C’est incontestable, le jumelage entre les villes d’Oujda au Maroc et de Lille, en France, est une très bonne démarche, louable et bénéfique dans plusieurs de ses aspects.
Bien sûr, c’est une décision prise par les responsables des deux cités, la française madame Martine Aubry et le marocain monsieur Haddouche Lakhdar.
Mais cette estimable décision resterait à l’état de signatures sur des documents officiels si elle ne s’accompagnait pas de multiples rencontres, de la possibilité d’un vrai débat, de vrais échanges en tout genre, avec d’authentiques hommes et femmes de culture, d’art et de sport.
Ce qui, malheureusement, n’est pas le cas, car, justement, en dehors (des amis) de monsieur Alain Billy, directeur de l’institut français à Oujda, il n’y a aucune présence dans la programmation des monuments de l’art et de la culture d’Oujda tel que les artistes peintres Bachar, Rouas, Jdaïni, Amrous et Zenati… Ni les poètes Fatima Jaafar et Ben Amara, ni les dramaturge Omar Derouiche et Belaïd Abouyoussouf, ni les musiciens Bouchnak, Jilali et les frères Megri, ni les cinéastes Kamal Kamal, Goundjar et Darkaoui…
Dans ce cas, comment voulez-vous que les Lillois aient une idée réelle et précise sur le niveau culturel de la capitale de l’Orientale ? On dirait que le temps n’est plus où un jumelage qui se respect entre deux villes mettait d’abord en valeur l’art et la culture de l’autre…
C’est à croire que délibérément, monsieur Alain Billy, voulait favoriser ses amis et laisser les vrais artistes d’Oujda dans l’ombre.
Et pourquoi la délégation du ministère des affaires culturelles n’avait pas dit son mot là-dessus et faire une liste des artistes connus et dignes ?
Les Oujdis et les lillois souhaitent que ce jumelage qui se construit et auquel certains reprochent déjà d’être planifié a base d’improvisation par monsieur Alain Billy et des administrateurs inexpérimentés et non motivés, joue la dimension humaine qui lui manque.
Ce sont les vrais acteurs de l’art et la culture à Oujda qui ont de belles créations partagées qui permettent à des amitiés de se nouer et de se prolonger, amitiés sans lesquelles il ne peut y avoir rien de durable. Les Oujdis souhaitent que madame le maire de Lille ne pense pas uniquement à sa réélection en s'attirant par ce geste noble les voix des français de Lille originaires d'Oujda (les beurs et beurettes dont les parents sont marocains) il semble qu'il y ait beaucoup d'Oujdis à Lille, c'est ce que j'ai lu sur Internet sur le programme.
J’ai conscience, en écrivant ces lignes, d’oeuvrer dans un but constructif, peut-être certaines manières de mieux expliquer ce que j’ai à dire à ce sujet me font défaut. Mais j’ai espoir qu’un jour les vrais artistes culture d’Oujda se feront connaître en Europe et que le esprit de la vraie culture de cette ville millénaire s’accomplirait de lui-même
oui il serait extrèmement intéressant de savoir comment exactement ont été désignés les délégués de la ville d'Oujda et les artistes censés représenter la ville...
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