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Polémique Sarkozy-Zapatero sur les régularisations
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29 septembre 2006 19:25
NOUVELOBS.COM


Immigration. Nicolas Sarkozy "s'étonne" des propos du chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, qui refuse toute "leçon" de la France concernant l'immigration après les émeutes dans les banlieues.


Nicolas Sarkozy n'oublie rien. En déplacement à Madrid, vendredi 29 septembre, le ministre français de l'Intérieur s'est déclaré "étonné des déclarations de M. Zapatero", le président du gouvernement espagnol, au sujet des émeutes de banlieues en France.
Nicolas Sarkozy, qui se trouvait dans la capitale espagnole pour participer à une réunion de ministres du sud de l'Europe sur l'immigration clandestine, a souligné que "la France a toujours été droite aux côtés de l'Espagne". "J'ai été étonné des déclarations de M. Zapatero parce que la solidarité de la France dans la lutte contre l'ETA n'a jamais tenu compte des différents gouvernement espagnols", a-t-il dit, en référence au mouvement clandestin séparatiste basque.

Leçons croisées

José Luis Rodriguez Zapatero avait lancé mercredi au parlement espagnol qu'il n'avait pas de "leçons" à recevoir de la France en matière d'immigration après les émeutes de l'automne 2005 dans les banlieues françaises.
Il répondait ainsi aux accusations du président de l'UMP, qui avait accusé l'Espagne d'avoir alimenté l'afflux record d'émigrants africains aux Canaries en régularisant 600.000 sans-papiers en 2005, créant selon lui un appel d'air.


"Climat un peu vif"

Pour Nicolas Sarkozy, les propos de José Luis Zapatero étaient peut-être "dus au climat un peu vif du Parlement espagnol" et ne "reflétaient pas la totalité de sa pensée". Le ministre a dit ne pas vouloir croire que cette "petite polémique" soit autre chose que "le résultat d'un malentendu". Il s'est lui-même défendu d'avoir voulu donner des leçons à l'Espagne, mais a souligné ne "pas aimer en recevoir".
"J'ai simplement fait état d'une expérience, celle de la France, qui en 1997 a régularisé 80.000 clandestins. L'année suivante les demandes d'asile ont été multipliées par quatre. C'est de cette époque que j'ai tiré la conclusion que la régularisation massive n'était pas la solution", a soutenu Nicolas Sarkozy (en fait, cette régularisation est survenue en 1999, et les demandes d'asile ont progressé d'un quart). Et Nicolas Sarkozy de poursuivre: "lorsque M. Zapatero dit que la France a un problème avec ses banlieues, c'est une bonne observation. C'est la raison pour laquelle j'ai indiqué que je ne régulariserai pas les clandestins".



Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/09/06 19:27 par andi espoir.
D
29 septembre 2006 19:28
Salam,

Il est vrai que sarko fait le beau sur la question de l'immigration, mais bizarrement, on a un silence etrange quand il s'agit de mettre fin au terrorisme corse, où chaque nuit on a des attentats contre des institution de l'etat u des attaques xenophobe.
[hr] [b][center]Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais de dos[/center][/b][b]Boycottez pour la paix !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! [color=#FF0000]Boycottez!!!!!!!!![/color][color=#FFFFFF]!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!![/color] [color=#009900]Boycottez pour les enfants de Gaza!!!!!![/color][/b]
L
29 septembre 2006 20:07
Viva zapatero !

il a raison de ne pas se laisser marcher sur les pieds

Non mais Sarko nous prouve incessament qu'il n'a pas l'étoffe d'un président car , même dans l'optique ou on lui accorderait raison, l'approche diplomatique ne se conduit pas ainsi !
 
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