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Pourquoi l'islam ne permet pas les relations sexuelles hors mariage
M
22 février 2004 20:58
Merci nurcan pour le site ke tu ma indiker, comme promi g jeter un oeil sur les otres articles et en voici encore un interessant:


Question posée par un visiteur :

[Certaines religions] considèrent que la sexualité est marquée négativement ; la sexualité, dernier recours, a comme objectif la procréation, et la contraception est en temps normal une mauvaise chose ; on peut ne pas être d'accord avec [ces religions], mais elles vont jusqu'au bout de leur logique.
D'un autre côté, l'Occident contemporain considère que la sexualité est une chose tout à fait normale, participant de la vie physique de l'humain, et qu'elle peut être vécue entre deux personnes consentantes, même dans le cadre d'une rencontre d'un soir ; on peut ne pas être d'accord avec cet aspect de la civilisation occidentale, mais celle-ci va également jusqu'au bout de sa logique.
Par contre, ce que je ne comprends pas avec l'islam c'est qu'il considère que la sexualité n'est pas une chose marquée négativement mais tellement normale qu'on peut même avoir recours à des moyens contraceptifs et rechercher le seul plaisir sexuel (c'est ce qu'un de vos articles dit) et qu'on peut vivre sa sexualité pleinement (c'est ce qu'un autre de vos articles dit). Tout cela est très beau, mais pourquoi l'islam ne permet-il cette sexualité que dans le cadre du mariage (comme vous le dites aussi) ? Après tout, quelle différence y a-t-il vraiment entre une sexualité épanouie, vécue comme un don partagé de soi, dans le cadre d'une rencontre d'un soir, et la même sexualité épanouie, vécue elle aussi comme un don partagé de soi (puisque vous dites aussi qu'une femme ne peut être donnée en mariage contre son gré) dans le cadre du mariage (qui – et vous le dites aussi – n'est pas un sacrement car il peut être rompu par un divorce) ?! C'est ce que je ne comprends pas avec l'islam.


Réponse :

Ce que vous avez rapporté concernant la façon qu'a l'islam de voir la sexualité est vrai : la sexualité n'y est pas marquée négativement, elle peut être vécue pleinement et de façon épanouie, et on peut – à condition que l'objectif et le moyen utilisé ne contredisent aucun principe de l'islam – avoir recours à une contraception (voir mon article concernant la contraception). Il est vrai aussi que cette sexualité doit être vécue dans le cadre du mariage, qui n'est pas un sacrement mais un contrat conclu entre deux personnes consentantes devant des témoins, qui peut, en cas de raison valable, être rompu. Quelle différence, me demandez-vous, entre une telle sexualité vécue dans le cadre du mariage et la sexualité totalement libre qu'autorise l'Occident ?


Dans l'éthique occidentale

L'éthique occidentale est une éthique sécularisée et socialisée. Le lien vertical – qui est un lien spirituel vis-à-vis de Dieu – a dû s'effacer de l'espace public pour permettre un lien transversal qui soit réellement basé sur l'équité ; ce lien transversal est donc resté le seul digne d'attention (voir mon article : Pourquoi l'Occident a-t-il adopté la laïcité ?). Aussi, tout est permis ou presque dès qu'on ne fait ni directement ni indirectement du tort à quelqu'un d'autre. C'est ce qui explique qu'en matière de sexualité également, tout est permis ou presque dès lors : 1) que le ou la partenaire est consentant(e), 2) que l'on ne lui fasse pas de mal, 3) que l'on prend ses précautions pour éviter de transmettre des maladies, 4) et qu'on évite les grossesses causes de problèmes (quand les jeunes sont encore étudiants ou lycéens, etc.).
L'Occident fixe quand même un âge minimum pour qu'une jeune fille ait des relations intimes mêmes consenties : il s'agit de l'âge de 15 ans en France. En deçà de cet âge, le consentement de la jeune fille n'est pas considéré comme valable car la jeune fille est supposée n'avoir pas atteint suffisamment de maturité au moins sur le plan psychique pour consentir à des relations intimes : il s'agit, en clair, d'une protection de l'enfance, ce qui rejoint le point 2) : ne pas faire du mal à autrui.


Dans l'éthique musulmane

L'éthique musulmane interdit elle aussi, bien entendu, les viols, le mal fait à sa partenaire, la volonté de transmettre des maladies. Mais elle interdit également les relations sexuelles hors mariage. "(Les croyants,) ceux qui préservent leur sexe [de tout rapport] si ce n'est avec leur épouse…" (Coran 23/5-6). Ceci s'explique par le fait que si l'éthique musulmane tient elle aussi compte du lien transversal, elle entend également et dans le même temps tenir compte du lien vertical – le lien spirituel avec Dieu. Or, certes, dans le cadre du mariage comme dans les rencontres d'un soir ou l'union passagère, l'homme et la femme vivent de façon consentie leur sexualité. Mais, parallèlement à ce point que mariage et fornication ont en commun, c'est par rapport à la spiritualité vécue comme un lien vivant avec Dieu qu'une différence essentielle existe entre eux.

