Notre Terre corps meurtri fait de beauté défigurée et de la poussière de nos morts d’arbres abattus exécutés dans les forets d’ou fuit le chant de l’oiseau étouffé par les tronçonneuses d’hémorragies de pétrole et d’océans en deuil de requins à la dérive qui rougissent le silence des eaux Notre Terre à l’air irrespirable dans le poison des villes à la nature inaccessible comme un rêve lointain que le citadin amnésique n’ose plus faire Notre Terre que l’orgueil luciférien transforme en enfer
Kamel Zerdoumi
Modifié 2 fois. Dernière modification le 31/12/18 22:38 par Nuits-éclairées.