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Le Parlement turc donne son autorisation pour une intervention militaire en Irak
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18 octobre 2007 08:51
Le Parlement turc donne son autorisation pour une intervention militaire en Irak

Le Parlement turc a autorisé, mercredi 17 octobre, le gouvernement à lancer, si nécessaire, des incursions militaires contre les rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) établis dans le nord de l'Irak, a annoncé son président Köksal Toptan. Sur 526 députés présents, 507 ont voté oui et 19 non. Le vice-premier ministre Cemil Ciçek, qui a défendu le texte, a insisté sur le fait que toute intervention aurait pour unique cible le PKK, et qu'Ankara n'avait aucune prétention territoriale sur l'Irak. L'autorisation délivrée par le Parlement porte sur une période d'un an.


Bachar Al-Assad soutient l'initiative turque

Le président syrien Bachar Al-Assad a affirmé, mercredi, soutenir une éventuelle intervention de l'armée turque en Irak contre les positions des rebelles kurdes, jugeant, lors d'une visite à Ankara, qu'une telle opération découlerait d'un "droit de légitime défense" de la Turquie. – (Avec AFP.)

La Turquie accuse les Kurdes d'Irak, qui administrent le nord du pays, de soutenir le PKK en lui fournissant armes et explosifs. Selon Ankara, quelque 3 500 hommes armés du PKK ont par ailleurs trouvé refuge dans le nord de l'Irak.

"CE N'EST PAS LE MEILLEUR MOYEN", SELON BUSH (bush l'homme de paix comme tout le monde le sait)

Le vote du Parlement constituait un préalable nécessaire à toute incursion de l'armée turque dans le nord de l'Irak, mais le premier ministre Tayyip Erdogan a déjà prévenu qu'une telle opération ne constituait encore qu'une hypothèse. Mardi, M. Erdogan a encore appelé Bagdad et les factions kurdes du nord à agir contre le PKK. Le message est passé à Bagdad : mercredi, lors d'un entretien téléphonique avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, Nouri Al-Maliki s'est dit déterminé à éradiquer les rebelles du PKK présents sur le sol irakien.

De leur côté, les Etats-Unis font toujours pression pour qu'Ankara n'intervienne pas en Irak. "Nous ne pensons pas qu'il soit dans l'intérêt [de la Turquie] d'envoyer des troupes en Irak", a déclaré le président américain George Bush, lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche. "Un déploiement massif de troupes turques dans le pays n'est pas le meilleur moyen de faire face au problème." (oui parce que BUsh lui il a la solution au problème)

Réagissant au vote du Parlement turc, le baril de brut a atteint un nouveau record historique à 88,75 dollars à New York.

LE MONDE
bn Abbâs- qu'Allah soit satisfait de lui - rapporte que : " L'Envoyé d'Allah SAW a dit : Celui qui encourt la colère d'Allah en donnant satisfaction aux gens, Allah abat sur lui Son courroux et rend irrité contre lui ceux même auxquels il a donné satisfaction en encourant la colère divine. Et celui qui satisfait Allah en s'exposant à la colère des gens, Allah l'agrée et rend satisfaits de lui ceux qu'il a irrités, en recherchant l'agrément divin en embellissant ses actes et ses paroles à leurs yeux"[ Rapporté par At- Tabarânî].
V
18 octobre 2007 09:44
coooool ca commence à flamber un peu partout ..... c'est un bon signe
i
18 octobre 2007 13:37
Citation
a écrit:
Au coeur de ce Proche-Orient, les Kurdes constituent un peuple de 25 à 30 millions de personnes écartelé entre la Turquie, l'Iran, l'Irak et la Syrie, mais aussi en Arménie et en Géorgie. Victime de la partition de l'Empire ottoman et de la création des États modernes du Proche-Orient après la Première Guerre mondiale, le peuple kurde s'est réfugié dans une région de hautes montagnes qu'il appelle le Kurdistan.

