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portrait de deux corrompus jusqu'a l'os ou a qui faut faire confience?
11 avril 2005 05:13
les deux sont de la "droite" et de la "gauche" marocaines.

lisez ceci:



Abdelaziz Laâfora, né en 1952 à Kalâat Seraghna, père de trois enfants, a été l’étudiant de Driss Basri, à la faculté de droit, en licence puis en 3ème cycle, de 1972 à 1977, du temps où celui-ci tenait à assurer son cours de droit public, entre Casablanca et Rabat, tout en étant officier de police dans les années soixante, puis secrétaire d’État à l’Intérieur dès 1974.
Driss Basri a recruté de futurs agents d’autorités sur les bancs de la fac. Son flair de flic professionnel lui permettait de pointer ceux qui en avaient le profil et la disponibilité mentale. Il a donc jeté son dévolu sur Abdelaziz Laâfora, qu’il a pris sous son aile initiatrice, protectrice mais aussi par trop possessive, du début à la fin.
Il en fera son directeur de cabinet à partir de 1976, avant de le nommer gouverneur de la province de Benslimane en 1984. Autant la première affectation est formatrice en ce qu’elle permet de connaître le fonctionnement du patron ; autant la nomination à Benslimane est significative. C’est le patelin de son épouse, Fatiha, où le couple Basri devait acquérir sa première ferme, avant que le duo suprême, Hassan II-Basri n’y installe l’un des circuits de golf qui jalonneront le pays de Tanger à Laâyoune. En 1987, Laâfora reviendra au ministère de l’Intérieur pour occuper le poste stratégique de la direction de l’équipement, de l’administration du territoire et de l’environnement.
Il y reste jusqu’en 1991, date de sa désignation, successivement, gouverneur de Aïn Chok-Hay Hassani, puis de 1994 à 1999, de Aïn Sebaâ-Hay Mohammadi. Soit les deux pôle d’extension industrielle et urbaine de Casablanca. Et l’espace de toutes les spéculations et de tous les grenouillages fonciers et immobiliers.
Plus dure a été la chute pour Abdelaziz Laâfora. On y est, précisément, avec l’affaire en cours et une incarcération préventive depuis plus d’un an. Mais, avant cette fin peu glorieuse, le parcours aura été pavé de belles promotions et de fructueuses plates-bandes de pouvoirs où Laâfora n’avait de comptes à rendre qu’à Driss Basri.
Des affinités administratives qui se sont transformées en convivialités familiales. Abdelaziz Laâfora est devenu un peu plus que l’ami de la famille, une sorte d’attaché complètement dévoué aux intérêts financiers et aux besoins domestiques des Basri. Comme preuve de son statut d’homme de confiance de Si Driss, celui-ci en fait le correspondant de Hicham Basri pendant ses années d’études à l’ISCAE (Institut supérieur de commerce et d'administration des entreprises) à Casablanca.
D’une fidélité à toute épreuve, et pour cause, Laâfora est ravi de cette proximité prodigieuse avec l’homme fort du pays, après, tout juste après le Roi Hassan II. Il le montre et le démontre. Pour le montrer, il le fait savoir dans un entourage qui comprend vite et ne demande qu’à s’en convaincre pour mieux en tirer de grands profits ou quelques miettes. On cherche la compagnie de Laâfora; on approche des proches pour l’approcher ; on le craint.
Pour démontrer sa fidélité sans faille à Si Driss, Laâfora, pendant ses longues interrogations par la BNPJ et ses multiples comparutions devant le juge Serhane, ne citera à aucun moment le nom de Driss Basri. Tout en se défendant, il prend tout sur lui. «La bonne culture» du milieu. Mais n’est pas Laâfora qui veut. S’il est une limace devant Driss Basri, il est rusé pour tout ce qui relève des écritures administratives. Il fait tout, ou presque tout, signer par le secrétaire général de la Préfecture, Abdellah Kacimi, et par le chef de service des communes, Rachid Taâloucht. Ce qui le met à l’aise pour nier en bloc, chaque fois qu’il est mis à l’index par ses co-accusés. Malgré la perspicacité du juge Serhane, le Président de la Cour d’Appel de Casablanca aura du mal à le coincer. À moins que l’on veuille faire, à travers son cas, le procès de Driss Basri.
Et pour ce faire il faudra appeler à la barre bien plus qu’un seul et unique Laâfora, non pas seulement comme témoins, mais pour expliquer l’origine de certaines fortunes personnelles aussi douteuses que scandaleuses.



