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poèmes sensuels
r
10 juillet 2005 15:44
De terre et de bois


De terre et de bois, algues entortillées, pampres et réséda
Au rire de la lune l’écho de la carapace d’ambre
Ecoutille amarrée à l’aigue-marine
Lamparo flottant sur la mer, écorchure brune.
Quand vient ta présence à l’angle du canevas
Je me tisse comme l’érable noueux
De ce tapis de haute laine dans l’atelier sombre
Tout me lie à toi, la dentelle du jour,
le fil de trame de l'heure
Les pampres aromatiques à la morsure du froid.
Sous la tonnelle de fleurs acides
Ta main me retient, m’immobilise, m’initie à moi-même
Ta main qui me forge, fil de hampe tendu
Dans le soir qui jamais ne se dévêt.
Je m’agrippe à toi comme une haie vive
Je reste accroché comme l’oiseau au fil nu
Dans le canevas de tes jambes qui s’étirent sur le tapis de
haute laine
Velours de ta peau, dentelle de tes caresses à jamais
renouvelées
Le réséda monte de ta gorge, il démâte et se dénoue
Il suit l’axe ascendant pour s’épanouir en couronne
A la lisière de ton regard abandonné.
L’accord de toutes les cordes de la harpe à la fois
De mille gestes ensemble qui effleurent ton corps
J’en écoute les ressacs sur le pas de la porte
Où le réséda s’écoule en grappes lourdes et sensuelles.
Tout de senteur, tout de sève, la maison s’ouvre
Dans ce voyage aux mille irisations
Qui me prolonge en toi, corbeille offerte de senteurs
Dans cet espace de regards enrubannés, gorges embaumées
Où le dahlia et l’ancolie butinent sur tes lèvres.
Tu es de jade transparente, pierre blessée, écorchée
Tu es de sable et d’eau, tu coules dans ma main
Mon corps te capte, torrent de feu, volcan qui tressaille
Et collines ondulantes au fond de la vallée.
J’aime tes soupirs tendus de mains qui tricotent la laine
soyeuse
Traces de baisers sur ma bouche comme des fleurs ennoblies
Visage emmuré d’extase au cadran solaire
De l’abeille qui danse sur la ruche qui déborde de miel.
Tu es le spasme de la vague mourante, étale
Qui irrigue la plage luisante, étendue et lasse
Où le vent n’est pas plus qu’un souffle qui me porte
vers ton être
Mains qui me retiennent et m’attachent au bastingage.
Je suis de toi, je suis de tes mains qui me pétrissent
De tes lèvres qui me disent
De tes seins qui me nourrissent
De tes envies qui nous unissent.



Jean CAELEN



Modifié 1 fois. Dernière modification le 11/07/05 13:37 par chems.
r
10 juillet 2005 15:47
Visage aimé


J’aime tes lèvres roses à la moue innocente
Chaudes et sensuelles, quelquefois provocantes
Corolles parfumées encloses d’un sourire
Qui souvent m’éblouit et parfois me chavire.

J’aime ton œil de jais aux reflets de saphir
Papillon mystérieux porté par le zéphyr
Qui d’une fleur à l’autre glisse comme une plume
Et qui toujours ignore les feux qu’il y allume.

J’aime ton joli nez délicieux et menu
Droit et fier il se dresse, signe de caractère
Mais quand son aile palpite d’un sanglot retenu
Je sens en moi monter tout l’émoi de la terre.

J’aime tes joues dorées comme de petits pains
Juste sortis du four et comme eux parfumées
Elles font naître en mon cœur un appétit d’aimer
Et leur douceur soyeuse vient réchauffer ma main.

J’aime par dessus tout ta longue chevelure
Ecrin de ton visage cette sombre parure
L’enchâsse mollement des ses boucles si douces
Mer aux senteurs nocturnes où le désir me pousse.

Novembre 1985

Philippe CAILLAT
r
10 juillet 2005 15:58
Beauté


Je te caresse
Ta peau est douce
Les frissons apparaissent
Toi fragile telle la mousse.

