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Ce qui est permit de la médisance!
F
25 mars 2005 03:53
Bismillah

As-Salamou 'alaikoum wa rahmatoullah

Il arrive souvent, lorsqu'un savant réfute un autre savant pour une erreur ou une Bid'ah, que les gens qui ont très peu de compréhension des règles de l'Islam pensent que cela est interdit ou que cela entre dans la médisance interdite. Toutefois cela est totalement faux.

Les ont toujours agis de facon a avertir les musulmans contre les égarés et les gens de Bid'ah et ils ont considéré cela comme étant Wajib: Obligatoire!

Voici par exemple les paroles de l'Imam An-Nawwawi sur le sujet, tiré du livre: Le jardin des vertueux:

256 - Où est permise la médisance?


Sache que la médisance est permise dans un but sûr et légal qu'on ne peut atteindre que par elle. Cela se présente dans les six cas suivants:

1. Pour dénoncer quelqu'un auprès du prince, du juge ou autre personnage ayant le pouvoir de lui donner justice de celui qui l'opprime, donc pour le dénoncer en disant: «Untel m'a fait subir telle injustice».

2. Quand cette médisance peut aider à faire cesser une action réprouvée ou à remettre sur le droit chemin quelqu'un qui désobéit à Dieu. On dit alors à celui qu'on présume capable de faire cesser cette action réprouvée: «Untel fait telle chose. Fais-lui cesser ce comportement ! » ou autre chose de ce genre. Il faut que son but réel en cela soit de mettre fin à une action réprouvée. Quand ce n'est pas cela son but réel, la médisance redevient interdite.

3. Quand on demande un avis de jurisprudence, on dit alors au jurisconsulte (Mufti): «Mon père a été injuste avec moi, ou mon frère, ou mon épouse (ou mon époux) ou untel. A-t-il le droit de le faire? et par quel moyen puis-je avoir justice de lui afin de récupérer mon droit et de faire cesser son injustice?» ou quelque chose de semblable. Cela est alors permis pour les besoins de la cause. Mais il est plus sage et plus apprécié de dire: «Que dis-tu d'un homme, ou d'un individu, ou d'un mari qui a fait telle chose?» Ainsi on atteint le même but sans désigner une personne en particulier. Cependant il est permis de désigner cette personne comme nous le mentionnerons dans le Hadith de Hind, si Dieu le Très-Haut veut.

4. Quand il s'agit de prévenir les Musulmans d'un mal et de leur donner le bon conseil. Cela peut avoir plusieurs aspects:
a) Le fait de dénoncer le peu de fiabilité de ceux qui rapportent de faux Hadiths. Où le fait de dénoncer de faux témoins. Cela est permis par l'unanimité des Musulmans. C'est même un devoir par nécessiter.
b) Le fait de prendre l'avis de quelqu'un sur un futur gendre, ou un futur associé, ou quelqu'un à qui on doit confier un dépôt ou avec qui on va négocier des affaires etc... ou quelqu'un qu'on va avoir comme voisin. Celui à qui on demande son avis ne doit rien taire des défauts de la personne en question, mais il doit les dévoiler dans le seul but de donner le bon conseil.
c) Le fait de mettre en garde un étudiant qui va régulièrement chez un innovateur ou un dévoyé pour s'instruire auprès de lui, à cause du risque qu'il court auprès de lui. Mais il faut que le but visé soit uniquement le désir sincère de donner le bon conseil. Or il arrive souvent qu'on se trompe dans ce domaine et que c'est soit en réalité la jalousie qui pousse à dire du mal de tel enseignant. Le Diable aussi met de la confusion dans l'estimation des choses. Ainsi on croit donner le bon conseil alors qu'il n'en est rien, Aussi doit-on faire bien attention à ces choses.
d) Le fait d'attirer l'attention du chef d'Etat sur quelqu'un qu'il a chargé de l'administration d'une province sans qu'il en soit digne ou bien par incapacité, ou pour mauvaise conduite, ou par manque de perspicacité ou autre chose pareille. On doit attirer son attention pour qu'il le destituée ! Le remplace par quelqu'un de plus compétent ou pour qu'il sache ses défauts, le traite en conséquence et ne se laisse pas tromper par lui. Afin aussi qu'il le rappelle à l'ordre ou le remplace par quelqu'un d'autre.

5. Il est permis de médire de quelqu'un qui fait au grand jour des choses interdites, tels Ta consommation du vin, ou la spoliation des biens des autres, ou le prélèvement de taxes et l'institution d'impôts injustes (autres que la Zakât) ou enfin les divers abus de pouvoir. Il est, dans ce cas, permis de dénoncer ce qu'il a commis au grand jour sans pourtant parler des défauts qu'il cache, à moins qu'une autre raison ne permette d'en parler.

6. Quand quelqu'un a pour surnom un défaut tels le trachomateux, ou le boiteux, le sourd, l'aveugle etc... Il est permis dans ce cas de nommer cet homme par le défaut qui lui sert de surnom. Mais si on peut l'identifier par autre chose, c'est préférable. Voilà donc six cas où il est permis de médire de quelqu'un selon ce que disent les savants et sur la plupart desquels ils sont unanimes. Ils se basent d'ailleurs sur des Hadiths authentifiés et notoires dont voici quelques-uns:

1531. Selon 'Àîsha (ÑÖí Çááå ÚäåÇ), quelqu'un demanda la permission d'entrer auprès du Prophète (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã) qui dit: «Laissez-le entrer, quel bien mauvais compagnon de tribu il est!» (ura)

Al Boukhàri se base sur ce Hadith pour autoriser à médire des corrupteurs et des gens douteux.

