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Paroles de Djalâl ad-Dîne Rûmi
b
12 mai 2011 17:18
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Mon frère, si toi tu n'aimes pas Rûmi, laisse les autres en juger d'eux-mêmes, ce qui peut être choquant pour toi, peut être objet d'inspiration pour un autre, et puis il n'y a pas seulement que la poésie, et chacun peut choisir ce qui lui convient.

fakir je t'ai donné mon avis, sans plus.
mais dis au moins au gens qui était Rûmi???
b
12 mai 2011 18:23
Citation
bahjaoui25 a écrit:
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Mon frère, si toi tu n'aimes pas Rûmi, laisse les autres en juger d'eux-mêmes, ce qui peut être choquant pour toi, peut être objet d'inspiration pour un autre, et puis il n'y a pas seulement que la poésie, et chacun peut choisir ce qui lui convient.

fakir je t'ai donné mon avis, sans plus.
mais dis au moins au gens qui était Rûmi???

Djalal Al Din Rumi

Surnommé aussi Mawlanna, qui signifie maître ou seigneur, Rûmî est considéré comme le plus grand poète mystique de la langue persane et l'un des plus hauts génies de la littérature spirituelle universelle. Né le 30 septembre en 1207, à Balkh, dans le Khorasan (aujourd'hui en Afghanistan), il vécut la plus grande partie de son existence en Turquie au terme d'une errance de plusieurs années avec sa famille qui avait fui les massacres de Gengis Khan. Son père, théologien et enseignant, assura à son fils une éducation d'érudit. Sa vie durant, Rûmî fut obsédé par le désir de trouver la voie qui aboutirait à la fusion de l'âme en Dieu. Il s'initia aux pratiques du soufisme, à la méditation jusqu'à l'extase.

Sa vie bascule lorsque le 30 novembre 1244, à Konya, il rencontre un derviche errant, originaire de Tabriz, le moine soufi Shams al-din. Pris d'une véritable passion pour le personnage, Rûmî abandonne tout, famille, enfants, sa fonction, sa maison pour travailler aux côtés de celui qui devint son initiateur, son maître.

L'aventure passionnelle de Djalâl al-din Rûmî et de Shams fit scandale et il faudra que Shams soit assassiné pour que Rûmî redevienne lui-même et mette en ouvre les expériences et les enseignements qu'il a assimilés en créant la confrérie soufie des derviches tourneurs. Aujourd'hui encore, il existe des adeptes de cette discipline codifiée par Rûmî où la musique et la danse sont le moyen de parvenir aux Son couvre principale demeure le Mesnevi, recueil de quelque cinquante mille vers. Sa philosophie, sa morale, sa doctrine mystique y sont contenues. Henry Corbin en parle comme du « Coran persan ».
Rûmî est mort le 17 décembre 1273, à Konya, où son tombeau fait l'objet d'une grande vénération.

[www.soufisme-fr.com]
f
12 mai 2011 19:26
Assalam alaikoum

Tu l'as fait toi-même, même si dans mon premier message, j'avais donné un aperçu restreint de lui, toutefois, je crois que ses poèmes et ses paroles peuvent le faire connaitre mieux que toute autre chose.
b
12 mai 2011 19:33
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Tu l'as fait toi-même, même si dans mon premier message, j'avais donné un aperçu restreint de lui, toutefois, je crois que ses poèmes et ses paroles peuvent le faire connaitre mieux que toute autre chose.

L'aventure passionnelle de Djalâl al-din Rûmî et de Shams fit scandale et il faudra que Shams soit assassiné pour que Rûmî redevienne lui-même et mette en ouvre les expériences et les enseignements qu'il a assimilés en créant la confrérie soufie des derviches tourneurs. Aujourd'hui encore, il existe des adeptes de cette discipline codifiée par Rûmî où la musique et la danse sont le moyen de parvenir aux Son couvre principale demeure le Mesnevi, recueil de quelque cinquante mille vers. Sa philosophie, sa morale, sa doctrine mystique y sont contenues. Henry Corbin en parle comme du « Coran persan »

entre nous faqir, t'es pas choqué par ça???????
a
12 mai 2011 19:39
Assalam Alaikoum,

