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placement en bourse
n
22 octobre 2007 13:34
est ce que le placement en bourse et autorisé par l'islam. je sais que les interets (banque) non. j'attend vos temoignages merci
D
22 octobre 2007 21:22
Salam nad04, si tu parles des actions, à ma connaissance ce n'est pas péché!!
P
23 octobre 2007 10:45
Citation
nad04 a écrit:
est ce que le placement en bourse et autorisé par l'islam. je sais que les interets (banque) non. j'attend vos temoignages merci

Les placements en bourse c'est une façon de faire fructifier ton argent
sans effort
Je pense pas que ce soit autoriser en Islam
Wa Allah o a3lem
t
24 octobre 2007 10:46
salam

ouai alors moi je vais dire comme ca au pif pour faire comme tout le monde....

hummmmmmm autorisé!

nan interdit!

et puis nan autorisé!

allez interdit, c'est mon dernier mot!

une preuve?

heu bah, on me l'a dit un jour... ou je l'ai entendu.. ou peut etre lu ...

Vous n'auriez pas quelques preuves les gens par hasard? chokrane smiling smiley


Un jour je vous raconterais l'histoire des musulmans qui se retrouvaient dans la rue pour échanger des hadiths...
tiens je vais le faire maintenant:

c'était il y a fort fort fort (pas lointain) mais longtemps... quelques musulmans avaient l'habitude de se concurrencer dans l'apprentissage des hadiths... l'un disait "la fornication est punie de lapidation pcq le prophete asws a dit telle chose" l'autre répondait "a condition d'avoir 4 temoins car le prophete a dit telle autre chose"... un soir, un vieil homme vint les rejoindre et leur dit: "demain je me joindrais a vous pour discuter mais aucun de vous ne devras annoncer un hadith sans en indiquer la source, la page, l'auteur, la chaine de transmission..."

le lendemain, le vieil homme était au RDV.. seulement il n'y avait plus personne pour échanger de hadiths avec lui...

salam
f
24 octobre 2007 11:05
Citation
tachilhite78 a écrit:
salam

ouai alors moi je vais dire comme ca au pif pour faire comme tout le monde....

hummmmmmm autorisé!

nan interdit!

et puis nan autorisé!

allez interdit, c'est mon dernier mot!

une preuve?

heu bah, on me l'a dit un jour... ou je l'ai entendu.. ou peut etre lu ...

Vous n'auriez pas quelques preuves les gens par hasard? chokrane smiling smiley


Un jour je vous raconterais l'histoire des musulmans qui se retrouvaient dans la rue pour échanger des hadiths...
tiens je vais le faire maintenant:

c'était il y a fort fort fort (pas lointain) mais longtemps... quelques musulmans avaient l'habitude de se concurrencer dans l'apprentissage des hadiths... l'un disait "la fornication est punie de lapidation pcq le prophete asws a dit telle chose" l'autre répondait "a condition d'avoir 4 temoins car le prophete a dit telle autre chose"... un soir, un vieil homme vint les rejoindre et leur dit: "demain je me joindrais a vous pour discuter mais aucun de vous ne devras annoncer un hadith sans en indiquer la source, la page, l'auteur, la chaine de transmission..."

le lendemain, le vieil homme était au RDV.. seulement il n'y avait plus personne pour échanger de hadiths avec lui...

salam


thumbs upthumbs up

plus rien à ajoutergrinning smiley
f
24 octobre 2007 11:15
assalemoaleykom

Quel est le jugement de la Charia sur l’achat des actions d’une société étrangère ?

reponse:

Louanges à Allah

1/ La définition de l’action

L’action représente une part déterminée du capital d'une société. Elle est la part de l’actionnaire d’une société à capitaux ou de la partie par laquelle est divisé la totalité du capital de la société établie selon un titre ayant une valeur nominale, de façon à ce que l’ensemble des actions ayant la même valeur représente le capital de la société. Cela étant, l’action fait l'objet d'un titre à part destiné à l’actionnaire et contenant des informations concernant la société comme le nom de la société, le montant de son capital, sa nationalité, son siège, le numéro de l’action, sa valeur, le nom de l’actionnaire si l’action est personnalisée sinon on ne le remplace par la mention: "titulaire".

2/ Son statut

En principe, rien ne s’oppose à l’achat et à la vente des actions. Cependant, il faut éviter des pratiques telles :


1 – La vente et l’achat d’actions dans des sociétés auxquelles il est interdit de participer parce qu’elles vendent des produits prohibés ou encouragent la corruption et le faux.


2 – L’achat et la vente des actions des banques usurières.


3 – Le placement du prix des actions dans les banques qui gèrent des biens issus de l’usure.

