se melent les pinceaux à la fin.

Un petit tu lui explique que le pere noel n'existe pas ou la petite souris, ben il va pas en faire un plat... les enfants sont beaucoup plus intelligent qu'on ne le pense ! ils comprennent tres vite mashaLLAH !

Mais au maroc ce qui est sur c'est que ça tourne pas toujours rond point de vue festivité (fetes normalement religieuse)...
d
24 février 2012 16:44
Citation
firdawss28 a écrit:
salam,

c'est sûr que les petits ne comprenne pas vraiment bid3a ou pas, mais c'est les adultes vieux et jeunes qui organisent tout ça, et qui inventent, juste pour ressembler aux occidentaux ! alors on comprent pas trop, on veux pas être comme eux donc pas de pere noel officiel, mais on trouve des petits compromis type "baba 3achour" et Baba kadour ou ché pas quoi, et on veut te faire croire que ça passe... c'est de la pure hypocrisie...autant faire un pere noel direct et puis basta faut qu'il arete de se donner bonne conscience en prenant "un pere noel pour musulmans" alors tu m'etonne que les petits comprennent plus rien apres... même les adultes se melent les pinceaux à la fin.

Un petit tu lui explique que le pere noel n'existe pas ou la petite souris, ben il va pas en faire un plat... les enfants sont beaucoup plus intelligent qu'on ne le pense ! ils comprennent tres vite mashaLLAH !

Mais au maroc ce qui est sur c'est que ça tourne pas toujours rond point de vue festivité (fetes normalement religieuse)...

je suis d'accord avec toi, mais personnellement on m'a jamais dit qu'y avait un baba 3achour qui passait loool, on m'expliquait que c'était le 10 ème jour de 3achoura, que c'est bien de faire plaisir aux enfants...en leur achetant des jouer, le matin les voisin distribuait des verres de lait et des amandes puis nous donnaient de l'argent ....
alors que les adultes ils préparait un repas festive avec toute la famille.

ça doit être différent d'une région à l'autre.
« La complaisance fait des amis, la franchise engendre la haine. » « Tout le monde aime la flatterie, chacun se méfie de la franchise. » « L’honnêteté est une folle qui s’aliène ceux qu’elle sert. »
s
24 février 2012 19:26
assalama alykoum
je pose la question au gens qui fêtes la naissance du prophète( sws)
comment le prophète(sws) vous a enseigner pour fêter ça naissance
baraka allahou fikoum
d
24 février 2012 19:56
Citation
salafy a écrit:
assalama alykoum
je pose la question au gens qui fêtes la naissance du prophète( sws)
comment le prophète(sws) vous a enseigner pour fêter ça naissance
baraka allahou fikoum

ça existe quelqu'un qui enseigne aux gens de fêter son anniv? lol
les gens le font parce qu'ils l'aiment ils ne voient pas le mal dans ce qu'il font, alors laissez les tranquilles, c allah qui sait ce qu'il y a dans les coeurs.
« La complaisance fait des amis, la franchise engendre la haine. » « Tout le monde aime la flatterie, chacun se méfie de la franchise. » « L’honnêteté est une folle qui s’aliène ceux qu’elle sert. »
s
24 février 2012 21:14
assalama alykoum
voila encore une preuve pour pas fêter la naissance du prophète




حكم الاحتفال بذكر المولد النبوي
Le statut de la célébration de l’anniversaire de la naissance du Prophète (Prière et salut d'Allah sur lui)



Louange à Allah, Maître des Mondes. Bénédiction et salut soient sur notre Prophète, sur sa famille et sur tous ses compagnons.

Il est évident que le Livre et la Sunna ordonnent l’observance de la loi d’Allah et de Son Messager et interdisent l’introduction d’innovations dans la religion. Allah le Très Haut a dit : «Dis: "Si vous aimez vraiment Allah, suivez- moi, Allah vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés.» (Coran, 3 : 31) et : «Suivez ce qui vous a été descendu venant de votre Seigneur et ne suivez pas d' autres alliés que Lui. Mais vous vous souvenez peu. » (Coran, 7 : 3) et : «Et voilà Mon chemin dans toute sa rectitude, suivez- le donc; et ne suivez pas les sentiers qui vous écartent de Sa voie. » (Coran, 6 : 153). Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « le livre d’Allah véhicule le discours le plus vrai, et l’enseignement de Muhammad est le meilleur et les pratiques (religieuses) innovées les pires ». Il a dit encore : « Quiconque introduit dans notre affaire (religion) ce qui lui est étranger le verra rejeter » (rapporté par al-Boukhari sous le n° 2697 et par Mouslim sous le n° 1718). Une version rapportée par Mouslim dit : « quiconque accomplit une œuvre non conforme à notre affaire (religion) la verra rejeter ».

