Je vous propose le rapport du BEA en 2014 concernant la perte des 3 radars de l’avion qui reliait la Réunion à Marseille Dans ce rapport on voit comment à chaque fois les constructeurs essaient de tout remettre sur les pilotes malgré les preuves irréfutables,sans aucune ambiguïté de la responsabilité du constructeur.
Je cite :
L’équipage doit effectuer le vol Saint-Denis de la Réunion (974) – Marseille (13). Il s’agit d’un équipage renforcé, composé d’un CdB et de deux OPL dont l’un assurera la suppléance du CdB pendant son repos, conformément aux procédures de l’exploitant. Cet OPL est désigné dans ce rapport par le sigle OPG(5).
Lors de la préparation de l’avion, l’équipage prend connaissance qu’une dérive de l’IRS 2 a été signalée par l’équipage précédent(6). Le CdB est PM(7). L’OPG est PF(8) et effectue un alignement complet des trois centrales, conformément aux procédures prévues. Pour le départ, les trois membres d’équipage sont présents dans le poste de pilotage. L’avion décolle à 5 h 38.
Dès le début du vol, l’équipage voit le message « Check IR 2 / FM position »(9) au MCDU(10) et constate une dérive de l’IRS 2. Pendant toute la suite du vol, l’équipage surveille régulièrement la dérive de l’IRS 2. Il indique lire des valeurs comprises entre 6 et 15 NM environ. Le mode GPS primary est actif pendant tout le début du vol.
Le CdB prend le premier repos, environ une heure après le décollage. Il est remplacé par l’OPG. Au retour du CdB, vers 09 h 40 environ(11), l’OPL quitte le poste de pilotage pour se reposer à son tour.