Citation
oummatiii a écrit:
Salam
Son message est tres clair et veuy tout dire c est dommage que. T as pas compris
Elle veut te favoriser toi de ce que je comprend ,a mon avis elle t estime meme plus que les autres ,
Elle te fait comprendre qu elle veut un tete a tete avc toi. Sincerement j aurai recu un tel messge ca aurait etait tout a mon honneur
Prend s
Toi pas ma tete c est pour ca qu ellet as mis ironiquemnt toi t es pas mon amie gogole
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oummatiii a écrit:
Salam
Son message est tres clair et veuy tout dire c est dommage que. T as pas compris
Elle veut te favoriser toi de ce que je comprend ,a mon avis elle t estime meme plus que les autres ,
Elle te fait comprendre qu elle veut un tete a tete avc toi. Sincerement j aurai recu un tel messge ca aurait etait tout a mon honneur
Prend s
Toi pas ma tete c est pour ca qu ellet as mis ironiquemnt toi t es pas mon amie gogole
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tendresse<3 a écrit:
j'ai une amie qui a accouché, je reçois un sms de sa part pour m'informer de la naissance du petit avec le numéro de chambre pour venir la visiter ( c 'était un message destiné à tout le monde pas particulièrement à moi) bien évidemment je la félicite par texto mais ne l appelle pas pour ne pas la déranger
le lendemain je l informe de mon passage dans l après midi à la maternité, sauf qu elle me répond par texto "si tu veux qu on soit tranquille passe demain car bcp de monde veut passer me voir aujourd hui comme ça t arrange"
j étais vexée d une part parce que je trouve que ça ne se fait pas de recaler une personne et de deux j ai senti qu elle privilégiait ses autres amis. bref je lui réponds "ok je passerai demain"
aujourd hui j étais censée aller la voir sauf que j hésite entre aller la voir ou passer un après midi à Nantes d autant plus qu elle aura surement ses amis à la maternité bref je l ai informée que ce n était pas sûr que je passerai la voir et là elle me répond "ah merde ben peut être que je serai encore là demain sinon passe chez moi quand je sortirai" j ai senti que ça l arrangeait enfin de compte car si j avais été à sa place j aurais insisté pour qu elle vienne en tout cas un peu plus surtout qu elle m a recalé le jour d avant
bref je lui ai répondu "je passerai te voir chez toi quand tu sortiras je veux pas vous déranger avec tes amis" et elle me répond "ah oui pardon t es pas mon ami toi gogole"
en gros pour moi elle n a pas montré d envie particulière que je vienne la voir à la maternité mais en même temps je culpabilise parce que si j étais à sa place ça m aurait fait énormément plaisir qu elle vienne me voir à la maternité et j aurais été super vexée de ne pas avoir sa visite.
voilà qu en pensez vous? merci
Citation
Sarazinement Vôtre a écrit:
Salâm Tendresse,
Tu portes bien ton pseudo... En te lisant, je me suis dit : "elle a quelque chose d'enfantin, de puérile, mais quelque chose de trop mignon"...
Je t'ai relue, et je pense savoir ce que c'est ce truc de trop mignon... Tendresse, ne nous fais-tu pas une petite crise de jalousie ?
Relis avec moi ce que j'ai mis en gras :
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tendresse<3 a écrit:
j'ai une amie qui a accouché, je reçois un sms de sa part pour m'informer de la naissance du petit avec le numéro de chambre pour venir la visiter ( c 'était un message destiné à tout le monde pas particulièrement à moi) bien évidemment je la félicite par texto mais ne l appelle pas pour ne pas la déranger
le lendemain je l informe de mon passage dans l après midi à la maternité, sauf qu elle me répond par texto "si tu veux qu on soit tranquille passe demain car bcp de monde veut passer me voir aujourd hui comme ça t arrange"
j étais vexée d une part parce que je trouve que ça ne se fait pas de recaler une personne et de deux j ai senti qu elle privilégiait ses autres amis. bref je lui réponds "ok je passerai demain"
aujourd hui j étais censée aller la voir sauf que j hésite entre aller la voir ou passer un après midi à Nantes d autant plus qu elle aura surement ses amis à la maternité bref je l ai informée que ce n était pas sûr que je passerai la voir et là elle me répond "ah merde ben peut être que je serai encore là demain sinon passe chez moi quand je sortirai" j ai senti que ça l arrangeait enfin de compte car si j avais été à sa place j aurais insisté pour qu elle vienne en tout cas un peu plus surtout qu elle m a recalé le jour d avant
bref je lui ai répondu "je passerai te voir chez toi quand tu sortiras je veux pas vous déranger avec tes amis" et elle me répond "ah oui pardon t es pas mon ami toi gogole"
en gros pour moi elle n a pas montré d envie particulière que je vienne la voir à la maternité mais en même temps je culpabilise parce que si j étais à sa place ça m aurait fait énormément plaisir qu elle vienne me voir à la maternité et j aurais été super vexée de ne pas avoir sa visite.