La commémoration de l’anniversaire de la naissance du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) au mois de Rabi I fait partie pratiques condamnables inventées par les gens. Ils s’y prennent de différentes manières :

– Certains se contentent de se réunir pour écouter lire le récit du mawlid (la naissance du Prophète) ou prononcent des discours ou lisent des poèmes ;

– D’autres préparent des repas et des gâteaux et d’autres aliments et les offrent aux participants ;

– D’autres célèbrent l’événement dans les mosquées ou chez eux.

– D’autres, loin de se contenter de ce qui précède, intègrent dans la cérémonie des pratiques prohibées ou réprouvées comme le contact physique direct entre des hommes et des femmes dans une ambiance marquée par des chants et la danse ou des pratiques polythéistes comme l’imploration du secours du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui), son invocation et la sollicitation de son aide contre l’ennemi, etc.

Ces différentes manières de célébrer l’événement ont en commun leur caractère d’innovation prohibée inventée par les chiites fatimides après les trois meilleurs siècles (de l’Islam) pour corrompre la religion des musulmans.

Le premier initiateur de ces manifestations en public fut al-malik al-moudhaffar Abou Said Kawkaboury, roi d’Arbel vers la fin du 6e siècle et le début du 7e siècle de l’Hégire d’après des historiens comme Ibn Khallitan et d’autres.

Abou Shama dit : « Le premier à l’avoir célébrée à Moussoul fut Cheikh Omar Ibn Muhammad al-Moulla, l’un des célèbres hommes pieux. C’est son initiative qui fut perpétuée par le roi d’Arbel et d’autres.

Al-Hafiz ibn Kathir a dit dans al-bidaya wa an-nihaya (13/137) à propos de la biographie d’Abou Said Kazkabouri : « Il organisait une grande cérémonie au mois de Rabi I à l’occasion de l’anniversaire de la naissance du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui). Al-Bast a dit : un des participants à l’une des cérémonies organisées par al-Moudhaffar m’a raconté que ce dernier faisait étaler sur une nappe 5 000 (moutons), méchoui, 10 000 poulets, 100 000 coupes à crèmes, 30 plats de gâteaux […]. Il organisait un concert (religieux) pour les soufi et dansait avec eux du début de l’après-midi jusqu’à l’aube ».

Dans Wafayat al-a’yan (3/274), Ibn Khallikan dit : « Dès le début du mois de Safar, ils se mettaient à donner la plus belle décoration aux dômes. Sous chaque coupole se tenait un groupe de musiciens. Pendant cette période, les gens chômaient et n’avaient d’autre occupation que de venir regarder les fêtards et tourner autour d’eux […]. Deux jours avant le mawlid, le roi emmenait un nombre de chameaux, de bœufs et de moutons qui défiait la description et les faisait accompagner de tambours, de chants et d’actes de divertissements, et faisait progresser le cortège jusqu’à la place publique […]. Dans la nuit de la cérémonie, il organisait un concert (religieux) à la citadelle après la prière du maghreb ».

Voilà la genèse de la célébration de l’anniversaire de la naissance (du Prophète). Elle date d’une époque récente et fut accompagnée de manifestations de divertissement, d’excès, de gaspillage des biens et du temps, le tout fondé sur une innovation qu’aucun argument tiré de la révélation d’Allah ne permet de soutenir.

Il convient au musulman de s’employer à faire vivre les pratiques enseignées par la Sunna et à faire disparaître les innovations et de n’engager une action avant de connaître le jugement d’Allah à son propos.

Le statut de la célébration de l’anniversaire de la naissance du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui).

La cérémonie organisée à l’occasion de l’anniversaire de la naissance du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) est interdite pour plusieurs considérations :

Premièrement, ni le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) lui-même ni ses compagnons ne l’avaient faite. Or toute pratique religieuse qu’ils n’avaient pas faite est une innovation à interdire compte tenu de la parole du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) : « Tenez fortement à ma Sunna et à celle des guides qui me succéderont ; accrochez-vous-y ( mordez les avec vos incisives). Méfiez-vous des pratiques innovées car toute pratique (religieuse) inventée constitue une innovation et toute innovation est une aberration » (cité par Ahmad, 4/126 et par at-Tirmidhi, n° 2676).

La célébration du mawlid est une pratique instaurée par les Fatimides après les meilleurs siècles pour corrompre la religion des musulmans. Or quiconque invente, pour se rapprocher d’Allah, une pratique que le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) et ses compagnons n’avaient ni ordonnée ni accomplie, accuse le Messager implicitement de n’avoir pas bien expliqué la religion aux gens et démenti la parole du Très Haut : «Aujourd'hui, J' ai parachevé pour vous votre religion. » (Coran, 5 : 3) dans la mesure où il a apporté un surplus qu’il présente comme une partie de la religion, bien que n’ayant pas été enseignée par le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui).

Troisièmement, la célébration de l’anniversaire de la naissance du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) revient à imiter les chrétiens qui fêtent la Noël. Or leur imitation fait l’objet d’une interdiction aggravée. Les hadith nous interdisent de nous assimiler aux infidèles et nous ordonnent de ne pas les suivre (dans leurs pratiques).