Dans les rencontres d'un soir ou d'un weekend et dans l'union temporaire, l'objectif est unique : la satisfaction pure de l'instinct sexuel. Or, la nature humaine ne se résume pas à de la sexualité. Et une fois qu'on a rendu permises les relations sexuelles dans le cadre du simple consentement mutuel, sans besoin d'être mariés, rien n'empêche des êtres humains d'avoir comme objectif la recherche de toujours plus de plaisir sexuel avec de toujours nouveaux partenaires (voire même plusieurs à la fois). Il s'agit alors, clairement, de l'instinct vécu en excès car vécu sans prise en compte des autres aspects de la nature humaine. Or, si l'islam n'enseigne pas que vivre sa corporalité serait une entrave à la spiritualité, par contre il enseigne que l'excès dans la corporalité est une entrave à la spiritualité. Si on laisse son instinct dominer, on est en déséquilibre par rapport aux exigences de son âme. C'est bien pour exprimer cette réalité que le Prophète a dit : "Celui qui a des relations sexuelles hors du cadre voulu ne le fait pas en ayant la foi" (rapporté par Al-Bukhârî, n° 6424). Bien évidemment, cela ne veut pas dire que le musulman qui le fait a complètement perdu la foi et quitté l'islam (Kitâb ul-îmân, Ibn Taymiyya, p. 283). Cela veut dire, comme l'a dit Ibn Abbâs, qu'au moment de commettre cet acte, il n'a pas "la lumière de la foi" (cité par Al-Bukhârî, kitâb ul-hudûd, bâb n° 2). En effet, il s'agit d'un acte de pure recherche de la satisfaction de l'instinct, qui exprime un déséquilibre par rapport à la spiritualité (Hujjat ullâh il-bâligha, tome 1 p. 471).
Voilà pour les méfaits des relations extra-matrimoniales sur le lien vertical, avec Dieu. Mais même sur le plan transversal les méfaits sont là, discrets mais visibles pour qui y réfléchit. En premier sur les valeurs familiales, qui tendent à se diluer au profit de valeurs individualistes (puisqu'on n'a plus besoin de former un couple stable pour vivre sa sexualité). Et de nouvelles et curieuses formes de familles apparaissent : monoparentales, homosexuelles… au détriment des droits des enfants, qui ont besoin d'un cadre établi et de repères paternels et maternels pour se développer pleinement sur le plan affectif et psychologique. Une telle sexualité ne peut non plus ne pas avoir des répercussions sur l'échelle des valeurs de chaque individu. Elle appelle plus de liberté des mœurs, plus de libertés des corps, permet toujours plus d'appels à l'endroit des regards pour plus de libertés par rapport aux fidélités. Enfin, une telle sexualité se fait souvent aux détriments de… la femme. En effet, combien de femmes se plaignent d'avoir été d'abord séduites par un homme qui leur avait tout promis, puis, après avoir offert à celui-ci ce qu'il attendait d'elles, s'être vues jetées par lui, au profit d'une autre femme ! Et combien de femmes qui, suite à une relation non suffisamment protégée, sont tombées enceintes, se sont vues proposer par celui qui les avait séduites d'avorter. Combien de femmes, qui ont alors refusé de détruire l'être qu'elles portaient en elles, se sont vues être totalement abandonnées par celui qui avait dit les aimer du fond du cœur. Une femme n'est pourtant pas un kleenex qu'on jette après usage !
Sexualité sans cadre, sexualité sans sentiments, sexualité sans engagement, sexualité sans responsabilités. Jouissance d'une nuit suivie du gris de l'aube et de la journée, quand on se retrouve seul(e). Nouvelle quête pour trouver un nouveau moment de plaisir l'instant d'une nuit ou d'une fin de semaine. Avant, de nouveau, la solitude affective. "L'union des deux cœurs avant l'union des deux corps, comme cela se fait dans le mariage, n'est-elle pas chose bien meilleure que la seule union de deux corps lors de la fornication ?" (d'après Majmû' ul-fatâwâ, Ibn Taymiyya, tome 15 p. 362).

Dans le mariage, l'objectif de la satisfaction sexuelle est intégré à un cadre plus général : les deux personnes font non seulement un consentement mutuel mais font également l'engagement mutuel de vivre perpétuellement ensemble, de s'entraider, d'être responsables des conséquences de la relation sexuelle qu'ils vont avoir (naissance d'enfant) et d'élever ensemble cet ou ces enfant(s). Pour l'islam, le mariage n'est pas un sacrement mais un contrat d'un type particulier qui est convenu entre deux personnes consentantes devant des témoins, et qui peut être rompu ou résilié. Il n'est nullement obligatoire que ce contrat particulier soit conclu en présence d'un théologien ou d'un imam, ni même qu'il soit conclu dans une mosquée. Le mariage n'est que l'extériorisation de l'engagement et de la prise des responsabilités. Dès lors, dire que le mariage est le seul cadre où s'exprimera la sexualité entre un homme et une femme, c'est dire que cet homme et cette femme devront, avant de profiter chacun du corps de l'autre, s'engager et prendre leurs responsabilités. Il n'y a pas ici recherche de la satisfaction pure de l'instinct, il y a une recherche de la satisfaction de l'instinct qui est englobée dans un cadre de responsabilités et de solidarité. La différence avec la fornication (zinâ) est patente. Et elle explique pourquoi le Prophète (sur lui la paix) a dit que les relations sexuelles entre époux sont un acte rapportant récompense auprès de Dieu. A ses Compagnons qui s'en étonnaient, il dit que puisque celui qui le faisait dans l'interdit faisait un acte interdit, celui qui le faisait de la façon permise faisait un acte méritant récompense de la part de Dieu (rapporté par Muslim).

