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Fronchement a écrit:
Salem , moi j'aurais la même réaction que tes parents : tu as finis tes études , il n'y a rien de bon à ce qu'une fille ou un garçon d'ailleurs Reste seul dans un pays éloigné.
Quand on voit comment finissent les celibs arabes à l'étranger , ça fait flipper .
Bien-sûr , toi tu vas nous dire que tu es une fille droite , qui ne sort pas en boîte , qui ne fume pas , ne boit pas , ne touchera pas aux stups , que ta porte est fermée aux hommes et que c 'est pour la liberté religieuse que tu appréciés Londres ....
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amirene a écrit:
salam
tu dois vraiment avoir peu de personnes qui ont fait des études pour avoir ce type de préjugés
c est vrai que ceux qui restent dans leur quartier toute leur vie tournent super bien ...
elle n a pas fini ses études puisqu elle n a qu une licence
la normalité aujourd'hui est un master
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Fronchement a écrit:
J'ai validé mon master 2 , entamé une thèse de doctorat, que j'ai abandonné et je connais l'Angleterre pour avoir séjourné à Lancastre pour mes études ,donc je sais bien de quoi je parle ...
Après on peut se mettre des oeillères pour se rassurer ....
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amirene a écrit:
ce n est pas parce que toi ou tes fréquentations faisaient certaines choses que tout le monde répond au même modèle
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Fronchement a écrit:
Salem , moi j'aurais la même réaction que tes parents : tu as finis tes études , il n'y a rien de bon à ce qu'une fille ou un garçon d'ailleurs Reste seul dans un pays éloigné.
Quand on voit comment finissent les celibs arabes à l'étranger , ça fait flipper .
Bien-sûr , toi tu vas nous dire que tu es une fille droite , qui ne sort pas en boîte , qui ne fume pas , ne boit pas , ne touchera pas aux stups , que ta porte est fermée aux hommes et que c 'est pour la liberté religieuse que tu appréciés Londres ....
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Asdima a écrit:
Salam,
Pour commencer je viens d'une grande famille.. plusieurs frères et soeurs.. D'entre eux tous.. on va dire que je suis la seul a avoir eu des ambitions "plus large". J'ai toujours été une jeune fille consciencieuse et sérieuse que ce soit dans les études ou dans la vie de tout les jours. Hamdulilah mes parents n'ont jamais rien eu a me reprocher. Ce qui n'est pas le cas de mes frères et soeurs.. malheureusement ils n'ont pas tous choisit le bon chemin et encore au jour d'aujourd'hui.. même adulte, il y a des problèmes.
À mes 22 ans, j'ai convaincus mes parents de me laisser allé étudier à Londres pour terminer mon Bac. Ce fut un vrais périple pour les convaincre mais au final ils m'ont fait confiance et je suis partie. J'ai bossé en temps partiel et j'allais à l'unif en même temps. Je me débrouillais très bien hamdulilah.
Subhanallah je ne me suis jamais sentie aussi proche de mes parents et frères et soeurs que lorsque j'étais à Londres. Je venais tous les 2, 3 mois leurs rendres visite et tout se passais très bien. Je me suis retrouvé, je me sentais bien et heureuse dans ma religion.. j'ai rencontré des personnes merveilleuse et surout.. j'ai rencontré une ville incroyablement ouverte et remplie d'opportunité.
Mais voila, après 1 ans et demis.. mes études étaient terminé. Mon père m'avais proposé de faire un master mais a ce moment là.. je saturerais. Donc j'ai dit non peut-être plus tard.
Donc il voulais que je rentre. Honnêtement j'ai beaucoup hésité car j'avais pleins d'opportunité qui s'ouvrais à moi et je me sentais tellement bien là où j'étais.
Mais mes parents et mes frères m'ont bcp fait culpabilisé.. sur le fait que je devais rentré et aider ma famille dans "leurs problèmes". J'ai tout quitter en l'espace d'un mois et je suis rentré.
J'ai trouvé un cdd de 3 mois.. ensuite plus rien. A 24 ans, diplômé en Business international je me suis retrouvé a plier des vêtements a longueur de journée.
Et le pire.. ce sont les problèmes chez moi.. mes frères et soeurs.. je me retrouve coincé entre tout ça.. et je ne sais plus quoi faire.
A force de rester dans mon petit village je me suis dit qu'un master serais peut être la solution.
