Lundi 03 Janvier 2005 - 13:15 Retour à la liste >>
Penauille : CFF Recycling lance une OPA à 7 euros
CFF Recycling annonce le lancement d'une offre publique d'achat amicale au prix de 7 euros par action sur le dossier Penauille. Les deux valeurs avaient été suspendues la semaine dernière après des rumeurs de rapprochement. Sur la base des 17 129 530 actions en circulation actuellement, cela valorise le groupe de services aux entreprises à 119,9 Millions d'Euros. Le rapprochement des deux sociétés créera un leader des services à l'industrie avec plus de 3 Milliards d'Euros de chiffre d'affaires.
L'opération sera réalisée par création d'une nouvelle société nommée DJC dont 51% du capital sera entre les mains de CFF Recycling et le solde entre celles de Jean-Claude Penauille. CFF apportera 57 ME de liquidités à l'entité pour accroître la participation de DJC dans PPS par émission de 8 149 338 actions qui porteront sa participation à 63% du capital et des droits de vote.
Dans le même temps, les banques créancières ont donné leur accord pour une conversion de dette en capital à hauteur de 100 ME. Elles seront rémunérées par émission de 12 738 854 actions nouvelles à bons de souscription d'actions (ce qui représente quelques 74,3% du nombre actuel de titres). Les actionnaires de PPS, dont DJC, auront une option d'achat sur ces titres à un prix hors BSA de 1,86 euro, sur une base pro rata de leur participation au capital. Les actionnaires pourront acquérir une action supplémentaire pour deux détenues, afin de réduire leur coût moyen par action. Les actions non détenues par le public seront rachetées par DJC à 3,25 euros par action. Cette opération permettra une augmentation de capital de 157 ME. Un plan de rééchelonnement de la lourde dette de Penauille a également été signé, qui étale les remboursements jusqu'en 2010.
La reprise de cotation des actions Penauille et CFF est prévue demain matin. Selon le calendrier indicatif, les autorités de la concurrence devraient donner leur aval en février prochain, tandis que l'AG mixte de Penauille se prononcera sur le projet. En mars, DJC sera créée et l'offre lancée. La clôture de l'opération devrait intervenir en avril.
(AOF) - D'après "Les Echos", Les discussions reprennent cette semaine pour une possible OPA amicale menée par CFF Recycling sur Penauille Polyservices. Cet adossement permettrait à Penauille, fortement endetté, de régler ses problèmes financiers.
" Les discussions n'ont pas encore abouti ", précise toutefois Bernard Régis, directeur général adjoint de CFF Recycling aux Echos. Des premières informations, qu'un expéditeur resté anonyme avait fait parvenir vendredi aux " Echos ", faisaient état d'un dépôt aujourd'hui auprès de l'AMF (Autorité des marchés financiers) d'un projet d'offre publique d'achat visant la totalité des actions de Penauille, au prix de 14 euros par actions, soit une prime de 42 % environ par rapport au cours de clôture vendredi (9,84 euros). " Ces données financières sont totalement fantaisistes ", assure Bernard Régis aux Echos. Les négociations devraient reprendre cette semaine, alors que les deux sociétés n'avaient initialement pas prévu de conclure leurs discussions avant le début de l'année prochaine, selon les informations des Echos.
Penauille Polyservices s'est refusé vendredi à tout commentaire.
Au 30 juin 2004, l'endettement net du groupe était encore de 445 millions d'euros. Ce rapprochement, s'il se réalisait, permettrait de garder intact le périmètre de Penauille, alors que le groupe avait également la possibilité d'isoler puis de céder son activité aéroportuaire. Pour CFF Recycling, il s'agirait de " se développer dans le service aux entreprises ", selon le document parvenu aux " Echos ", même si les synergies seraient " limitées ".
Penauille : CFF fera le point le 3 janvier De courrier anonyme en déclaration maladroite, CFF Recycling et Penauille Polyservices ont bien été contraints hier de reconnaître leur projet d’entrée de CFF au capital du spécialiste des services aéroportuaires.