Personnellement, beaucoup de ces paroles sont plutôt une réflexion par rapport à ce monde qui nous entoure, et je n'y vois pas d"inconvénient quand cela reste dans ce cadre
Cependant, je suis littéralement choqué par beaucoup de paroles déviant du langage qu'utilisaient Allah et son Prophète...
Et si je le suis, alors que je suis capable de faire la part des choses, je pense qu'une personne n'étant pas capable de le faire la différence, peut être perdue et cela sous couvert de la religioj.
Cela n'engage que moi, et j'arrête de polluer ce post
z
12 mai 2011 21:48
Citation
as300 a écrit:
Assalam Alaikoum,

Personnellement, beaucoup de ces paroles sont plutôt une réflexion par rapport à ce monde qui nous entoure, et je n'y vois pas d"inconvénient quand cela reste dans ce cadre
Cependant, je suis littéralement choqué par beaucoup de paroles déviant du langage qu'utilisaient Allah et son Prophète...
Et si je le suis, alors que je suis capable de faire la part des choses, je pense qu'une personne n'étant pas capable de le faire la différence, peut être perdue et cela sous couvert de la religioj.
Cela n'engage que moi, et j'arrête de polluer ce post

Salam,

C'est vrai que certaines paroles portent plus sur la réflexion de ce bas monde , et appel à réfléchir.

Mais des fois je trouve que certaines paroles sont difficiles à cerner , et j'ai beaucoup de mal à en comprendre le sens.
f
12 mai 2011 22:38
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bahjaoui25 a écrit:
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faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Tu l'as fait toi-même, même si dans mon premier message, j'avais donné un aperçu restreint de lui, toutefois, je crois que ses poèmes et ses paroles peuvent le faire connaitre mieux que toute autre chose.

L'aventure passionnelle de Djalâl al-din Rûmî et de Shams fit scandale et il faudra que Shams soit assassiné pour que Rûmî redevienne lui-même et mette en ouvre les expériences et les enseignements qu'il a assimilés en créant la confrérie soufie des derviches tourneurs. Aujourd'hui encore, il existe des adeptes de cette discipline codifiée par Rûmî où la musique et la danse sont le moyen de parvenir aux Son couvre principale demeure le Mesnevi, recueil de quelque cinquante mille vers. Sa philosophie, sa morale, sa doctrine mystique y sont contenues. Henry Corbin en parle comme du « Coran persan »

entre nous faqir, t'es pas choqué par ça???????


Assalam alaikoum

Peut-être par rapport au commun des choses, ceci peut paraître choquant, mais par rapport à cette relation spirituelle très subtile disciple-maître sortant du commun, comme une sorte de fusion, où deux âmes deviennent comme une seule âme, on pourrait saisir la question sous un autre rapport, allant au-delà de l'apparence des choses, ce qui était choquant et sortant du commun, ne l'est plus.
b
12 mai 2011 23:00
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faqir a écrit:
Citation
bahjaoui25 a écrit:
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Tu l'as fait toi-même, même si dans mon premier message, j'avais donné un aperçu restreint de lui, toutefois, je crois que ses poèmes et ses paroles peuvent le faire connaitre mieux que toute autre chose.

L'aventure passionnelle de Djalâl al-din Rûmî et de Shams fit scandale et il faudra que Shams soit assassiné pour que Rûmî redevienne lui-même et mette en ouvre les expériences et les enseignements qu'il a assimilés en créant la confrérie soufie des derviches tourneurs. Aujourd'hui encore, il existe des adeptes de cette discipline codifiée par Rûmî où la musique et la danse sont le moyen de parvenir aux Son couvre principale demeure le Mesnevi, recueil de quelque cinquante mille vers. Sa philosophie, sa morale, sa doctrine mystique y sont contenues. Henry Corbin en parle comme du « Coran persan »

entre nous faqir, t'es pas choqué par ça???????