Je te contemple
En te désirant
A chaque seconde, tu me manques
Le temps se fait plus lent.

Puis je redécouvre
La beauté de ton corps
Et je te retrouve
Plus amoureux encore…

Je sens ton odeur
Au goût parfumé
Embaumant mon cœur
Le faisant chavirer.

Ton visage ébloui
Par la lumière du jour
Est marqué par la vie
Mais plus par notre Amour…

Lorsque soudain
La lumière s'éteint
Main dans la main
Place à de gros câlins…

anonyme
r
10 juillet 2005 16:00
Presqu'ombre

Sa beauté, rondeurs nues
Anime les maux
Éparpillés
Dans la chambre déclairée

Ses bras
Ses mains voilées d'ombre
Jouent du vent, de l'ambre
Et de l'éclair

L'automne gorgé d'onde
Ondule dans sa gorge

Sa bouche effeuille les idées
Déshabille les mots
Effarouchés

Ses lèvres humides
Embrassent le silence
De mon cœur
Défait

claude david
f
10 juillet 2005 16:04
waouuuuh j'aimerai bien que mon futur mari me dise des choses comme ca
.
E
10 juillet 2005 20:37
je suis glorifié par celle qui m'aime le plus ... hommage à toi aussi ma fidèle winking smiley
r
11 juillet 2005 13:33
Désir


Te tourmenter un peu n'est pas pour me déplaire :
Quand je vois tes beaux yeux se troubler de désir
Je dérobe les miens et je sais faire taire
Les élans de mon corps, retarder le plaisir.

Je te frôle, ingénue, ton souffle s'accélère
Et tes mains sont hardies, je les repousse un peu,
Je dépose un baiser léger sur tes paupières
J'ignore tes soupirs et prolonge le jeu.

Pourtant à t'approcher, je sais que je me brûle
Tu sais si bien t'y prendre et je vais succomber.
Lorsque tu viens vers moi, alors je me recule

Mais tes yeux sont si doux, ils me font chavirer!
L'amour est merveilleux, si l'on donne au désir
Et le temps de rêver et le temps de grandir.

Anonyme
r
11 juillet 2005 13:34
Corps à corps...


Ainsi jetés l'un devers l'autre
Le lit de l'amour grand ouvert
Des doigts des lèvres délivrant
Des incendies de céréales
Des oasis des trouées d'or
Des nids dans la nuit de nos corps


Ainsi roulés de vague en vague
Parmi les planètes du sang
Dérivant à l'envers du temps
Nageurs remontant vers les sources
Nous allons naître corps à corps
De l'eau des neiges du néant


Ainsi l'un de l'autre affolés
À nous respirer nous résoudre
À nous découdre fil à fil
La nudité jusqu'à la trame.
Tu m'engloutis dans ton soleil
Je crève en toi l'oeil de la mort


Ainsi basculés sans mémoire
Dans cette lumière animale
Le lait du monde cogne en moi
Des rosées de toi s'évaporent
Nous abordons des aubes d'îles
Où brûle un grain d'éternité

Jean Vasca
r
11 juillet 2005 13:35
Baiser


Quand ton col de couleur rose
Se donne à mon embrassement
Et ton oeil languit doucement
D'une paupière à demi close,


Mon âme se fond du désir
Dont elle est ardemment pleine
Et ne peut souffrir à grand'peine
La force d'un si grand plaisir.


Puis, quand s'approche de la tienne
Ma lèvre, et que si près je suis
Que la fleur recueillir je puis
De ton haleine ambroisienne,


Quand le soupir de ces odeurs
Où nos deux langues qui se jouent
Moitement folâtrent et nouent,
Eventent mes douces ardeurs,


Il me semble être assis à table
Avec les dieux, tant je suis heureux,
Et boire à longs traits savoureux
Leur doux breuvage délectable.