L’opération ne manque toutefois pas d’interpeller les observateurs, tant les synergies paraissent limitées entre les deux groupes… Très peu d’informations ont été communiquées, si ce n’est qu’une offre publique serait lancée à 7 euros par action, et non 14 euros comme Les Echos l’ont avancé…
Les actionnaires de contrôle des deux protagonistes, Daniel Derichebourg et Jean-Claude Penauille, se sont montrés l’un et l’autre "très favorables" : CFF se diversifie à bon prix et Penauille trouve l’adossement nécessaire pour faire face à sa montagne de dettes.
Si elle aboutissait, la transaction se traduirait "par une importante recapitalisation de Penauille Polyservices ainsi que par un réaménagement de la structure de sa dette. Sa conséquence accessoire et induite en serait le dépôt d'une offre publique d'achat sur les titres Penauille Polyservices, à laquelle Monsieur Jean Claude Penauille n'apporterait pas ses actions".
CFF Recycling a prévu d'effectuer un point sur le dossier le lundi 3 janvier prochain (à l’évidence, les deux groupes souhaitaient que leurs négociations demeurent secrètes un peu plus longtemps…). Les cotations sur les deux valeurs ne reprendront que le lendemain, le 4 janvier.
CFF Recycling : OPA sur Penauille Polyservices (officiel) C’est officiel. Le groupe CFF Recycling vient d’annoncer le lancement d’une OPA sur Penauille Polyservices au prix de 7 euros par action ; ce qui valorise le spécialiste de services aéroportuaires à quelque 120 millions d’euros.
Pour rappel, le dernier cours de Penauille était de 9,84 euros : l’offre de CFF fait donc ressortir une décote de 28,9%. Mais elle s’accompagne d’un réaménagement de la dette. L'opération prendra la forme d'une OPA amicale sur Penauille, à réaliser en mars-avril par une société nouvellement créée, "DJC", détenue à 51% par CFF et à 49% par Jean-Claude Penauille, qui détient actuellement 45% de Penauille Polyservices.
Dans un premier temps, la Caisse des Dépôts et Consignations, qui détenait une part importante des obligations convertibles arrivant à échéance en 2004, va accorder à Penauille un crédit relais d'un montant de 17,4 millions sur six mois, cautionné par CFF.
Ensuite, M. Penauille apportera à DJC sa participation et CFF apportera 57 millions d'euros en cash, qui seront affectés à une augmentation de capital réservée. Enfin, CFF lancera, via DJC, une OPA amicale sur la totalité des actions Penauille.
Dans le même temps, la dette de Penauille (445 millions au 30 juin - pour 141 millions de fonds propres…) sera restructurée par la transformation de 100 millions d'euros de créances bancaires en fonds propres.
En contre-partie de l’abandon de leurs créances, les banques recevront 12.738.854 actions nouvelles à bons de souscriptions d'actions (ABSA) émises au prix unitaire de 7,85 euros dont 0,85 euro correspondant au BSA, ainsi qu’une clause de retour à meilleure fortune.
Ces BSA "serviront de support à une clause de retour à meilleure fortune : ils permettront de souscrire progressivement près de 3,6 millions d'actions nouvelles (soit 8,6% du capital non dilué) à un prix de 6,70 euros par action".
De leur côté, les actionnaires de Penauille (y compris DJC) auront la possibilité de racheter ces 12.738.854 actions nouvelles, détachées des BSA, au prix unitaire de 1,86 euro au prorata de leur quote-part du capital de Penauille.
Chaque actionnaire pourra ainsi acheter une action à raison de deux actions détenues et abaisser ainsi le prix de revient moyen de ses titres. Celles des actions que le public n'acquerra pas le seront par DJC au prix unitaire de 3,25 euros.