Assalam alaikoum

Peut-être par rapport au commun des choses, ceci peut paraître choquant, mais par rapport à cette relation spirituelle très subtile disciple-maître sortant du commun, comme une sorte de fusion, où deux âmes deviennent comme une seule âme, on pourrait saisir la question sous un autre rapport, allant au-delà de l'apparence des choses, ce qui était choquant et sortant du commun, ne l'est plus.[/quote

je t'exprime simplement mon sceptisisme, ne m'en veu pas de le faire car j'accroche pas du tout,
f
13 mai 2011 13:59
Assalam alaikoum


l'Ascension


Le Prophète de Dieu s'éleva a travers les cieux flamboyants sur le coursier de l'amour,

Les Messagers de Dieu se levèrent pour le saluer ; le front noble, il les bénit tour à tour.

Tenant les rênes, Gabriel lui-même s'envola avec Muhammad, tels deux étoiles

Éclipsant toutes les autres à travers l'obscurité profonde du vide sans étoiles.

Puis ce sublime émissaire appela Muhammad : Seul tu avanceras !

Car ton œil seul pourra être témoin, là ou ma vue trop faible cessera.

Il fut donc appelé "le témoin" comme son œil contemplait sans défaillir,

Sa vue rendue claire et vraie grâce à "N'avons-Nous pas dilaté", son collyre.

Cet œil, témoin de tous les degrés des esclaves de Dieu, put discerner,

Une fois levé le voile de l'ego, les âmes basses des âmes élevées.

D'où la quête de son intercession, car il est Muhammad,

Un faucon connait toute terre gisant sous lui, ainsi le Prophète discerne t-il toute âme.
Y
14 mai 2011 17:32
le développement sera culturel ou ne sera pas.

La principale caractéristique de la relecture de l’Islam sera de dépasser la dimension religieuse au sens restrictif pour l’aborder dans sa dimension civilisationnelle globale. La généralisation théorique à laquelle pouvait aller un esprit aussi profond ne doit pas cacher le fait d'avoir en vue deux thèses apparemment contradictoires mais qui se rejoignent finalement dans une commune stérilité historique.

La première était défendue par le courant « traditionaliste » qui croyait à tort que la renaissance islamique pouvait se réaliser grâce à une revivification des pratiques religieuses et morales qui viendrait se superposer à un développement technique qui leur serait extérieur. La deuxième thèse était défendue par le courant « moderniste » qui concevait le développement comme une opération d’importation d’un modèle « clé en main » dont la généralisation suffirait à transformer les structures sociales et mentales.

Retrouver l’esprit de l’Islam

C’est en gardant présent à l’esprit ce combat sur deux fronts qu’il faut lire l’œuvre de Bennabi. Celui-ci ne se contente pas d’infirmer la prétention de ceux, parmi les orientalistes, qui ont cru voir dans l’Islam un facteur entravant la diffusion de la science et le progrès dans les sociétés musulmanes. Il réfute également la position des défenseurs de l’Islam qui perdent un temps précieux à « démontrer » que le Coran a prévu telle ou telle conquête scientifique contemporaine. Pour Bennabi, c’est là un faux problème. La question de savoir si l’Islam a pu ou non prévoir les développements scientifiques contemporains est un non-sens.

Ce qu’il convient de savoir est si l’Islam contredit ou non l’esprit scientifique dont l’acquisition représente une condition indispensable au succès de l’entreprise de développement : « Il ne s’agit pas de rechercher dans les versets coraniques ce qui y aurait trait à la conquête spatiale ou à l’atome mais de s’interroger s’il y a dans leur esprit ce qui pourrait entraver ou, au contraire, favoriser le mouvement de la science » (1)

Ce qui est important à noter, selon Bennabi, est que le Coran « a amené le climat rationnel nouveau qui permet à la science de se développer » et que « le développement de la science ne se mesure pas seulement par les données scientifiques mais aussi par l’ensemble des circonstances psychologiques et sociales qui se constituent dans un climat déterminé » (2).

En partant de cette considération, Bennabi propose une méthode analytique dans l’étude du phénomène coranique en vue d’atteindre un double objectif : 1) permettre à la jeunesse musulmane d’avoir une méditation religieuse rationnelle ; 2) proposer une réforme de l’ancienne méthode d’interprétation du Coran (3).

