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Alléluia a écrit:
Aïe !
Je te comprends ça fait mal au coeur.
Qu'est ce qu'elle te reproche ? Qu'est ce que tu lui reproches ?
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Antigone* a écrit:
En gros qu'on est tout le temps sur son dos, ce qui est faux. C'est juste qu'elle ne gère pas la pression pour ses études.
Elle voit pas les efforts qu'on fait pour elle, soi disant qu'on voit pas qu'elle va mal.
Bref, c'est compliqué.
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Alléluia a écrit:
Je vois !
Ma fille m'a fait la même, au moment où elle passait le bac.
Par contre, elle me reprochait de ne pas être plus impliquée dans ses études.
On a beaucoup communiqué et j'ai admis qu'elle avait raison.
Je m'en suis pris plein la tête (c'était dur de rester calme !)
Au même moment, ma meilleure amie vivait la même chose avec son fils, qui lui reprochait de le "traumatiser" pour des conneries
C'est l'âge ! Prend sur toi, parce qu'elle a besoin de toi.
Autrement, elle ira chercher ailleurs et pourrait tomber sur des cinglés.
T'as pas le choix, pour sa sécurité. Ecoute là et adhère. Met ta fierté de côté et aide la en l'écoutant sérieusement, même si c'est très très désagréable.
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Antigone* a écrit:
J'arrive pas à garder mon calme justement. Elle vient me crier à la figure, moi j'absorbe tout, au final je l'ai virée en gueulant plus fort qu'elle.
Et honnêtement, à part l'envoyer chez un psy, j'ai pas de solution. Elle est en dépression, elle me dit qu'elle pense au suicide et que c'est notre faute alors que tout le monde est au petits soin pour elle, elle le voit même pas, genre c'est normal.
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Alléluia a écrit:
Mais tu es obligée de garder ton calme et de l'écouter.
Un psy c'est bien, mais une maman c'est mieux !
Elle a des revendications qui en vérité sont légitimes, mais qu'en tant que parent on ne voit pas tout de suite.
Mais si tu discutes avec elle dans le calme, et plus en profondeur, tu verras qu'elle ne dit pas n'importe quoi.
Et, c'est justement parce qu'elle t'aime, qu'elle exige plus de toi.
Je suis certaine que tu vas y arriver !
Commence par lui demander pardon d'avoir crié. Dis lui que tu l'aimes.
Montre l'exemple.
Si toi aussi tu cries quand elle crie, que veux tu qu'elle fasse à part devenir folle ?
Je sais c'est dur mais après, tu auras une belle relation avec elle
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~Tanzanite~ a écrit:
Salam
À cet âge, ce n'est ni évident pour l'enfant ni pour le parent.
Chacun essaie de faire de son mieux pour évoluer, pour grandir dans sa relation avec l'autre, pour le bien-être de chacun et pourtant chacun a l'impression que cela ne suffit pas, chacun se sent incompris.
Souvent le dialogue est impossible, non pas parce qu'il y'a contradiction, mais plutôt parce que chacun a des "revendications" que l'autre n'écoute pas réellement puisque focalisé sur son point de vue.
À cet âge, elle veut sentir un certain espace, de la confiance tout en se sentant soutenue, écoutée...
À cet âge, elle veut faire ses propres choix...
Il faut trouver le juste milieu, être présente en cas de besoin, d'aide, de dialogue tout en permettant l'autonomie.
Il faut laisser choisir, permettre l'erreur de choix même si c'est compliqué pour un parent...
Il faut également réaliser que son bébé grandit, s'affirme et quittera un jour le nid.
C'est ainsi je pense que votre relation évoluera dans le bon sens.
Échanger de manière sereine et détendue et non dans le conflit.
Apprendre à écouter ....Ses mots, ses agissements... ne pas rester focalisé sur soit mais belle et bien sûr l'autre.
Tu es sa mère et tu l'aimes.
Elle est ta fille et elle t'aime.
Sauf qu'aujourd'hui vous souffrez toutes les deux...au point peut être d'en douter.