Par le contrat que constitue le mariage (devant être conclu devant deux témoins au minimum), l'homme témoigne de son engagement dans sa relation avec cette femme. Par le douaire (mahr), il témoigne de son affection pour la femme avec qui il est en train de se marier (le mahr est un présent – nihla, comme le dit le Coran 4/4) ; de même, l'homme témoigne ainsi de son engagement dans cette relation (qui n'est pas temporaire mais perpétuelle) ; enfin, en donnant ce présent, il montre qu'il va, conformément à ce que dit l'islam, continuer à dépenser de ses biens pour subvenir aux besoins de la femme qu'il va épouser, qui sera nourrie, logée, blanchie et soignée à ses frais à lui, même si elle possède des biens qui lui sont propres (cf. Fatâwâ mu'âssira, tome 2 pp. 343-345).

Ce cadre du mariage, Dieu l'a décrit comme étant un cadre où il y a engagement pour l'autre, où il y a amour et tendresse. "Et parmi ses signes il y a le fait qu'Il a créé pour vous, de vous-mêmes, des épouses afin que vous éprouviez la tranquillité auprès d'elles, et le fait qu'Il a mis entre vous de l'amour et de la tendresse. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent" (Coran 30/21). "Et Dieu a créé pour vous, de vous-mêmes, des épouses, puis vous a donné par vos épouses des fils et des petits-fils, et vous a donné à manger des choses délicieuses" (Coran 16/72). "Et Il est Celui qui a créé à partir de l'eau une espèce humaine, puis lui a donné une filiation et un lien de mariage…" (Coran 25/54).

Vous avez raison : le divorce est possible en islam ; mais sachez qu'au moment où les deux personnes se marient, elles font un contrat prévu normalement pour durer de façon perpétuelle. C'est bien pourquoi le mariage explicitement conclu avec une durée temporaire ("nous nous marions pour un an"winking smiley a été strictement interdit par le Prophète en l'an 8 de l'hégire (rapporté par Muslim, n° 1406). De même, comme Shâh Waliyyullâh l'a écrit, si deux personnes ont recours au mariage à durée officiellement perpétuelle mais, dans leur cœur, ont comme seul objectif de profiter d'un nouveau partenaire pendant quelque temps et de divorcer juste après, alors certes elles respectent la forme du cadre juridique voulu, mais sur le plan spirituel – entre elles et Dieu – il n'y a pas de différence entre elles et les personnes qui vivent leur sexualité sans avoir du tout recours au mariage (Hujjat ullâh il-bâligha, tome 1 p. 367). Et c'est encore pourquoi certes, le divorce est entièrement possible, mais il est perçu comme le dernier recours, quand la vie commune n'est plus possible. Cela ressort de ce qu'ont écrit Ibn Taymiyya, Ibn Hajar et Shâh Waliyyullâh ; cliquez ici pour lire mon article au sujet du divorce.

(Les autres explications, données plus haut, sont inspirées de Hujjat ullâh il-bâligha, tome 2 pp. 341-342 et tome 1 p. 319.)


Différentes façons de percevoir la sexualité :

Bref, on peut percevoir la sexualité de deux façons différentes :

A) Soit on dit qu'il s'agit d'une chose marquée négativement, d'un vestige animal dans l'être de l'homme. C'est l'attitude de certaines religions, comme vous l'avez souligné.

Cool Soit on dit qu'il s'agit de quelque chose de naturel et que les êtres humains peuvent la vivre de façon épanouie. Ce cas B peut ensuite lui-même être perçu de deux façons différentes :
B.1) soit on dit que la sexualité épanouie c'est une sexualité sans frein et sans limites, et on confond alors liberté et permissivité, de même qu'on perçoit la liberté comme étant le fait de réussir à reculer le plus possible les normes et les limites. C'est l'attitude de l'Occident contemporain ;
B.2) soit on dit que la sexualité permissive est en excès par rapport aux autres aspects de la nature humaine, et que la sexualité épanouie ne doit pas empêcher les autres aspects de la nature humaine – dont la spiritualité – d'être épanouis ; pour cela, cette sexualité doit être vécue dans un cadre d'engagement et de responsabilités : celui qu'exprime le mariage, qui n'est qu'un contrat en islam. A l'intérieur de ce cadre, la sexualité est libre dans la mesure où, si elle doit respecter certaines limites, elle ne dépend pas de formes imposées une fois pour toutes mais est laissée à la discrétion et à l'imagination des deux partenaires. C'est là l'attitude de l'islam.