La relecture théologique de Bennabi vise essentiellement à redonner à l’Islam une dynamique sociale susceptible de contribuer à arracher les sociétés musulmanes à leur sous-développement et à leur dépendance. C’est sous cet angle qu’elle peut être définie comme une théologie de la libération. L’accent mis sur les questions de civilisation et de méthode conduit Bennabi à relativiser l’explication exogène du sous-développement et de la dépendance.

Pour lui, la colonisation n’est qu’un facteur parmi d’autres dans le procès du sous-développement. La preuve, même les pays qui n’ont pas la colonisation directe n’ont pas échappé au sous-développement.

Le concept de colonisabilité

Sans doute, la méthode culturelle de Bennabi sous-estime l’interaction profonde entre la formation de l’économie-monde, à travers l’expansion européenne, et la formation du « sous-développement » dans la périphérie qui n’a pas attendu l’ère de la colonisation pour devenir une réalité. Mais l’analyse de Bennabi a le mérite d’attirer l’attention sur le phénomène social endogène de la « décadence » qui a facilité l’œuvre de la colonisation.

Or, ce phénomène interne qui renvoie à l’évolution des structures sociales ne peut être compris si on ne le rapporte pas aussi à l’action consciente des acteurs sociaux, notamment les acteurs concernés par la production des savoirs susceptibles de jouer un rôle actif dans les révolutions économiques et sociales.

Par la suite, les facteurs de décadence et de colonisation vont se nourrir mutuellement dans le cadre d’un même système de sous-développement et de dépendance. Le concept de « colonisabilité » auquel a eu recours Bennabi rend compte de cette dialectique qui explique que l’indépendance politique n’a pas suffi à dépasser radicalement le rapport colonial. Le concept bennabien de « colonisabilité » rappelle celui de « complexe de dépendance » de Frantz Fanon.

Mais la différence entre les deux concepts reste importante : chez Fanon, le « complexe de dépendance » renvoie à un rapport psychologique (complexe d’infériorité) que le colonisé ou l’ex-colonisé continue à entretenir avec le colonisateur. Chez Bennabi, en revanche, le concept de « colonisabilité » rend compte d’une réalité sociale complexe qui fait que l’ancienne société colonisée continue à construire son présent et son avenir sur la base d’un schéma hérité de la colonisation qui la condamne au mal-développement.

Le concept de « colonisabilité » reste donc essentiellement marqué par une connotation culturelle forte. L’importance du facteur culturel est attestée a-contrario par l’entreprise de déculturation et de dépersonnalisation que le colonialisme a tenté d’organiser à grande échelle dans les colonies.

Après l’accession des pays colonisés à l’indépendance politique, l’œuvre de déculturation accomplie par le pouvoir colonial apparaît dans toutes ses conséquences néfastes : le complexe social de « colonisabilité », dont l’expression la plus spectaculaire est le complexe d’infériorité des élites dirigeantes, explique en grande partie l’échec d’une entreprise de modernisation qui n’arrive pas à s’arracher à la logique perverse de la dépendance laquelle nourrit à son tour de nouvelles formes de sous-développement.

A cet égard, Bennabi compare l’univers des « sous-développés » à celui des enfants, le rapport au monde est conçu comme un rapport à des objets à acquérir. Mais le pire est que cette propension à accumuler des choses d’autant plus étrangères qu’on ne les a pas produites atteint le domaine des concepts et des idées.

Le comportement consumériste des « sous-développés » dégénère en importation de modèles qui n’ont rien à voir avec la réalité sociale des pays sous-développés. Non seulement cette importation ne suffit pas à atteindre la modernisation sociale souhaitée mais elle contribue à annihiler les efforts consentis par des secteurs entiers de la société en vue de sortir du cercle vicieux du sous-développement et de la dépendance.

Le facteur culturel

En effet, le sous-développement ne se réduit pas à un processus économico-technique isolé de la conscience sociale de ses maîtres d’œuvre. Le facteur culturel ne vient pas se surajouter aux autres facteurs historiques. Il traverse et alimente l’ensemble du procès de reproduction de la formation sociale. De ce point de vue, l’apport de Bennabi à la théorie du développement témoigne de la fécondité du dialogue interdisciplinaire. Parti d’une préoccupation théologique et culturelle, Bennabi a enrichi la sociologie du développement quelles que soient par ailleurs les réserves qui peuvent être formulées à l’encontre de sa théorie générale.