A ce propos, le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Quiconque cherche à ressembler à des gens leur est assimilable » (cité par Ahmad, 2/50 et par Abou Dawoud, 4/314). Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit encore : « différenciez-vous des polythéistes » (rapporté par Mouslim, 1/222 n° 259). Cela s’applique plus particulièrement à leurs rites religieux.

Quatrièmement, la célébration de l’anniversaire du mawlid, en plus de son caractère innové et d’imitation des chrétiens – deux choses qui sont interdites – , conduit à l’excès et à l’exagération de sa vénération voire à son invocation et l’imploration de son secours à la place d’Allah. Ceci est la réalité constatée à nos jours chez bon nombre de ceux qui célèbrent l’anniversaire innové du mawlid. En effet, ils invoquent le messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) au lieu de celle d’Allah et implore le secours du Prophète et déclament des poèmes entachés de polythéisme comme la bourda et d’autres pour faire son éloge. Or le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a interdit qu’on le loue de manière exagérée et a dit : « Ne me faites pas des éloges excessives comme les chrétiens le font pour le fils de Marie car je ne suis que Son serviteur. Dites donc : il est l’esclave serviteur d’Allah et Son messager » (cité par al-Boukhari, 4/142 n° 3445, al-Fateh 6/551) c’est-à-dire : ne commettez pas d’excès dans les louanges et la vénération que vous faites à mon endroit comme les chrétiens l’ont fait à l’égard de Jésus qu’ils ont fini par adorer, malgré l’interdiction divine qui leur avait été adressée en ces termes : «Ô gens du Livre (Chrétiens), n' exagérez pas dans votre religion, et ne dites d' Allah que la vérité. Le Messie Jésus, fils de Marie, n' est qu' un Messager d' Allah, Sa parole qu' Il envoya à Marie, et un souffle (de vie) venant de Lui.» (Coran, 4 : 171).

Notre Prophète nous a interdit les excès afin de nous éviter le sort qui les a frappés. C’est ainsi qu’il a dit : « Méfiez-vous des excès car ils ont entraîné la perdition de vos devanciers » (cité par an-Nassaï, 5/268 et déclaré authentique par al-Albani dans Sahihi Sunani an-Nassaï, n° 2862).

Cinquièmement, la perpétuation de l’innovation que constitue le mawlid ouvre la porte à d’autres innovations et détourne les gens des pratiques enseignées par la Sunna. C’est ainsi qu’on voit les partisans des innovations s’y livrer ardemment tout en négligeant les pratiques sunnites, en les haïssant et en leur déclarant l’hostilité. ils en viennent même à réduire leur pratique religieuse à des commémorations innovées et des mawlid. En outre, ils se sont divisés en groupes et chaque groupe célèbre l’anniversaire de la naissance de ses grandes figures. C’est ainsi que l’on voit les mawlid d’al-Badawi, d’Ibn Arabi, d’ad-Doussouqui et d’ach-Chadhili… Ils passent d’un mawlid à un autre, et il en a résulté des manifestations exagérées à l’endroit de ces défunts et à l’endroit d’autres. Ils les invoquent à la place d’Allah et croient qu’ils peuvent leur profiter et leur porter préjudice. Ce qui les amène à s’exclure de la religion d’Allah et à retourner à la religion des païens à propos desquels Allah a dit : « 18- Ils adorent au lieu d' Allah ce qui ne peut ni leur nuire ni leur profiter et disent: "Ceux-ci sont nos intercesseurs auprès d' Allah".» (Coran, 10 : 18) et : «"Nous ne les adorons que pour qu' ils nous rapprochent davantage d' Allah.» (Coran, 39 : 3).

Discussion des arguments incertains des partisans de la célébration du mawlid

Ceux qui soutiennent la perpétuation de cette innovation s’accrochent à des arguments plus faibles que la toile d’araignée. Ces arguments se présentent comme suit :

1/ Prétendre que c’est une manière de vénérer le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui).

Notre réponse est que la vénération[du Prophète] consiste strictement à lui obéir, à exécuter ses ordres, à abandonner ses interdits et à l’aimer. On ne le vénère pas en se livrant à des innovations (religieuses) ni en maintenant des croyances légendaires ni en perpétuant des actes de désobéissance. La célébration du mawlid relève de cette catégorie d’acte puisqu’elle constitue une désobéissance [au Prophète]. Les Compagnons étaient ceux qui ont fait preuve de la plus grande vénération à l’égard du Prophète. C’est pourquoi Urwa ibn Massoud dit à Quaraych : « Mon peuple ! J’ai fréquenté des rois notamment César et Cosroë et le Négus… Au nom d’Allah ! Je n’ai vu aucun roi faire l’objet d’une vénération comparable à celle que les compagnons de Muhammad lui vouent. Au nom d’Allah ! Il ne crache pas sans que l’un d’eux rattrape le crachat et se frotte le visage et le corps avec. Quand il leur donne un ordre, ils s’empressent à l’exécuter. Quand il fait ses ablutions, ils se précipitent sur le reste de l’eau qu’il a utilisée. Quand il parle, ils baissent leur voix et ne fixent pas leur regard sur lui en signe de vénération. (cité par al-Boukhari, 3/178 n° 2731, 2732, al-Fateh : 5/388). Cette vénération ne les avait pas amené à célébrer sa naissance. Si cela était permis, ils l’auraient fait.