A – La Commission Permanente a été interrogée à propos de la souscription au capital de sociétés spécialisées dans les actions humanitaires et agricoles, et au capitaux des banques, des compagnies d’assurance et des sociétés de pétrole… Elle a répondu en ces termes : « Il est permis de souscrire au capital de ces sociétés pourvu qu’elles ne pratiquent pas l’usure. Dans le cas contraire, cela n’est pas permis à cause de l’interdiction exprimée dans le Coran et la Sunna et le consensus de pratiquer l’usure.

De même, il est interdit de souscrire au capital d’une compagnie d’assurance commerciale puisque les contrats d’assurance qui couvrent des risques imprévisibles et impliquent l’usure sont interdits par la loi islamique ».

Fatawa islamiques, 2/43.

B – Voici les textes de la question et de la réponse émise par le Collège chargé des fatwa à la Maison kuweitienne des Finances concernant le troisième point

Question

Est-il permis d’acheter ou de vendre les actions de sociétés étrangères comme General Motors, Philips, Mercedes tout en sachant qu’il s’agit là de sociétés industrielles qui n’hésitent pas à contracter des emprunts et des prêts assortis d’intérêts ?

Réponse

La souscription aux actions de sociétés industrielles ou commerciales ou agricoles est en principe religieusement acceptable puisqu’il s’agit de partager les bénéfices et les pertes. Ce qui est le cas de l’opération dite moudaraba acceptée par la loi musulmane, à condition que lesdites sociétés soient très éloignées de la pratique de l’usure en matière d’emprunt et de prêts.


Votre question laisse comprendre que l’on savait au moment de la souscription que les sociétés en question pratiquaient l’usure. Dans ce cas, y souscrire c’est contribuer à une opération usurière. Ce qui est interdit par le Législateur. Allah le Transcendant le sait mieux.

Extrait de Kitab al-fatawa ach. Cha’iyya fi al-massail al-iqtissadiyya – tomes : Bayt tawmil al-kuwayti, fatwa n° 532.


Allah le sait mieux.
D
24 octobre 2007 21:45
A toutes les yabi qui sont fada de preuve!!!!!!!!!!!!!!

Qu’est-ce que la bourse et quelles sont les limites licites du placement de l’épargne

La Bourse joue un rôle économique fondamental et irremplaçable dans les économies de marché. Elle organise d’abord la rencontre entre ceux qui souhaitent se procurer des fonds (les entreprises, l’Etat) et les épargnants qui désirent placer leurs ressources dans des valeurs mobilières (actions, obligations par exemple) plutôt que dans d’autres types de placements (liquidités, immobilier, etc). Elle assure ensuite la mobilité des capitaux entre les entreprises les plus importantes, à travers les opérations de restructuration, de concentration, de diversification, dont les OPA (Opération Publique d’Achat) sont la manifestation la plus évidente.

En première approche, on peut définir la Bourse comme un lieu de rencontre et d'échanges, c'est-à-dire un marché, entre une offre et une demande de capitaux à long terme (plus d'un an), qiu sont matérialisées par des valeurs mobilières (action ou obligation principalement).

Les valeurs mobilières sont des titres représentants des droits d'associés (actions) ou de prêteurs à long terme (obligations). Elles ont l'avantage d'être aisément négociables en Bourse (on parle alors de grande ou forte liquidité). Les valeurs mobilières se négocient à un prix appelé cours et s'échangent contre de l'argent liquide.

L'ensemble des mouvements de capitaux relatifs aux achats, aux ventes et à l’émission de titres reçoit souvent l'appellation de marché financier. Celui-ci se divise en deux compartiments principaux: le marché des émissions de titres, appelé marché primaire, qui contribue au financement de l’économie; et le marché secondaire, qui concerne l’échange de titres déjà émis. Ces deux marchés primaire et secondaire sont indissociables, et une bonne tenue quotidienne de la Bourse (marché secondaire) crée un environnement favorable pour la collecte d’une épargne supplémentaire (marché primaire).

L’épargnant privé accède à plusieurs types de titres. Parmi ceux-ci, les principaux sont les actions, les obligations, et de nouveaux produits financiers dérivés des deux premiers.

Une action est un titre représentatif d'un droit de propriété sur une fraction du capital social de l'entreprise émettrice. Un actionnaire est donc propriétaire d'une entreprise à hauteur de la valeur des actions qu'il détient. La propriété d'une action donne un droit au dividende. Son montant dépend toutefois des bénéfices de l'entreprise et de sa decision de les distribuer.