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Connexion syndicale

Lahcen Haïrouf est entré en politique par le syndicat. Comme beaucoup d’élus UC (Union Constitutionnelle) venus directement ou indirectement de l’UMT (Union marocaine du travail). Entre le parti fondé par Maâti Bouabid en 1983 et la centrale syndicale dirigée par Mahjoub Benseddik depuis cinquante ans, presque jour pour jour, il y avait une connexion syndicalo-partisane qui ne dit pas son nom. Benseddik se barricadant derrière une fausse neutralité politique, c’est Mohamed Abderrazak qui faisait le relais et jouait les recruteurs pour l’UC.
Lahcen Haïrouf, comme beaucoup d’autres qui ont pris le train de l’UC, est un pur produit de Abderrazak. Né en 1944 à Casablanca, M. Haïrouf est un ingénieur par cursus de formation interne. Mais il ne s’en est pas contenté. Il a décroché un diplôme d’études supérieures en économie à la faculté de droit de Casablanca où il a été professeur vacataire. Haïrouf était donc le syndicaliste sans adresse politique connue, tout indiqué pour rejoindre le petit dernier des partis dits de «l’administration». Oui, mais Haïrouf allait-il, pour autant, plonger corps et âme, dans le système Basri? Au début, tout indique que “oui”, lorsqu’il entame, à partir de 1983, sa carrière d’édile communal à Aïn Sebaâ d’où il déloge Abderrazak Afilal, qui s’y était incrusté depuis des années, avant de se faire battre par le même Afilal, en 1997.
La suspicion de son adhésion au système Basri, s’est quelque peu précisée depuis son implication dans l’affaire des marchés frauduleux pour la construction du siège de la commune de Aïn Sebaâ et des logements sociaux des projets Oulad Ziane-Fouarat. Et puis les choses s’embrouillent. Haïrouf se défend bec et ongles.
Lors de ses interrogatoires devant les agents de la BNPJ (Brigade nationale de la police judiciaire) et du juge d’instruction, Lahcen Haïrouf met tout sur le dos de Abdelaziz Laâfora, gouverneur de Aïn Sebaâ Hay Mohammadi.
Il accuse ce dernier d’avoir usé de toutes les pressions possibles pour lui faire signer des documents, surtout des ordres de paiement, hors la loi. Ses dénonciations sont sans appels. Pourquoi n’a-t-il pas résisté? Il dit avoir essayé. Il dit même avoir présenté sa démission de la présidence de la commune, que Laâfora a rejetée. Mais il dit aussi que «personne ne pouvait faire face à un Laâfora fort de l’appui de Driss Basri».
En définitive, Abderrazak a été pour Haïrouf ce que Basri a été pour Laâfora. Les temps ayant changé pour les deux mentors, les deux faire-valoir, eux, se retrouvent dans le trou.



la source: maroc -hebdo.










Modifié 2 fois. Dernière modification le 11/04/05 05:15 par amir.
:o
m
11 avril 2005 08:53
Ciao



Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/04/05 18:08 par Krim.
r
11 avril 2005 11:37
Ce type d’article nous rappelle cette fable entre le misérable et le vendeur de brochettes, dans laquelle le misérable qui avait faim s’est contenté de mettre son morceau de pain dur et sec au dessus des brochettes de viandes appétissantes pour l’imprégner de l’odeur de cette viande. Quand ce misérable a voulu mangé son morceau de pain, le vendeur lui a réclamé de payer !! Payer l’odeur, la fumé !! La dispute, la foule…

Un passant qui a assisté à la scène, a effectué la proposition suivante :
Il a jeté une pièce sur le sol devant le vendeur en lui disant : tu as entendu le bruit de ma pièce, donc tu dois me le rembourser !

Comment ça, rembourser le bruit d’une pièce de monnaie !
Eh oui, de la même façon que tu réclames à ce misérable de te payer la fumée de tes brochettes….