Mais voila le problème.. comme mes parents ont très bien réalisé que je n'aimais pas cette vie.. ici.. ils ne veulent plus que je parte. De peur que je ne revienne plus.. mais ce n'est pas le cas. Je veux juste partir un temps, m'occuper intelligement le temps que tout se calme. Au lieu de me tourner les pouces.. car qu'importe ce que je fais.. mes problèmes familiaux me casse et je n'arrive pas a mener mes projets a bout. Peut être que je resterais.. je ne sais pas de quoi est fait l'avenir.. j'ai 24 ans ojrd et j'aimerais construire ma famille, ici ou là-bas.
Ma mère m'en veut bcp.. elle voudrais que je sois cet fille simple et routinière. Mais je suis tout le contraire. J'ai envie de plus et je comprend l'incompréhension de mes parents.. mais pas leurs interdictions. Ici, ce sont les problèmes des frères et soeurs qui me retombe dessus.
Soit je part sans leurs bénédictions.. et j'ai vrmt pas envie de ça. . Soit je trouve une façon de les convaincres. Mais je ne sais plus quoi..
Quels conseils me donneriez vous? J'aimerais construire mon avenir autrement... mais j'ai l'impression qu'être différente est une tare dans ma famille.. culture et religion..
Merci d'avance pour vos conseils.
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Fronchement a écrit:
J'ai validé mon master 2 , entamé une thèse de doctorat, que j'ai abandonné et je connais l'Angleterre pour avoir séjourné à Lancastre pour mes études ,donc je sais bien de quoi je parle ...
Après on peut se mettre des oeillères pour se rassurer ....
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Fronchement a écrit:
J'ai vu des musulmanes devenir lesbiennes là-bas , des saoudiennes se droguer et se devergonder et d'autres horreurs encore qui n'auraient pas pris tout leur sens avec la présence d'un parent .
Moi je suis pour les études à l'etranger ,d'ailleurs j'ai suivi un parcourt Erasmus, mais faut envoyer une fratrie , ou alors , moi je quitte tout pendant quelques années, pour être au plus pres de mes enfants .
Sinon on a les meilleurs universités en France ...
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JuanOne a écrit:
[...suite]
Je ne dis pas que c'est une généralité mais il arrive que des familles ne puissent pas concevoir certaines études. Quelle que soit la Religion ou milieu social : ma mère était fonctionnaire, elle a presque fait une syncope quand je lui ai dit que je ne voulais plus être enseignant. J’ai un ami qui cultive les céréales dans le Cantal, je me souviens de la tronche de son père cadre à la Banque Populaire quand il lui a annoncé. Dans le lot, certaines familles soutiendront leurs enfants et d’autres, malheureusement, feront tout pour empêcher que l’enfant s’épanouisse. Je n’ai pas assez d’éléments pour « juger » ta famille, la seule question qui importe est ‘Veulent-ils TON bonheur ou LEUR bonheur ?’ Je ne suis pas à ta place mais je pense connaître la réponse
Toujours sans généraliser mais c’est aussi une réalité : certains Musulmans ne supportent pas qu’une femme réussisse mieux qu’eux, il suffit de voir le nombre de « Tais-toi et marie-toi » qu’on récolte sur ce forum dès qu’une femme souhaite évoluer (à titre personnel ou professionnel). Les Musulmanes réussissent de nos jours mieux leurs études que les Musulmans et ces derniers le vivent parfois comme une atteinte à leur statut de Mâles, il est impensable qu’une sœur gagne plus qu’un frère alors autant tout faire pour lui ruiner son avenir. Je me répète, ce n’est pas une généralité mais cela arrive, la jalousie fait des dégâts, les boulets essaient de te retenir à leurs petits niveaux, ça les rassure
Tu n’as que 24 ans, tu es largement dans les temps. Je n’essaie pas de te détourner de quoique ce soit mais à ta place, je me déciderais (prolongation d’études ? travail ou stage correspondant à ton cursus ?), je me donnerais les moyens d’en assurer la viabilité et je présenterais mon projet bien ficelé à ma famille. A partir du moment où tu prouves par A+B que tu seras heureuse tout en visant un travail qui te permettra d’avoir la meilleure vie possible en respectant ta Foi, il n’y a aucune raison valable qu’on te refuse le bonheur (meilleur travail = meilleur mari, qui se ressemble s’assemble). Pense à leur joie quand tu pourras les gâter !
