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Pour un Commonwealth chérifien
b
20 septembre 2015 00:09
Les tournées royales en Afrique de l’Ouest, les accords économiques qui se multiplient, les liens culturels et religieux qui se renforcent, Rabat a désormais une politique africaine. Mais ce constat ne suffit pas. Formulé en termes diplomatiques classiques, il signifie une convergence d’intérêts entre des pays complémentaires. Il peine à décrire ce qui est réellement en jeu. Car, derrière le pragmatisme diplomatique du cabinet royal, derrière les intérêts économiques des patronats des pays impliqués, il y a une vision. Et cette vision elle-même a un inconscient.

Penchons-nous sur trois cartes de l’Afrique : la présence de communautés marocaines, les liaisons aériennes ou les prises de participation de la RAM (ou d’un autre grand groupe marocain, disons l’OCP), enfin, la diffusion du malékisme et le réseau des confréries soufies ayant un fondateur au Maroc. Ces trois cartes, peu ou prou, dessinent un même espace. Et cet espace est approximativement celui qui fut, pendant de longs siècles, celui de la communauté musulmane chérifienne, reconnaissant le sultan alaouite plutôt que le sultan ottoman comme imam suprême de la Oumma. Derrière les flux migratoires de la diaspora marocaine, derrière les investissements économiques, il y a donc une réalité historique forte et résiliente. Résiliente à l’agression coloniale qui l’a niée pour la remplacer par des États-nations, résiliente au système international normalisé qui méconnaît le rôle de la culture et de la mémoire dans les relations internationales, résiliente enfin à l’attraction panarabe qui nia l’axe atlantique du Maroc au profit d’un axe est-ouest.

Que faire de la résurrection de cette réalité historique? Le moment est-il venu, ou viendra-t-il bientôt, de réfléchir à une sorte de Commonwealth chérifien, qui rassemble des pays souverains mais convergents? Car ils ont en commun trois objectifs : renforcer un islam périphérique singulier, associant le malékisme à un soufisme toujours vivant, stabiliser une région menacée par les déchirements identitaires du Moyen-Orient mais capable d’y répondre par ses propres moyens, enfin développer un espace d’émergence économique qui puisse répondre à des défis climatiques et démographiques imminents. Ces pays d’un futur Commonwealth chérifien ont aussi en commun deux outils propres : les réseaux confrériques, tribaux et commerciaux transsahariens dessinent une société civile potentielle, qu’il faudrait vivifier par des mesures spécifiques, la francophonie et le rapport (encore) pacifié avec la France permettent d’élaborer une coopération Nord-Sud renouvelée, respectueuse des différents partenaires. Que le Maroc soit une monarchie est à cet égard décisif : les couples sujet/citoyen, nationalité/citoyenneté, monarchie/État… fourniront les outils nécessaires à cette nouvelle diplomatie.

Le Maroc se démocratise. Autrement dit, le rôle et la fonction monarchiques sont en ré-élaboration. Le renforcement d’espaces citoyens nationaux (au Maroc, en Mauritanie, au Sénégal, etc.) avec des gouvernements élus et responsables devant leurs chambres respectives, d’un côté, et la création d’un espace chérifien régional, où l’allégeance monarchique sera repensée en termes d’appartenance historique et confessionnelle, et qui fournira un lieu de délibération et d’application de projets internationaux, de l’autre côté. Voilà une belle utopie à réaliser dans les années à venir, pour que les pistes caravanières d’hier coulent dans les flux dématérialisés d’aujourd’hui.

Omar Saghi
Tel Quel

Qu'en pensez vous?
a
20 septembre 2015 13:00
Citation
bouderbala77 a écrit:
Les tournées royales en Afrique de l’Ouest, les accords économiques qui se multiplient, les liens culturels et religieux qui se renforcent, Rabat a désormais une politique africaine. Mais ce constat ne suffit pas. Formulé en termes diplomatiques classiques, il signifie une convergence d’intérêts entre des pays complémentaires. Il peine à décrire ce qui est réellement en jeu. Car, derrière le pragmatisme diplomatique du cabinet royal, derrière les intérêts économiques des patronats des pays impliqués, il y a une vision. Et cette vision elle-même a un inconscient.