Cependant, pour Bennabi, si le recours à un concept comme la « révolution culturelle » dans certains pays décolonisés illustre une prise de conscience de la dimension culturelle du développement, il ne suffit pas pour autant pour trouver la juste solution au problème ainsi posé. Bennabi commence par montrer les limites de la définition de la culture dans le capitalisme et le m marxisme. Dans le premier cas, une définition idéaliste qui met l’accent sur la connaissance héritée notamment de la civilisation gréco-romaine. Dans le second, la culture est ramenée à ses conditions de production sociale sans pour autant rendre compte de sa singularité complexe.

Bennabi insiste sur le caractère complexe de la culture qui est tout à la fois une morale, une esthétique, une logique pratique. La culture est ainsi définie comme un rapport organique entre le comportement de l’individu et le mode de vie sociale. Elle dépasse la dimension intellectuelle proprement dite et concerne le comportement des individus dans une société déterminée. Bennabi illustre sa position en opposant deux exemples : d’une part, celui de deux individus assumant deux fonctions sociales différentes dans le cadre d’une même société, par exemple, un médecin et un menuisier vivant et travaillant tous les deux en Angleterre.

De l’autre, deux individus assumant la même fonction sociale dans deux sociétés différentes, un médecin en Angleterre et un autre en Algérie. L’identité de comportement des deux premiers et la différence d’attitude des seconds ne peuvent s’expliquer par les facteurs d’éducation et de classe. Pour expliquer ce phénomène, Bennabi recourt au concept de « socialisation culturelle » entendue comme une synthèse complexe de données éthiques, esthétiques et logico-pratiques qui seule définit la culture (4).

Cette analyse, dont l’évidence ne saute pas aux yeux, permet néanmoins à Bennabi de dépasser les conceptions développementalistes qui misent soit sur unes stratégie éducative individualiste et élitiste (libéralisme) soit sur une stratégie industrialiste et collectiviste (étatisme). Dans les deux cas, la véritable « révolution culturelle », qui seule pourrait modifier les structures et les mentalités, n’est pas au rendez-vous. Dans les deux cas, on risque d’avoir un développement superficiel et limité. Mais le véritable développement qui suppose un changement social radical n’est pas atteint.
f
15 mai 2011 11:23
Assalam alaikoum

Je crois que tu t'es trompé de post mon frère, il serait plus convenable de créer un autre post, pour y poster ton message (pour ceci, je crois qu'il faut procéder par alérter un modérateur).
f
17 mai 2011 20:59
Assalam alaikoum


L’invocation est comme une arc, les “Amîne” des Murid sont les ailes de cette arc”


“J’ai vu tant d’hommes sans vêtements, et tant de vêtements sans hommes”


"Dans l’amour sois comme le soleil, dans l’amitié et la fraternité sois comme un courant d’eau, dans le recouvrement des fautes sois comme la nuit, dans la colère sois comme le mort”


“ Qui que tu sois, montres-toi comme tu es ou sois comme tu te montres”


“Les soucis et les malheurs sont les punitions d’un pêché, quant au bonheur il est le retour d’une adoration"


“ Aux échecs, le pion prend sa route et finit par devenir Roi”


“Que tu obtiennes toute la science ou atteignes tous les hauts degrés, n’oubli jamais que tu restes le Serviteur, et c’est ce dernier qui reste pour toi le meilleur degré, seulement, celui qui sait et celui qui ne sait pas ne font pas un”
19 juin 2011 21:43
Salam , mon frère faquir

Je me permet de mettre ce texte sur le repentir : LE POID DU REPENTIR


Muawiya, l'oncle de tous les fidèles, était dans son palais en train de dormir. Son palais était clos et les portes verrouillées. Il était impossible qu'un étranger puisse y pénétrer. Cependant quelqu'un toucha Muawiya pour le réveiller. Quand il ouvrit les yeux, il ne vit personne et se dit :
«Il est impossible de pénétrer dans mon palais. Qui a pu faire cela ?»

