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Parlons de sexualité avec tact, pudeur et mesure.
s
20 décembre 2006 18:55
Un couple sexuellement «normal» est celui dont les deux partenaires sont capables de se dire leurs besoins et leurs attentes.
Bien des fois, ils s'accepteront l'un et l'autre et partageront le goût de vivre ensemble une intimité sexuelle : ce sera la fête!
D'autres fois, l'un voudra faire plaisir à l'autre ou être avec lui, même si son propre besoin est moins grand : ce sera l'accompagnement joyeux.
Il pourra arriver également que, momentanément, ils ne soient pas sur une même longueur d'onde et qu'ils auront à s'attendre, à s'espérer : ce sera la conquête, parfois même la désolation.


On en vient donc à croire que : «Si tu m'aimes, tu dois me désirer», ou encore, «Si tu m'aimes, tu aimes faire l'amour avec moi».


Quelle fréquence ?

Génère t-elle des inquiétudes dans le couple ?

Qu’en est-il de l’éducation sexuelle ?


Suis-je prêt(e) à avoir des relations sexuelles?




Et finalement peut-on parler de sexualité sans que ça soit un tabou ?
G
20 décembre 2006 18:59
Je ne sais pas, je ne suis pas encore marriee!!!!perplexeperplexeOheye popping smileysad smiley
a
20 décembre 2006 19:07
Sacré Souheil smiling smiley

A bas les tabous !!
s
20 décembre 2006 19:08
Citation
jeunemaghrebine02 a écrit:
Je ne sais pas, je ne suis pas encore marriee!!!!perplexeperplexeOheye popping smileysad smiley

pour les non marriées on peut essayer de répondre à des questions du genre:


Qu’en est-il de l’éducation sexuelle ?

Suis-je prêt(e) à avoir des relations sexuelles?

winking smiley
s
20 décembre 2006 19:19
Citation
andi espoir a écrit:
Sacré Souheil smiling smiley

A bas les tabous !!


Andiespoir,

winking smileyC’est un honneur pour nous que tu puisses enrichir nos débats par tes idées et tes réflexions.
m
20 décembre 2006 19:31
hola,salut a tous;
il n'y a rien de plus compliquer que de parler de sexe avec sa compagne la peur de l'un comme de l'autre de desevoir et tres grande et par peur de vexer l'autre on prefers ne rien dire et la c'est le drame , l'on risque de tomber dans une lacitude latente, puis le desir nous quites et enfain on ne fais l'amour que pour l'autre.
la pudeur n'est pas de mise dans le sexe.c'est une version personnel bien sur.grinning smiley
a
20 décembre 2006 19:38
Pour couper court à la monotonie, il y'a le Kamasutra musulman.

On peut le feuilleter avec sa compagne et essayer différentes positions.
b
20 décembre 2006 19:43
salam,
andi espoir tu peux me dire où on trouve un kamasutra musulman??
m
20 décembre 2006 19:45
et l'imagination dans tout çàevil
a
20 décembre 2006 19:57
Citation
bella rifia a écrit:
salam,
andi espoir tu peux me dire où on trouve un kamasutra musulman??


Malek Chebel : le Kama sutra arabe


L'anthropologue Malek Chebel qui vient de publier à Paris "le Kama sutra arabe", premier manuel d'éducation sexuelle en terre d'islam, s'emploie depuis plus de 20 ans à développer une image libérale de cette religion en traquant les mensonges et l'hypocrisie des intégristes.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/12/06 19:57 par andi espoir.
s
20 décembre 2006 19:57
Citation
bella rifia a écrit:
salam,
andi espoir tu peux me dire où on trouve un kamasutra musulman??


bella rifia, le voici.