Bref, tu trouveras toujours des gens pour freiner tes ambitions, je pense sincèrement que tu serais très malheureuse si tu ne t’accomplissais pas professionnellement
Désolé pour le pavé mais ton cas m’a rappelé un vécu, je te souhaite de réussir tes projets tout en préservant l’ambiance familiale. Dieu te protège et même si tu dois lutter pour l’instant, je suis certain que ta famille sera fière de toi plus tard
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JuanOne a écrit:
Bonjour,
Je ne suis pas Musulman, je te réponds parce que j'ai déjà connu ce type de dilemmes familiaux et que je suis intervenu auprès de familles Musulmanes qui me faisaient confiance (je suis intervenant (entre autre) en école de commerce)
Tout d'abord, on voit tout de suite que tu es quelqu'un de brillant, que tu sais ce que tu veux pour ta vie future et que tu respectes ta famille. Réussir ses études et assumer le quotidien dans un autre pays, ça montre une grande maturité et intelligence, bravo pour ton cursus
Ce que j'écris n'est pas une généralité : il arrive malheureusement qu'il y ait un décalage culturel/intellectuel au sein d'une famille. J'étais le tuteur d'une étudiante d'origine Marocaine, elle avait brillamment obtenu sa licence et avait l'opportunité de passer 9 mois à Berlin, je lui avais trouvé un "mentor" là-bas pour l'administratif (logement, papiers, université...) et un petit boulot à 12h par semaine pour mettre du beurre dans la choucroute. Elle vient me voir un jour en me demandant si je peux recevoir ses parents pour leur expliquer que tout se passerait bien, quelles opportunités se présenteraient, un petit entretien informel. Je voyais qu'elle n'était pas "tranquille", j'ai fini par lui faire dire que sa famille était pas super chaude, bref à moi de les motiver
Je reçois sa famille, la Maman, le Papa et le grand frère, j'ai grandi avec des Musulmans donc je suis à l'aise et je mets à l'aise la famille, je ne suis pas un vilain corrupteur qui cherchait à éloigner leur fille du droit chemin. La mère écoutait mais ne parlait pas, le père était très humble et me posait des questions intéressantes (mixité du dortoir étudiant, nourriture halal, communauté Musulmane implantée, moyens de locomotion...). Quant au frère, c'était une autre histoire. La trentaine, regard froid, poignée de main molle, mépris affiché pour les étudiants de l'école, me coupe la parole, bon bref...Il me demandait plutôt si je pouvais pas trouver à sa sœur un boulot en France, que les études servent à rien, que les Allemands sont racistes, beaucoup d'apriori qui n'avaient aucun intérêt pour notre entrevue. Le père était gêné mais le laissait faire, surtout que je répondais positivement et intelligemment, je recentrais le débat en restant très courtois. A la question qui tue "Madame, Monsieur, faites-vous confiance à votre fille ? Puis-je continuer les démarches pour qu'elle exploite son potentiel ?", le frère parle en berbère (je crois) à ses parents, fronçant les sourcils, me regardant du coin de l’œil, dédain total mais j'ai l'habitude de gérer ces situations. Le père reprend la parole, me dit très gentiment qu'il faut en parler en famille et qu'il me donne une réponse rapidement. La première concernée, sa fille, n'étant pas là, j'ai pas entièrement confiance en ce qui va lui être répété. On se quitte, les parents très respectueux me saluent et le frère tourne les talons sans me dire au revoir
J'attends l'étudiante à la fin de son cours, je lui détaille l'entretien, elle est dégoutée par l'attitude de son frère et s'excuse, je la rassure, je ne retiens que celle de ses parents qui attendaient qu'on les rassure. Je lui demande un peu plus de détails sur son frère, il habite chez ses parents, c'est le petit roi de la maison, l'aîné de 3 enfants, il travaille en tant que chauffeur-livreur en intérim et n'affiche aucune autre ambition. Je me permets de lui demander si elle pense que son frère souhaite son bonheur, elle me répond qu'il la dénigre elle et ses diplômes, qu'elle a la sensation qu'il est jaloux de sa réussite à elle. Elle me confirme mes impressions, en gros. Je lui demande d'appeler son père de suite, pour éviter qu'elle rentre chez elle et qu'elle soit face à un mur, je lui dis que je serais ravi que son père me téléphone pour discuter un peu plus. Plus tard le père m'appelle, je reste 30mn avec lui pour le rassurer encore et je me permets avec grand respect de lui dire que son fils a parasité notre entretien et que je ne suis pas sûr qu'il soit objectif. Gros blanc au téléphone...il me dit qu'il sait, mais que dans l'Islam il y a des choses qui doivent se faire avec l'accord de toute la famille, je lui réponds que je sais mais que je ne cherche pas à détourner sa fille de sa famille, que des études réussies lui permettraient de trouver un travail génial et qu'au final tout le monde serait gagnant. Je le sens rassuré, il va en parler en famille le soir même
L'étudiante arrive le lendemain avec le plus beau sourire que j'ai vu sur une femme voilée, rayonnante, son père avait discuté avec sa mère et les deux avaient fait front face au fils, je passe les détails mais il a été un peu remis à sa place et même si le fossé se creusait entre lui et sa sœur, elle pourrait partir étudier et je suis invité à manger Marocain chez eux ! L'étudiante a passé son année d'études avec brio et au moment où j'écris, elle travaille au Parlement Européen à Bruxelles à 1h30 de sa famille en Thalys
[à suivre...]