Si le bien qui au plus grand bien
Est plus prochain, prendre ou me laisse,
Pourquoi me permets-tu, maîtresse,
Qu'encore le plus grand soit mien?


As-tu peur que la jouissance
D'un si grand heur me fasse dieu?
Et que sans toi je vole au lieu
D'éternelle réjouissance?


Belle, n'aie peur de cela,
Partout où sera ta demeure,
Mon ciel, jusqu'à tant que je meure,
Et mon paradis sera là.


Joachim du Bellay
r
11 juillet 2005 13:37
Je sais la vanité de tout désir profane.
A peine gardons-nous de tes amours défunts,
Femme, ce que la fleur qui sur ton sein se fane
Y laisse d'âme et de parfums.

Ils n'ont, les plus beaux bras, que des chaînes d'argile,
Indolentes autour du col le plus aimé ;
Avant d'être rompu leur doux cercle fragile
Ne s'était pas même fermé.

Mélancolique nuit des chevelures sombres,
A quoi bon s'attarder dans ton enivrement,
Si, comme dans la mort, nul ne peut sous tes ombres
Se plonger éternellement ?

Narines qui gonflez vos ailes de colombe,
Avec les longs dédains d'une belle fierté,
Pour la dernière fois, à l'odeur de la tombe,
Vous aurez déjà palpité.

Lèvres, vivantes fleurs, nobles roses sanglantes,
Vous épanouissant lorsque nous vous baisons,
Quelques feux de cristal en quelques nuits brûlantes
Sèchent vos brèves floraisons.

Où tend le vain effort de deux bouches unies ?
Le plus long des baisers trompe notre dessein ;
Et comment appuyer nos langueurs infinies
Sur la fragilité d'un sein ?

France Anatole
r
11 juillet 2005 13:38
Preuve d'amour


J’ai mon âme qui s’évade,
Des pensées en cascade,
Impossible de me concentrer,
Je n’arrive qu’à rêver.
Oh combien j’aimerai
Contre toi me coucher,
Et passer une douce nuit
Bien loin de l’ennui,
Mais je dois me contenter
De simplement rêver,
D’imaginer que tu es là,
Et que je suis dans tes bras...
J’étais loin de me douter
Que s’était si compliqué
Une relation à distance,
Accepter ton absence.
Oui je sais j’ai promis
De contrôler mes envies
Mais je t’aime tellement,
J’ai trop de sentiments,
J’aimerais pouvoir chaque jour
Te prouver mon amour,
Me réveiller chaque matin
A la douceur de tes mains,
Couvrir ta peau de baisers
Sans devoir m’arrêter,
Pouvoir te regarder
Autrement que sur du papier glacé,
Mais j’ai accepté,
Alors je me contenterai
De t’aimer à distance,
De vivre avec ton absence,
Même si c’est plus dur chaque jour,
J’y arriverai, au nom de l’amour...

anonyme




Modifié 1 fois. Dernière modification le 11/07/05 13:39 par rifia1.
r
11 juillet 2005 15:16
Tu es prés de moi dans mes reves

J'aimerais te serrer contre mon coeur

Pendant des jours et des heures

Mes mains parcourent ton corps brulant

Je sens tes frémissements

Cet amour fou m'envahit

J'aimerais qu'il soit sans treve

Je suis tes courbes

En douceur de ma folie heureuse

Sentir de toi cette infinie douceur

Tendres caresses qui atteignent mon coeur

Elles ne s'arreteront pas demain

Je n'en ai pas assez pour ma faim

Te regarder dans les yeux , inconsciente

Ma tendresse sera dans ce silence

De ce temps te dire "je suis folle de toi"

Sans autre forme sans autre loi

Je passe mes jours et mes nuits

A rever de t'aimer

T'entendre gémir me suplier

Jouir pour cette éternité.


sans nom

[blog.doctissimo.fr]
Q
11 juillet 2005 15:58
r
11 juillet 2005 16:39
winking smiley


