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La pécheresse et le voleur de délices
B
28 novembre 2003 21:56
Petits conseils : Pour apprécier la lecture ne pas lire vite, savourez chaque mots, permettez vous des poses, respirez et soufflez en fermer les yeux.

J’aime prends ton visage entre mes mains, l’approcher avec délicatesse. Doucement, je grave mes espoirs, mes craintes dans ton regard. Je te fais la promesse des amants aux amours tragiques. De ceux qui défient les lois divines et les lois des hommes. De ceux dont les âmes tendent à se joindre, leurs corps implorent sans jamais être rassasiés. De ceux déchirés qui agonisent d’un amour jamais assouvi.

De mes doux baiser je mets de la douceur sur tes yeux pour les faire briller. Tendrement, je viens chercher à tes lèvres les premières rosés aux promesses torrides. Laissons parler nos gestes. Honores mon corps de tes mains. J’aime sentir ta douce force sur mon corps de femme, ton souffle sur mon visage.

Lentement implacablement, guide mon cœur et mon corps dans les abysses des jouissances. De souffles chauds et caresse délicates, je sculpte sur chaque sillon de ton corps les dessins de l’amour. Mes mains agiles et curieuses explorent muscles souples ou nerveux. Musicienne, je fais chanter ta virilité sous la souplesse de mes doigts. Je nourris de ma chaire ta rigidité vivace parcouru de battement de sève. Nos corps se consument dans leur union, s’émerveillent de l’exploration des nouvelles frontières de l’amour. Je m’accroche à ton corps pour ne pas être à la dérive. Rejetés par les vagues sur le sable mouvant d’un rivage incertain, aux extrêmes limites de l’infini et du rêve.
Les lueurs de l’amour sur ton sourire sont mes plus nobles récompenses.



Message edité (29-11-03 08:17)
Ben quoi 0-°
s
sa
28 novembre 2003 23:25
ma main acrochée et visée a ma souris atomique, la serrant et la desserant , le coeur voulant sortir de ma poitrine, mes yeux rivées sur l'écran je bois tes paroles avec plaisir et me délecte de tes paroles .

Chaque mot, chaque phrase, chaque paragraphe me souleve vers cette sphère intélligible, et l'instant d'après me jette dans les abysses vertigineux de l'incertitude et dans l'obscurité, à tatonner comme une aveugle, a chercher ce "je", a me fondre dans ce "je".

je sents ce voleur de délices sur ma peau, ses baisers au gout sucrées et pimentées a la fois, ces caresses , sa fougue, son regard qui me vivifie, ses mains qui savent donner et prendre a la fois, ses doigts de velours qui tracent un chemin allant de ma nuque au fessier, son corps aux lignes nets.

je m'offre à lui moi la pécheresse, et lui ouvre mon coeur, mon corps, mon ame, moi la pécheresse avide de ces baisers, je me perds dans ses bras, releve la tête et cherche sa bouche, cette bouche sensuelle qui sait si bien faire la moue

Tout son etre est mon etre, un seul et unique corps, unis dans cette instant volé au temps, volé a l'amour, volé a nous memes.




winking smiley merci belle pour ces écrits qui ont su me touché au plus profond de mon être, moi qui aie une imagination débordante

je t'ai attendue et savais que tu posterais une suite a ton précedent post

merci encore winking smiley es que tu écris souvent ?


SA

Après m'avoir dévisagé, il est juste de m'envisager...
T
28 novembre 2003 23:45
"Je m’accroche à ton corps pour ne pas être à la dérives. Rejetés par les vagues sur le sable mouvant d’un rivage incertain, aux extrêmes limites de l’infini et du rêve....." c'est sublime ! rien à ajouter

Pouvez vous me dire quel est l'auteur de ces mots ?