Après de longues recherches, il trouva quelqu'un qui se dissimulait derrière une tenture. Il lui dit :
«Qui est-tu et comment te nomme-t-on?
— Le peuple m'appelle Satan !
— Et pourquoi m'as-tu réveillé ?
— Parce que c'est l'heure de la prière et qu'il faut que tu te rendes à la mosquée. N'oublie pas que le Prophète a dit que la prière ne devait souffrir aucun retard.»

Muawiya lui dit :
«C'est étrange que tu invoques cette raison car jamais rien de bon n'est venu de toi ! C'est comme si un voleur venait en prétendant vouloir monter la garde !
— Autrefois, répliqua Satan, j'étais un djiin parmi les anges et mon âme se nourrissait de mes prières. J'étais alors le compagnon des autres anges et ceci est resté dans ma nature. Il m'est impossible d'oublier le passé !
— Tu dis vrai mais il n'empêche que tu as barré la route à bien des sages. Tu ne peux pas être le feu et ne pas brûler ! Dieu t'a fait consumeur et quiconque t'approche est nécessairement brûlé. Ta prétendue sagesse ressemble au chant des oiseaux imités par des chasseurs.
— Ôte le doute de ton coeur, dit Satan, je suis une pierre de touche pour le vrai et le faux. Je ne puis enlaidir ce qui est beau. Mon existence n'est qu'un miroir pour le beau et pour le laid. Je suis comme un jardinier qui coupe des branches mortes. L'arbre proteste : «Je suis innocent! Pourquoi me détruis-tu?»
— Tais-toi ! s'exclama Muawiya, c'est en vain que tu tentes de me convaicre !»

Il se tourna vers Dieu et dit:
«Mon Seigneur ! Ses paroles sont comme un brouillard !
Aide-moi ! Il est très fort pour argumenter et je redoute ses ruses.»

Satan dit :
«Celui qui est pris d'un mauvais doute devient sourd devant des milliers de témoins. Ne te lamente pas devant Dieu à cause de moi. Pleure plutôt devant ta propre méchanceté. Tu me maudis sans raison mais tu ferais mieux de te regarder !»

Muawiya de répondre:
«C'est le mensonge qui fait naître le doute dans le coeur !
— As-tu donc un critère pour distinguer le vrai du faux ?
— Le vrai procure la paix du coeur mais le mensonge ne touche pas le coeur. C'est comme une huile qu'on a mélangée avec de l'eau : elle ne peut plus brûler. Dis-moi. Toi, l'ennemi de tous qui veillent, pourquoi m'as-tu réveillé ? Réponds-moi et je saurais si tu dis vrai !»

Satan tenta de se dérober mais Muawiya le pressa de s'expliquer et il finit par avouer :
«Je vais te dire la vérité. Je t'ai réveillé pour que tu ne sois pas en retard à la mosquée. Car si tu avais été en retard, ton repentir aurait submergé l'univers. Les larmes auraient coulé de tes yeux et le repentir de quelqu'un qui fait de ses prières un plaisir est encore plus fort que la prière. Je t'ai donc réveillé afin que ton repentir ne te permette pas de te rapprocher encore de Dieu !»

Muawiya s'exclama :
«Maintenant tu dis la vérité ! Tu n'es qu'une araignée en quête de mouches. Et tu m'as pris pour une mouche !»

RUMI



Modifié 1 fois. Dernière modification le 19/06/11 21:45 par sheera.
f
21 juin 2011 14:55
Assalam alaikoum

Merci sœur sheera pour ce beau partage, avec cette histoire édifiante, mettant en évidence la force du repentir, et comme a dit l’Imam Ibn Atta’ Allah dans ses hikams :

« La source de toute désobéissance, de toute négligence, de toute concupiscence, c'est le fait d’être satisfait de soi-même. »

« Un acte de désobéissance qui inspire l'humilité et le sentiment d'avoir besoin (de Dieu et de Sa miséricorde) est préférable à un acte d'obéissance qui engendre l'outrecuidance et l'orgueil. »
22 juin 2011 01:05
Salam