2/ L’observance massive de la pratique dans de nombreux pays

Nous répondons en disant qu’un argument valable doit reposer sur ce qui a été rapporté de façon sûre d’après le Messager (bénédiction et salut soient sur lui). Or ce qui a été rapporté de façon certaine d’après celui-ci implique une proscription de toutes les innovations y compris ladite célébration. La pratique des gens qui n’est pas fondée sur un argument ne peut pas être considérée comme une preuve. Quel que soit le nombre des pratiquants : «Et si tu obéis à la majorité de ceux qui sont sur la terre, ils t' égareront du sentier d' Allah. » (Coran, 6 : 116). Par ailleurs, Dieu merci, on trouve à chaque époque des gens qui s’opposent à cette pratique et en démontrent la fausseté. Aussi l’attitude de ceux qui la perpétuent en dépit de la réalité qui leur a été expliquée ne peut-elle pas servir de preuve.

Parmi ceux qui se sont opposés à la célébration du Mawlid figurent Cheikh al-islam Ibn Taymiyya dans Iqtidha as-sirat al-moustaqim et al-imam ach-Chatibi dans al-itissam et Ibn al-Hadj dans al-Madkhal et cheikh Tadj ad-Dine Ali ibn Omar al-Lakhmi qui a consacré un ouvrage à la question et Cheikh Muhammad Bachir as-Sahssawani al-hindi dans son livre Siyant al-insane et Sayyid Muhammad Rachid Rida qui a consacré un traité au sujet et cheikh Muhammad ibn Ibrahim al-Cheikh et d’autres qui ne cessent d’écrire chaque année dans les journaux et revues pour dénoncer cette innovation au moment où elle est mise en pratique.

3/ La célébration du mawlid est une manière d’évoquer le souvenir du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui.

Nous répondons en disant que le musulman se souvient constamment du Messager (bénédiction et salut soient sur lui). C’est le cas chaque fois que son nom est mentionné dans l’appel à la prière ( adhan) et dans l’annonce de l’imminence du début de celle-ci (iqama) et dans les sermons. C’est encore le cas chaque fois que le musulman prononce les Deux Professions de foi à la suite des ablutions et dans le cadre des prières et chaque fois qu’il prie pour le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) dans ses prières (canoniques) ou après la mention de son nom. En outre, chaque fois que le musulman accomplit une bonne action instituée par le Messager (bénédiction et salut soient sur lui) il se souvient de lui et celui-ci reçoit pour l’action une récompense égale à celle donnée à son auteur.

Aussi le musulman ne cesse-t-il pas d’évoquer le souvenir du Prophète et établit un lien (spirituel) avec lui nuit et jour grâce à la pratique de son enseignement. Il ne limite pas son action au jour du mawlid et ne s’attache pas à une innovation contraire à la sunna du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) puisqu’un tel comportement l’éloignerait du Messager (bénédiction et salut soient sur lui) et le mettrait à l’écart par rapport à lui.

Le Messager se passe volontiers de cette cérémonie innovée (dans la religion) et se contente de ce qu’Allah a institué pour le vénérer et témoigner de son respect. C’est à quoi le Très Haut fait allusion quand Il dit : « Et exalté pour toi ta renommée? » Coran, 94 : 4). En effet, on mentionne son nom chaque fois que celui d’Allah est mentionné dans l’adhan, l’iqama ou la prêche. Ceci suffit pour le vénérer, témoigner de son amour, renouveler son souvenir et exhorter les gens à le suivre.

Allah le Transcendant et Très Haut n’a pas mis en relief dans le Coran la naissance du Prophète. En revanche, il a mis un accent particulier sur son investiture de la mission divine. A ce propos, Il a dit : «Allah a très certainement fait une faveur aux croyants lorsqu' Il a envoyé chez eux un messager de parmi eux-mêmes. » (Coran, 3 : 164) et : «C' est Lui qui a envoyé à des gens sans Livre (les Arabes) un Messager des leurs …» (Coran, 62 : 2).

4/ La célébration du mawlid est une initiative prise par un souverain juste et bien instruit afin de se rapprocher d’Allah.

Nous répondons en disant que l’innovation est à rejeter, d’où qu’elle puisse venir. La bonne intention ne justifie pas une mauvaise action et le fait d’être « juste et bien instruit » n’implique pas qu’on est infaillible.

5/ La célébration du mawlid est une belle innovation parce qu’elle exprime la gratitude envers Allah qui a mis à notre disposition ce noble prophète

On répond en disant qu’il n’existe pas de belles innovations. Car le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Quiconque introduit dans notre affaire (religion) ce qui lui est étranger le verra rejeter » (cité par al-Boukhari, 3/167 n° 2697, Fateh, 5/355).

Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit encore : « Toute innovation (religieuse) conduit à l’aberration » (cité par Ahmad, 4/126 et par at-Tirmidhi sous le n° 2676). Il a qualifié toutes les innovations d’aberration. mais l’autre dit : « Toute innovation n’est pas une aberration puisqu’il existe de belles innovations ».

Al-Hafiz ibn Radjab dit dans le commentaire des Al-Arba’ine : « la parole du Prophète » toute innovation (religieuse) conduit à l’aberration » est si riche que rien n’y échappe. C’est l’une des importantes règles de la religion. C’est comme sa parole : « Quiconque introduit dans notre affaire (religion) ce qui lui est étranger le verra rejeter » (cité par al-Boukhari, 3/167 n° 2697, Fateh, 5/355). Quiconque invente une pratique et l’intègre dans la religion sans qu’on lui y trouve un fondement, véhicule une aberration sans aucun rapport avec la religion. Peu importe que cela touche les questions dogmatiques ou les actes ou les paroles manifestes ou cachés ». Voir Djawami al-Uloum wa al-hikam, p. 233.

Ces gens-là ne s’appuient dans leur affirmation de l’existence de belles innovations que sur la parole d’Omar à propos des prières dites tarawih : « Quelle belle innovation celle-là ! » (le Sahih d’al-Boukhari, 2/252 n° 2010 suspendu, Fateh, 4/294).

Ils disent encore : « on a innové des choses que les ancêtres pieux n’avaient pas désapprouvées comme la compilation du Coran dans un seul livre, la transcription et la collecte des hadith… »

La réponse est que ces choses ont leur origine dans la loi religieuse et elles ne constituent pas des innovations. La parole d’Omar : « quelle belle innovation » revient à employer le vocable « bid’a » dans son acception linguistique non religieuse. Quand on dit d’une pratique qui a un fondement dans la religion qu’elle une « bid’a », ce terme est alors employé dans son sens linguistique.

La compilation du Coran dans un seul volume est bien fondée. En effet, le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) donnait l’ordre d’écrire les versets du Coran, mais ils étaient écrits de façon éparse. Et puis les Compagnons les ont rassemblés dans un seul livre.

La prière des tarawih fut célébrée par le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) pendant plusieurs nuits avec ses compagnons. Par la suite, il se retirait de peur que la pratique ne fût rendue obligatoire. Mais les Compagnons maintinrent la pratique en célébrant la prière tantôt ensemble tantôt individuellement, du vivant du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) comme après sa mort. Et puis Omar finit pas les rassembler derrière un imam comme on le faisait au début avec le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui). Ceci n’est donc pas une innovation dans la religion.

La transcription du hadith aussi a son origine dans la religion. Car le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) avait donné l’ordre de transcrire des hadith à des compagnons qui le lui avaient demandé. Du vivant du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) on craignait que la transcription du hadith n’entraînât sa confusion avec le Coran. Après la mort du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) cette confusion n’était plus possible parce que le Coran était complet et bien maîtrisé avant la mort du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui). Dès lors, les musulmans se mirent à transcrire la Sunna pour la préserver. Puisse Allah les récompenser par le bien au nom de l’Islam puisqu’ils ont bien protégé le livre de leur Maître et la Sunna de leur prophète contre la perte et la manipulation.

On dit aussi : pourquoi n’a-t-on pas commencé à manifester ce que vous considérez comme une gratitude que récemment ? Pourquoi les hommes des meilleurs siècles comme les Compagnons, leurs successeurs et les successeurs de ces derniers ne l’ont pas fait ? Pourtant ils aimaient mieux le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) et étaient plus attachés à la bienfaisance et à l’accomplissement de la reconnaissance (envers Allah). Est-ce que les initiateurs de la célébration du mawlid étaient mieux guidés que ceux-là ? Savaient-ils mieux qu’eux se montrer reconnaissants envers Allah, le Puissant et Majestueux ? Pas du tout.

6/ La commémoration de la naissance du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) traduit l’amour que l’on a pour lui. Mieux, elle en constitue un aspect. Et il est légitime de manifester son amour pour le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui)

.Nous répondons en disant qu’il n ‘y a aucun doute que tout musulman doit aimer le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) plus qu’il n’aime sa propre personne, ses enfants, ses parents et tous les hommes. Puisse mes père et mère soient sacrifiés pour le défendre (bénédiction et salut soient sur lui). Mais cela ne signifie point qu’il nous est permis d’inventer des pratiques qu’il n’a pas instituées pour nous… L’aimer c’est lui obéir et le suivre, car c’est là que réside la plus importante manifestation d’amour. C’est à ce propos qu’on a dit :

...Si ton amour pour lui était vrai, tu lui obéirais

Certes l’amoureux obéit à celui qu’il aime...