Le Kurdistan est donc une région de hautes terres du sud-ouest de l'Asie. Cette région de 530 000 km² s'étend sur le nord-ouest de l'Iran, le nord-est de l'Irak et l'est de la Turquie, au sud du mont Ararat. Ainsi, bien que partagés entre plusieurs États – Turquie, Irak, Iran, Syrie, Arménie, Géorgie, Azerbaïdjan, Turkménistan, Kirghizie et Kazakhstan – qu'ils ne contrôlent pas, les quelque 30 millions de Kurdes sont restés relativement concentrés dans leur Kurdistan ancestral, à cheval sur quatre frontières. On compte aujourd’hui environ quatre millions de Kurdes en Irak, soit 18 % de la population du pays. On compte aussi 15 millions de Kurdes en Turquie (24 % de la population du pays), 6 millions en Iran (18 %), 800 000 en Syrie (8 %) et quelque 115 900 disséminés en Arménie, en Géorgie, en Azerbaïdjan, au Turkménistan, en Kirghizie et au Kazakhstan. En outre, on estime que 700 000 Kurdes sont réfugiés en Europe.
SUITE

Les Américains sont venus, ont vu et ont décidé de crée une province autonome eu Irak.
Cette province a une particularité, elle est dotée de ressources naturelles qui interessent grandement l'occident: le Pétrole.

Je parie que dans l'esprit des Américains, la création de cette province autonome leur permet surtout d'exploiter le pétrole plus aisément, pour preuve, les manœuvres des compagnies occidentales (article) , mais c'est oublier l'histoire des Kurdes et leur désir de former un ÉTAT que l'empire Ottoman les a toujours empêché de constituer et que le démantèlement du même empire a rendu impossible du fait de l'établissement de nouvelles frontières, de l'apparition de nouveaux Etats et enfin de la répression des nouveaux maitres (Atatürk, le régime irakien etc...)

Que les syriens soient d'accord pour que les turcs interviennent est logique, si jamais la province décide de faire scission de l'Irak (ils ont un parlement, des ressources naturelles rendant leur projet viable et une situation régionale propice) la population Kurde en syrie pourrait se soulever, aidée en cela par quelques âmes charitables, et cela pourrait générer un conflit régional dans la mesure ou de fortes concentrations kurdes existent dans l'ensemble des Etats alentours....conflit qui pourrait englober l'iran....particulièrement silencieux....même si l'on imagine mal Bachar prendre des initiatives sans en informer son illustre voisin.

Ajoutez à cela Les conflits latents,

Celui de l'eau par exemple, la création d'un État Kurde donnerait de facto le contrôle aux Kurdes de cette ressource, autrement plus importante que le pétrole. (probleme de l'eau au moyen Orient )
Au vu des tractations en l'Irak, la syrie et la Turquie, des accords signés, un nouvel intrant, à savoir un éventuel État Kurde, changerait toute la donne....

Il ne faut pas oublier Israël, qui pourrait voir dans l'émergence d'un État Kurde, l'apparition d'un allié fort intéressant dans une région qui lui est complètement hostile. Il suffirait d'appuyer sa création, en invoquant les même raisons que celles qui ont abouti à la création d'Israël, à savoir un peuple multi-séculaire qui n'a pas pu avoir d'État par la volonté d'autre Etats.
Les israéliens y aurait intérêt parce que cela affaiblirait les autres Etats de par l'amputation de leur territoires actuels, de par le conflit qui en résulterait et qui plomberait la région sans autant empêcher l'exploitation du pétrole.


Le probléme Kurde ne peut être réduit à la présence d'un Bush, c'est un peuple qui a été martyrisé, opprimé, et il serait juste qu'il ait droit à ce qu'il revendique.....! simple justice.
C
18 octobre 2007 14:15
Bush ne manque pas de culot.Il a mis la planète à feu et à sang,occupe l'Irak et l'Afghanistan -sans parler d'autres occupations plus "douces"-sous prétexte de "guerre au terrorisme" et voilà qu'il refuse à la Turquie ce que lui-même s'est autorisé!Quel hypocrite celui-là!
a
18 octobre 2007 15:24
Pourquoi le Maroc ne ferait-il pas de même avec les Rebelles de Tindouf ?
C
18 octobre 2007 15:34
Andi espoir veut une guerre en bonne et due forme avec l'Algérie.Je suis pas sûr que le Maroc en sorte sans y laisser de plumes...
 
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