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

23 février 2004 00:41
mikke

Dieu nous veut que notre bien .

de toute ma vie je n'es forniqué qu'une seule fois avec qui je ne me suis pas marié ,après que j'ai connu ma femme ou elle a respecté son engagement envers dieu et bien que j'ai fait mon pélerinage entre ces deux périodes j'éprouve toujours des regrets pour se que j'ai fais.
j'aurai du faire le jeune se jour là
la forniquation et l'adultère détruit la moralité

bonne nuit
23 février 2004 03:56
dominique,

sais -tu que je me suis trompé sur toi.

je fais mon maxima mea culpa.

:o
m
23 février 2004 06:11
Salaam dominique,

Il ne faut jamais parler de ces peches. Demande a Dieu pardon mais ne dis a personne. Il y a un hadith dans ce sens que j'ai oublie.

Salaam
23 février 2004 15:37
salem lazreq

je s'est qu'il ne faut pas dévoiler ses pécher au gens quand il n'y a pas eu de temoin et qu'il faut demander pardon a Allah mais là j'ai fait une exeption car je s'est que dieu me là éffaçée le jour ou j'ai accompli le pèlerinage et que je lui est fait la demande de me marier avant la fin de l'année et il m'a entendu . Notre union dure maintenant depuis 10 ans et je remerci toujours Allah de nous avoir unis un 31 décembre

chère freres et soeurs quand un bienfait vous vient d'Allah il faut le dire sur le forum "islam"
e
26 février 2004 12:19
salamou aalaykoum


moi il ya juste un oint ou je ne sui pas dac c au sujet de la contraception
on a pa le droi non plu
com le dit le hadith "Epousez la feconde et affectueuse. Certes, je surpasserais [en nombre] les autres communautés par vous au jour de la resurrection" il est dc un devoir pour la femme de delaisser ces chose et de ne pas les rendre licite sauf en ca de necessiter(com pour le rest). En effet c le ca dune femme ki est atteinte dune maladi ds l'uterus et ki une grossesse pourrai lui nuire ou bien une femme ki a deja bcp denfant ki saccumile et ki augment et kune nvlle grossesse pourrai etre une difficulter pou elle als il nya pas de mal a ce kel les utilise durant le tps de cette difficulter et plu apres et dautre encore
Dc resulta la contraception nest pas autoriser ceux ki ne st pas dac mapporte un hadith sahih.Moi je vous est rapporter un hadith et il ya aussi des verset ki vt ds ce sens.



Message edité (26-02-04 13:07)
M
26 février 2004 12:36
Transmis par: Anas
Sujet actif
Technique et éthique


Question :


La contraception est-elle autorisée en islam ?


Réponse :



Répondre à votre question à propos de la contraception demande que l'on aborde tout d'abord la fonction que l'islam assigne à la sexualité.



A ce sujet, il faut tout d'abord souligner que le mariage est le cadre à l'intérieur duquel les relations sexuelles sont permises. Puis il nous faut aborder la question de savoir comment l'islam perçoit-il les relations intimes : celles-ci ont-elles comme seul objectif – donc comme seul cadre de permission – la procréation ? On pourrait le penser en lisant ce Hadîth : "Mariez-vous avec une femme qui vous aime et qui enfante : car je serai fier de votre multitude le jour du jugement" (rapporté par Abû Dâoûd, n° 2050, et An-Nassaï, n° 3227). Mais en fait, si la procréation demeure la finalité de l'existence du désir sexuel, ce n'est qu'un des objectifs que l'islam assigne à la sexualité. A côté de cela, il y a aussi le fait de vivre ce qui fait partie de la nature humaine – le plaisir sexuel – dans le cadre permis. C'est bien pourquoi il existe un autre Hadîth où le Prophète a dit que la sexualité vécue entre les époux était un acte de charité. Et à ses Compagnons qui s'étaient étonnés du fait que quelqu'un puisse être récompensé pour en fait n'assouvir qu'un désir sexuel et y trouver du plaisir, le Prophète répondit qu'étant donné que celui qui vivait sa sexualité hors du cadre permis agissait dans le péché, celui qui la vivait dans le cadre permis faisait un acte récompensé par Dieu (sens du Hadîth rapporté par Muslim, n° 1006, et autres). C'est pourquoi le savant musulman Ibn Qayyim a relevé trois objectifs principaux à la sexualité vécue dans le cadre du mariage : la procréation, le plaisir sexuel, et la pratique de ce qui contribue à l'équilibre humain, sur le plan physiologique (Zâd ul-ma'âd, tome 4 p. 249). Ibn Qayyim a cité le plan physiologique ; on sait aujourd'hui que la sexualité contribue à l'équilibre physiologique mais aussi psychologique. (Voir aussi Tahrîr ul-mar'a, Abû Chuqqa, tome 6 pp. 145-147.)



Il ne faut dès lors pas s'étonner si les sources de l'islam parlent d'une forme de contraception qui avait cours à l'époque du Prophète : le coït interrompu (en arabe : al-'azl). Des Compagnons du Prophète questionnèrent celui-ci au sujet de cette pratique : est-elle permise ou pas ? Le Prophète récusa la parole de certains non musulmans de son époque disant que cette pratique était une petite forme de suppression de l'enfant (al-maw'ûdat as-sughrâ) (Hadîth de Abû Sa'ïd rapporté par Abû Dâoûd, n° 2171, sahîh bi-sh-shâhid). Des Compagnons racontent de même : "Nous pratiquions le coït interrompu à l'époque du Prophète. Le Prophète le sut et ne nous l'interdit pas" (rapporté par Muslim, n° 1440). Cependant, dans une autre parole, le Prophète affirma lui-même que le coït interrompu était une forme dissimulée de suppression de l'enfant (Hadîth de Judhâma rapporté par Muslim, n° 1442).