Eh bien dans ce types d’articles et d’affaires, il y a une forte similitude : on peut croire que le sage a résolu le problème… mais en faite il n a rien résolu, du spectacle rien que du spectacle : le misérable est resté dans sa misère, le bourgeois avec ses brochettes…

franchement, personne ne comprendra ce système, car il échappe à toute logique!!!!!

Quand le système soupçonne une personne, à tort ou à raison, d’appartenir de près ou de loin, à un mouvement islamiste, la personne est arrêtée immédiatement, torturée, expédiée avec une rapidité et une vitesse extraordinaire pour 15 ans de réclusion !!!!

Mais l’opinion publique constate que quand il s’agit de détournements de dizaines de milliards, CNSS, CIH, CA…. Basri et sa tribu sans tribune…………… eh bien dans ces cas, les observateurs assistent à la panne mécanique de cette même machine, ce machin, qui fabrique la justice sans justesse. …

La machine judiciaire fait un pas en avant pour faire deux pas en arrière, à un jeu de ping-pong se déclenche et s’installe. les joueurs sont d’accord pour offrir du spectacle aux spectateurs : tu marques, je marque, mais à la fin c’est la matche nul…..
Mais dans ce matche nul , d’avance, il y a quand même un perdant : Le public qui assiste à un matche truqué.


Ce type d’article entre dans ce cadre, la consommation publique tout en sachant qu’on reste sur sa faim. Ce jeu ne trompe personne, on fait semblant de traduire devant la justice injuste x et y, les avocats vacants, les tribunaux poussiéreux, les procédures sans procédés, ….
Tout ce blabla ne dépasse pas le le carré Rabat-Casa.

Le peuple sait que le jour où il y aura une véritable volonté de traduire devant une véritable justice et assister à de vrais jugements de tous ceux qui ont spolié le pays, réduit la majeure partie de sa population à la misère absolue et contraindre sa jeunesse à se suicider en se jetant dans les profondeurs du détroit de JabalTarik,
Le jour où il y aura une véritable volonté de demander des comptes à tous ce beau monde, alors ce jour-là on peut croire à un véritable changement, à une nouvelle ère, un nouvel espoir pour les marocains.

Pour revenir à cette fable, tous ces jugements, ces procédures ne sont que de la fumée, le bruit de la pièce de monnaie, bruit de la justice : le vendeur continue à vendre ses brochettes sans les brûler, le pseudo-sage a repris sa pièce de monnaie et le misérable a eu droit l’odeur des brochettes…. Mais l’odeur de la justice au Maroc est pour la majorité de la population est devenue insupportable……..
Hatimi
k
11 avril 2005 13:02
Pour la énième fois je le dis et je le répète :
Les Marocains (le peuple) sont hypocrites. Je suis complètement conscient qu’accuser tout un peuple d’hypocrite peut me valoir un lynchage en public, mais il faut dire les choses d’une manière sincère. Il n y a rien à espérer d’un peuple hypocrite.
À écouter les Marocains, on dirait que Basri était le roi du Maroc. Du jour au lendemain il est devenu un paria. Toutes les atteintes au droit de l’homme, toutes les malversations financières sont devenues le lot d’un unique homme en la personne de Driss Basri. Vous n’allez jamais comprendre que Basri n’était qu’un simple exécutant dans un système autocratique.
b
11 avril 2005 13:31
ces propos sont inacceptables et il y a tout ce qui reflete un esprit populiste, obtus, extremiste, defaitiste et capitulatif.



kardach a écrit:
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> Pour la énième fois je le dis et je le répète :
> Les Marocains (le peuple) sont hypocrites. Je suis
> complètement conscient qu’accuser tout un peuple
> d’hypocrite peut me valoir un lynchage en public,
> mais il faut dire les choses d’une manière
> sincère. Il n y a rien à espérer d’un peuple
> hypocrite.
> À écouter les Marocains, on dirait que Basri était
> le roi du Maroc. Du jour au lendemain il est
> devenu un paria. Toutes les atteintes au droit de
> l’homme, toutes les malversations financières sont
> devenues le lot d’un unique homme en la personne
> de Driss Basri. Vous n’allez jamais comprendre que
> Basri n’était qu’un simple exécutant dans un
> système autocratique.
>


m
11 avril 2005 13:31
Ciao






Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/04/05 18:08 par Krim.
b
11 avril 2005 13:41
bonjour krim,

