( Citation
LeRoiSoleil a écrit:
El selemou 3aleikom chers amateurs de poésie,
j'ai finalment décidé d'en poster un dernier en ce jour d'hui.. si Dieu le veut.
Celui-ci est cher à mon cœur.
Je tire le rideau sur ce dernier poème de ma série "les poèmes du joumou3a"
Ce fut un réel plaisir pour moi, et merci à ceux ayant pris le temps de me lire, ou de me répondre
Cordialement, RoiSo
Nota Bene : veuillez me pardonner pour les fautes, je l'ai écrit il fut un temps, et là je dois filer .. concentrez vous sur les mots.. et leur sens
Sur le sentier d'Allah,
À la recherche du Jannah,
Des pétales d'or parsemant le chemin,
Mais des chaines reliant nos mains.
Un combat contre soi même,
Contre les graines que sheitan sème.
Entre la paix et la haine,
Un monde règne.
La vie d'ici bas,
En attendant le Jannah.
Ayant été chassés de l'au delà,
Pour avoir suivi ses pas, et désobéi à Allah,
Adam et Awa ,
Maman et papa,
Espérant qu'il nous pardonnera,
C'est lui le grand pardoneur,
Celui qui connait le secret des cœurs,
S'il vous plait n'ayons plus peur,
Et courons à la recherche du bonheur.
Le soleil illuminant la contrée,
Éclaircissant la brume de mes pensées,
Une jolie rose me fait penser,
À tout ce que j'ai oublié.
Et ce beau papillon bleu,
Volant au dessus de mes yeux,
Il me montre le chemin,
Le chemin menant au bien,
Je l'attrape dans mes mains,
Et d'un coup je ne sens plus rien.
Ali ? Tout va bien ?
Deux petites mains,
Caressant en vas-et-viens,
Mon visage en dessin.
Et dans ce petit matin,
C'est toi dont je me souviens.
La mélodie et les refrains,
Quand tout allait bien.
Les petits poissons dans l'eau,
Sautillent de plus en plus haut,
Je lève mon regard,
Et là d'un air hagard,
J'aperçois brièvement,
Le paysage le plus dément.
La source de jouvence,
Le lieu des renaissances,
Et si je me baignais ?
Dans ces eaux aux reflets,
Boisés et fruités,
Ne cessant de me narguer.
Et cette biche à l’œil trompeur,
Qui s'enfuit ayant pris peur,
Elle disparaît sous mes yeux,
Tout comme la beauté des lieux,
Le clapotis des vagues,
S'envole dans un nuage.
Une larme coule le long de ma joue,
Des éclats de lumière partout,
Mes jambes flanchent,
Mon cœur s'enclenche,
Je m'écroule au pied,
De ce beau pommier,
La colère se déchaîne,
Ais-je été vilaine ?
Pressant mes doigts sanglants,
Au plus profond de mes tympans,
Une chaleur anormale,
Ronge mes entrailles.
J'ouvre mes yeux , dans l'obscurité,
Doucement réveillée,
Par l'appelle des anges,
Ce doux son étrange.
L'appel à la prière,
Fait apparaître une nuée de lumière,
Dirigée vers mon cœur.
Je n'ai plus peur,
Non je n'ai jamais eu peur,
D'accepter l'amour dans mon cœur,
Celui de l'unique , le créateur.
(30/06/2015)
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