Cette différence des réponses que le Prophète a données à propos de al-'azl a entraîné des opinions divergentes au sujet de cette pratique contraceptive parmi les savants musulmans :


Certains, comme Al-Hassan al-basrî et Ibn Hazm, sont d'avis que le 'azl est systématiquement interdit (harâm). Ces savants sont d'avis que le Hadîth de Judhâma a priorité par rapport au Hadîth de Abû Sa'ïd.

D'autres savants – At-Tahâwî, Al-Ghazâlî, etc. – pensent que le 'azl est totalement autorisé pour peu qu'il ne soit pas pratiqué pour une cause qui contredit un principe de l'islam (nous allons évoquer quelques-unes de ces causes plus bas). Ces savants donnent priorité au Hadîth de Abû Sa'îd sur celui de Judhâma. Al-Bayhaqî écrit ainsi : "Ceux qui rapportent la permission du 'azl sont plus nombreux et ont mieux retenu".

D'autres, comme certains savants hanafites, disent que le 'azl est systématiquement déconseillé (mak'rûh). Cet avis constitue une synthèse entre les deux Hadîths du Prophète cités ci-dessus, l'un et l'autre mettant en évidence le caractère déconseillé de la méthode contraceptive. D'ailleurs, disent ces savants, d'autres Hadîths du Prophète semblent également montrer qu'il a utilisé à l'égard du 'azl des termes qui laissent à penser qu'il voulait dire que cette pratique était à éviter même si elle n'est pas interdite ("lâ 'alaykum an-lâ taf'alû"winking smiley.

Enfin, d'autres savants sont d'avis que la méthode du coït interrompu est en soi permise mais, en plus d'être pratiquée pour une cause qui n'est pas interdite, elle doit remplir une condition supplémentaire : il faut que l'épouse ait donné son consentement, car cette méthode nuit à la qualité des relations intimes en ce qui la concerne (à cause du retrait), de même que, comme toute méthode contraceptive, elle touche le droit de la femme à la maternité.


Mettant en exergue la différence existant entre l'avortement et la pratique du coït interrompu, le savant Al-Ghazâlî explique que le coït interrompu empêche la rencontre de la semence masculine avec l'ovule. Il n'y a donc pas, dit-il, suppression d'un être existant, puisque l'enfant ne naît pas de la semence masculine seulement mais de la rencontre des deux semences. Par contre, l'avortement, lui, intervient bien à propos d'un être déjà existant. Al-Ghazâlî écrit à ce sujet en substance :
"Le premier niveau de l'existence humaine est le moment où les semences masculine et féminine se sont rencontrées et que cela s'est préparé à la naissance de la vie : se débarrasser de cette existence est mauvais [peut-être voulait-il évoquer là l'étape où l'ovule a déjà été fécondé par un spermatozoïde].
Le deuxième niveau de cette existence est le moment où l'embryon se développe : le tuer est plus grave encore.
Le troisième niveau est le moment où l'âme [ar-rûh al-insânî] y est insufflée [au bout de quatre mois d'après les Hadîths] : tuer l'embryon à ce moment-là est plus grave encore.
Enfin, le quatrième niveau de l'existence humaine commence avec la naissance [et dure donc toute la vie] : attenter alors à la vie est très grave" (Al-Ih'yâ, tome 2 p. 82).


Les causes pour lesquelles il arrive qu'un couple ait recours à la contraception



Pour Cheikh Khâlid Saïfullâh, la règle générale à propos de la contraception est qu'elle est normalement à éviter (mak'rûh). Il ajoute qu'il est des causes qui la rendent interdite, (comme la crainte de la pauvreté, etc.), et il en est d'autres qui la rendent entièrement autorisée (par exemple la présence d'un risque établi d'une détérioration grave de la santé de la femme en cas de grossesse, la présence d'un risque établi de grave malformation de l'enfant à naître, la présence d'une maladie mentale entraînant l'incapacité de la femme à assumer ses devoirs de mère, la volonté d'espacer les naissances pour pouvoir donner aux enfants une meilleure éducation…).


Pour Al-Ghazâlî, par contre, la règle générale à propos de la contraception est la permission, tant qu'elle n'est pas entreprise pour une cause interdite, laquelle, par voie d'incidence, rendrait le recours à la contraception interdit aussi. Aussi, selon lui, il n'est pas besoin d'une cause valable pour que la contraception soit permise : il suffit qu'il n'y ait pas de cause interdite.