>>Les choses sonr beaucoup plus complexes. pour commencer á s´insulter soi même.

c'est exactement cela. mais y en bcp qui soignent une fixation fanatique et croient qu'il suffirait de demoniser un hassan 2 et de bruler sa depouille en public pour s'en sortir.
k
11 avril 2005 14:09
bikhir a écrit:
-------------------------------------------------------
> bonjour krim,
>
> >>Les choses sonr beaucoup plus complexes.
> pour commencer á s´insulter soi même.
>
> c'est exactement cela. mais y en bcp qui soignent
> une fixation fanatique et croient qu'il suffirait
> de demoniser un hassan 2 et de bruler sa depouille
> en public pour s'en sortir.


Puisque tu veux nous faire croire que Hassan II n’est pour rien dans tout cela ; Alors comment se fait il que Basri a gardé son poste de vizir pendant 25 ans ? Je te rappelle que les partis d’opposition ont refusé de participer à la gouvernance avec Basri comme ministre de l’intérieur. Malgré le refus de l’opposition de participer, cela n’a pas empêché Hassan II de garder Basri comme son bras droit.
Bikhir ; Que penses-tu de la nomination de Basri pendant une si longue période de 25 ans. Es-tu d’accord avec ce choix contre la volonté du peuple (opposition)?
k
11 avril 2005 14:17
bikhir a écrit:
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> ces propos sont inacceptables et il y a tout ce
> qui reflete un esprit populiste, obtus,
> extremiste, defaitiste et capitulatif.
>
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> kardach a écrit:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Pour la énième fois je le dis et je le répète
> :
> > Les Marocains (le peuple) sont hypocrites. Je
> suis
> > complètement conscient qu’accuser tout un
> peuple
> > d’hypocrite peut me valoir un lynchage en
> public,
> > mais il faut dire les choses d’une manière
> > sincère. Il n y a rien à espérer d’un peuple
> > hypocrite.
> > À écouter les Marocains, on dirait que Basri
> était
> > le roi du Maroc. Du jour au lendemain il est
> > devenu un paria. Toutes les atteintes au
> droit de
> > l’homme, toutes les malversations financières
> sont
> > devenues le lot d’un unique homme en la
> personne
> > de Driss Basri. Vous n’allez jamais
> comprendre que
> > Basri n’était qu’un simple exécutant dans un
> > système autocratique.
> >
>
>
>

Bikhir;
Tant qu’il y a des gens comme toi qui à l’annonce de la mort des dictateurs se jettent dans le vide et déversent des fleuves de larmes pour exprimer leur amour pour la mort d’un tortionnaire, le Maroc restera toujours gouverné par des espèces comme Basri.


b
11 avril 2005 14:31
change un peu de disque stp.





kardach a écrit:
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> bikhir a écrit:
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> > ces propos sont inacceptables et il y a tout
> ce
> > qui reflete un esprit populiste, obtus,
> > extremiste, defaitiste et capitulatif.
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> > kardach a écrit:
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> > > Pour la énième fois je le dis et je le
> répète
> > :
> > > Les Marocains (le peuple) sont
> hypocrites. Je
> > suis
> > > complètement conscient qu’accuser tout
> un
> > peuple
> > > d’hypocrite peut me valoir un lynchage
> en
> > public,
> > > mais il faut dire les choses d’une
> manière
> > > sincère. Il n y a rien à espérer d’un
> peuple
> > > hypocrite.
> > > À écouter les Marocains, on dirait que
> Basri
> > était
> > > le roi du Maroc. Du jour au lendemain il
> est
> > > devenu un paria. Toutes les atteintes
> au
> > droit de
> > > l’homme, toutes les malversations
> financières
> > sont
> > > devenues le lot d’un unique homme en la
> > personne
> > > de Driss Basri. Vous n’allez jamais
> > comprendre que
> > > Basri n’était qu’un simple exécutant
> dans un
> > > système autocratique.
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> Bikhir;
> Tant qu’il y a des gens comme toi qui à l’annonce
> de la mort des dictateurs se jettent dans le vide
> et déversent des fleuves de larmes pour exprimer
> leur amour pour la mort d’un tortionnaire, le
> Maroc restera toujours gouverné par des espèces
> comme Basri.
>
>
>