Penchons-nous sur trois cartes de l’Afrique : la présence de communautés marocaines, les liaisons aériennes ou les prises de participation de la RAM (ou d’un autre grand groupe marocain, disons l’OCP), enfin, la diffusion du malékisme et le réseau des confréries soufies ayant un fondateur au Maroc. Ces trois cartes, peu ou prou, dessinent un même espace. Et cet espace est approximativement celui qui fut, pendant de longs siècles, celui de la communauté musulmane chérifienne, reconnaissant le sultan alaouite plutôt que le sultan ottoman comme imam suprême de la Oumma. Derrière les flux migratoires de la diaspora marocaine, derrière les investissements économiques, il y a donc une réalité historique forte et résiliente. Résiliente à l’agression coloniale qui l’a niée pour la remplacer par des États-nations, résiliente au système international normalisé qui méconnaît le rôle de la culture et de la mémoire dans les relations internationales, résiliente enfin à l’attraction panarabe qui nia l’axe atlantique du Maroc au profit d’un axe est-ouest.

Que faire de la résurrection de cette réalité historique? Le moment est-il venu, ou viendra-t-il bientôt, de réfléchir à une sorte de Commonwealth chérifien, qui rassemble des pays souverains mais convergents? Car ils ont en commun trois objectifs : renforcer un islam périphérique singulier, associant le malékisme à un soufisme toujours vivant, stabiliser une région menacée par les déchirements identitaires du Moyen-Orient mais capable d’y répondre par ses propres moyens, enfin développer un espace d’émergence économique qui puisse répondre à des défis climatiques et démographiques imminents. Ces pays d’un futur Commonwealth chérifien ont aussi en commun deux outils propres : les réseaux confrériques, tribaux et commerciaux transsahariens dessinent une société civile potentielle, qu’il faudrait vivifier par des mesures spécifiques, la francophonie et le rapport (encore) pacifié avec la France permettent d’élaborer une coopération Nord-Sud renouvelée, respectueuse des différents partenaires. Que le Maroc soit une monarchie est à cet égard décisif : les couples sujet/citoyen, nationalité/citoyenneté, monarchie/État… fourniront les outils nécessaires à cette nouvelle diplomatie.

Le Maroc se démocratise. Autrement dit, le rôle et la fonction monarchiques sont en ré-élaboration. Le renforcement d’espaces citoyens nationaux (au Maroc, en Mauritanie, au Sénégal, etc.) avec des gouvernements élus et responsables devant leurs chambres respectives, d’un côté, et la création d’un espace chérifien régional, où l’allégeance monarchique sera repensée en termes d’appartenance historique et confessionnelle, et qui fournira un lieu de délibération et d’application de projets internationaux, de l’autre côté. Voilà une belle utopie à réaliser dans les années à venir, pour que les pistes caravanières d’hier coulent dans les flux dématérialisés d’aujourd’hui.

Omar Saghi
Tel Quel

Qu'en pensez vous?
c'est triste que le maroc ne se percoive qu'a travers sa dimension religieuse, vivement l'avenement d'une génération ou la religion n'aura plus aucune importance, ce jour la le maroc se tournera enfin vers l'europe !
X
20 septembre 2015 13:17
Citation
allami78 a écrit:
c'est triste que le maroc ne se percoive qu'a travers sa dimension religieuse, vivement l'avenement d'une génération ou la religion n'aura plus aucune importance, ce jour la le maroc se tournera enfin vers l'europe !


