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Petite fleur de Lys a écrit:
Un mec te viole. (Ton frère).
Il viole d'autre personne que tu connais.
Que faire :
1 - Porter plainte
2 - Chercher un moyen de renouer les liens avec son violeur.
Tu as décidé le 2. Bah vasy, pardonne lui et au passage excuse toi de lui avoir fait la tête.
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Paras a écrit:
Non je ne me sentirai pas coupable, si mon grand frère reproduit.
Tout simplement parce que je n'aurai rien fait !
Je ne suis tout de même pas responsable de ses actes à lui !
Oui, je peux parler aux parents des enfants dont je sais qu'ils sont en contact avec mon frère afin de faire de la prévention.
Je trouve que c'est une bonne piste même si pour l'instant, je me vois mal en parler à mes tantes
Mais cela n'évitera en aucun cas que mon frère passe à l'acte, s'il en avait envie.
C'est facile d'être entouré d'enfant après tout, il y'en a partout; dans la famille; chez des amies; chez les voisins; au supermarché, dans les parcs, dans les centres sportifs,etc.
Et il suffit de quelque minutes, je sais de quoi je parle.
Je ne vais quand même pas suivre mon frère tout le temps avec une pancarte ''attention à vos enfants !".
Nombreux hommes condamnés récidivent après leurs sorties de prison.
Est-ce pour autant la faute de la victime ?
Non, je ne pense pas.
De toute façon, dans les 2 cas, je serais fautive d'un point de vue extérieur.
Soit j'en parle et ça créera des conflits, des ruptures de liens, un divorce, du mépris, des insultes, du rejet envers moi, et j'en passe.
Soit je n'en parle pas et on remettra la faute sur moi si ça se reproduit, parce que je me suis tue.
Alors bon, ne vous étonnez pas que je suis indécise.
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Paras a écrit:
Non, on ne savait pas que ma mère avait subis ça pendant son enfance.
Elle nous l'a annoncé environ un mois avant que moi je lui raconte ce que j'ai vécu.
J'avais 19 ans, cette année là.
Oui mon père à toujours été absent.
Ce n'est pas une histoire de travail ou autre.
Pour lui on dirait que faire des enfants, se résume à les mettre au monde et à subvenir à leurs besoins, c'est tout.
Je ne dirais pas que je veux le soigner, je sais que je n'en ai pas les moyens.
Je désire qu'il ne reproduise plus parce que je sais à quel point ça détruit une vie.
Oui prendre soin de moi, c'est ce que je tends à faire.
C'est loin d'être évident pour moi qui suis toujours dure envers moi-même.
Waaouw, j'ai du mal à croire qu'on peut vivre ''bien" ou même juste ''normalement" avec ça.
Je souhaite à tes amies qu'elles se portent bien et surtout que leurs bonheur soit authentique parce que j'ai de l’expérience dans la facette ''je suis heureuse en apparence''.
Parfois, je me demande si ce n'est pas moi qui suis faible, qui n'arrive pas à tourner la page.
Pourtant, j'ai le sentiment de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour tourner la page.
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Paras a écrit:
Porter plainte pourra détruire ma vie, la vie de mon frère et rompre des liens familiaux à jamais.
Alors oui je crois que je préfère zapper cette possibilité.
Mon frère ne se résume pas à ses actes passés !!
Ce n'est pas un monstre...
Comme tout humain, il fait des péchés, certes ceux qu'il a commis son grave mais si Allah est pardonneur vis à vis de ceux qui se répentent.
Qui suis-je pour ne pas pardonner ?
Il m'a fait énormément de mal, je ne le nie pas mais dois je pour autant lui souhaiter l'enfer ?
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Paras a écrit:
Mais il avait qu'entre 12 et 16 ans, entre temps, il se peut qu'il ai changé, qu'il ai mûrit.
Peut-être que je devrais d'abord lui demander ce qu'il en pense.
Si je m’aperçois qu'il n'a pas l'air de se rendre compte de la gravité et qu'il n'a pas de remords, là je n'aurais pas d'autre choix que de porter plainte.
Je n'aurais jamais pu porter plainte à temps pour éviter que ça arrive aux autres parce que je ne me rendais pas compte que ce n'était pas normal.
C'est qu'a 14 ans que je m'en suis aperçue et je me sentais tellement coupable que pour moi ce n'était pas des abus, je pensais que c'était moi qui l'avais cherché et je n'imaginais pas qu'il continuait.
Comment j'aurai pu porter plainte pour des actes que je ne pensais pas répréhensible puisque je me jugeais consentante ?
A 19 ans, grâce à ma psy, je suis parvenue à réaliser que je n'étais pas si consentante que ça mais ce n'est toujours pas intégré aujourd'hui.
Si mon frère reproduit, j'aurai du mal à l'accepter.
Mais comme je vous l'ai dit, je ne suis pas lui. Je ne peux pas l'en empêcher.
Porter plainte et le dénoncer dans ma famille ne garantira pas qu'il ne recommencera pas.
Il le fera peut-être plus sournoisement et hors cercle familiale, c'est tout !
Oui mon frère m'a détruite mais pas totalement et j'ai réussi à me reconstruire un peu.
Si je porte plainte, je doute grandement que mes parents me soutiennent ainsi que plusieurs membres ma famille élargie.
Il est même très probable que mes parents me rejette et qu'il me demande de quitter la maison familiale.
Hors, je souhaite continuer mes études, c'est l'une des seules choses qu'il me reste.
Si je me retrouve à faire un travail que je déteste mon frère aura gagner encore une fois.
D'ailleurs mon frère était mineur à l'époque, ce qu'il veut dire que la justice sera sûrement clémente avec lui...
Sans compter que je me suis renseigner sur le coût d'un procès et en tant qu'étudiante, je n'ai clairement pas les moyens !
Alors je me demande si c'est vraiment la peine de provoquer autant de destruction pour me retrouver avec un non lieu, un classement sans suite ou de simple mesures éducatives comme il était mineur.
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