Soulignons ici que s'il faut, d'une part, que le recours à la contraception soit en soi autorisé comme nous venons de le voir, il faut également et d'autre part que, dans le cadre de cette autorisation, le moyen auquel on a recours soit aussi autorisé…


Les moyens contraceptifs auxquels on a recours


Cheikh Khâlid Saïfullâh écrit qu'il serait faux de penser que, dans le cadre des causes valables autorisant la contraception, seules des méthodes ce contraception dites "naturelles" telle que le coït interrompu soient autorisées. Au contraire, poursuit-il, on peut, par le biais du raisonnement par analogie, établir le caractère d'autres méthodes contraceptives. Cependant, rappelle-t-il, le raisonnement par analogie n'est valable que s'il tient compte de l'ensemble des principes de l'islam.
A analyser les différents moyens contraceptifs existant aujourd'hui, on s'aperçoit qu'ils consistent à avoir recours à un ou plusieurs des moyens suivants :
a) soit on empêche les spermatozoïdes de parvenir jusqu'à l'ovule,
b) soit on empêche l'ovulation,
c) soit on n'empêche pas la fécondation d'un ovule par un spermatozoïde mais on empêche seulement la nidification de l'œuf,
d) soit on supprime le fœtus après la nidification de l'œuf (dans le cas de l'avortement par exemple),
e) soit on stérilise définitivement l'homme et/ou la femme.

Sont interdits :
– le moyen e : la stérilisation définitive de l'homme ou de la femme (ligature des canaux déférents chez l'homme, des trompes chez la femme, etc.), car le Prophète l'a interdit (al-ikhtisâ') ;
– le moyen d : l'avortement pour se débarrasser d'une grossesse non désirée (lire mon article L'avortement en islam).

Est à éviter absolument d'après Khâlid Saïfullâh :
– le moyen c : toute méthode qui n'empêche pas la fécondation d'un ovule par un spermatozoïde mais qui empêche seulement la nidification de l'œuf, car comme Al-Ghazâlî l'a écrit, c'est déjà un premier niveau d'existence ; il s'agit donc d'une méthode qui n'est donc pas vraiment contraceptive ("qui agit avant la formation de l'œuf, contre la conception"winking smiley mais qui est contragestive ("qui agit après la formation de l'œuf, contre sa gestation seulement"winking smiley.

Restent en soi permis (dans le cadre des causes autorisant le recours à la contraception) :
– les moyens a et b : toute méthode qui, à l'instar du coït interrompu (al-'azl), empêche la rencontre de l'ovule et des spermatozoïdes (méthodes naturelles d'abstinence avant, pendant et juste après la période de l'ovulation, préservatif masculin ou féminin, crème spermicide, blocage de l'ovulation, etc.).



Khâlid Saïfullâh écrit également qu'il y a une différence entre le fait d'avoir recours à un moyen de contraception de façon individuelle et le fait d'établir ce recours au niveau de toute une société. Le premier, écrit-il, est possible dans le cadre sus-cité. Le second n'est selon lui pas permis.


Synthèse de la réponse



Le musulman et la musulmane gardent comme objectif de mettre au monde le plus grand nombre d'enfants possible, leur intention étant de leur donner une éducation qui sera – avec la permission de Dieu – à même d'en faire des êtres humains agissant pour Dieu et pour le bien de tous les hommes.
Il n'est cependant pas interdit à ce musulman et à cette musulmane d'avoir cet objectif en tant que principe général, tout en maîtrisant leur fécondité. A condition toutefois que cela soit fait dans le cadre de l'éthique musulmane, donc que cela soit fait à la fois pour une cause et par un moyen qui n'entrent en contradiction avec aucun principe des sources musulmanes.


Mes sources pour cet article :

Zâd ul-ma'âd, Ibn Qayyim, tome 4 pp. 140-146 – Al-Ih'yâ, Al-Ghazâlî, tome 2 pp. 79-84 – Halâl wa harâm, Khâlid Saïfullâh, pp. 306-314 – Al-halâl wal-harâm, Al-Qardhâwî, pp. 176-179 – Islâm aur jadîd medical massâ'ïl, Khâlid Saïfullâh, pp. 91-147 – Fiqh us-sunna, Sayyid Sâbiq, tome 2 pp. 458-460 – Al-fiqh al-islâmî wa adillatuh, Wahbah az-Zuhaylî, tome 7 p. 5156.


Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).
e
26 février 2004 13:00
jasak Allahou khir khouya je tinvite a aller ds le site al baida.com il y a plein de sujet interressant et des fatawas des cheikh Ibn Baz , Al Albani, Otheymine et d'autre encore aller salamou aalaykoum



Message edité (26-02-04 13:06)
S
26 février 2004 18:55
Salam

Même question en remplacant Islam par Christianisme, Judaisme....
n
26 février 2004 19:32
Merci beaucoup winking smiley
b
27 février 2004 01:15
C'est pas beau de dire " forniquer " alors qu'il y a un terme très beau et très approprié FAIRE L'AMOUR . Moi j'ai déjà fait l'amour avec un ami c'était merveilleux, et je trouve que le mot forniquer dénature ce plaisir ( il y a plaisir uniquement quand les deux parties sont consentantes, il y a aussi le savoie faire, mais cela s'apprend ). Pour la contraception, il faut absolument encourager nos pays à baisser la natalité, car cela pose un grave problème de démographie et de misère. Deux enfants ou à la rigueur trois c'est plus facile de nourrir et d'éduquer, bref de s'en occuper décemment. C'est mon opinion bien sûr. Au Maroc, j'ai toujours mal au ventre quand je vois tous ces gamins errer dans les rues. Les riches font beaucoup moins d'enfants que les pauvres. Les riches sont allés à l'école et ont compris que faire beaucoup d'enfants était un acte d'inconscience et de manque de lucidité.
Bayssara
i
27 février 2004 09:46
salam alikoum,

Les riches non pas beaucoup d'enfants pour la simple et bonne raison que leur rythme de vie ne leur permettent pas.