pourquoi vers l’Europe??? l’Europe est en faillite! l’Europe a plus besoin du Maroc que le Maroc a besoin de l’Europe! c'est un fait que plus personne ne peut nier! le Maroc se tourne vers des pays a l’économie émergente et non a des pays en pleine récession comme en Europe! le Maroc continuera a conjuguer les base de la religion et l’évolution moderne n'en déplaise a certains!
p
20 septembre 2015 16:35
Une règle qui s'applique pour les personnes comme pour les nations : On peut avancer quand on assume son histoire et ses origines. Le Maroc est dans la continuité de son histoire (12 siècles).

le Maroc chérifien , ou tout simplement le Grand Maroc existe belle et bien.
je crois que l'écrivain de l'article a oublié l'exemple du Maroc Agricole : le Plan Vert, ce plan que beaucoup de pays africains envient au Maroc. il faut des années et une armada d'ingénieurs agricoles de haute compétence pour mettre en place et suivre un tel plan.

le Maroc , devrait et il le fait déjà, aider les pays africains à avoir une politique agricole cohérente et complémentaire, pour pouvoir nourrir les millions d'africains d'ici 2050.

Ce n'est pas une utopie , c'est la seule façon de travailler conjointement avec nos frères africains : partage de compétences , partage de bases de données , de plans que ca soit dans le domaine maritime, gestion de l'eau , environnements , réglementations industrielles....La santé ....
Ces petits pays n'ont pas les moyens , ni les ressources pour refaire ce que le Maroc a déjà réalisé avec ses ingénieurs , partageons avec eux nos années de travail et notre expériences.

Dernier point : il est impératif que le model marocain de régionalisation avancée réussisse. On en reparlera dans 4 ou 5 ans.
b
20 septembre 2015 16:45
Citation
allami78 a écrit:
c'est triste que le maroc ne se percoive qu'a travers sa dimension religieuse, vivement l'avenement d'une génération ou la religion n'aura plus aucune importance, ce jour la le maroc se tournera enfin vers l'europe !

pourquoi se tourner vers l’Europe? l'Europe accepterait qu'on se tourne vers elle? le Maroc est dans le continent Afrique, pas celui de l’Europe. Il n'a aucune chance d'adhérer à un groupement européen, même les turques qui ont une partie dans l’Europe géographique ont compris qu'ils ne pourront adhérer à l’Europe politique.
Et puis l'article ne parle pas que de la dimension religieuse...vous en êtes allergique à ce point?
b
20 septembre 2015 16:51
Citation
participant a écrit:
Une règle qui s'applique pour les personnes comme pour les nations : On peut avancer quand on assume son histoire et ses origines. Le Maroc est dans la continuité de son histoire (12 siècles).

le Maroc chérifien , ou tout simplement le Grand Maroc existe belle et bien.
je crois que l'écrivain de l'article a oublié l'exemple du Maroc Agricole : le Plan Vert, ce plan que beaucoup de pays africains envient au Maroc. il faut des années et une armada d'ingénieurs agricoles de haute compétence pour mettre en place et suivre un tel plan.

le Maroc , devrait et il le fait déjà, aider les pays africains à avoir une politique agricole cohérente et complémentaire, pour pouvoir nourrir les millions d'africains d'ici 2050.

Ce n'est pas une utopie , c'est la seule façon de travailler conjointement avec nos frères africains : partage de compétences , partage de bases de données , de plans que ca soit dans le domaine maritime, gestion de l'eau , environnements , réglementations industrielles....La santé ....
Ces petits pays n'ont pas les moyens , ni les ressources pour refaire ce que le Maroc a déjà réalisé avec ses ingénieurs , partageons avec eux nos années de travail et notre expériences.

Dernier point : il est impératif que le model marocain de régionalisation avancée réussisse. On en reparlera dans 4 ou 5 ans.