Shoukrane



Message edité (28-11-03 23:50)
B
29 novembre 2003 11:06
Mon texte je ne l’ai pris nulle part, les déceptions servent à quelques choses . grinning smiley
J’aime lire et il est dit que chaque grands romans cache une blessures « les liaisons dangereuses, la princesse de Clèves, Roméo et Juliette »

Ben quoi 0-°
T
29 novembre 2003 14:04
Dans ce cas là, je trouve que ton écriture est tres émouvante j'âprécie énormement. Si tu as d'autres texte je suis preneur ! grinning smiley
j'aimrais savoir aussi, si vous connaissez des titres de livres qui utilise le même style ?

Shoukrane

B
29 novembre 2003 17:53
Tarik
Quelques romans dit "chaud" comme Lorenzo le magnifique de Jacquilnes Monsigny. Les Brumes d'avalons Tome 1 la suite les dames du lac tome 2 de Marion Zimmer Bradley. Tu as Brenda Jagger qui écrit dans le meme style. Anne Rice (elle écrit le scénario de entretien avec un vampire avec Tom Cruise et Brad Pit) je n'aime pas beaucoup
voila smiling smiley



Message edité (29-11-03 17:58)
Ben quoi 0-°
R
29 novembre 2003 23:06
pour ce qui est des deceptions, je connais et je pourrais meme te donner un coup de main (lol), non mais sans rire, c'est très jolie, et quand tu imagine en plus !!!! c'est l'extase
B
27 mai 2004 20:22
Je farde mes yeux de khôl, que j’essuie pour ne laisser que une ligne noire qui ré-hausse leur couleur ambre. Pourquoi, aujourd’hui je m’arrête sur mon regard, il n’a pourtant pas changé. Il m’interroge. Est-ce que sa peau a le parfum épicé de ma peau ? Est-ce que les boutons de ses seins sont bruns comme les miens ou rosés ? Est-ce ses lèvres ont la douceur de mes lèvres ?

Pendant ses absences, les heures sont longues, les journées sans vie, et les nuits froides. Personne pour me consoler quand mes sanglots étouffés déchirent la nuit. Dans ces moments, je ne suis que moitié, j’attends pour renaître de nos étreintes. Son rire et sa voix résonnent en moi. Les feux de ses doigts brûlent encore sur ma peau.

Nos âmes ne trouveront jamais de repos. Perdues, elles se cherchent et se retrouvent que dans ces instants ou nos corps se prennent et se consument. Je languie sous ses caresses, sous son souffle qui m’embrasse. Duellistes dans un combat qui s’achève sans vainqueur ni vaincue. Serrés l’un conte l’autre s’enfonçant lentement dans les abîmes de l’amour impie. L’accroissement du plaisir entretenu par le rythme cadencé de nos corps. Je me fais douce et tendre pour qu'il me revienne.

Je me donne et je prend d’un homme qui ne m’appartient ni devant Dieu, ni devant les hommes (Banie des hommes maudit par Dieu). Sous les regards blasés, nos chairs implorent sans être jamais être rassasiées. Que sera l’amour sans l’amertume. La jouissance suprême sans le risque. La félicité sans la peine. Il faut mentir quand on croit déjà connaître le mensonge, trahir quand la trahison régit nos vies. Le mariage n’a pas voulu de moi et tant pis pour lui.

Cette vie je l’ai choisi ou est ce que c’est elle qui m’a choisi ?. Quels anges se sont penchés sur ma vie ?.

Vous qui me juger. Vous sentez-vous coupable ? Un retour dans les temps j’aurais été lapidée et je n’aurai pas droit à une sépulture descente. Par les temps qui courent vos regards, votre mépris sont les plus affligeants des châtiments. Je vis et je ris de voir Ces épouses qui devraient se sentir aussi coupables que moi, coupable de ne pas tenir convenablement leurs devoirs conjugaux. Peut être est-ce là mon ultime récompense ? De ne pas être la seule fautive.

L'impossible amour d'une Belle et d'une Bête.
Deux êtres que tout sépare vont unir leurs âmes en un chant sacré.
Ils vont s'élever l'un et l'autre au delà des lois, des préjugés.
Nous avons tous un peu d'elle, un peu de lui.