A l'issue de cette opération, les fonds propres de Penauille seront ainsi augmentés de 157 millions d'euros : 100 millions d'euros d'incorporation de créances et 57 millions d'euros d'argent frais affectés au remboursement anticipé partiel des Obsar émises en 2004.
Le nouvel ensemble réalisera trois milliards d’euros de chiffre d’affaires dans les services à l’industrie, ont indiqué les dirigeants. Reste que les synergies semblent extrêmement limitées… et que les actionnaires minoritaires de Penauille risquent de trouver la pilule difficile à avaler… (d’autant que le PDG Jean-Claude Penauille se réserve, lui, la possibilité de bénéficier du redressement de la société).
Pour Penauille, il s’agit d’un véritable sauvetage (piloté par Bercy, selon des sources de presse). "L'arrivée de CFF Recycling comme premier actionnaire de Penauille se traduira par une importante recapitalisation ainsi que par le réaménagement de sa structure financière", ont d’ailleurs officiellement déclaré les deux groupes.
Pour CFF, "cette opération lui permet de prendre position sur des métiers de croissance dans les années à venir et assurer à l'entreprise une nouvelle source de profit". La cotation des titres Penauille et CFF reprendra mardi matin.
voici le site de penauille ça recrute bonne chance c'est une des plus grande sociéte aéroportière et service dans le monde éspérant qu'elle prendra des marchés au Maroc à vos C.V POUR PLUS DE RENSEIGNEMENT N'HESITEZ PAS laissez moi vos remarques sur ce poste je travaille dans la boite .......
Actuellent nous cherchons des commerciaux par exemple......
Le groupe de services et de propreté, fondé par Jean-Claude Penauille, se débat en effet dans des difficultés financières depuis l'acquisition en août 2001 de GlobeGround, filiale services aéroportuaires de l'allemand Lufthansa. Jusqu'alors, le groupe français affichait une santé insolente, une vraie «success story». Parti de rien, le fondateur de Penauille Polyservices, a réussi en 30 ans à racheter et intégrer plus de 10 sociétés.
En 2001, il est présent sur des secteurs aussi divers que la sécurité, la manutention, les espaces verts, l'emballage et la peinture. Ne lui manque à l'époque qu'une envergure internationale dans les services aéroportuaires. L'achat de GlobeGround pour 370 millions d'euros le place au premier rang mondial. L'action Penauille vaut alors plus de 60 euros et le marché rêve déjà de la suite. Sur un marché très éclaté, Penauille Polyservices paraît en mesure de jouer un rôle fédérateur dans une phase de consolidation. Mais un mois plus tard, les attentats de New York balayent ces espoirs. Le secteur aéronautique traverse la crise économique la plus grave de son histoire et Penauille Polyservices en fait les frais. Le groupe qui comptait payer en deux fois GlobeGround, en se refinançant sur les marchés, est acculé à payer sa proie en numéraire et en une seule fois. Son endettement explose atteignant trois fois le niveau de ses fonds propres. Les charges financières pèsent de manière insupportable sur les comptes. En dépit des restructurations et des rationalisations des diverses branches, les pertes s'accumulent. Au premier semestre 2004, elles atteignent encore 12 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 709 millions. Coincé entre des concurrents plus solides et des clients plus exigeants, notamment en termes de prix, le groupe n'a pas pu profiter de la reprise de ses marchés. Et même si tous les observateurs s'accordent pour qualifier de solides ses fondamentaux, l'avenir de Penauille Polyservices ne pouvait plus se jouer seul. Un coup dur pour Jean-Claude Penauille qui avait pris pour modèle Jean-Claude Decaux, le roi des abribus.
L'histoire récente de CFF Recycling, contrôlé à 48% par son président Daniel Derichebourg est, à l'inverse, celle d'une montée en puissance rapide. Le groupe spécialisé dans le recyclage des métaux a profité de la hausse vertigineuse des prix des matières premières. Son résultat net 2003/2004 a ainsi progressé de 232% à 63 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 1,65 milliard. Parallèlement, la société a su se placer ces dernières années sur le créneau de l'environnement, gérant pour les collectivités locales leurs déchetteries. Si la démarche commerciale de CFF Recycling peut présenter des similarités avec celle de Penauille, il reste tout de même aux deux groupes à expliquer la logique commune qui justifie l'alliance capitalistique.