Aimer le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) implique la mise en pratique de sa Sunna, sa rigoureuse conservation et l’abandon de tous les actes et paroles qui lui sont contraires. Il est indubitable que tout ce qui est contraire à sa Sunna constitue une innovation condamnable et une désobéissance évidente. C’est le cas de la célébration du mawlid et les autres innovations. La bonne intention ne justifie pas l’introduction d’innovations dans la religion. En effet, la religion repose sur deux bases : la sincérité et la conformité. A ce propos, le Très Haut a dit : «Non, mais quiconque soumet à Allah son être tout en faisant le bien, aura sa rétribution auprès de son Seigneur. Pour eux, nulle crainte, et ils ne seront point attristés. » (Coran, 2 : 112). La soumission à Allah traduit la sincérité et la bienfaisance revient à se conformer à l’enseignement du Messager, sa Sunna..

7/ La célébration du mawlid s’accompagne de la lecture de la biographie du Messager. Ce qui incite les gens à l’imiter et à le suivre

Nous leur disons que la lecture de la biographie du Messager (bénédiction et salut soient sur lui) est exigée de tout musulman tout le long de l’année et durant toute sa vie. Quant à limiter cette lecture à un jour déterminé sans une preuve, c’est une innovation. Or toute innovation est une aberration » (cité par Ahmad, 4/164 et par at-Tirmidhi, 2676). L’innovation (religieuse) n’entraîne que le mal et l’éloignement du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui).

En somme, la commémoration de la naissance du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) constitue ,sous toutes ses formes, une innovation répréhensible. Les musulmans doivent l’interdire et en faire autant pour toutes les autres innovations et s’employer à la revivification des pratiques prophétiques et à leur maintien. Il ne faut pas se laisser tromper par ceux qui propagent cette innovation et la défendent. Car ces gens-là s’intéressent davantage à la revivification des innovations qu’à la remise en valeur des pratiques prophétiques. Pire, il se peut même qu’ils ne s’intéressent pas du tout à la revivification desdites pratiques.

De tels hommes ne doivent pas être imités, même s’ils constituent la majorité de la population. Il faut plutôt imiter ceux qui suivent la voie que constitue la Sunna comme les ancêtres pieux et leurs partisans, même s’ils restent minoritaire. Car ce n’est pas à travers les hommes qu’il faut chercher à connaître la vérité, mais c’est grâce à la connaissance de la vérité qu’on connaît les hommes (de vérité). Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Celui d’entre vous qui vivra (longtemps) verra une grande divergence de vues. Mais attachez-vous alors à ma Sunna (conduite) et à celle des califes bien guidés. Cramponnez-vous y (mordez les avec vos incisives). Méfiez-vous des pratiques innovées car toute innovation conduit à l’aberration. (cité par Ahmad, 4/126 et par at-Tirmidhi n° 2676).

Dans ce noble hadith, le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) nous a expliqué en qui nous devrions nous référer en cas de divergence. De la même manière ,il nous a expliqué que tous les actes et paroles contraires à la Sunna constituent des innovations et que toute innovation conduit à l’aberration.

Quand nous examinons la célébration de la naissance du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) nous ne lui trouvons aucun fondement ni dans la vie du Messager (bénédiction et salut soient sur lui) ni dans celle des califes bien guidés. Elle fait donc partie des choses innovées et des innovations aberrantes. Voilà le principe que véhicule le hadith (susmentionné). C’est aussi le sens de la parole du Très Haut : «si vous vous disputez en quoi que ce soit, renvoyez- le à Allah et au Messager, si vous croyez en Allah et au Jour dernier. Ce sera bien mieux et de meilleure interprétation (et aboutissement). » (Coran, 4 : 59).

Se référer à Allah c’est retourner à Son noble livre. Se référer au Messager c’est retourner à Sa Sunna après sa mort. Livre et Sunna constituent les seules références en cas de dispute. Où est donc la preuve liée au Livre ou à la Sunna qui permet de soutenir la légitimité de la célébration de la naissance du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui). Celui qui approuve cette pratique doit s’en repentir devant Allah le Très Haut et se repentir des autres innovations. Voilà le comportement digne du croyant qui ne cherche que la vérité. Quant à celui qui s’entête malgré la clarté des preuves, c’est Allah qui s’occupera du règlement de son compte.

Cela dit, nous demandons à Allah de nous aider à nous attacher à Son livre et à la Sunna de Son messager jusqu’au jour où nous Le rencontrerons.

Puisse Allah bénir et saluer notre prophète Muhammad, sa famille et ses Compagnons.

Extrait du livre : houqoq an-nabiy salla Allahou alayhi wa sallam bayna al-idjlal wa al-ikhlal p. 139 par Dr Salih ibn Fawzan al-Fawzan, membre du collège des grands ulémas en Arabie Saoudite.