Tout à fait...je crois que le Maroc ne retrouvera sa grandeur historique que s'il travaille sa profondeur africaine qui constitue le vrais occident islamique qui était toujours à part . Le maghreb politique n'a jamais été ni arabe ni amazigh et n'a jamais été Est-Ouest,...il a toujours été africain le long de l'atlantique...c'est la politique africaine du Maroc actuelle et heureusement qu'on l'a compris.
2
20 septembre 2015 20:44
Citation
XXXXXXXX a écrit:
pourquoi vers l’Europe??? l’Europe est en faillite! l’Europe a plus besoin du Maroc que le Maroc a besoin de l’Europe! c'est un fait que plus personne ne peut nier! le Maroc se tourne vers des pays a l’économie émergente et non a des pays en pleine récession comme en Europe! le Maroc continuera a conjuguer les base de la religion et l’évolution moderne n'en déplaise a certains!
Vive les relations et la coopération sud-sud.
s
20 septembre 2015 21:47
Citation
Summertime a écrit:
Vive les relations et la coopération sud-sud.

Alors, allez-y! Mais pas de l´Europe "faillite", sinon sur place au sud!
X
20 septembre 2015 22:14
Citation
saxon a écrit:
Alors, allez-y! Mais pas de l´Europe "faillite", sinon sur place au sud!


de la part d'un allemand venu gratter le boulot des marocain c'est assez mal venu!
s
21 septembre 2015 08:01
Citation
XXXXXXXX a écrit:
de la part d'un allemand venu gratter le boulot des marocain c'est assez mal venu!

Non, le venu de l´Allemagne (bien sure en faillite) observe et fait seulement des remarques. Ils ne te plaisent pas? Desole.
24 septembre 2015 03:47
Cher Alami78, j'ai l'impression que tu n'a rien pigé à l'article ou bien à l'Histoire du Maroc, ou même à la politique dans sa totalité !

La politique étant l'art du possible, donc, on construit demain avec ce qu'on a aujourd'hui et non avec des SI et non plus avec les rêves.
Citation
allami78 a écrit:
c'est triste que le maroc ne se percoive qu'a travers sa dimension religieuse, vivement l'avenement d'une génération ou la religion n'aura plus aucune importance, ce jour la le maroc se tournera enfin vers l'europe !
La mémoire permet d’immuniser le passé pour mieux regarder l’avenir / Le temps est le meilleur moyen qu’a trouvé la nature pour que tout ne se passe pas d’un seul coup.
s
24 septembre 2015 08:16
D´accord. Politique est l´art du possible. Alors, c´est necessaire de definir et analyser ce qu´on a soit il en realite ou ideel (histoire, religion, education, sciences, techniques, etc).
Sie je prends mtn. l´article du TQ, les grands doutes arrivent tres vite. Commencont avec les realites: TQ cite la RAM, OCP. Meme si on ajoute la ONA ou Maghreb Steel, quelle realite est arriere d´eux? Ils travaillent dans un marche international, avec tous les risques (prix, concurrence, infrastructure, know-how, politique). En plus, la totalite de leurs equipements basiques (avec le know-how) vient de l´etranger. L´OCP et Maghrib Steel sont foutus sans l´equipement allemand (exemple).
Venont au "ideel": ou sont le sources scientifiques, techniques au Maroc? Keske on fait avec 30% des analphabetes ou avec 40% des travailleurs dans une agriculture assez primitive? Comment on peut juger le systeme educarif, soit il scolaire, universitaire, professionel? Est-il au niveau international? La religion, keske elle apporte? Le meme pour l´histoire?
Desole, l´aricle du TQ est un grand reve sans presque aucune base. La Maroc doit regler vraiment des autres problemes a l´interieur du pays. Ca prendra des dizaines des annees. Pour un "Commonwealth cherifien" le Maroc a ni le temps, les moyens, infrastructure, peuple eduque.
Citation
MusulmanGéo a écrit:
Cher Alami78, j'ai l'impression que tu n'a rien pigé à l'article ou bien à l'Histoire du Maroc, ou même à la politique dans sa totalité !