Ils préfèrent se dorer au soleil, aller aux ski, ou aller a un gala, mais il est vrai qu'a 15 ce n'est pas des plus mondin!

Si je reprend ton argument bayssara, tu dis "ces enfants qui errent dehors etc...."

Mais eux font ils parti de la classe aisée?
Ou alors tu prétenderais que les enfants serait la cause de l'appauvrissement des familles?

Tu sais la réelle raison pour la quelle les riches non pas beaucoup d'enfants, c'est parce que dans cette classe sociale il est mal vu d'en avoir tout simplement! C'est un critère de richesse, car c'est le confort de vie qui prime avant tout!

Un autre élément criant de vérité! renseigne toi sur la moyenne d'âge des mères de ces familles aisées ça frise les 35 ans pour leur premier enfant!!!

L'enfant est un projet secondaire, elles préfèrent s'éclater toutes leur jeunesse et dépenser toute cette précieuse énérgie dans le futil et la débauche!

Une fois arrivé ces 35 ans, plus de patience, plus d'energie a élevé les enfants donc on les limitent en nombre, et voila arrivé la ménopause 5 ans plus tard au mieux elles en ont deux.

Bayssara, donne plus d"explication et appui tes arguments sur des exemples par ce que en ce qui concerne celui que tu as evoqué dans ton précedent post, il tiens pas la route.


Et en fin une dernière chose sur le fait que tu étale ton passé relationnel, je comprend pas l'intérêt hormi la provocation?

Mais bon juste une chose n'oublie pas qu'au bout du tunnel, une dure epreuve nous attend et là seul tes actes te viendront ou en aide ou te perdront. La sablier s'écoule prend garde qu'il ne se vide avant ton repentir sincère.

wasalam
b
27 février 2004 12:19
Isham, je ne comprends pas ta réaction, calme toi iln'y a pas le feu au lac !
J'ai expliqué pourquoi le mot " fornication est vil et dégradant. Et j'ai parlé de moi à juste titre puisque je défends l'exprssion juste et merveilleuse qui est " faire l'amour ", maintenant il se peut que certains n'aiment pas l'épanouissement le bonheur le plaisir et la joie de vivre.
Pour ce qui est du nombre, mon argument est très simple : Quand tu as beaucoup d'enfants, il faut penser à les nopurir et s'en occuper, leur donner de l'amour l'éduction la scolarisation les loisirs etc, tout cela côute cher. Même l'espace où ils doivent vivre compte. Régler un problème est plus simple que d'être noyée dans un tas de noeud. Je ne sais pas si l'information t'intéresse, mais tu dois savoir que les plus grands fléaux sont ( bientôt ) le manque d'eau et la démographie.
Tu sais Isham, on peut échanger des idées sans s'énerver, et en apprenant le respect des idées opposées des autres, mais on a le droit d'en débattre bien entendu.
bayssara
i
27 février 2004 15:36
salam bayssara,

juste une précision le mot fornication n'est utilisé que dans le cas ou la relation est hors mariage. La définition que tu donnes est vrai que dans le cas ou les relations ont lieu dans le cadre du mariage alors seulement là, je suis d'accord avec toi.

Mais ne crois tu pas que cette formulation poetique n'est qu'un outil pour toi de te déculpabiliser vis a vis de ce pêché? Tu parles d'épanouissement de bonheur de plaisir et la joie de vivre. Mais l'islam n'a aucunement interdit tout cela.

Je vois pas ce qui t'empêche de vivre dans le bonheur et la joie et même d'avoir ces relations amoureuses si tu es marié.

Ce que je retiens moi c'est que d'après toi, l'islam briderait la joie de vivre des croyants et les empecheraient d'etre heureux, dans la mesure ou il ne peuvent pas forniquer. Désolé mais si ton unique source de bonheur est la fornication alors sache qu'il te reste bien des aspect de ce même bonheur a découvrir et cela dans un cadre tout fait halal.

Tu parlais de respect, sache que je te respecte, je ne pense pas avoir été dévolte avec toi ou même grossier, par contre j'aime bien parlais de manière franche et sans détoure. Tu sais chacun d'entre nous est libre de gerer sa vie comme bon lui semble, la seule chose que l'on maitrisera jamais, c'est LE TEMPS.
28 février 2004 04:23
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Pourquoi l'islam ne permet pas les relations sexuelles hors mariage
Auteur: MIKE18241
Date: 22-02-04 20:58
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

pour ne pas avoir des boutons au visage.

