Vu que certains ici oublient volontairement ou pas de mentionner qu'ils existent aussi des Sahraouis qui sont pour le Rattachement au Maroc ( réunis dans le CORCAS) dont le père même du Président de la prétendue RASD, je tiens à donner ces quelques liens à lire.
Fais comme moi qui évite de donner des sites marocainspour justement monter qu'il ne s'agit pas d'une propagande du Makhzen.
Cela s'appelle l’honnêteté intellectuelle.
Si tu me donnes des site de journaux DZ qui sont tenus par des amis du FLN ou des sites du Polisario, tu comprends que pour moi, comme pour beaucoup d'autres, Algériens compris, ils ne sont pas crédibles. Je ne les lis même pas.
Citation Danouni a écrit: LA AUSSI, les propagandistes du site se taisent.
Les faits sont les faits.
Les supposés propagandistes ne sont que de simples gens qui essaient de donner leur avis positif sur une situation donnée telle celle du Sahara Occidental, d'ailleurs en voici la dernière :
Le récent rapport du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, sur la situation des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc et les nombreuses entraves rencontrées par la Minurso dans l’exercice de sa mission, semble avoir porté un coup au royaume alaouite dont il lui sera difficile de se relever.
Quelques semaines à peine après avoir été présenté à la tribune des Nations unies, il a déjà eu pour effet d’isoler Rabat au plan diplomatique et de faire prendre conscience à la communauté internationale du bien-fondé des revendications du Front Polisario. Cela expliquerait la raison pour laquelle il collectionne ces derniers temps les revers diplomatiques. Le dernier camouflet en date vient de lui être infligé par le très influent Ordre des avocats de New York (Etats-Unis d’Amérique) qui qualifie carrément d’«illégale» toute solution au conflit excluant l’option d’indépendance dans l’exercice du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. L’association qui, pour la précision, a été sollicitée par les décideurs américains pour leur fournir des éclairages juridiques et, par la même occasion, des conseils concernant éventuellement la conduite à tenir face au problème sahraoui fait, bien entendu, référence au plan marocain d’autonomie auquel elle reproche de fouler aux pieds le droit international.
Dans un rapport fouillé d’une centaine de pages intitulé «Les questions juridiques liées au conflit du Sahara occidental», rendu public lundi, l’association soutient, à ce propos, qu’en vertu du droit international, «le droit à l’autodétermination exige que les Sahraouis aient la possibilité de déterminer librement leur statut politique et que cette détermination doit inclure l’option de l’indépendance». En clair, il est demandé au Maroc d’intégrer aussi l’idée qu’un jour le Sahara puisse devenir indépendant.
«Le Maroc n’a aucune souveraineté territoriale sur le Sahara occidental»
Truffée de références, cette étude, qui retrace avec une précision d’orfèvre la genèse du conflit sahraoui, fera certainement l’effet d’une douche froide au palais du roi Mohammed VI, d’autant plus qu’elle émane d’un pays «ami» et fait voler en éclats le principe de la «marocanité du Sahara» sur lequel le makhzen fonde sa politique tant intérieure qu’extérieure depuis près de trois décennies. Les avocats new-yorkais rappellent ainsi que la Cour internationale de justice a déjà statué que «le Maroc n’a aucune souveraineté territoriale sur le Sahara occidental». Pour enlever tout argument susceptible de permettre au gouvernement marocain de rebondir, la même source fait observer que si certains différends internationaux avaient été, certes, résolus sans l’option de l’indépendance, de telles situations ont eu lieu en dehors du contexte colonial. Or, note-t-elle, «il est incontestable que le Sahara occidental s’inscrive parfaitement dans un contexte colonial classique et selon les exigences spécifiques de la résolution 1514 qui prévoit l’option de l’indépendance».
Après cet exercice didactique qui, pour ainsi dire, réduit à néant le travail de lobbying effectué jusque-là par le Maroc dans les milieux diplomatiques internationaux pour sortir du cadre la résolution 1514, l’Ordre des avocats de New York conclut que «la limitation du choix du peuple du Sahara occidental au plan marocain d’autonomie ne se conforme pas au droit international». «(…) Tout plan qui élimine l’option d’indépendance pour l’exercice de l’autodétermination des Sahraouis est illégale au regard du droit international», insiste l’organisation new-yorkaise des avocats. Celle-ci termine son rapport en mettant en garde «la communauté internationale pour qu’elle s’abstienne d’imposer au peuple sahraoui, sans son consentement, un plan excluant l’option de l’indépendance». La mise en garde est assurément adressée à la France et à l’Espagne qui demeurent les principaux défenseurs du plan marocain d’autonomie.