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A la recherche de « Louriqate » sur le web !

Il y a une pub qui incite nos compatriotes à se brancher sur le réseau Internet à haut débit. Et puisque la pub se devait de vivre avec son temps, les créatifs n’avaient pas trouvé meilleur argument que de dire que l’Internet aide les jeunes à préparer leurs devoirs et à réviser.
Entre nous, avez-vous déjà vu un jeune dans un cyber demander si le local disposait d’une imprimante pour transcopier ses recherches sur Paganini, Mao Tsé Tung, Galilée, Mokhtar Soussi ou sur Lotfi Manfaloti ? Que nenni ! Il n’ y en a que pour le chat et la drague. En bonne logique, on devrait créer une alter-pub qui fait la réclame de ce qui intéresse vivement nos internautes : l’amour, l’amitié, le sexe, les rencontres coquines...

Tiens ! à propos de rencontres justement, il serait bien intéressant que l’ANRT, cerbère vaillant de tout ce qui s’ingurgite en matière de com dans notre pays, puisse, si ça lui dit bien sûr, de monter une petite enquête sur le nombre de fiançailles et d’épousailles qui se sont créées depuis que cette « mossiba » s’est abattue sur nous sans crier gare.

Rencontrer l’âme sœur sur le net est une opération tout ce qu’il y a de faisable. Il suffit d’avoir la gueule et surtout le culot pour ça. Des jeunes « m’jaljine » ou « m’jaljate » qui n’ont rien dans la tête, mais beaucoup de matière grasse dans le « corsage », dans l’entrejambe ou autour du centre de gravité du nombril ont pu décrocher qui un mari plein aux as, qui une femme ménopausée outre - Atlantique ou outre -Tarifa, pour pas un rond. Et cet engouement ne fait que commencer, prédisent les professionnels, qui y voient là un nouveau phénomène de société, facilité par la généralisation du haut débit et la multiplication des sites spécialisés qui pullulent sur la Toile et qui disparaissent aussi vite qu’ils sont nés, le rendez-vous en ligne répond parfaitement aux attentes de nos compatriotes qui continuent d’attendre, qui « l’faraj », qui Godot, qui « sidna Q’dar », qui un héritage, qui une « h’miza », qui une retraite dorée ou anticipée, qui l’au-delà, qui « chifa Laâjel », qui une rentrée d’argent, qui une sortie de secours, qui une « dyala », qui une « q’ziziba », qui une « guaddida », qui un « oueld nass », qui une « bent zenqa », qui une amnistie fiscale, qui une grâce, qui une disgrâce, qui un clip, qui un slip, qui un week-end à Ouarzazate, qui un Mouloud à la Mecque, qui une perte de poids, qui un gain en estime, qui un enfant, qui un curetage, qui un chien, qui un chat, qui une chatte à la voisine...

Reste une question : « Cette chasse en ligne » est-elle aussi efficace que la bonne vieille « çyada » (la bonne vieille drague) au café, dans la rue ou dans le lieu du travail ? Assurément oui, je connais un bipède qui vient de s’offrir « louriqate » (les papiers) par une « épave » de 62 ans dont personne n’en veut et qui, s’il devait passer toute son existence à chercher la « bonne occase », jamais il ne serait tombé sur un « kenz » en bonne et due forme. On n’a pas idée d’évoquer une moitié lorsqu’on est à peine âgé d’une vingtaine et que la promise se souvient de « jed n’mel » (intraduisible), n’est-ce pas ?

Mohamed AMZIL

Salam,


C'est vrai que ça deveitn preoccupant à partir du moment où on se sert de cet outils pour agir de maniere negative. Et comme tu dis, ce n'est que le debut, quand j'allais dans les cyber au bled, je voyait de spetit de 11-12 voire 13 ans frequenter des sites pour adultes, chatter avec des jeunes filles inconscientes du meme age avec l'affichag de la webcam, ce qui peut etre dangereux, je pense. Et là c'est les parents qu'il faut sensibiliser de meme que les enfants.

Maintenant les adultes, ils sont intelligent et savent ce qu'ils font que ce n'est pas des maniere pour rechercher "l'ame soeur".

mort de rire l'articl est excellament fait si on y ajoute les mots de darija, mais disons que c'est rentré dans les us et coutumes, la drague sur le net au bled, et ailleurs aussi, et puis pour moi vaut mieux ça que de finir bouffer par les poissons car "la pattera" a couler.