Une obligation est un titre de creance (dettes de l’emprunteur vis-à-vis des prêteurs). Son émetteur, qui peut être une société de droit privé, une entreprise publique, une collectivité territoriale ou l’Etat, emprunte une somme qu’il s’engage à rembourser à une échéance fixée à l’avance. Le souscripteur est un créancier (celui qui prête) qui a droit en contrepartie à une rémunération (l’intérêt, fixé au moment de l’émission), qui est versée pendant toute la durée de l’emprunt.

une SICAV (Société d'Investissement à CApital Variable) est une société anonyme (SA) dont l'objet est de gérer un portefeuille de valeurs mobilières (actions, obligations ou produits intermédiaires). Le capital est dit variable parce que les parts qui le composent sont émises et rachetées quotidiennement à la demande des actionnaires et font ainsi varier la valeur de l'actif.

Traduction: une SICAV c'est comme une salade de fruits: on a un saladier avec un certain volume (l'actif de la SICAV) qui doit toujours être plein, mais la variété et la proportion de chaque ingrédient (action, obligation ou produit intermédiaire) varie en fonction du souhait de ceux qui ont investi leur argent dans la salade (en général le désir des possesseurs de parts de SICAV c'est d'avoir le rendement le plus élevé pour un niveau de risque donné, mais il existe aussi des SICAV plus "morales" excluant par exemple toute action d'entreprises faisant travailler des enfants du Tiers-Monde etc).

Un FCP (Fond Commun de Placement) suit exactement les mêmes principes de fonctionnement que les SICAV, la différence se situe au niveau de la forme juridique de la société.

Un FCC (Fond Commun de Créance) a pour objet exclusif d’acquérir en une seule fois des créances détenues par des établissements de crédit ou la Caisse des Dépôts et Consignations afin d’émettre en contrepartie des parts supports de ces créances.
D
24 octobre 2007 21:47
Quels titres sont licites pour l'épargnant privé musulman ?

Tout d’abord il faut préciser qu’il n’est pas illicite à priori de placer son épargne en bourse. Cependant la palette des produits licites est restreinte par rapport à l’offre de titres. Parmi les titres détaillés plus haut, les obligations, les FCC et tous SICAV ou FCP contenant une partie en obligations ou autres titres de créance rémunérés par l’intérêt sont clairement haram, en vertu de l’interdiction de Al Ribâ: Al Ribâ désigne, au sein d'une transaction, tout surplus ou avantage sans équivalent de service (considéré comme tel dans la législation islamique) rendu. Parmi les formes de "Ribâ" interdits par le Qour'aane et la Sounnah, on trouve le "Ribâ An Nasîa" (somme payée pour l'usage de capitaux empruntés ou en contrepartie d'un rééchelonnement dans le paiement d'une dette) et le "Ribâ al Fadhl" (vente ou échange d'un bien contre un autre de même nature avec un surplus)[*]

Restent donc les actions, ainsi que les SICAV et FCP composés d’actions exclusivement. On peut les acheter et les vendre sous les conditions suivantes: Premièrement l’activité principale de l’entreprise émettrice de l’action considérée doit être licite (pas d’actions de sociétés dont l’objet principal est la production d’alcool, le jeu de hasard etc). En second lieu, en raison du fait que la plupart pour ne pas dire toutes les entreprises ont recours à l’intérêt, il convient de signifier à l'entreprise par écrit qu'on ne lui délègue pas le pouvoir de procéder à ce genre de transactions; ensuite on calcule la part de l’intérêt dans le dividende et on la donne pour la charité. Ceci afin de purifier tous dividendes, car ce don n’aura pas valeur de Zakat (aumône légale) ni de Sadaqah (charité). Les plus-values doivent également être purifiées de leur part illicite (part d’activité illicite de l’entreprise). Troisièmement, tant que l’argent rapporté à la société par l’émission de titres n’a pas été investi dans du matériel ou des marchandises, l’action ne peut être revendue à un prix supérieur ou inférieur au prix de départ, même si elle est côtée plus ou moins. En revanche, si une partie de l'argent rapporté a déjà été investi, dans ce cas il sera permis de revendre l'action au prix du jour.

Pour ce qui concerne la Zakat sur les plus-values et dividendes d’actions ou produits financiers composés d’actions, il convient de payer la Zakat sur les titres achetés (en prenant leur valeur de cotation) dans une intention de spéculation à court terme, car ceux-ci peuvent alors être assimilés à des biens marchands. Si les actions sont achetées pour servir de sources de revenus (grâce aux dividendes), alors la Zakat n’est due que sur la partie de dividende proportionnellement égale aux actifs circulants (stocks, créances et autres actifs à moins d’un an).

Wallahou A'lam!
 
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