1532. Selon elle encore, le Messager de Dieu (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã) a dit: «Je ne crois pas qu'untel et untel connaissent quoi que ce soit de notre religion (il s'agissait en fait de deux hypocrites bien connus)» (Al Boukhàri)

1533. Fàtima Bent Qays (ÑÖí Çááå ÚäåÇ) rapporte: "Je suis allée une fois dire au Prophète (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã): "Abou Al Jahm et Mou'àwiya sont venus demander ma main"". Le Messager de Dieu (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã) lui dit: "Quand à Mou'àwiya, c'est un pauvre diable sans le sou, et quant à Abou Al Jahm, il a le baton sur l'épaule". (al-Boukhâri, Mouslim)

Al-albâni (ÑÍãå Çááå) a dit: "Lorsqu'une femme venue le voir lui dit : « Untel et untel ont demandé ma main, Abou Jahr et Mou'awiya ». A la manière dont elle a posé la question, le Prophète a compris qu'elle voulait demander conseil sur le choix de son futur époux. Le Prophète lui a décrit les deux prétendants pour qu'elle puisse choisir. Car les femmes ont des buts et des points de vue très différents. Il dit : «Abou Jahr est un homme dont le bâton ne quitte pas l'épaule et Mou'awiya est pauvre». Nous pouvons déduire de cet exemple, que le Prophète a rappelé les défauts des deux prétendants pour bien informer cette femme. Les exégètes ont interprété «le bâton ne quitte pas l'épaule» par: il est prompt à battre ses femmes à la moindre erreur. Il est évident que ces deux hommes n'auraient pas aimé qu'on dise pour l'un qu'il bat ses femmes et pour l'autre qu'il est pauvre. Dans l'intérêt général, si le musulman demande conseil c'est son droit d'être conseillé. Par exemple un musulman peut se renseigner sur un éventuel associé. Si celui-ci est un escroc, il ne faut pas le couvrir en pensant que vous faites de la délation. Car la religion est conseil comme le dit le Prophète".

1534. Zeyd Ibn Arqam (ÑÖí Çááå Úäå) rapporte: «Nous sortîmes une fois avec le Messager de Dieu (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã) dans un voyage où les gens connurent une grande disette, 'Abdullàh Ibn Oubey (surnommé à Médine la tête de l'hypocrisie) dit: «Ne dépensez pas pour ceux qui sont avec le Messager de Dieu jusqu'à ce qu'ils se dispersent loin de lui». Il dit encore: «Si nous retournons à Médine, les plus puissants d'entre nous en sortiront sûrement les plus méprisables (faisant allusion aux exilés de la Mecque)». Je suis allé voir le Messager de Dieu (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã) pour l'en informer. Il envoya quelqu'un demander des explications à 'Abdullâh Ibn Oubey qui jura par tous ses dieux qu'il n'en avait rien fait. Les gens dirent: «Zeyd a menti au Messager de Dieu (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã)». J'en ressentis une grande peine jusqu'à ce que Dieu exalté fit descendre la sourate {Quand viennent à toi les Hypocrites} (63) pour me donner raison. Puis le Prophète (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã) appela les Hypocrites pour qu'il prie Dieu de les absoudre mais ils tournèrent la tête en signe de refus». (ura)

1535. Selon 'Âisha (ÑÖí Çááå ÚäåÇ), Hind, la femme de Abou Soufyân, dit au Prophète (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã): «Abou Soufyân est un grand avare. Il ne me donne pas assez pour subvenir à mes besoins et à ceux de mes enfants, si ce n'est ce que je lui prends à son insu». Il lui dit: «Prends juste ce qu'il faut pour vos besoins, toi et tes enfants, selon la bonne coutume». (ura)

al-albâni a dit: "Elle est allée demander conseil au Prophète en qualifiant son mari d'avare. C'est à dire ne prenant pas sa famille en charge comme il se doit: «Est-ce qu'il m'est permis de prendre de son argent pour ma satisfaction et celle de mes enfants '». Le Prophète lui a répondit : "Prends de son argent le nécessaire, raisonnablement pour toi et tes enfants". Dans ce hadith nous allons prendre ce qui conforte notre argumentation. Cette femme a qualifié son mari d'avare devant le Prophète qui n'a pas répliqué. Pourquoi le Prophète n'a pas désapprouvé cette critique si ce n'est qu'elle est permise. Cette femme lui a bien demandé s'il lui est permis de prendre de l'argent de son mari et le Prophète a répondu "oui" mais sous certaines conditions: la première c'est que ce que tu avances soit vrai, la seconde c'est que tu ne prennes de ses biens que le nécessaire raisonnablement. C'est à dire que tu ne profites pas exagérément du droit que la religion t'a donné »".


Qu'Allah nous augmente en savoir!
áÇ íÈáÛ ÇáÚÏæ ãä ÌÇåá ãÇ íÈáÛ ÇáÌÇåá ãä äÝÓå
F
24 avril 2005 03:13
Bismillah

ASs-Salamou 'alaikoum

La vérité est claire Tinky!

Mais tu es un Moubtadi'! La Bid'ah ta aveugler!
áÇ íÈáÛ ÇáÚÏæ ãä ÌÇåá ãÇ íÈáÛ ÇáÌÇåá ãä äÝÓå
a
24 avril 2005 12:02
tinky tu t'oppose a tous sans aucune science .
tu sais mieu que al immam annawawi??
Ibnou Sirin a dit: "Cette science est une religion, sachez donc de qui vous prenez votre religion." voir sahih Mouslim Le messager"sallah allah alayhi wa sallam" a dit:" Il y aura toujours un groupe de ma communauté qui mettra en pratique ce qu'ALLAH a prescrit. Ils ne seront pas atteint par le mal de ceux qui les abandonneront ou les contrediront jusqu'à ce que vienne la promesse d'ALLAH et les trouve distingués des gens ".
 
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