Ben quoi 0-°
B
27 mai 2004 20:23
Sa je t'ai promis une fin. Je l'ai presque. Pour toi ma belle smiling smiley

Ben quoi 0-°
s
sa
28 mai 2004 01:13
Belle, comme tu es belle tu n'as pas oubliee ta promesse smiling smiley

Tu peux prendre ton temps ... sa ma fait plaisir de relire la ton histoire

SA qui n'est pas belle grinning smiley ( aaaa na avec des verrues sur le nez :p)

Après m'avoir dévisagé, il est juste de m'envisager...
B
28 mai 2004 21:58

Je cherche le repos après mes piètes exploits. Mortifiée autant par les mensonges, que par le destin qui s’acharne. Je m’incline sans mot, ni révolte. Je ne peux continuer à jouer de la vie, comme la malédiction joue de moi. Je ne peux attendre que le temps use le corps comme le péchés ont usé l’innocence. Je souhaite sauvé ce qu’il reste de sincère. Je n’ai agit pas à l’instar de mon amant, qui me cloître dans les coins cachés de sa vie. Parce qu’il n’avait pas le courage, de m’éloigné d’elle.

Depuis quelques soir, un rêve revient sans cesse. Un enfant : une petite tête auréolée de boucles de jais, le visage sculpté fin peint de douceur, dans ses yeux brillent de pureté. Il se couche près de moi, sa voix est celle d’un ange… Cette spectre, me rendait visite comme un prophète. On dit que les anges prennent l’apparence d’enfant pour être vu des hommes .

Ce matin, je m’en vais faire un tour du coté de l’océan. Face au sermon de ce géant, je cherche mon repenti. Le vent danse autour de moi, la grande étendue azure, écumeuse gronde. Je regarde l’horizon, cet univers de battements d’ailes blanche qui semble sans fin. Je marche, je m’enfouie en lui. Cet amant ne me laissera pas lui filer, ne me rejettera qu’après m’avoir tuer de ses étreints. Emportée par son prêche, je me répète : « ce n’est que les larmes du ciel, et bientôt ce sera la fin. Disparaître de ce monde. Avec moi j’emporterais mes délices, ceux qui ont fait couler le poison dans ma vie. Je ne laisse personne, derrière moi, pour me pleurer, pour ceux dont j’ai pris une place dans leur vie, le deuil n’est pas éternel, l’amour non plus. Je m’aperçois que je ne sais rien de ce sentiment.

A chaque pas, l’océan m’enlace davantage. Quelques vagues viennent me cinglée jusqu’au visage. Je ne sens plus mes larmes, l’océan les lèche, encore quelques pas. Je m’enfonce davantage en lui, il m’emportera vers le sommeil éternel.

Dans ce tumulte, qui est cet invisible qui me fit retourner pour regarder un dernière fois la plage, dire adieu à la vie. Ce réflexe qui nous fait retourner comme pour répondre à un appel. Est-ce la Providence, avec toute sa douceur qui me pris par le menton comme on fait avec l’enfant. Ce fut un souffle, un geste léger.

Je regarde cette ange qui s’avance, vers moi. Etait-ce l’enfant qui revenait ?
Prise de folie, je ne sais plus ce qu’est la réalité ou un rêve. Je m’avance vers ce petit être. Je l’arrache à ce géant, une impression de triomphe, m’inonde. Je regarde ses yeux. Quelle belle figure illuminée par un sourire angélique, quel regard, on le croirait tout droit descendu du paradis. Il passe sa petite main sur mon visage ; je sentis ses petites mains comme la caresse des ailes d’une colombe. D’ou me vient cette sensation étrangère, de plénitude, cette impression que je souhaite éternelle. Est ce que se sentir utile procure cet agréable sentiment de se trouver à la place exact bénie par le Créateur.

Ben quoi 0-°
 
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