Tu vois ? À trop aimer les sanglots du ciel Tes mots apocryphes te délaissent, Nu, sur le rivage…
Invoque plutôt le silence, La nuit, dans sa folle danse te déleste De qui tu n'es pas.
Regarde, mais souviens toi, Évanescente est ton âme Et le temps explose Aux confins de ta vie diaphane.
Ne laisse plus l'Autre décider de ta route, Lève-toi, Le désert se meurt à tes pieds, Marche à travers les plaines et la lune, Et déploie l'univers, Juste pour toi.
Tu vois Il n'est rien d'autre que la foi, Ta conscience même est nuée. Évanescence.
Le rivage est ton refuge Tu sais que ni le temps, Ni le monde n'arrêterons leur course. Et la nuit est le silence de ta vie.