Je suis un homme, mais pour vous je ne suis personne, appelez moi Personne... Je me réveille enfin, j'ai mal. Très mal. Mon Dieu, qu'est ce qui m'a pris? J'étais jeune, j'étais beau, j'avais tout pour être heureux, mais j'étais insatiable. J'étais le Mal. Ou étais je? Je me souviens de tout, mais étais ce réellement moi? Je ressasse les souvenirs...Ça, cette personne, ça n'est pas moi. Ça ne peut être moi. Mon Dieu, Elle est partie. Ils sont partis... Je suis un monstre.. J'étais un monstre. La roue a enfin fait son tour complet... Je n'ai plus rien. Tous s'est envolé. Loin. Je la vois, je les vois. Elle me regarde, ils me regardent. Mais leurs yeux, mon Dieu, ce dégout, ce mépris. Suis je mort? J'ai mal! Au temps où je ne connaissais pas Dieu, au temps où je l'ai ignoré. Mon âme était immonde. J'avais tout, mais je n'étais rien. Mon Dieu je le regrette. Pourra-t-elle un jour me pardonner? Et eux, le voudront ils? Si j'étais eux, jamais! Mais j'ai peur. Dieu pardonne moi, et Toi aies pitié de moi. Dieu, aide la à me pardonner. Donne lui la force d'avancer. La récupérer? Les récupérer? À quoi bon? Je suis mort, à l'intérieur je suis vide. Je ne suis plus personne. Le cauchemar qui était le leur est désormais ma cage. Je te demande pardon mon Dieu! Je suis Personne, je suis meurtri, laisse moi une place à tes côtés. J'ai peur, mais je n'ai plus personne...
La roue a fait son tour complet...
Je suis une femme, mais pour vous je ne suis personne, appelez moi Personne. Mon Dieu qu'est ce que j'ai bien pu te faire? Était-ce mon destin ou ma punition? J'étais jeune, j'étais innocente, mais j'étais trop fragile... Longtemps, mon ciel était gris. Mes vieux démons me rattrapent. J'y repense... Il n'y avait personne d'autre dans mon combats , à part eux... J'ai toujours aussi mal, malgré cette nouvelle ambiance paisible. Mon ciel s'est dégagé, mais mon âme est à jamais meurtrie...ainsi que la leur.. Il n'est plus rien pour moi, Il n'est Personne. Ça, cette personne, mérite elle le pardon? Mon Dieu, qu'est ce qui m'arrive? Je suis un monstre? Pourquoi je n'y arrive pas? Pourquoi je le hais toujours autant? J'en ai le droit c'est légitime, cette haine envers lui, j'en ai besoin! Mais Toi mon Dieu vas tu me pardonner de cette rancœur qui me hante? Pourquoi? Dieu, donne moi la force d'oublier! Je voudrais pardonner à cette Personne, mais comment ? J'ai encore mal. Ses yeux, Mon Dieu, qu'est ce que c'est? C'est ça le regret? C'est ça d'être torturé par le remord? Je ne veux pas lui accorder mon Pardon, je ne peux pas, mais eux, le pourront ils? Pour eux, je dois le faire, pour eux, je dois avancer, pour Toi mon Dieu, je vais te pardonner à toi, la Personne qui ma humiliée. Mais pour cela j'ai besoin de temps...
Mais du temps, Personne en aura-t-elle suffisamment? La roue tourne mais le temps s'écoule...
Ces personnes qui ne sont personne à vos yeux sont quelqu'un pour moi...
Et chacun de nous, a été, est ou deviendra ces personnes à un moment de notre vie. Le repentir et le pardon sincère existent, certains ont prit le temps d'établir un bilan de leur vie, d'autres ont perdu leur temps à tenter de gagner du temps... Et souvent il est trop tard...
La roue fait son tour complet... Et c'est Le Juge qui prend la relève...
Modifié 2 fois. Dernière modification le 12/06/11 14:31 par commentatrice.
Écoute le chant des minarets s’élever au loin… Souviens toi de cette beauté, de tous ces champs d’oliviers, de ce doux parfum…
Les oliviers de nos ancêtre ,vivant de paix et de soleil, dressés, silencieux, Symboles de nos gloires, et tristes témoins de nos sorts. Ces Oliviers fiers et droits, déracinés en ton nom, Avarice…
L’Olivier maintenant assourdi par les mélodies noires des champs de mines. Avarice chante sa gloire, brandissant son étendard sanglant au dessus de nos maisons en ruine, De sa faux déchire et détruit, semant le chaos dans sa sombre balade, déboussolé est l’Olivier au milieu de cette grotesque mascarade. Les champs bourdonnent et fredonnent fièrement les chants des anciens, L’enfant de l’Olivier cueilli à vif, sans repères, arraché de sa terre, attendant malgré tout demain…
Le sage silence de l’Olivier brisé par l’hymne d’Avarice. Ses feuilles tremblent et tombent, tout s’enchaine mais l’Olivier résiste. Il est impuissant sous ce feu incessant, Sous ces balles virevoltantes et dansantes, Sous fond de tragédie musicale grotesque et macabre…
L’horreur est reine, mais le Courage règne. Au loin, les Oliviers sages et patients attendant leur heure, Ecoutant avec le cœur les chants de minarets nourrissant leur foi, Cette foi, la sève divine des enfants de Palestine…
À toi Palestine…
Modifié 3 fois. Dernière modification le 12/06/11 16:06 par commentatrice.
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wolh je le sentais. 
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