Créature des dieux, semblable à un ange
Désireuse des cieux, ses yeux si tendre
Tendresse inouïe, illumine ses sens,
Belle et charnel, dispenser de toute croyance,
Vrais et réel, elle porte l’innocence, sans danse ni balance
Capricieuse, désireuse des cieux elle n’en porte qu’à ses tendances,
Désir charnel, déesse partiel,

Elle croit que la vie n’est qu’à mal entendu par ses phrases elle entame le bal d’un pas nu,
Elle fige le monde par ses principes et t’emballe d’un geste typique, sans détour ni posture,
Semblable à l’irréel elle porte l’essentiel,
Ses lèvres sensuelles t’invite à un baiser charnel,
Elle croit jouer la fatalité mais glisse par la sensibilité à la moindre caresse.

Seule et délaisser dans un sens sans sens sans cadences ;
Elle joue le tout pour le tout et pers sa croyance ;
Passer délaisser, présent stressant, futur torturer, ses blessures la hante ses séquelles la séquestre ;
Séquestrer dans un sépulcre sentier elle voit défiler ses années sans grâce, sans peines sans regret ;
Elle compte les jours, goûte aux heures et coule les secondes ;
De l’ouest à l’est, du nord au sud, elle pers sa thèse, ses principes la désenchante ;
Ecrire pour vivre dans sentier sanglant gluant sans lueur ;
Lueur d’espoir qu’elle éteint par ce gouffre, un poids trop lourd,
Lourd qu’elle supporte et transporte depuis des années, une éternité
Une éternité sans gloses sans hausse, sans pause, une pause déterminer,
Déterminer par la rage et la souffrance, souffrance d’enfance qu’elle subit par tendance,
Tendance des temps,
Des temps à chercher, à louer, à calculer, a dévoré ses chapitres,
Les chapitres de sa vie, perdu, détruit, dénuder, effacer par la vengeance.
Vengeance aux siens, elle prie les cieux,
Soutient de dieu,
Dieu si puissant qu’on puisse y croire n’en détient aucun pouvoir,
Pouvoir qu’ils détiennent envers elle,
Elle si patiente, si délaisser, si dévouer,
Dévouer à l’amour, elle n’en porte aucune conscience,
Conscience de la mort qui la hante,
Une mort si brève, si laide, si impure,
Impure de tout genre, genre de légende qui dérange,
La vérité dérange,
Dérange des sens sans sens sans cadences,
Son état la désenchante, la dérange,
Démange ses sens, le sens de la vie,
Vie pourrie nourrit par désir malsain,
Désir d’envie, envie d’extase,
L’extension qu’elle mine dans chacun de ses récits,
Récit qu’elle récite et décline au regard,
Regard de sécheresse …. d’ivresse …
Ivresse comtesse, elle s’en lasse, s’embrase dans un tourbillon de faiblesse,
Faiblesse qu’elle laisse naître par noblesse,
Noblesse de l’acte, elle s’en tape au creux de la croisade,
Une croisade de pêche, là ou elle pêche, elle décharne son charme décapiter,
Décapiter comme les chemins tracer,
Tasser de regard glacés, tassé d’impatience,
Impuissante menasse lassante comme l’espoir qui la hante,
Honte d’elle-même, elle n’en à que pour les siens qui la désenchante de toute chance,
Chance de s’évader et tout abandonner,
Abandonner elle l’à été et l’à chercher dans l’obscurité,
L’obscurité de la jungle, la loi n’en détient qu’une partie,
Une partie pourrie qui la nourrit pour finir
Finir des cieux, des dieux, du monde et de la croyance,
De l’encens si danse qui brûle sur une balance,
Une balance aussi lente qu’une horloge,
Horloge dont coule les secondes dose par dose,
Dose de poisson,
Poisson de la mort, de la vie ceci n’est qu’une litanie de tout ce qu’elle vie,
Poisson de la mort de la vie ceci n’est qu’une situation ambiguë, de tout ce qu’elle prédit,

