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Les "petites bonnes"
F
7 janvier 2006 18:54
Pour information et réflexion, ce texte lu sur le site marocain : www.vision-maroc.com/lire.php?ArtID=1576

La situation des " bonnes " au Maroc

Alors que je me suis intéressé il y a quelques mois à la situation des " bonnes " au Maroc, et en particulier des mineurs, Human Rights Watch vient de publier un rapport qui dénonce également cette injustice.

L’organisation des droits de l’homme Human Rights Watch dénonce dans un rapport le calvaire des « petites bonnes » au Maroc qui travaillent jusqu’à 126 heures par semaine et subissent des violences physiques et sexuelles de leurs employeurs. « 11 % des enfants marocains âgés de 6 à 15 ans travaillent, c’est l’un des taux les plus élevés au Moyen-Orient et en Afrique du Nord », affirme la chercheuse Clarissa Bencomo. Selon ses estimations, environ 600 000 enfants, âgés de 6 à 15 ans, travaillent au Maroc, dont environ 66 000 petites domestiques.


Je vous republie mon ancien article :


Avec le démarrage de l'INDH, initiative nationale pour le développement humain, lancée par Sa Majesté le roi Mohammed VI et le gouvernement de Driss Jettou, l'équipe de Vision.ma s'est intéressée au cas des femmes de ménage, plus communément appelées " bonnes ", au Maroc.

Au Maroc, les femmes de ménage apparaissent comme ancrées dans la culture et les valeurs sociales du pays. Ainsi, beaucoup de familles marocaines, peuvent se prévaloir d'employer, pour ne pas dire " de disposer ", d'au moins une femme de ménage (certaines familles ont deux voire trois femmes de ménage. Ce n'est pas seulement une question de moyens, des familles de classe moyenne et même, disposant de peu de moyens, essayent d'avoir une " bonne ".

Que dire face à cette réalité marocaine ? Que faire, lorsqu'on voit qu'une grande partie de notre population se retrouve dans une situation peu enviable, employée sans droits et avec un avenir incertain ?

Il y a tout d'abord le cas de ces filles majeures et dont la famille n'a pas de moyens suffisants pour advenir aux besoins de la vie quotidienne. Il y a ensuite, et c'est le plus important, le cas des filles mineures qui se retrouvent, par l'injustice de la vie, employées à un très jeune âge.

- Pour les filles majeures, on ne peut malheureusement pas chercher par tous les moyens à leur éviter ce travail. Il est une nécessité pour elles de se trouver à un travail, celui de femmes de ménage étant disponible, nous pouvons comprendre qu'il faut garder cet aspect social ancré dans notre société.

Mais, suffit-il de reconnaître l'importance que jouent ces emplois pour plusieurs familles pauvres marocaines et négliger la recherche de solutions ? Parmi les solutions en vue du développement humain, le gouvernement peut obliger les familles marocaines à envoyer quelques heures par semaine les femmes de ménage dans des centres d'alphabétisation.

- Pour les filles mineures, il faut absolument interdire leur emploi. En employant ces filles nous en faisant des analphabètes, sans droits, sans avenir. C'est un danger pour toute notre société. Le progrès social et économique sera à tout jamais impossible ! En interdisant leur emploi, on permet à la femme marocaine d'être éduquée et de pouvoir espérer une meilleure intégration dans la société.

A Casablanca, on dénombrait en 2001 environ 23 000 domestiques dont 59 % étaient âgées de moins de 15 ans.
Une fois placées dans des familles en milieu urbain, ces petites filles âgées de 7 à 10 ans apprennent très tôt les vicissitudes de la vie : elles sont souvent brimées, mal traitées, mal nourries, fatiguées par la surcharge de travail et vivent à la limite de l’esclavagisme.

Selon l'association Bayti, " quand la révolte gagne les plus excédées, elles descendent dans la rue où d’autres les ont déjà précédées et leurs servent de tutrice – proxénète. Puis la descente aux enfers commence. Elles sont logées par leur «tutrice » et initiées aux joies nocturnes : alcool, cigarettes, maquillage, nouveau look vestimentaire, le rêve ! Certaines d’entre elles tentent de dissuader les nouvelles arrivées dans le milieu, leur expliquant que le mirage est suivi d’enfer ".

Le problème des femmes de ménage n'est pas facile à étudier mais il est préférable de l'analyser, de tenter de trouver des solutions, que de laisser ces filles et l'avenir de notre société se faire sans pensée antérieure pour le développement humain.


Younes Slaoui
e
7 janvier 2006 19:29
je lance un appel aus famillent qui se prennent pour des riche en masacrant les filles d'autres familles , SVP ,

n'abusez pas de ces filles là !

ce que vous leur prenez dans cette maison ,
vous allez le payer dans l'autre
D
7 janvier 2006 19:53
Salam,


Je voudrait savoir s'il y a une reglementation qui encadre le travail domestiques? Sinon faudrait serieusement se pencher là dessus, pour eviter qu'une partie de cette generation soit sacrifiée.
[hr] [b][center]Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais de dos[/center][/b][b]Boycottez pour la paix !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! [color=#FF0000]Boycottez!!!!!!!!![/color][color=#FFFFFF]!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!![/color] [color=#009900]Boycottez pour les enfants de Gaza!!!!!![/color][/b]
b
8 janvier 2006 02:25
Donatello a écrit:
-------------------------------------------------------
> Salam,
>
>
> Je voudrait savoir s'il y a une reglementation qui
> encadre le travail domestiques? Sinon faudrait
> serieusement se pencher là dessus, pour eviter
> qu'une partie de cette generation soit sacrifiée.

s'il y en a une, elle doit s'appeler "la loi du plus fort".
 
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