La politique étant l'art du possible, donc, on construit demain avec ce qu'on a aujourd'hui et non avec des SI et non plus avec les rêves.
24 septembre 2015 13:22
Cher Alami78, j'ai l'impression que tu mélange tout.
Le Maroc a une histoire. Son histoire moderne est loin d'être rose. Dès le début du siècle dernier et après un affaiblissement de la monarchie qui a commencé dès le fin du 18è siècle et qui s'est soldé par le colonisateur espagnol des partis sud et quelques comptoirs par-ci et par-là et don l'apogée est la défaite de la bataille d'Isly en 1847. Après le colonisateur français a asséné le coup du Marteau en 1912 pour que le navire Maroc sobre pendant presque un demi-siècle dans le coma. Après ce coma est venu le temps de la lutte pour le pouvoir et pour asseoir l'état centrale fort. Cette époque s'est mal passé et nous avons encore perdu plus de 40 ans. Je crois qu'on peut dire qu'on s'est réveillé qu'en 1995 avec le gouvernement d'Alternance de Youssefi. Par conséquent tu peut commencer à compter à partir de cette date. Le Maroc a véritablement 20 ans en tant qu'état moderne stable. Et en 20 ans, on ne fait pas grand chose sauf essayer de trouver la bonne direction et orienter les politiques dans cette bonne direction.

Je dirais simplement que ce siècle comateux pour le Maroc nous coûte très cher car il nous laisse un héritage en analphabétisme et sous développement qu'on ne pourra effacer en 20 ans. Par conséquent, il nous faudra au moins 20 autres années.
Pour ce qui est du Commonwealth chérifien, l'idée est très intéressante et nécessite une réflexion plus approfondie et des études sur sa faisabilité, car elle pourra offrir un cadre de développement régional très intéressant pour le Maroc et sa région.
Quand tu dis, que nous n'avons pas le temps ! Le temps pourquoi ? Tout cela doit être transparent et parallèle au développement économique et politique du Maroc sans freiner d'autres secteurs. Le coût de cette orientation ne doit pas être normalement élevé puisque l'idée émane des possibilités et des spécificités du Maroc qui le distingue au sein de sa région. D'ailleurs il le fait déjà très bien puisqu'il exploite les liens historiques et religieux qu'il a avec les pays d'Afrique de l'Ouest et sub-saharienne pour développer son économie et lui donner une dimension continentale. Il faudrait seulement continuer ainsi en s'aidant de partenaires économiques occidentales tel que la France et l'Allemagne afin d'aller plus loin et plus vite dans un esprit gagnant/gagnant.
Citation
saxon a écrit:
D´accord. Politique est l´art du possible. Alors, c´est necessaire de definir et analyser ce qu´on a soit il en realite ou ideel (histoire, religion, education, sciences, techniques, etc).
Sie je prends mtn. l´article du TQ, les grands doutes arrivent tres vite. Commencont avec les realites: TQ cite la RAM, OCP. Meme si on ajoute la ONA ou Maghreb Steel, quelle realite est arriere d´eux? Ils travaillent dans un marche international, avec tous les risques (prix, concurrence, infrastructure, know-how, politique). En plus, la totalite de leurs equipements basiques (avec le know-how) vient de l´etranger. L´OCP et Maghrib Steel sont foutus sans l´equipement allemand (exemple).
Venont au "ideel": ou sont le sources scientifiques, techniques au Maroc? Keske on fait avec 30% des analphabetes ou avec 40% des travailleurs dans une agriculture assez primitive? Comment on peut juger le systeme educarif, soit il scolaire, universitaire, professionel? Est-il au niveau international? La religion, keske elle apporte? Le meme pour l´histoire?
Desole, l´aricle du TQ est un grand reve sans presque aucune base. La Maroc doit regler vraiment des autres problemes a l´interieur du pays. Ca prendra des dizaines des annees. Pour un "Commonwealth cherifien" le Maroc a ni le temps, les moyens, infrastructure, peuple eduque.
La mémoire permet d’immuniser le passé pour mieux regarder l’avenir / Le temps est le meilleur moyen qu’a trouvé la nature pour que tout ne se passe pas d’un seul coup.
s
24 septembre 2015 16:13
Cher MusulmanGeo, desole, je ne suis pas @Alami78 sinon @saxon.
Non, j´essaye pas a melanger les affaires. Je suis seulement prudent avec l´evaluation des faites historiques. Il y a trop des opinions. En plus, il existe un proverbe allemand qui dit: "pour le passe, un juif ne paye rien".
Alors, dans notre cas il faut trouver les priorites, ici pour le Maroc.Ou sont elles? Dans la construction d´un "commonwealth cherifien" ou mettre le pays a jour? Pour moi, la priorite pour le Maroc est sans grande discussion la reconstruction du pays tous azimuts (et j´essaye d´aider comme un expert dans un secteur assez important). Ca va prendre pas mal du temps et ne laisse pas beaucoup de place pour autres "aventures".
En plus (mais la, je ne suis pas expert), j´ai l´impression, que tous ces pays sub-sahariens, francophones n´ont ni le meme niveau, soit-il scientifique, technique, educatif, economique, etc, que le Maroc, la Mauritanie, Senegal, Mali, Niger, Guinee et autres. C´est de mon avis un jeu ou il y a que des perdants, pas une "win-win-situation".