De toute chance, de toute patience, d’inconscience, d’intolérance, elle brize l’incohérence qui se balance dans tes sens,
Semblable à l’irréel, elle porte l’essentiel,
Excitante, audacieuse, brûlante, envoûtante, érotique, torride, malsaine, charnel, provocante, captivante, te tante à goûter cette gente d’où d’un pas elle se lance,
Tu voit son toucher caresser sa peau satine aux senteur sublime,
Belle et charmante, inoubliable et tranchante,
Chante sur un air pudique,
Sa beauté enivre, sa féminité dérive,
Son sourire entraîne son air angélique qu malgré tes principes t’invite à ses pas de danse diabolique, narcissique, excentrique à signe ce chapitre qu’elle te dicte …

sans nom
r
11 juillet 2005 22:54
Première soirée


Elle était fort déhabillée
Et de grands arbres indiscrets
Aux vitres jetaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.

Assise sur ma grande chaise,
Mi-nue, elle joignait les mains.
Sur le plancher frissonnaient d'aise
Ses petits pieds si fins, si fins.

- Je regardai, couleur de cire
Un petit rayon buissonnier
Papillonner dans son sourire
Et sur son sein, - mouche ou rosier.

- Je baisai ses fines chevilles.
Elle eut un doux rire brutal
Qui s'égrenait en claires trilles,
Un joli rire de cristal.

Les petits pieds sous la chemise
Se sauvèrent : "Veux-tu en finir !"
- La première audace permise,
Le rire feignait de punir !

- Pauvrets palpitants sous ma lèvre,
Je baisai doucement ses yeux :
- Elle jeta sa tête mièvre
En arrière : "Oh ! c'est encor mieux !...

Monsieur, j'ai deux mots à te dire..."
- Je lui jetai le reste au sein
Dans un baiser, qui la fit rire
D'un bon rire qui voulait bien...

- Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets
Aux vitres jetaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.


rimbaud
r
11 juillet 2005 23:07
C'est une épaule découverte

Qui mène par le bout du sein

Tout là-bas vers le Saint des Saints

Les lèvres d'Eros entr'ouvertes





Vers la porte du Paradis

Où t'attend l'extase annoncée

Par ces paupières abaissées

Et par tout ce qui n'est pas dit





Tu y seras le marin pâle

Le découvreur de continents

Le simple le lourd le manant

Enfin couvert d'or et d'opale





Peut-être cours-tu à ta perte

Ou à ta gloire - Qui le sait?

Ne laisse pas la vie passer:

C'est une épaule découverte



sans nom
r
12 juillet 2005 11:30
LE LIT COMME MÉTAPHORE


Métaphore des champs en guérets
Des champs comme labourés
Par l'amour unisexe
Lit comme métaphore de l'amour conjugal
Avec le blanc de tes bras
Que cela t'enchante
Qu'Il te laboure le coeur et le corps
Lit comme paradigme
Qu'il t'offre en paradis les extases
D'un amour tranquille
Amour comme métaphore
Et labours dans les champs
De tous les regards perdus


- Les plaisirs quotidiens

- les extases rituelles

- Les réveils du lendemain
Brute du matin, levez-vous!
Mon mari aspire à retourner aux champs.


sans nom
s
12 juillet 2005 18:53
je me sens
envahit
d'un profond
envie

de partager
coeur
intimité
et chaleur

de prendre
ce corps
qui tremble
si fort

quand
ma main
frôle et sens
ses seins

quand
ma bouche
sens
et touche

ses lèvres
nus
ses lèvres
qui suent

je veux
voir
ses yeux
noirs

me dire
quand
le plaisir
se sent

je crois
qu'elle
m'envoit
au ciel

dans
les nuages
noyé
d'extase

un moment
si chaud
parfaitement
beau

que
ma pensée
ne veut
quitter
m
12 juillet 2005 20:04
ohhhhhhhhhh similitude, ça donne des frissons tt ça winking smiley
r
12 juillet 2005 22:02
similitude


bravo !!! kel poème sensuelle comme je les aime winking smiley
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