Le Jardin Parfumé : Manuel d'érotologie arabe (XVIe siècle)


Le manuel d’érotologie est infiniment plus riche, mieux écrit et plus utile que le Kamasutra qu’on sera en droit de trouver un peu maigre, un peu prude et fleur bleue à la lecture de ce livre. Sans vouloir en dévoiler le contenu, disons que l’ouvrage mélange des développements théoriques sur l’art de baiser (seul, en couple, entre hommes ou entre femmes), sur les différents types de bites ou de chattes (passage exceptionnel qui distingue le clapoteur, du pleureur, du borgne, du buteur, du cabochin, du sorteur… chez les mecs, et le broyeur du duelliste, du résigné, de la guêpe et du délicieux – mon préféré, je ne dirai pas pourquoi – chez les demoiselles) et une trame fictionnelle (l’histoire du Cheik errant de couche en couche). Chaque position est illustrée par des reproductions de gravures qui permettent d’y voir un peu plus clair dans des descriptions pourtant précises et savantes et surtout de mettre la plupart des conseils en pratique – c’est ce qui compte après tout. L’auteur évoque - le livre aurait été écrit en 1520



Le jardin parfumé (Poche)
de Mouhammad al-Nafzâwî, Mohamed Lasly
s
20 décembre 2006 20:02
je vous invite à voir une vidéo de 56 min "Le Jardin parfumé" de Yamina Benguigui. Un grand film qui soulève un coin du voile de pudeur qui couvre la sexualité dans un monde où les tabous et les interdits surgissent de toutes parts. Ce film tente de comprendre les codes, les comportements et les regards, langage où tout n’est qu’allusions, fantasmes, métaphores et délires oniriques. Allant au coeur de l’imaginaire qui relie l’Orient aux pays de l’exil, ce documentaire souligne la place paradoxale qu’occupe la sexualité dans le monde arabe.smiling smiley
a
20 décembre 2006 20:05
Souheil,

Je crois l'avoir vu ce reportage de Yamina Benguigui, il es très bien smiling smiley

Au fait, on voit des mères de famille (nos mères) parlaient en toute simplicité de leur sexualité.
s
20 décembre 2006 20:13
Citation
andi espoir a écrit:
Souheil,

Je crois l'avoir vu ce reportage de Yamina Benguigui, il es très bien smiling smiley

Au fait, on voit des mères de famille (nos mères) parlaient en toute simplicité de leur sexualité.



perplexeIl serais paradoxale que les plus jeunes ne feront pas de même.perplexe
f
20 décembre 2006 20:15
Moi je pense que la base des relations intimes dans un couple c'est tout simplement la COMMUNICATION, si communication il y a eh bien joie, tendresse, complicité, plaisir et désir il y aura, c'est simple..
20 décembre 2006 20:18
Citation
andi espoir a écrit:
Citation
bella rifia a écrit:
salam,
andi espoir tu peux me dire où on trouve un kamasutra musulman??


Malek Chebel : le Kama sutra arabe


L'anthropologue Malek Chebel qui vient de publier à Paris "le Kama sutra arabe", premier manuel d'éducation sexuelle en terre d'islam, s'emploie depuis plus de 20 ans à développer une image libérale de cette religion en traquant les mensonges et l'hypocrisie des intégristes.

ah je me disais bien, c'est arabe et non musulman, ce qui n'est pas DU TOUT pareil!!!

A ne pas confondre!!!
La vie est dure mais ..."Alhamdoulillah 3ala kouli hal":)[color=#330066]Un humain, un homme, un frére[/color] :)
s
20 décembre 2006 20:23
Citation
fatiha912 a écrit:
Moi je pense que la base des relations intimes dans un couple c'est tout simplement la COMMUNICATION, si communication il y a eh bien joie, tendresse, complicité, plaisir et désir il y aura, c'est simple..

oui fatiha912.


D’après le témoignage d’une femme de 62 ans, veuve, lorsqu’elle pense à son mari et à leurs moments intimes, elle se rend compte que ce qui lui manque le plus c’est le fait de n’en avoir jamais parlé. C’est triste de voir qu’après de longues années de mariage et de vie commune, l’absence de la communication soit aussi grande et ce pour la seule et unique raison que la sexualité est un sujet "tabou".

En réalité, on ne peut en vouloir personne, car ceci nous a été inculqué dans notre éducation. Mais, changer cela est entre nos mains, améliorer cette situation et développer le sens de la communication et de l’échange c’est en notre pouvoir. De plus, si on n’en parle pas en couple, comment peut-on espérer que des parents éduquent cette notion à leurs enfants, et leur apprennent à faire face aux entraves de la vie.



