Il faut nommer le responsable: le pouvoir algérien. Rien qu'en 2021 plus de 21 000 harragas algériens ont pu quitter tranquillement les côtes algériennes pour l'Espagne. Depuis la crise algero-espagnole sur le Sahara, les departs sont repartis de plus belle. Il faut aussi que certains reprennent des cours de geographie. Entre le Soudan et l'Europe, il y a que la Lybie à traverser pour le chemin le plus court. Dès lors, pourquoi les clandestins passent-ils en toute quiétude à travers le Tchad, le Niger, le Mali et le desert algérien pour atteindre le Maroc et prendre d'assaut les grillages de Sebta et Mellila?
Il a raison de rappeler cette évidence. Les Européens qui sont tranquilles chez eux veulent avoir le beurre et l'argent du beurre. Arrêter une pression humaine qui va en augmentant et en même temps les Droits de l'Homme comme si c'était une manif de retraités à Stockholm ou Copenhague.