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s
24 février 2012 21:21
slon‘Abdallah ibn ‘Amr (qu’Allah l’agrée) le Prophète (Paix et Bénédiction sur lui) a dit

Il incombe à chaque prophète qu’Allah envoie d’indiquer à sa
communauté ce qu’il sait leur être le plus bénéfique et de l’avertir de ce qu’il
sait leur être le plus néfaste. ». (Rapporté par Muslim dans son recueil authentique)
Il est bien connu que notre prophète (Paix et Prières sur lui) représente le meilleur
et le sceau des prophètes, et il est également celui qui a transmis le message de la
façon la plus complète et la plus consciencieuse qu’il soit. Ainsi donc, si célébrer
les anniversaires faisait partie de la religion qu’Allah, exalté soit- Il agrée, le
Messager d’Allah (Paix et Prières sur lui) l’aurait indiqué à la communauté ou
l’aurait fait lui – même, voire ses compagnons (qu’Allah les agrée).
Puisque rien de cela ne s’est produit, on en déduit que cela ne fait nullement partie
de l’Islam. Mais que c’est au contraire une innovation contre laquelle le Prophète
(Paix et Prières sur lui) a mis en garde sa communauté comme cela est mentionné
dans les deux hadiths précédents.
D’autres traditions vont dans ce sens, tel la parole du Prophète (Paix et Prières sur
lui) dans son sermon du vendredi : « Assurément, les meilleures paroles sont
celles d’Allah, le meilleur des enseignements est celui du prophète
Muhammad. La plus pire des choses est l’innovation et que toute égarement
est en enfer. » (Rapporté par l’imam Muslim dans son recueil authentique)
Les versets et les hadiths relatifs à ce chapitre sont nombreux.
Une partie des savants a clairement désapprouvé les fêtes d’anniversaire et mis en
garde contre cela, conformément au genre de preuves citées plus haut. Cependant
certains contemporains les ont contredit et ont autorisé ces fêtes si elles ne
comportaient rien de blâmable tel que l’exagération au sujet du Messager d’Allah
(Paix et Prières sur lui), la mixité, l’utilisation d’instruments de musique ou de tout
autre chose que n’approuve pas la loi islamique purifiée. Parce que ces fêtes sont
pour eux de bonnes innovations.
Or, d’après la règle religieuse, tout différend doit être remis à la lumière du livre
d’Allah et à la sunna de son Messager Muhammad (Paix et Prières sur lui) comme
Allah le Tout – Puissant a dit :
« O les croyants ! Obéissez à Allah, et obéissez au Messager et à ceux d’entre
vous qui détiennent le commandement. Puis, si vous vous disputez en quoi que
ce soit, renvoyez – le à Allah et au Messager, si vous croyez en Allah et au jour
s
24 février 2012 21:24
Selon ‘Abdallah ibn ‘Amr (qu’Allah l’agrée) le Prophète (Paix et Bénédiction sur lui) a dit
Il incombe à chaque prophète qu’Allah envoie d’indiquer à sa
communauté ce qu’il sait leur être le plus bénéfique et de l’avertir de ce qu’il
sait leur être le plus néfaste. ». (Rapporté par Muslim dans son recueil
authentique)
Il est bien connu que notre prophète (Paix et Prières sur lui) représente le meilleur
et le sceau des prophètes, et il est également celui qui a transmis le message de la
façon la plus complète et la plus consciencieuse qu’il soit. Ainsi donc, si célébrer
les anniversaires faisait partie de la religion qu’Allah, exalté soit- Il agrée, le
Messager d’Allah (Paix et Prières sur lui) l’aurait indiqué à la communauté ou
l’aurait fait lui – même, voire ses compagnons (qu’Allah les agrée).
Puisque rien de cela ne s’est produit, on en déduit que cela ne fait nullement partie
de l’Islam. Mais que c’est au contraire une innovation contre laquelle le Prophète
(Paix et Prières sur lui) a mis en garde sa communauté comme cela est mentionné
dans les deux hadiths précédents.
D’autres traditions vont dans ce sens, tel la parole du Prophète (Paix et Prières sur
lui) dans son sermon du vendredi : « Assurément, les meilleures paroles sont
celles d’Allah, le meilleur des enseignements est celui du prophète
Muhammad. La plus pire des choses est l’innovation et que toute égarement
est en enfer. » (Rapporté par l’imam Muslim dans son recueil authentique)
Les versets et les hadiths relatifs à ce chapitre sont nombreux.
Une partie des savants a clairement désapprouvé les fêtes d’anniversaire et mis en
garde contre cela, conformément au genre de preuves citées plus haut. Cependant
certains contemporains les ont contredit et ont autorisé ces fêtes si elles ne
comportaient rien de blâmable tel que l’exagération au sujet du Messager d’Allah
(Paix et Prières sur lui), la mixité, l’utilisation d’instruments de musique ou de tout
autre chose que n’approuve pas la loi islamique purifiée. Parce que ces fêtes sont
pour eux de bonnes innovations.
Or, d’après la règle religieuse, tout différend doit être remis à la lumière du livre
d’Allah et à la sunna de son Messager Muhammad (Paix et Prières sur lui) comme
Allah le Tout – Puissant a dit :
« O les croyants ! Obéissez à Allah, et obéissez au Messager et à ceux d’entre
vous qui détiennent le commandement. Puis, si vous vous disputez en quoi que
ce soit, renvoyez – le à Allah et au Messager, si vous croyez en Allah et au jour
[www.sounnah.free.fr] 4
dernier. Ce sera bien mieux et de meilleure interprétation (et aboutissement). »
S.4 v.59
Et le Très – Haut a dit : « Sur toutes vos divergences, le jugement appartient à
Allah. » S.42 v.10
Nous avons confronté cette question de la célébration de la naissance du prophète
au livre d’Allah, glorifié soit – Il, et nous y avons trouvé qu’Il nous ordonne de
suivre le Messager (Paix et Prières sur lui) dans ce qui lui a été révélé, et qu’Il nous
met en garde contre ce qu’il a interdit. Allah nous informe également qu’Il a
parachevé sa religion pour cette communauté.
La célébration des anniversaires ne fait pas partie des enseignements du Prophète
(Paix et Prières sur lui), elle ne fait donc pas partie de la religion qu’Allah a
complété pour nous et dans laquelle Il nous ordonne de suivre le Messager.
Nous avons également exposé cette question à la Sunna du Messager d’Allah (Paix
et Prières sur lui) et il n’y est nullement mentionné que le Prophète (Paix et Prières
sur lui) ait célébré son anniversaire, ni qu’il l’ai ordonné, ni que ses compagnons
(qu’Allah les agrée) ne l’aient fait. On peut donc en conclure que cela ne fait pas
partie de la religion et que c’est au contraire une innovation, une imitation des gens
du Livre (les juifs et les chrétiens) dans leurs fêtes.
Il est donc évident, pour celui qui possède un minimum de clairvoyance, qui désire
la vérité et qui est honnête avec lui – même, que la célébration des anniversaires ne
fait pas partie de l’Islam, mais qu’elle est une innovation contre laquelle Allah
glorifié soit – Il et son Messager (Paix et Prières sur lui) ont mis en garde.
Il ne convient pas à la personne sensée de se laisser tromper par le fait qu’une
grande majorité de gens, et ce, dans de nombreux pays, célèbrent les anniversaires.
Car la vérité ne se reconnaît pas au vu grand nombre, mais par les preuves
religieuses qui sont apportées, comme le dit le Très – Haut à propos des juifs et des
chrétiens: «Et ils ont dit: «Nul n’entrera au Paradis que Juifs ou
Chrétiens. ». Voilà leurs chimères. Dis : « Donnez votre preuve, si vous êtes
véridiques. » » S.2 v.111
Et Il dit aussi : « Et si tu obéis à la majorité de ceux qui sont sur la terre, ils
t’égareront du sentier d’Allah. » S.6 v.116
D’autre part, ces fêtes d’anniversaire, en plus du fait qu’elles soient des
innovations, comportent d’autres actes tout aussi blâmable comme : la mixité, les
s
24 février 2012 21:27
Et dans un autre hadith, le prophète (Paix et Prières sur lui) a dit