Si le dialogue est impossible tu peux éventuellement lui proposer, dans un premier temps, que chacune écrive à l'autre ce qui lui pèse, ce qu'elle reproche, ce qu'elle souhaite ainsi que son amour etc.. que chacune puisse lire les mots de l'autre et pouvoir ainsi accepter, réfléchir et envisager une réponse écrite ou verbale pour des échanges futurs plus sereins.
Aimer c'est être présent sans s'étouffer.
Bon courage prend soin de toi et d'elle ?
(C'est compliqué d'aider les siens car nous sommes impliqués émotionnellement)
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Antigone* a écrit:
Salam Tanzanite,
Merci pour ton message
Honnêtement, je sais plus quoi faire avec elle. Elle nous reproche d'en attendre trop alors qu'on lui demande juste un peu d'aide... Enfin moi je lui demande même plus rien, mais bref... Et faut qu'on la sorte pour qu'elle pense à autre chose... Elle nous a même demander de partir en vacances.
Et de l'autre côté il faudrait que tout le monde s'adapte à elle, qu'on se taise quand elle étudie, qu'on envoie le petit en stage, elle ne vient même plus manger avec nous, elle passe pratiquement toutes ses journées accrochée à son téléphone, et quand elle se trouve un peu de courage pour étudier, elle flanche au moindre petit truc et c'est de notre faute.
Ce confinement l'a complètement foutue en l'air, elle est déconnectée de la réalité, elle n'écoute pas quand on la conseille. En fait faudrait qu'on la laisse s'enfoncer en silence en espérant qu'elle remonte la pente toute seule.
Je commence même à le demander si elle devrait pas suspendre ses études pour 1 an, le temps de faire une thérapie et trouver un job, ou faire une formation, ou je sais pas, un truc qui la ramène dans le monde physique tu vois... Mais je sais que c'est risqué...
En plus, c'est compliqué à gérer aussi avec son père. Et puis elle comprend pas qu'on est aussi dépassés, que maintenant elle est adulte et c'est normal qu'on s'être-aide en fait. Mais en fait non, on ne peut avoir d'attente, ça lui met la pression.
Bref, Tanzanite, je dit pas qu'il n'y a pas de problème de communication, mais la plus grande partie du problème il est dans sa tête et c'est à elle de prendre les initiatives pour apprendre à se gérer.
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Mi33 a écrit:
Comme tu dis on vient tous de vivre une période difficile avec ces confinements et les jeunes ça ne l es as pas aider?... Mon fils bosse dans un resto et n'a pas travailler 7 mois ...c'était horrible..il as perdu le nord ..je pense que sa devrais s'estomper... Essaye de lui parler quand elle es au calme ...la rassurer .. et si elle tenvoi bouler laisse la se calmer... Mais dis lui que tu comprend ce qu'elle ressent et que tu sera la quoi qu'il arrive..
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Antigone* a écrit:
Salam Tanzanite,
Merci pour ton message
Honnêtement, je sais plus quoi faire avec elle. Elle nous reproche d'en attendre trop alors qu'on lui demande juste un peu d'aide... Enfin moi je lui demande même plus rien, mais bref... Et faut qu'on la sorte pour qu'elle pense à autre chose... Elle nous a même demander de partir en vacances.
Et de l'autre côté il faudrait que tout le monde s'adapte à elle, qu'on se taise quand elle étudie, qu'on envoie le petit en stage, elle ne vient même plus manger avec nous, elle passe pratiquement toutes ses journées accrochée à son téléphone, et quand elle se trouve un peu de courage pour étudier, elle flanche au moindre petit truc et c'est de notre faute.
Ce confinement l'a complètement foutue en l'air, elle est déconnectée de la réalité, elle n'écoute pas quand on la conseille. En fait faudrait qu'on la laisse s'enfoncer en silence en espérant qu'elle remonte la pente toute seule.