Alors, dans une société où le manque de communication règne, où l’enfant grandit en ayant dans l’esprit que la sexualité est synonyme de tabou, comment peut-on imaginer que ce même enfant, devenu adulte, pourra vivre une vie normale en couple ? Comment pourra-t-il exprimer ses désirs à son partenaire ? Et pourtant, on dit qu’entre mari et femme il ne devrait pas y avoir de secret et que tout doit être partagé.

winking smiley

Source:jeunedumaroc.
a
20 décembre 2006 20:49
Citation
shams78 a écrit:
ah je me disais bien, c'est arabe et non musulman, ce qui n'est pas DU TOUT pareil!!!

A ne pas confondre!!!


Tu peux expliquer.
a
20 décembre 2006 21:18
Érotique Halal - L'érotisme comme terre promise de l'islam

Frédérique Doyon



Le sociologue marocain Abdessamad Dialmy lève le voile sur le discours sexuel de nombreux textes islamiques


L'érotisme islamique n'est pas une antinomie. Les textes fondateurs de la religion musulmane regorgent de recommandations concernant la pratique sexuelle entre hommes et femmes. Et le paradis qui attend le bon musulman est loin de dédaigner les jouissances charnelles. Incursion dans le petit Kamasutra musulman.

Exit les préjugés voulant que derrière le voile islamique il n'y ait qu'austérité, foi aveugle et sourde aux plaisirs de la chair. De tout temps, les textes islamiques ont conjugué devoirs religieux et sexuels. Certains juristes ont même écrit des traités... sur l'érotisme.

«L'érotisme est là dès le départ; il est fondateur même d'une vision islamique, explique Abdessamad Dialmy, sociologue invité dans le cadre du Salon de la culture du Festival du monde arabe, le 2 novembre prochain. Pour l'islam, le Coran, le Prophète, il n'y a aucune antinomie entre le fait d'avoir une foi et celui d'avoir une jouissance charnelle. C'est même une étape vers la réunion divine.»

Au temps de Mahomet

Ce genre de discours a commencé au VIIe siècle de notre ère avec le prophète Mahomet, qui livrait volontiers ses conseils en matière conjugale. «Il a recommandé au croyant de ne pas tomber sur son épouse comme un animal, de la préparer par le regard, la belle parole, la caresse.»

Encore au XXe siècle (1944), des traités ont abordé ces questions. Mais M. Dialmy indique que l'âge d'or de ce discours se situe entre les IXe et les XVe-XVIe siècles. C'est l'époque de toutes les permissions où abondent les esclaves-concubines, les soirées bachiques où le vin et la luxure coulent à flots. Et où se développent les sciences érotologiques.

Tel se décline l'éden musulman, que les textes font miroiter aux croyants afin qu'ils se plient, dans la vie terrestre, aux préceptes de Mahomet. Car selon le sociologue, le paradis musulman constitue le haut lieu de tous les fantasmes érotiques et sexuels. Les pratiques terrestres sont alors rigoureusement prescrites afin de mieux gagner son ciel.

«Pour certains musulmans, notamment les soufis, et même pour un simple juriste musulman, l'orgasme terrestre qu'on connaît ici-bas est un prélude à celui qu'on va connaître là-bas. C'est une manière d'inviter les croyants à observer les devoirs religieux pour mériter le paradis, qui est principalement un lieu de jouissance sexuelle.»

Ainsi, l'homosexualité interdite ici-bas retrouve là-haut ses lettres de noblesse. «[Le rapport homosexuel] a existé, il a même été chanté. Pour le juriste, c'est un rapport prohibé, mais au paradis, le musulman va trouver des éphèbes avec qui il peut avoir des rapports sexuels.» Mais les textes fondateurs de l'islam permettent aussi à l'homme d'acheter des femmes pour en faire ses concubines...

Suivre la voie

Pour rejoindre ce nirvana, il faut cependant d'abord suivre la voie légale de Dieu. Cette voie, qu'on appelle le Nikah, veut dire à la fois acte sexuel et mariage, précise

M. Dialmy. Ce qui explique que «beaucoup de juristes ont écrit des traités montrant au croyant comment se comporter sexuellement à partir de la nuit de la défloration: comment prendre la mariée, comment la faire jouir, etc.»