Mardi 04 Janvier 2005 - 10:08 Retour à la liste >>
CFF Recycling : chute de 11% dans le sillage de l'OPA sur Penauille
Personne n'attendait vraiment de miracle sur la reprise de cotation de CFF Recycling après l'annonce d'une OPA, fut-elle amicale, sur Penauille. Le titre chute de 11,2% ce matin sur les 19 euros, mais a touché des plus bas vers les 18 euros.
CFF fait partie des dossiers les plus performants de ces deux dernières années en bourse (+260% en 2 ans), sous le coup d'une nette amélioration des résultats et du bilan, dans un marché des métaux porteur. Le mariage avec un acteur en perte de vitesse, surendetté et présent sur des marchés difficiles a donc de quoi effrayer le marché.
Pour CFF, l'opération est "une diversification, peu évidente de prime abord, mais une diversification quand même", précisait ce matin un intervenant. Plusieurs analystes jugeaient pour leur part que le rapprochement atténuera la cyclicité de l'activité de CFF, même si le coût bilanciel est relativement élevé.
Les premières réactions sont donc des prises de profits qui apparaissent légitimes au regard du parcours du titre et des perspectives dans les métaux cette année.
Le dossier CFF Recycling est toujours sous pression à Paris au lendemain de sa reprise de cotation. Le titre perd 3,4% à 19,55 euros dans des volumes relativement étoffés. Hier, il avait terminé la séance en repli de 5,4% à 20,24 euros, mais avait touché un plancher à 18,20 euros peu après sa reprise de cotation. Il faut dire que le marché a assez peu apprécié l'annonce du rapprochement avec Penauille, fusse-t-il réalisé par une OPA à bas niveau (7 euros) qui valorise la société de services aux entreprises 120 Millions d'Euros.
C'est en effet le fardeau de l'endettement qui pose problème aux investisseurs, puisque le gearing de CFF, redescendu dernièrement à 58%, soit une dette nette inférieure à un résultat d'exploitation annuel, remontera, post-opération, à 143% selon les estimations d'Aurel Leven hier. Plusieurs analystes ont dégradé leurs recommandations suite à cette annonce.
CFF Recycling: malmené après son offre sur Penauille.
(Cercle Finance) - Alors que l'action Penauille Polyservices chute de plus de 20% ce matin à la bourse de Paris, le titre CFF Recycling est également attaqué à la reprise puisqu'il accuse une baisse de près de 12%.
Les analystes ne semblent visiblement pas apprécier le projet de rachat amical de Penauille Polyservices dévoilé hier par CFF Recycling dans la mesure où celui ci va modifier le profil de risque du spécialiste de la collecte et de la valorisation des déchets et fragiliser sa situation financière, jusque là très solide.
On rappellera que les deux groupes ont présenté hier un projet de rapprochement visant à donner naissance à ' un acteur majeur dans les Services aux Industries, avec un chiffre d'affaires de plus de 3 milliards d'euros '.
Complexe, l'opération prévoit dans un premier temps que CFF prenne le contrôle d'une nouvelle structure baptisée DJC qui coiffera la participation de Jean Claude Penauille dans le groupe éponyme (45% du capital). Cela lui permettra de facto de contrôler majoritairement Penauille Polyservices une fois l'augmentation de capital qui sera réservée à DJC réalisée (DJC détiendra alors 63% du capital et des ddv après l'opération).
Le prix retenu pour ces transactions équivaut à 7E par action Penauille, montant qui servira de base à l'OPA qu'initiera CFF Recycling sur le solde du capital du groupe de services aéroportuaires et aux entreprises.
Ce prix est très en deçà du niveau qui prévalait avant la suspension des cours (9,84E).
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