Citation
MusulmanGéo a écrit:
Cher Alami78, j'ai l'impression que tu mélange tout.
Le Maroc a une histoire. Son histoire moderne est loin d'être rose. Dès le début du siècle dernier et après un affaiblissement de la monarchie qui a commencé dès le fin du 18è siècle et qui s'est soldé par le colonisateur espagnol des partis sud et quelques comptoirs par-ci et par-là et don l'apogée est la défaite de la bataille d'Isly en 1847. Après le colonisateur français a asséné le coup du Marteau en 1912 pour que le navire Maroc sobre pendant presque un demi-siècle dans le coma. Après ce coma est venu le temps de la lutte pour le pouvoir et pour asseoir l'état centrale fort. Cette époque s'est mal passé et nous avons encore perdu plus de 40 ans. Je crois qu'on peut dire qu'on s'est réveillé qu'en 1995 avec le gouvernement d'Alternance de Youssefi. Par conséquent tu peut commencer à compter à partir de cette date. Le Maroc a véritablement 20 ans en tant qu'état moderne stable. Et en 20 ans, on ne fait pas grand chose sauf essayer de trouver la bonne direction et orienter les politiques dans cette bonne direction.

Je dirais simplement que ce siècle comateux pour le Maroc nous coûte très cher car il nous laisse un héritage en analphabétisme et sous développement qu'on ne pourra effacer en 20 ans. Par conséquent, il nous faudra au moins 20 autres années.
Pour ce qui est du Commonwealth chérifien, l'idée est très intéressante et nécessite une réflexion plus approfondie et des études sur sa faisabilité, car elle pourra offrir un cadre de développement régional très intéressant pour le Maroc et sa région.
Quand tu dis, que nous n'avons pas le temps ! Le temps pourquoi ? Tout cela doit être transparent et parallèle au développement économique et politique du Maroc sans freiner d'autres secteurs. Le coût de cette orientation ne doit pas être normalement élevé puisque l'idée émane des possibilités et des spécificités du Maroc qui le distingue au sein de sa région. D'ailleurs il le fait déjà très bien puisqu'il exploite les liens historiques et religieux qu'il a avec les pays d'Afrique de l'Ouest et sub-saharienne pour développer son économie et lui donner une dimension continentale. Il faudrait seulement continuer ainsi en s'aidant de partenaires économiques occidentales tel que la France et l'Allemagne afin d'aller plus loin et plus vite dans un esprit gagnant/gagnant.
p
2 octobre 2015 17:53
@ saxon
le Maroc partage ses progrès avec ses frères africains , tout en continuant a construire un Maroc fort.

le Maroc ne va pas attendre d'être complètement construit pour aider ses frères africains.
Donc ta remarque n'a pas de sens.
 
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