Citation
Asdima a écrit:
Salam,
Pour commencer je viens d'une grande famille.. plusieurs frères et soeurs.. D'entre eux tous.. on va dire que je suis la seul a avoir eu des ambitions "plus large". J'ai toujours été une jeune fille consciencieuse et sérieuse que ce soit dans les études ou dans la vie de tout les jours. Hamdulilah mes parents n'ont jamais rien eu a me reprocher. Ce qui n'est pas le cas de mes frères et soeurs.. malheureusement ils n'ont pas tous choisit le bon chemin et encore au jour d'aujourd'hui.. même adulte, il y a des problèmes.
À mes 22 ans, j'ai convaincus mes parents de me laisser allé étudier à Londres pour terminer mon Bac. Ce fut un vrais périple pour les convaincre mais au final ils m'ont fait confiance et je suis partie. J'ai bossé en temps partiel et j'allais à l'unif en même temps. Je me débrouillais très bien hamdulilah.
Subhanallah je ne me suis jamais sentie aussi proche de mes parents et frères et soeurs que lorsque j'étais à Londres. Je venais tous les 2, 3 mois leurs rendres visite et tout se passais très bien. Je me suis retrouvé, je me sentais bien et heureuse dans ma religion.. j'ai rencontré des personnes merveilleuse et surout.. j'ai rencontré une ville incroyablement ouverte et remplie d'opportunité.
Mais voila, après 1 ans et demis.. mes études étaient terminé. Mon père m'avais proposé de faire un master mais a ce moment là.. je saturerais. Donc j'ai dit non peut-être plus tard.
Donc il voulais que je rentre. Honnêtement j'ai beaucoup hésité car j'avais pleins d'opportunité qui s'ouvrais à moi et je me sentais tellement bien là où j'étais.
Mais mes parents et mes frères m'ont bcp fait culpabilisé.. sur le fait que je devais rentré et aider ma famille dans "leurs problèmes". J'ai tout quitter en l'espace d'un mois et je suis rentré.
J'ai trouvé un cdd de 3 mois.. ensuite plus rien. A 24 ans, diplômé en Business international je me suis retrouvé a plier des vêtements a longueur de journée.
Et le pire.. ce sont les problèmes chez moi.. mes frères et soeurs.. je me retrouve coincé entre tout ça.. et je ne sais plus quoi faire.
A force de rester dans mon petit village je me suis dit qu'un master serais peut être la solution.
Mais voila le problème.. comme mes parents ont très bien réalisé que je n'aimais pas cette vie.. ici.. ils ne veulent plus que je parte. De peur que je ne revienne plus.. mais ce n'est pas le cas. Je veux juste partir un temps, m'occuper intelligement le temps que tout se calme. Au lieu de me tourner les pouces.. car qu'importe ce que je fais.. mes problèmes familiaux me casse et je n'arrive pas a mener mes projets a bout. Peut être que je resterais.. je ne sais pas de quoi est fait l'avenir.. j'ai 24 ans ojrd et j'aimerais construire ma famille, ici ou là-bas.
Ma mère m'en veut bcp.. elle voudrais que je sois cet fille simple et routinière. Mais je suis tout le contraire. J'ai envie de plus et je comprend l'incompréhension de mes parents.. mais pas leurs interdictions. Ici, ce sont les problèmes des frères et soeurs qui me retombe dessus.
Soit je part sans leurs bénédictions.. et j'ai vrmt pas envie de ça. . Soit je trouve une façon de les convaincres. Mais je ne sais plus quoi..
Quels conseils me donneriez vous? J'aimerais construire mon avenir autrement... mais j'ai l'impression qu'être différente est une tare dans ma famille.. culture et religion..
Merci d'avance pour vos conseils.
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