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Plus d’un jeune sur cinq pense au suicide en Belgique
f
5 mars 2004 13:18
Plus d’un jeune sur cinq pense au suicide

ISABELLE LEMAL
L’adolescence n’est pas une période facile. Le corps qui change, pas toujours harmonieusement, les premières interrogations sur sa sexualité, sa place à trouver dans la société. Pour certains le mal-être peut aller très loin : le suicide est en effet la 2e cause de mortalité des garçons de 15 à 24 ans (après les accidents) et la 3e pour les filles. L’idée du suicide hante entre 20 et 30 % des jeunes.


Ce constat terrible a poussé la ministre de la Santé de la Communauté française, Nicole Maréchal (Ecolo), à lancer en octobre 2002 un appel à projets pour prévenir ce risque chez les jeunes de 12 à 18 ans. L’idée n’est pas tant de détecter les jeunes à risques que de réfléchir à ce qui peut favoriser le bien-être, l’épanouissement et la santé mentale des jeunes.


Parmi les projets retenus, citons notamment celui du centre scolaire Saint-François Xavier à Verviers, où enseignants et élèves ont décidé d’entamer la réflexion suite au suicide d’un élève. Cette réflexion a débouché sur des actions concrètes, comme l’élaboration d’un protocole d’aide aux élèves en difficulté, comprenant un programme de réaction d’urgence, un code et une cellule de déontologie des enseignants et une urne de confidences relevée quotidiennement.


Autre projet : une étude, réalisée par l’ASBL Magenta, à la demande de la FAGL (fédération des associations gay et lesbiennes) sur la promotion de la santé concernant les jeunes d’orientation sexuelle minoritaire. Les chiffres le démontrent : le suicide concerne davantage les jeunes homosexuels (deux fois plus d’idées suicidaires et quatre fois plus de comportements suicidaires que chez les jeunes hétéros).


Mais comme le rappelle le président de la FAGL, Michel Thomé, ce n’est pas l’homosexualité qui mène au suicide mais l’homophobie.


Les représentations à l’égard des homosexuels, bisexuels ou transgenres sont encore fortement connotées négativement, explique Rosine Horincq, coordinatrice du projet. Lorsqu’un jeune prend conscience de ses attirances sexuelles, il est confronté à d’énormes pressions. Des pressions de deux ordres : l’homophobie, c’est-à-dire le rejet agressif des homosexuels et de toute personne dont l’apparence et le comportement déroge aux standards de féminité et de masculinité pré-établis. Et l’hétéronormativité, plus insidieuse qui est en réalité la promotion de la supériorité de l’hétérosexualité comme modèle relationnel.


S’attaquer à l’homophobie et l’hétéronormativité, est la clé pour permettre aux jeunes homosexuels de se sentir mieux. Reste que ce changement de mentalité n’est pas facile à engendrer : il devra passer notamment par la formation adéquate des intervenants chargés des animations concernant la vie affective et sexuelle en milieu scolaire. Des intervenants qui aujourd’hui sont bien souvent démunis


lesoir.be
k
5 mars 2004 14:13
Mais que les 4 autres????????? smiling smiley
f
5 mars 2004 14:58
Quel constat consterant!

Mais j'ai quand même une petite remarque à faire concernant les homosexuels.
Que l'important taux de suicide dans cette communauté soit lié à l'homophobie, franchement j'y crois pas trop. Les psychiatres (lorsqu'ils osent le dire) décrivent le comportement homosexuel comme un comportement pervers lié à un trouble mentale (un peu du même ordre que l'hystérie au sens psychiatrique du terme), idem pour les bi, quant au trans, il s'agit d'un trouble de l'identité (du même ordre que la schizophrénie), un rejet de sois pouvant mener à l'automutilation.
De ce fait, une personne présentant un trouble mentale de ce genre est prédisposée, si elle n'est pas prise en charge correctement, à sombrer dans la déprime avec son ultime phase de décompensation : le suicide.
Un argument suplémentaire pour dire que le suicide chez les homos est loin d'être lié à l'homophobie, c'est que franchement, la société actuelle (qui considère même les transexuelles comme mentalement normaux!) est de moins en moins homophobe, bien au contraire, osez dire que vous êtes contre l'homosexualité....vous serez linché sur place, lapidé au jet de pierre! Alors l'homophobie, franchement qu'on arrête de nous bassiner les oreilles avec ça.
Donc, concernant les homos, je reste persuadée que si l'on arrêtait l'hypocrisie et que l'on admettait ouvertement l'aspect mentale de ce comportement, on pourrait de ce fait proposer une aide à ces personnes, et peut être diminuer le taux de suicide.
m
5 mars 2004 23:03
Toute a fait d'acord, il y'en a des cas de suicide partout au monde , meme chez nous au maroc ou d'autre pays arabe,surtout l'algerié que le nombre est tres elevé, sauf que c'est pas declarer a cause de la religion.

La question essenciel que pourrons faire pour sauver des vies pareilles?

amicalement : Muzna
i
5 mars 2004 23:52
appelle abdelllllllll winking smiley pour sauver des vies

confusion des sentiments entre l'inné et l'acquis
a
6 mars 2004 10:45

1 sur 2 n'aime plus l'ecole , que doit faire abdel .....................Rien grinning smiley smiling smiley
m
6 mars 2004 10:54
C'est vrai chez nous au Maroc c'est seulement des centaines par an, qui sniffent la colle dans les rues, sans compter ceux qui font la traversée de la méditerrannée à la nage. On appelle comment ce genre de geste ?

La vérité est toujours mauvaise à dire "moi "
 
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