Je commence même à le demander si elle devrait pas suspendre ses études pour 1 an, le temps de faire une thérapie et trouver un job, ou faire une formation, ou je sais pas, un truc qui la ramène dans le monde physique tu vois... Mais je sais que c'est risqué...
En plus, c'est compliqué à gérer aussi avec son père. Et puis elle comprend pas qu'on est aussi dépassés, que maintenant elle est adulte et c'est normal qu'on s'être-aide en fait. Mais en fait non, on ne peut avoir d'attente, ça lui met la pression.
Bref, Tanzanite, je dit pas qu'il n'y a pas de problème de communication, mais la plus grande partie du problème il est dans sa tête et c'est à elle de prendre les initiatives pour apprendre à se gérer.
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~Tanzanite~ a écrit:
Le confinement n'a aidé personne....
Scolarité perturbée, lien social interrompu, relations familiales tendues...
À cela, tu ajoutes l'âge ou l'on se pose de nombreuses questions notamment celle de l'autonomie, celle de la voie d'études, ses capacités...
En fait faudrait qu'on la laisse s'enfoncer en silence en espérant qu'elle remonte la pente toute seule.
C'est ce que je disais lorsque je disais : laissez choisir l'enfant devenu adulte même si cela implique des erreurs de parcours.
Il se trompe, il se remet en question, il se releve... Mais suite à ses choix et non suite à ceux des parents. Il ne se fera des repproches qu'a lui-même. Une année n'est jamais perdue.
Une année sabbatique, peut éventuellement être envisagée, même si en général c'est compliqué de reprendre les études après les avoir interrompus à moins d'être très motivé.
Il faut prendre du recul, de la distance... Quelques jours pour permettre à toute la famille de quitter le domicile, qui est synonyme actuellement de relations difficiles, d'échanges houleux et dont tout le monde en fait les frais, même le reste de la fratrie à qui l'on ne pense pas.
Si vous pouvez l'envoyer prendre l'air chez un tiers digne de confiance. Cela permettra à tout le monde d'évacuer, de réfléchir.... Elle prendra du recul et réalisera que son foyer lui manque et envisagera de discuter sereinement avec ses parents et non ses "ennemis".
Pensez à vous également, allez souffler, sinon vous n'allez pas tenir.
Imposez des activités en famille, des sorties, des jeux qui permettront par la même occasion le décrochage du téléphone tout en se rapprochant des siens.
Instaurez un rituel chaque semaine lors duquel chacun aura l'occasion d'exprimer des choses, de partager des lectures, des films, des idées, des besoins etc... et terminer sur trois/quatre choses positives qui se sont déroulées durant la semaine (pour terminer chacun de ces moments sur une note positive).
Essaies de discuter lorsque tu es "zen", jamais sous la colère.
Essaies d'employer des mots positifs, un discours motivant, encourageant et non accusateur, blessant... comme on peut le faire lorsque l'on se, sent excéder.
Même s'il est compliqué d'interdire à 18 ans, il est possible d'instaurer un rythme de vie, un équilibre, pour le bien être de tous. Il suffit de faire un "conseil de famille" , impliquer chacun dans cette dynamique...
Parfois, les conseils viennent d'autres personnes du même âge et qui ne sont malheureusement pas toujours de bons conseils.
Certains sont des soutiens, d'autres non.
Et si après avoir essayer l'échange par écrit, quelques jours de vacances, un rituel d'échanges, des activités qui rassemblent...la problématique n'est pas résolue, envisagez avec elle, un rendez vous avez un thérapeute. Entendre les choses venant d'une tierce personne, d'un professionnel en l'occurrence, change tout, même si les arguments sont les mêmes que ceux des parents... Il l'aidera à travailler sur ce qui l'angoisse, lui donnera des pistes à étudier etc...
Ne baisses surtout pas les bras.
Elle a besoin de toi.
Prends soin de toi pour prendre soin d'elle... Quelques jours de vacances, voire quelques heures sans être les uns sur les autres, pour donner une nouvelle impulsion à vos échanges et ainsi repartir sur de bonnes bases.
Tu vas y arriver, ne désespéres pas ?
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