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Oûd a écrit:
Merci Marc814!
( je trouve que la fin est foireuse, pas toi?)
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Oûd a écrit:
Une coupe à la main, je savoure le repos du vaincu dans cette bicoque craquante, le cessez-le-feu pour un petit temps encore.
Derrière mon visage lisse, c'est tout le poids des drames, des angoisses et des pleurs qui s'affaisse gentiment au fond de mon vieux coeur.
Je regarde le ciel gris et je souris, comme l'Ancien qui sait qu'il n'y a rien à comprendre.
Je n'ai pas vu naître l'aube des temps et mes membres ne sont pas rouillés et pourtant, mon ami, si tu savais comme j'ai vieilli!
Je te cerne d'un regard, tu me perçois plus que tu ne me comprends et nous voilà, assis en silence sous le porche d'une maison terne à à peine trente ans.
Je vois les premiers fils d'argent grignoter ta dense chevelure et mon coeur se ride en songeant qu'hier j'avais ton âge, ce soir j'ai celui de ta grand-mère...
Tu m'appelait: "Mon bel amour", j'ai envie de répondre: "Qu'est ce qu'il y a, fiston?".
La vie est hilarante pour qui sait rire de ses blessures, crois-moi!
Tu es jeune et beau, et moi je ne suis qu'une fille tendre trop tôt mûrie.
Je suis une vieille pomme qui n'a pas fleuri, je suis le fou, la gardienne, la recluse et je te hante quand même, bien malgré moi.
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c'est beau, tu les mérites 
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