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Poème du soir ?
L
7 juin 2021 21:33


Brisure dissimulée dans le creux de mon être,
Inexistence profonde qui me veut disparaître,
Je la sais dans mes mots, je la sais dans mes gestes,
Elle me pousse à la fuite, et du monde me déleste...

Et si par mégarde des abysses elle émerge
Des éclats de mon âme, l’émotion me submerge,
Un instant elle m’étreint, épuise ma substance,
Me rejette sur la rive, fébrile évanescence.

Lors
J’ai bâti pour mon cœur une bulle d'anesthésie,
Un écrin de douceur gorgé de poésie,
Tricoté de mes rêves un manteau d’allégresse
Pour les jours de grand froid me blottir de tendresse.

Emportée par les vents, dans ma bulle légère,
J’ai survolé la terre, transcendé les frontières,
Exalté de beauté le vide existentiel
Et savouré l’Amour qui habite le ciel.

Mais elle est toujours là, cinglante sous la surface,
Et mon être en ce monde, n’a point fondé sa place,
Espérant d'un souffle s’enivrer de lumière,
Vacillant pour un mot aux effluves amères.

Alors, que vienne le temps de l’ultime Clémence,
Où pour taire doucement les larmes de l’enfance,
Je confie ma douleur à l’ancre de la terre,
Invoquant sa douceur, son Amour millénaire.

7 juin 2021 21:41
Salam

Tellement Beau. ! Qu’Il Serait Difficile De Ne Pas Exaucer Tes Vœux. À Moins D’Être Volontairement-Aveugle.Ce qui Est : Impossible. Welcome
Citation
Antigone* a écrit:


Brisure dissimulée dans le creux de mon être,
Inexistence profonde qui me veut disparaître,
Je la sais dans mes mots, je la sais dans mes gestes,
Elle me pousse à la fuite, et du monde me déleste...

Et si par mégarde des abysses elle émerge
Des éclats de mon âme, l’émotion me submerge,
Un instant elle m’étreint, épuise ma substance,
Me rejette sur la rive, fébrile évanescence.

Lors
J’ai bâti pour mon cœur une bulle d'anesthésie,
Un écrin de douceur gorgé de poésie,
Tricoté de mes rêves un manteau d’allégresse
Pour les jours de grand froid me blottir de tendresse.

Emportée par les vents, dans ma bulle légère,
J’ai survolé la terre, transcendé les frontières,
Exalté de beauté le vide existentiel
Et savouré l’Amour qui habite le ciel.

Mais elle est toujours là, cinglante sous la surface,
Et mon être en ce monde, n’a point fondé sa place,
Espérant d'un souffle s’enivrer de lumière,
Vacillant pour un mot aux effluves amères.

Alors, que vienne le temps de l’ultime Clémence,
Où pour taire doucement les larmes de l’enfance,
Je confie ma douleur à l’ancre de la terre,
Invoquant sa douceur, son Amour millénaire.

 
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