r
11 avril 2005 15:25
Il est vrai qu'au niveau de l'analyse des faits, de tout le passé récent de la société marocaine, les acteurs cultivent l'ambiguité, le flou et nombreux sont ceux qui développent une stratégie enveloppée de nuages à tel point qu'il faut faire un effort considérable pour y voir un peu plus clair.

Ainsi, au lieu de parler de régime féodal, de la dictature pure et dure de Hassan 2, on parle utilise un langage propre, neutre, sans tache d'huile... et on parle d'année de plomb!!!

En suivant cette términologie, on pourrait donc considérer le régime Hassan2 de régime de Plombiers qui ont réussi à plomber le peuple...

Et à ce titre Basri peut être considéré comme étant le premier plombier et non la première femme de ménage du régime. On oubli aussi que le seul moyen pour fondre le plomb, est le chauffer à une forte température... Or les différentes affaires sont traitées jusquà présent avec une grande tiédeur.

Il y a également cette idée qui circule et selon laquelle au lieu de viser Hassan 2 et son système, on parle de Basri et de son système... comme quoi on ose pas encore dire un chat c'est un chat, un renard c'est un renard, le chat devient le renard, et le renard devient lion ....On peut multiplier les exemples qui montrent clairement que la société n'apas encore retrouvé les mots qu'il faut pour prononcer la prole qu'il faut...on patauge...la roue tourne mais elle fait du surplace...


Par conséquent et dans c'est conditions, il devient difficil de tourner la page du passé récent. Tant qu'on n'a pas encore effectué une lecture et relecture objective de ce système de Hassan2, et tant qu'on n'a pas analysé froidement ses conséquences, la société marocaine, dans son ensemble, restera prisonnières de ce passé qui ne cessera d'interférer dans notre présent.

Pour tourner la page de ce passé et ouvrir une nouvelle page, un page saine, il est fondamental d'abord de passer par la Réecriture de cette page, bien la lire et la comprendre et ensuite la tourner pour de bon.

Or Aujourd'hui, à quoi assiste-on ? on assiste des bricolages, on veut colmater les fuites en faisant appel au mêmes plombiers du système.

Le système demande de tourner la page sans la lire, et quand vous essayez de la lire, vous constatez qu'il manquent des lignes entières, d'autres lignes demeurent illisibles.... ce n'est rien, tourner la page...

Alors la société essaye de réecrire les lignes manquantes et de corriger le contenu de certaines.... et c'est pourquoi le système Hassan2 refait surface à chaque fois que la société s'interroge sur le changement politique et social.

Dans cette situation, il n'est pas surprenant de constater que les forces obscures, les forces de l'inertie, les forces qui tiraient leur puissance du système Hassan2, tentent par tous les moyens de se dresser contre tout changement pérçu comme un danger pour les privilèges acquis.

Tant que la société marocaine n'a pas fait une sérieuse analyse du sustème Hassan2, tant que cette société considère que les acteurs fondamentaux de ce système sont toujours aux commande et jouissent d'une impunité totale, alors on a beau pousser le bouchon au fond de la bouteille, il finira par remonter.

Le premier Ministre Youssoufi avait comme priorité prioritaire la moralisation de la gestion de la chose publique, lutte contre la corruption, mettre fin aux détournements et traduire en justice ceux qui ont pillé les biens publics….etc.

C’est grâce à lui que de nombreuses affaires ont éclaté (CNSS, CIH,….etc).
Mais Youssoufi avec sa grande expérience politique, son intime connaissance de la société marocaine et de la monarchie et surtout du système, le Makhzen, il a vite compris qu’il n y a pas de véritable volonté politique à ce niveau et il a suivi les Harragas en traversant le détroit pour s’installer en France à Nice.

Les marocains ont salué aussi le geste du Roi M6 en limogeant son plombier Basri. Mais la société marocaine attend toujours la suite! Basri achangé de siège et après ? quelle est la suite?