:o
u
28 février 2004 05:14
tout simplement parce que le sexe c l'arme la plus dengereuse que l'homme ai jamai eux ya ka regarder la societer occidental les gens t'engage pour un travail juste parce que t beau puis ya le sida (je remark que le sida touche tres peu les musulaman surtout en afrique)et dans le monde les regions les moins toucher sont les pays musulman ya tellement de truc ya aussi les gens qui font l'amour il font un enfnat et comme ils sont pa amoureux il abandonne leur enfant ya ka regarder tout les enfant nee sous x,ya l'avortement vous imaginer cela revien a tuer un etre humain c bizarre que dans les pays des droit de l'homme permette de tuer des etre vivant et ne me sortie pas qu'un fetus n'est pas un etre humain car des qu'il ya fecondation on peu parler d'etre humain

LE MAROC C MA VIE
b
28 février 2004 15:15
Merci Isham pour courtoisie dans cette réponse.
Certes le bonheur n'est pas uniquement dans l'acte de faire l'amour ( quand c'est bien fait et quand c'est rciproque ), aider qualqu'un qui est dans le besoin, sauver des vies comme en ce moment dans notre pays avec le séisme est aussi un grand bonheur, le sourire d'un enfant est un grand bonheur, lire un bon poéme ou un bon livre est un bonheur, mais là la personne qui a écrit le poste il parlait de l'acte sexuel. Et pour moi, l'expression fornication est queqlue chose de laid et de vulgaire alors que' encore une, il s'agît de queqlue chose de merveilleux quand c'est réciproque et bien fait.
bayssara
i
28 février 2004 21:13
Bayssara on parle pas de la même chose.

Sur la façon et la qualité et les ensations que tu ressentir durant un rapport ce n'est pas l'objet de la question.

L'importance et de bien savoir qu'il un cadre ou ces rapports " plaisants" ou pas sont permis voir encouragé, a savoir pendant le mariage.

et dans le cas ou ils ont lieu en dehors de ce contexte là qui alors totalement illicite et condamnable.

Je te rejoins lorsque tu cites les différentes sources de bonheur, mais il en a un que tu as oublie de citer.

C'est quand tu sais que toi tu t'es préserver pour celui aujourdhui est ton mari et morsque tu sais lui a patienter et est resté chaste pour justement t'offrir cette virginité, cette pureté cette naiveté.

Ne constitue t'elle pas une belle preuve d'amour?

Partager ce moment unique pour celui ou celle que l'on aime, dans un cadre halal et béni!

C'est également une énorme source de bonheur que de partager ce sentiment unique, liant deux personnes qui ont su fleurir avec le temps pour finalement se dévoiler et eclor dans le plus beau des jardins, celui se trouvant dans le sentier d'Allah swt.
i
28 février 2004 21:33
Bayssara on parle pas de la même chose.

Sur la façon et la qualité et les sensations que tu peux ressentir durant un rapport ce n'est pas l'objet de la question.

L'importance et de bien savoir qu'il y a un cadre ou ces rapports " plaisants" ou pas sont permis voir encouragé, a savoir pendant le mariage.

Et dans le cas ou ils ont lieu en dehors de ce contexte là , ils sont alors totalement illicite et condamnable.

Je te rejoins lorsque tu cites les différentes sources de bonheur, mais il en a un que tu as oublie de citer.

C'est quand tu sais que toi tu t'es préservé pour celui qui aujourdhui est ton mari et lorsque tu sais que lui a patienter et est resté chaste pour justement t'offrir cette virginité, cette pureté cette naiveté.

La chasteté ne constitue t'elle pas une belle preuve d'amour?

Partager ce moment unique pour celui ou celle que l'on aime, dans un cadre halal et béni!

C'est également une énorme source de bonheur que de partager ce sentiment unique, liant deux personnes qui ont su fleurir avec le temps pour finalement se dévoiler et eclor dans le plus beau des jardins, celui se trouvant dans le sentier d'Allah swt.
b
29 février 2004 02:12
Chère Isham
la vierginité est quelque chose qui préoccupe plus l'homme que la femme, c'est un vrai fantasme de l'homme ( heureusement que l'homme a un peu changé de nos jours, il est moins pervers et moins malade, malgré toute l'actualité qui nous parle en ce moment - elle a raison de le faire - des affaires sordides de moeurs ). Ce n'est pas du tout la vierginité qui assure le bonheur dans un couple et ce n'est pas non plus la vierginité qui contribue à la réussite d'un acte sexuel. La vierginité est un acte de domination de l'homme " elle est encore toute neuve, ouf ! Elle est à moi. "La belle preuve d'amour c'est le respect et l'échange d'amour. Combien de femmes mariées sont violées par leur mari, sous pretexte qu'elles leur appartiennent. Combien de femmes ne connaîtront jamais la tendresse et le plaisir de partager les caresses et les douceurs, combien de femmes ne connaîtront jamais l'orgasme. C'est quand - même bénifique pour la santé et l'équilibre psychologique, quand c'est fait par amour. Avant on a interdit cet acte car les hommes étaient ( il y en a encore maintenant, surtout dans notre pays ) comme des bêtes, des bestiaux quoi, ils s'attaquaient à tout ce qui bouge de vrais sauvages. Le monde change et évolue, heureusement !
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