voilà qu en pensez vous? merci
J'en pense que tu nourris un sentiment d'insécurité... Tu doutes de ta place... Mais je peux évidemment me tromper.
Ce qui me fait dire ça, ce n'est pas le fond de ton message, mais la forme... Tes "bref", "en gros", "et là" ne sont pas si anodins... Ils disent au contraire beaucoup. Ta manière de raconter trahit tes sentiments. Les fixations que tu fais sur sa manière de te considérer révèlent bien ce qui te mine... Tu te sens menacée...
Ta réaction Tendresse, renvoie directement à l'attitude typique d'un enfant qui voit arriver dans sa famille un petit frère ou une petite soeur, et qui même s'il est heureux d'être grand frère ou soeur, ne peut s'empêcher de ressentir une certaine jalousie, qui n'est qu'un manque de confiance : l'ordre s'en retrouve bouleversé, et il se demande où est sa place à lui, au sein de la famille.
1 ) Ton amie accouche, c'est un grand événement, un bouleversement. Elle t'informe de cette nouvelle. Comment ? Par texto, "destiné à tout le monde pas particulièrement à moi" ==> Elle aurait pu m'appeler de vive voix ou à défaut, m'écrire personnellement...
Une manière pour toi de sentir que tu n'es pas tout le monde, tu es son amie. Vexée, tu lui renvoies un autre texto, comme tout le monde. Rien de personnel, puisqu'elle même a agi ainsi. Mais tu te dis au fond, que c'est pour ne pas la déranger.
2) Tu souhaites aller lui rendre visite. SAUF (parlant ce mot), qu'elle te répond toujours par texto, ce qui t'agace légèrement. Tu t'attendais à ce qu'elle te passe un coup de fil, tu aurais peut-être voulu entendre sa voix. Mais pire, que te dit-elle ? "si tu veux qu on soit tranquille passe demain car bcp de monde veut passer me voir aujourd hui comme ça t arrange" ==> Ah, elle se fiche complet que je passe la voir ou pas : c'est comme je veux et si ça m'arrange... Moi, elle me dit de passer demain, alors que ses amis, eux, ils vont pouvoir la voir aujourd'hui !!!
Tendresse, tu es tellement concentrée sur les autres, que tu rates l'essentiel de son message : "si tu veux qu'on soit tranquille", qui est au fond une invitation à vous retrouver en toute intimité... Que toutes les deux... Sans brouhaha autour... Sans mille personne qui braillent et où personne ne s'entend parler... Et surtout, où ton amie devra sourire alors qu'elle est probablement fatiguée, ou elle devra dire que tout baigne alors qu'elle n'a pas dormi de la nuit, qu'elle est obligée de dire que c'est que du bonheur, alors que la douleur lui dit le contraire... Peut-être a-t-elle besoin de te voir le lendemain, seule à seule, pour pouvoir te parler en profondeur... Pour se confier à toi. Pour être tranquille...
Mais comme toi tu te sens menacée, tu ne vois que ce qui va dans ton sens... Et tu avoues te sentir vexée de ce que tu imagines être si peu de considération... Et ça t'a fait mal : "j'ai senti qu'elle privilégiait ses autres amis"... Il est là le fond du problème, Tendresse... Mais tu ne t'attardes pas sur cette douleur et tu rempiles dans ton écrit par un simple "bref...". Que signifie ce "bref" Tendresse ?
