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Parlement. Chaud, chaud, le printemps !!!!!
L
26 avril 2008 16:33
Après une pause de trois mois, les élus reviennent sur les bancs du Parlement, où le gouvernement est attendu sur le volet social. L’opposition, PJD en tête, affûte déjà ses armes.


Vendredi 11 avril, rentrée des classes dans les deux Chambres du Parlement. Depuis l’ouverture de la session d’automne, marquée par la fameuse panne d’électricité, et après la trêve hivernale, les “nouveaux” ont eu le temps de prendre leurs marques. “C'est maintenant que commence vraiment la législature”, nous souffle Fatiha Layadi, du groupe Tradition et modernité. Pour la colistière de Fouad Ali El
Himma, le bilan législatif est mitigé. “La première session a été courte. Malheureusement, le rythme de l’activité parlementaire était plus lent que prévu. Si je devais donner une appréciation générale ? Peut mieux faire”, lâche, dépitée, la députée des Rhamna. Faux départ, alors ? Le jugement de ce parlementaire de l’opposition est plus sévère encore : “Jusque-là, l’action du gouvernement a été brouillonne, et le Parlement reflète la faiblesse de la primature”.

Un Parlement pour rien ?
Le constat de faiblesse de la branche législative du pouvoir est même devenu l’antienne des observateurs. “Cette session risque de ne pas être différente des précédentes”, se désole le constitutionnaliste Omar Bendourou. Pour ce professeur de la Faculté de droit de Rabat, “les députés n’ont aucune liberté d’initiative. Le Parlement est encadré par le gouvernement, et ce dernier est lui-même sous la coupe du Palais”. Le gouvernement arrête l’ordre du jour, à croire que les députés font de la figuration. “Il faut reconnaître que beaucoup d’élus sont incapables de suivre certains débats. En commission, après deux absences de suite, cela devient même mission impossible”, explique Abdelkader Amara, élu PJD de Salé.

Depuis la rentrée, les travées du Parlement sont pour le moins clairsemées. Banal, d’autant que les règlements intérieurs des deux Chambres ne prévoient aucune sanction pour les parlementaires absentéistes. “En fait, le Parlement reste une institution folklorique, le vrai travail des commissions reste marginal”, confie cet observateur de la scène parlementaire. Mardi 15 et mercredi 16 avril, il n’y avait pas foule pour entendre le ministre de la Justice, Abdelouahed Radi, répondre aux questions d’actualité. “C’est le rôle du Parlement de contrôler l’action du gouvernement. Mais le sujet du terrorisme, par exemple, est devenu un tabou”, estime Omar Bendourou.

Le PJD, en ordre de bataille
Autant l’intersaison a été tiède, autant la session qui s’ouvre s’annonce torride. Il faut dire qu’entre-temps, le tracteur est passé. Fatiha Layadi appelle à la responsabilité des élus, même si elle admet que l’opposition est dans son rôle lorsqu’elle critique le gouvernement. “C’est de bonne guerre”, concède-t-elle. Un avis que ne partage pas cet élu du PJD, qui dit “attendre du gouvernement une véritable stratégie de lutte contre la flambée des prix”. Le parti islamiste a d’ailleurs annoncé que les questions sociales seront au centre de son action parlementaire au cours des prochains mois. Abdelkader Amara confirme aussi qu’une des prochaines propositions de loi concernera la révision de la TVA sur les produits de base.

Une revendication que ne démentiraient pas les “tansikyate” (coordinations contre la vie chère) de gauche. Faut-il croire alors, comme cet intellectuel de gauche, que le PJD est le seul parti qui exerce, aujourd’hui, “une fonction tribunitienne” ? On parle de fonction tribunitienne, lorsqu’un parti se fait le porte-parole d’une catégorie (la classe moyenne par exemple) et organise un pouvoir de nuisance politique en s’appuyant sur une organisation et des militants. “Dans le cas du PJD, l’absence de syndicats forts est un atout certain, même si l’architecture institutionnelle permet au gouvernement de contrôler le travail parlementaire”. En effet, l’exécutif garde la main haute sur l’agenda législatif et la majorité des textes votés sont à l’origine des projets du gouvernement. “Il ne faut pas attendre de l’opposition actuelle le dépôt d’une motion de censure contre le gouvernement, rappelle ce député de la majorité. Cela n’est arrivé que deux fois en quarante ans de vie parlementaire”. C’est vrai que la dernière datant de 1990, il y a encore de la marge…

source : telquel

en résumé ca vas etre chaud pour le gouvernement , la vérité en s'y attendait de la part du pjd mais ce qui est surprenand c'est que le mouvement du tracteur fera aussi forte figure face au gouvernement actuel
Merci d'enrichir le débat , sans dévier du débat . [b] [center]*****[color=#FF0000] Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. Anciennement ( Le marocain_2007 ) [/color] *****[/center] [/b]
 
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