Il subsiste encore des éléments de cette littérature dans le monde actuel. M. Dialmy cite entre autres un petit livre écrit au XVIe siècle, Jardins parfumés de Cheikh Nefzaoui, qui s'adressait à l'élite citadine de l'époque (roi, princes, etc.) et qu'on retrouve aujourd'hui au souk (marché populaire) à deux dirhams (20 ¢). Mais la modernité musulmane ne retient malheureusement pas toujours le meilleur de son passé...

«Il contient des cultures sexuelles dépassées, parfois horribles, comme par exemple: la raison de la femme se retrouve dans son vagin, rapporte le docteur. Beaucoup d'hommes continuent de croire en cela. C'est donc une culture qui continue, mais qui est devenue populaire et marginale, parce qu'il y a quand même une culture sexologique contemporaine qui s'installe tranquillement dans les pays musulmans.»

Tradition soufie

Le soufisme sert souvent d'écrin aux thèses d'Abdessamad Dialmy. Dans l'un de ses ouvrages, Féminisme, islamisme et soufisme, il se livre d'ailleurs à une analyse de la place de la femme dans la société, de sa figure traditionnelle, qui la cantonne au rôle de mère au foyer, à sa figure occidentale qui conduit au refus de l'islam, en passant par la voie soufie, qui reconnaît l'égalité des sexes.

En matière de sexualité, la femme ne fait d'ailleurs pas si piètre figure. «La femme a des droits sexuels depuis toujours dans l'islam, dit-il. L'épouse a le droit de refuser l'acte sexuel, elle a droit à l'orgasme, c'est reconnu textuellement. L'une des causes de divorce [qui vient essentiellement de la femme puisque l'homme a le droit de répudier son épouse], c'est l'insatisfaction sexuelle.» Mais combien de femme se prévalent véritablement de ces droits?

La réappropriation de l'érotisme à travers l'étude de ces textes permettra peut-être à l'islam de se réconcilier avec cette part de lui-même qu'il a parfois oubliée, et avec la modernité. Mais pour l'instant, il y a toujours une distinction entre la lettre et la pratique des musulmans.

Vers l'égalité

«L'opposition existe toujours entre épouse et anti-épouse», note le professeur. Le souci de l'homme pour l'orgasme féminin se trouve ainsi surtout auprès des maîtresses, des concubines, etc. «Mais avec le féminisme arabo-musulman qui s'installe et prend de la force dans certains pays [l'égalité va de soi dans les franges éduquées de la société arabe], les hommes commencent à prendre conscience du fait que la femme a des droits sexuels, à la fois au nom de l'islam et au nom de la modernité.»

Né en 1948 à Casablanca, Abdessamad Dialmy enseigne la sociologie à l'Université de Fès. Tout en récusant les dogmes de l'islamisme, il puise dans cette religion des réponses à toutes sortes de questions sociales. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont Logement, sexualité et islam (EDDIF, 1995), trois facteurs qui conditionnent la réalité sociale actuellement au Maroc, et Jeunesse, sida et islam (EDDIF, 1999).

Dans Érotique Halal, au Salon de la culture du Festival du monde arabe, le docteur en sociologie sera accompagné, tout au long de son exposé sur l'érotisme islamique, de la comédienne canadienne d'origine tunisienne Monia Chokri, qui lira des poèmes du poète arabe Abu Nuwass.
s
20 décembre 2006 21:35
Abdessamad Dialmy est un grand érudit.

j'apprend par ce texte que la trilogie "Logement, sexualité et islam "conditionnent la réalité sociale

actuellement au Maroc.


extraordinaire.


merci andiespoirsmiling smiley pour ce document dont je recommande la lecture.


si on prend la peine de lire, de se cultiver et de s'instruire on ne risque pas de tomber dans des


cultures sexuelles dépassées, parfois horribles, comme par exemple: la raison de la femme se retrouve


dans son vagin..........qui sont la manifestation meme d'une mépris pour sa propre culture.
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