Pourquoi tu coupes court à cette partie alors que c'est clairement ce qui te mine ? De quoi ne souhaites-tu pas parler ?
3) Toujours vexée, tu réponds sèchement. "Ok, je passerai demain". Tu ne veux rien montrer à ton amie. Et tu lui en veut beaucoup aussi.
Du coup, maintenant, tu hésites à aller la voir... Ton amie à laquelle pourtant, tu ne cesses de penser.
Voilà quelques jours que tu n'attends que lui parler, entendre sa voix... Mais, non, tu te demandes si tu ne vas pas aller te promener à Nantes. D'où te vient cette si curieuse hésitation ?
Lorsque tu lui as répondu que tu passerai la voir le lendemain, c'était une affirmation. Tu n'avais à ce moment-là pas prévu un après-midi à Nantes, autrement tu l'aurais averti en disant que ta venue n'était pas sûre... Alors pourquoi soudain, tu hésites ?
Et quelle hésitation ! Tu hésites entre voir ton amie, son bébé, assister à la célébration de la vie, à de beaux moments partagés, des larmes, de l'émotion, de belles images, de la joie, de l'amour... et... un vulgaire et banal après-midi à Nantes, comme tu en as dû passer des milliers d'autres...
Alors, Tendresse ? Qui crois-tu leurrer ? Qui souhaites-tu punir ? Et de quoi as-tu réellement peur ?
Tu ne veux pas aller la voir d autant plus qu elle aura surement ses amis à la maternité... Bref.
Voilà sans doute la cause de ta non-venue... Mais tu coupes court encore par le même "bref"... Chaque fois que tu parles de ses amis, on a un "bref" qui suit. Tu te leurres : tu fais comme si ce n'était pas important, alors que c'est pourtant criant.
Tu informes ensuite ton amie de ta possible absence. Tu lui dis simplement que tu ne passeras pas là voir, alors que tu en crèves d'envie... Mais tu la joues, sur ce mode là... Et tu guettes minutieusement sa réaction... Tu t'attends à un renversement qui viendrait te prouver que les doutes qui te ravagent (parce qu'à ce stade, ça en est) n'ont pas lieu d'être... Que tu te fais des idées... Alors, tu attends impatiemment sa réaction si importante pour toi... Mais qui te déçoit encore une fois...
"ET LA elle me répond "ah merde ben peut être que je serai encore là demain sinon passe chez moi quand je sortirai"
Qu'attendais-tu ? Des supplications ?
Tu l'avoues, tu aurais voulu qu'elle insiste, et qu'elle te prie de venir.
Tu conclues : j ai senti que ça l arrangeait enfin de compte car si j avais été à sa place j aurais insisté pour qu elle vienne en tout cas un peu plus surtout qu elle m a recalé le jour d avant
Je conclue moi que ton hésitation n'était qu'un test.
N'est-ce pas du chantage affectif que tu fais à ton amie ? N'est-ce pas une manière de tirer la sonnette d'alarme ?
Seulement ton amie, ne voit sans doute pas les choses de la même manière que toi, et peut-être qu'elle n'a pas conscience de ce qui te traverses la tête.
D'ailleurs, pense un peu à ton amie : elle vient d'accoucher, elle est épuisée, sa vie est en pleine révolution, c'est tout nouveau pour elle aussi... Crois-tu qu'elle n'ait que ça à faire de déjouer tes petits caprices... Sois raisonnable Tendresse, n'en rajoute pas sur le dos de ton amie...
Peut-être qu'elle a mal pris le fait que tu lui dise que tu ne viendrais pas la voir, mais qu'elle ne voulait pas te le montrer.
Elle te réinvite à venir la voir le lendemain, ou chez elle. Toujours en intimité...
4) Tu lui réponds, désespérée et blessée : "je passerai te voir chez toi quand tu sortiras je veux pas vous déranger avec tes amis"
Et elle de te répondre et de te réaffirmer son amitié... Et son message à un côté intime, touchant, un vrai message entre deux amies...
Conlusion générale :
Ce qui clairement te mine, c'est le manque d'intérêt que ton amie t'a porté, à toi : "en gros pour moi elle n a pas montré d envie particulière"... Que t'aurais apporté cette envie particulière ? Pourquoi te sens-tu le besoin d'être rassurée ?