Merci mon frère faquir
Me revoilà cette fois çi avec une phrase


Au delà du bien faire et du mal faire existe un espace. C'est là que je te rencontrerai

Elle veut dire beaucoup mais n'amène qu'a un seul raisonnement meme si il est multiple
Donc je te laisse le soin de l'expliquer avec toute la sagesse dont tu sais faire preuve



Modifié 1 fois. Dernière modification le 22/06/11 01:09 par sheera.
f
23 juin 2011 18:43
Assalam alaikoum

Donnant ce petit commentaire, sans prétendre être en mesure d’expliquer une sentence aussi subtile et pleine de symbolique comme cette sentence de Rûmi :

« Au delà du bien faire et du mal faire existe un espace. C'est là que je te rencontrerai »

Communément, les gens oscillent entre le bien et le mal, tantôt vers le bien, tantôt vers le mal, tantôt possédés par un aspect, tantôt par l’autre, en revanche de celui se situant dans la transcendance du bien et du mal, du positif et du négatif, dans le point d’équilibre le maintenant à égale distance, en état de détachement, par rapport à l’ensemble des réalités contingentes, que ces dernières soient positives ou négatives, ne possédant rien pour et par lui-même, et ne possédé par rien. Sa station et son état étant celui de serviteur de Dieu, se disposant d’être tout simplement un canal de manifestation de la volonté divine.
27 août 2011 23:25
Salam

Tu étais mort

Tu étais mort, mais ton regard a contemplé l’univers de l’âme
Quand tu ressuciteras, tu sauras désormais comment il faut vivre.
Celui qui, comme Enoch, est mort puis est revenu sur terre,
Enseigne dans le royaume céleste et connaît les choses invisibles.
Viens, dis-moi par quel chemin tu es sorti de ce monde,
Et de l’autre côté aussi, par quelle invisible route tu es revenu ici-bas ?
C’est un chemin sur lequel s’envolent chaque nuit toutes les âmes ;
De ville en ville, toutes les cages se vident d’oiseaux pendant la nuit.
Quand les pattes de l’oiseau sont liées, il ne s’envole pas au loin,
Il n’arrive pas au ciel, il ne parvient pas à décrire des cercles dans les airs ;
Quand, par la mort, il brise ses attaches et s’envole,
Il découvre la réalité et le secret de toutes choses.
Garde le silence car le monde du silence est une plénitude ;
Ne bas pas du tambour de la parole ; la parole n’est qu’un tambour vide.
La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu,et qui s'est brisé.Chacun en ramassa un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve. [center]Amazighiya face à l'homme et soumise uniquement à Dieu .[/center]
28 août 2011 17:07
Salam

"Chaque chose que tu recherches"

Si tu es à la recherche de la demeure de l'ame , tu es une ame
Si tu es en quete d'un morceau de pain , tu es du pain
Si tu peux saisir le secret de cette subtilité , tu comprendras:
Chaque chose que tu recherches , c'est celà que tu es
La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu,et qui s'est brisé.Chacun en ramassa un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve. [center]Amazighiya face à l'homme et soumise uniquement à Dieu .[/center]
f
28 août 2011 17:25
Assalam alaikoum

Merci sheera pour ces partages.
Pourrait-on ainsi dire que chacun recherche ce qu'il est, et est ce qu'il recherche, aussi, que chacun regarde ce qu'il recherche pour savoir ce qu'il est.
28 août 2011 18:24
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Merci sheera pour ces partages.
Pourrait-on ainsi dire que chacun recherche ce qu'il est, et est ce qu'il recherche, aussi, que chacun regarde ce qu'il recherche pour savoir ce qu'il est.
Salam

Oui faquir c'est exactement celà
Nous sommes en quetes perpétuellement de nous memes et cherchons toujours une réponse à nos maux alors que la réponse ce trouve en nous. Nous créons nous memes nos maux
Alors que si tu recherche ton ame à travers Dieu , ta quete du pain ne sera plus car ta faim sera rassasié par ta foi
La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu,et qui s'est brisé.Chacun en ramassa un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve. [center]Amazighiya face à l'homme et soumise uniquement à Dieu .[/center]
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