suivez ma sunna et celle des califes bien guidés après moi. Accrochez – vous y et mordez
la de toute vos forces. Prenez garde aux innovations, car toute innovation est
un égarement et tout égarement est mis au feu ».
s
24 février 2012 21:35
a vous maintenant chére frères et soeures de bien reflechir et méditer sur le sujet( qu-allah pardonne nos pecher)amine


Dans ces deux hadiths il y a une mise en garde sévère contre le fait d’être à l’initiative des innovations.

Allah loué soit – il a dit dans son livre explicite : « Prenez ce que le Messager
vous donne ; quant à et ce qu’il vous interdit, abstenez – vous en. » S.59 v.7
Et le Tout – Puissant a dit : « Que ceux, donc, qui s’oppose à son
commandement prennent garde qu’une épreuve ne les atteigne, ou que ne les
atteigne un châtiment douloureux. » S.24 v.63
Il dit également : « En effet, vous avez dans le Messager d’Allah un excellent
modèle (à suivre), pour quiconque espère en Allah et au Jour dernier et
invoque Allah fréquemment. » S.33 v.21
6 février 2015 15:00
Ne soyez pas radins. Ne soyez pas radins Ne soyez pas radins. notre Prophète Muhammad salla alohou alayhi wa sallama merite des commémorations de la naissance tous les jour tous les heure et chaque seconde

commémoration de la naissance du Prophète Muhammad salla alohou alayhi wa sallama

L’Imam Al-Bayhaqi rahimahullaah.gif rapporte dans son Manaqib, la parole de l'Imam ash-Shafé'î qui a très bien expliqué la définition de l'innovation.

Il a définit l'innovation ainsi : « Les innovations sont de deux types : l'un est ce qui est innové et qui rentre en conflit avec le Livre, la Sunna, un rapport d'un Compagnon [athar] ou un consensus ; cette innovation est un égarement. L'autre type est ce qui est innové à partir du bien et qui ne rentre pas en conflit avec quoi que ce soit de ce qui est précédemment cité; il s’agit alors d’une innovation qui n'a rien de blâmable
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