Donc, la société marocaine a besoin et attend des gestes forts de la part du pouvoir pour retrouver l’espérance.

Hatimi




Modifié 1 fois. Dernière modification le 11/04/05 15:43 par rmermerme.
b
11 avril 2005 15:46
bonjour rme,

on peut adherer facilement a ce que tu ecris, au moins en principe, et meme si on peut se mettre dans son propre jugement loin l'un de l'autre, sans pour autant quitter ce principe.

hassan 2 a trop marque le maroc recent, mais il n'est qu'une piece maitresse dans une mosaique bien complexe. driss basri est une autre, moins grande.

la "page hassan 2" ne sera pas tournee si facilement que cela, car pour cela il est necessaire comme tu ecris "d'abord de passer par la Réecriture de cette page, bien la lire et la comprendre et ensuite la tourner pour de bon".

jusque la je n'ai pas l'impression qu'on le fait ni meme qu'on essaye de le faire. on assiste a des cris de foules pour la revanche et la vengeance, et c'est ce qui rend aveugle au point d'aler jusqu'a innocenter et rehabiliter quelqu'un comme elbasri tellement on se fixe sur ce personnage de hassan 2.

si on parle de basri, bcp, en ces temps, c'est parce qu'il est vivant, et c'est parcequ'il est la. hassan 2 et mort et peut attendre qu'on reecrive sa page, mais basri peut etre juge, sinon devant un tribunal, du moins devant l'opinion publique et l'histoire.





Modifié 1 fois. Dernière modification le 11/04/05 15:50 par bikhir.
c
11 avril 2005 16:01
Ce systeme c'est le même principe que la cigarette , les fabricant de cigarette quand la population a été sensibilisé au cancer ont creé les cigarettes light.
Le systéme Mohamed 6 , c'est du hassen 2 light , comme les malboro light ça contient de la nicotine et du goudron mais en mondre quantité.
Mais comme c'est du light on croit qu'on peut le fumer tranquillement.
résultat on tire plus sur la cigarette et on attrape quand même le cancer.
m
11 avril 2005 18:33
Ciao



Modifié 3 fois. Dernière modification le 12/04/05 18:09 par Krim.
11 avril 2005 22:27
je suis en partie d,accord avec khardash.

mais le mot "hypocrite" n'est pas approprié.
moi je dirais que nous somme un peuple de laches et de super hypocrites: prenez n'importe quel marocain qui critique le system machin,donnez lui le meme pouvoire que ces corrempus et il faira la meme chose si non pire!

rapelez-vous les disciples de abderrahman le pote a ben berka, avant que hassan2 a fait d'eux des mini ministre et si abderrahman comment a fini sa carriere de super grand "militant".

n'a -il pas offert le "thé d'adieu" a driss?

et ce qui est valable pour les marocains est valable pour tous les arabes.


ps: j'ai donnais en exemole le portrait de deux corrompu qui l'un est une limasse de la limasse de hassan2 et l'autre se disait de gauche.
:o
11 avril 2005 22:34
simple interogation perso: je ne savais pas qu'au maroc qui est pays musulman existait la gauche aussi puisqu' on ne mange qu'avec la main droite?
:o
2
11 avril 2005 22:42
Salam Amir,

On mange avec la main droite, mais il faut être reconnaissant au grand chemin qu’a parcouru la gauche, il y a des gens qui ont laissé leurs vies pour nous !!

P.S: C'est ce que tu voulais dire?
La liberté des autres étend la mienne à l'infini.
11 avril 2005 22:56
il ne faut pas etre naif ma chere 2loubna;gauce ou droite c'est la meme bissara et ceux qui ont laisser leurs vies allahirhamhoumes.

mais chose est certaine:ceux qui sont resté en vie sont devenus des corrempus...mais pas tous quand meme disant 99,9%
:o
2
11 avril 2005 23:10
J’ai un très grand respect pour le 00.01%, et ceux de ses compagnons qui n’ont participé à aucun gouvernement.
La liberté des autres étend la mienne à l'infini.
12 avril 2005 03:24
mais ne vit-il pas aujourd'hui en cote d,azur?


ah la gauche-bastilla....
:o
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