Tu fais une fixation sur le fait qu'elle te considère comme tout le monde, et tu te sens menacée par "ses autres amis", à tel point que tu te sens obligée de te laisser aller au chantage affectif.
Qui sont ces autres amis par lesquels tu te sens menacée Tendresse ? Qu'ont-ils que tu n'as pas ? Pourquoi seraient-ils plus importants que toi à ses yeux ? Et pourquoi prendraient-ils toute la place ?
Tendresse, ton amie vient d'accoucher, c'est un bouleversement dans sa vie, mais c'est aussi un bouleversement dans la tienne.
Tu as l'impression que maintenant, elle est passé de l'autre côté de la barrière, du côté des mamans, alors que toi, tu es du côté des jeunes filles. Vous n'êtes plus sur la même longueur d'ondes...
Vous ne partagez plus les mêmes responsabilités, les mêmes préoccupations. Alors tu l'as testé, pour voir si elle réagirait à ton chantage. Et sa réaction n'a fait que te prouver qu'effectivement, elle ne réagit plus comme toi, elle ne pense plus comme toi. Elle est dans un autre état d'esprit. Tu vis cet événement comme une rupture dans votre amitié : désormais, tu penses que tu n'as plus ta place dans sa vie, tu n'as plus ta place en tant qu'amie. Tu doutes de ce que tu vas pouvoir lui apporter et tu as l'impression que n'étant pas toi-même maman, tu resteras à la traîne.
Voilà sans doute pourquoi tu fais cette fixette sur "ses autres amis", qui sont parents sûrement comme elle. Tu te dis qu'ayant en commun le fait d'avoir des enfants, elle préférera leur compagnie plutôt que la tienne...
Tendresse, je peux comprendre ton attitude, cette jalousie qui en fait n'est que la manifestation de tes doutes... Et tu as besoin de faire taire tes doutes. Mais tu t'y prends de la mauvaise manière, si tu veux mon avis. Tu as une attitude puérile, et ce n'est vraiment pas le moment pour ton amie de s'attarder sur ton attitude. Mets-toi à sa place...
Tu dis : si j étais à sa place ça m aurait fait énormément plaisir qu elle vienne me voir à la maternité et j aurais été super vexée de ne pas avoir sa visite.
Je mets ma main au feu que pour ton amie c'est pareil. Tendresse, quelle amie ne voudrait pas être entourée par ses intimes en pareille occasion ?
Alors vas acheter une plante, une peluche et des gâteaux et pousse la porte de sa chambre... Plus que jamais ton amie à besoin de toi, plus que jamais elle a besoin de ton soutien... Une femme qui vient de donner la vie, c'est une femme plus sensible que jamais, qui a besoin de Tendresse plus que jamais...
Allez... Lance toi...
Et lorsque tu douteras, n'hésite pas à en parler avec elle. Parlez-en toutes les deux...
Et tu verras que dans sa vie, tu as parfaitement ta place. Rien ne change...
Bien évidemment que maintenant elle va plus s'intéresser à son rôle de mère, elle fera des rencontres avec d'autres mamans qui sont dans son cas... C'est normal...
Mais ça n'enlève rien au fait que tu restes son amie, bien au contraire.
Qui mieux que toi pour la comprendre dans son rôle de mère puisque tu l'as connue avant ?
Il t'appartient Tendresse de trouver ta place... Tout se passe bien quand on sait trouver sa place...
J'ai conscience que j'ai été loin et très longue... Navrée... Mais, tu m'as touchée...
C'est vraiment mignon ces petits doutes... Et j'espère qu'en y réfléchissant, tu pourras les dissiper... Parce que je trouve qu'ils n'ont vraiment pas lieu d'être...
J'ai le sentiment que la naissance de son enfant et le fait qu'elle soit devenue Maman te renvoie à des craintes intimes, plus profondes... Essaie de faire la lumière sur ton attitude... Essaie de répondre à ces quelques questions, pour toi... Pour te comprendre...
Tendresse, lorsque tu seras maman à ton tour inshâ'llah, je te souhaite d'avoir ton amie auprès de toi...
Allez, courage Tendresse